Chapitre 11 : Au tour de Léon
Partie 1
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Je suis un lâche.
Le silence avait enveloppé l’arène juste un moment quand je l’avais proclamé.
Même Pierre, devant moi, s’était arrêté un instant avant de me frapper avec ma déclaration. « Et je me demandais ce que tu allais dire, mais en fait, tu supplies pour ta vie maintenant, non ? C’est trop tard pour ça ! »
« Qui supplie pour sa vie ? Je disais que je suis un lâche. Comprends-tu ce que ça veut dire ? » demandai-je
« J’en ai assez. Meurs maintenant, salaud ! » s’écria Pierre.
« Tu n’arrêtes pas d’aboyer avec de grands mots. Apprends donc de notre Noëlle-chan. C’est une chienne modèle qui n’aboie presque jamais, » déclarai-je.
Pierre souleva la grande faux pour couper mon corps de haut en bas alors que je me moquai de lui.
Marie et les autres gars avaient sauvé les otages.
Avec cela, il n’y avait plus de problème.
Bientôt, ce serait aussi le moment pour ce type d’agir.
« NE TE MOQUE PAS DE MOI ! » cria Pierre.
Je m’étais accroupi pour éviter la faux qui approchait et je m’étais glissé entre les jambes d’Arroganz.
Arroganz était tombée en avant quand je l’avais touché juste un peu en le franchissant.
« Aïe ! » s’écria Pierre.
L’intérieur du poste de pilotage avait été secoué par l’impact. Même Pierre en avait souffert.
D’après ses mots suivants, il n’avait pas l’air de comprendre ce qui venait de se passer. « M-Merde ! Cette camelote a glissé toute seule. Cela a fait perdre la face à ce grand Seigneur Pierre. »
Il semblait penser qu’Arroganz avait glissé tout seul, et cela l’avait énervé.
« Il n’a pas glissé. Il a été renversé, » déclarai-je.
« Ah ? » s’exclama Pierre.
Qu’est-ce qu’il dit ? Pierre avait montré une telle réaction. Sa réaction n’était pas vraiment mauvaise.
« Je te l’ai déjà dit. Je suis un lâche. — Je ne combattrai que lors d’une bataille que je peux gagner, » déclarai-je.
« Qu’est-ce que tu dis — ? » s’écria Pierre.
« Ne comprends-tu toujours pas ? Je pensais que je pouvais gagner si tu étais l’adversaire, c’est pourquoi j’ai accepté ce duel. Même si tu vas dans Arroganz et que je ne suis pas en armure, je suis quand même venu ici parce que j’ai des chances de gagner, » déclarai-je.
« Haha ! Ne sois pas arrogant juste après avoir été chanceux une fois ! » s’écria Pierre.
Arroganz se leva et reprit l’attaque. Il avait tendu la main gauche pour m’attraper.
Je ne m’étais pas enfui et je n’avais pas pris une position de combat. J’avais attrapé le gros doigt d’Arroganz et j’avais fait pivoter son gros corps.
Arroganz avait sauté en l’air comme si c’était une blague. Pierre, qui était à l’intérieur du cockpit, avait également été secoué et avait crié. « Bâtard ! »
J’avais ainsi vu Arroganz s’écraser sur le sol après l’avoir fait pivoter sur mon épaule.
J’avais continué à parler à Pierre. « Tu es vraiment faible, pour de vrai. C’est tout ce que tu as, même en utilisant Arroganz. Je n’ai jamais vu un pilote aussi mauvais que toi. Non, n’est-ce pas normal parce que tu es déjà le pire en tant qu’humain ? »
« — Ne pense pas que ta chance va durer éternellement ! » s’écria Pierre.
Arroganz s’était levée et s’était approchée, mais je l’avais jeté une fois de plus en utilisant son propre élan et j’avais parlé à Pierre.
« Quand quelque chose arrive pour la troisième fois, c’est déjà inévitable. Pierre, tu ne peux pas gagner contre moi, » déclarai-je.
***
Qu’est-ce qui se passait, au juste ?
Dans l’arène, tous les spectateurs étaient incapables de croire la scène devant leurs yeux.
Un humain en chair et en os avait lancé une armure trois fois.
Il y avait même des gens à l’intérieur de la salle qui applaudissaient avec admiration.
« Lancer une armure sans porter d’armure soit même ? Est-ce que quelque chose comme ça est possible ? Est-ce un art martial ? Non, c’est peut-être une sorte de magie ? » s’écria Narcisse.
Narcisse avait été stimulé dans son intérêt même s’il se sentait choqué.
Louise l’avait prévenu. « Concentrez-vous sur le duel. »
« Je sais, je sais. Mais cela ne change pas pour autant à quel point la situation est désavantageuse. »
Mais il y avait une autre préoccupation.
Léon ne portait pas d’armure, tandis que Pierre était à l’intérieur d’une armure.
La situation était encore extrêmement désavantageuse pour Léon. Pierre était en possession de l’avantage lorsqu’ils s’étaient penchés sur la question de l’endurance entre les deux individus.
Léon utilisait le mouvement d’Arroganz pour le lancer, mais il n’aurait aucun moyen de faire quoi que ce soit si Arroganz gardait ses distances.
Louise s’inquiétait pour Léon.
« Il n’a aucun moyen de finir ça, » déclara Louise.
Même si elle voulait déclarer Léon le vainqueur, Arroganz pourrait encore se lever même après être tombée.
Il n’y avait pas eu de coup décisif. Elle ne pouvait pas considérer Léon comme le vainqueur en tant que témoin du duel.
Elle serait critiquée si elle le déclarait vainqueur dans cette situation.
Au fond de son cœur, elle souhaitait que le match soit décidé avec un vainqueur et un perdant clairs, sinon cela compliquerait les choses.
Narcisse tourna son regard vers Louise. « Louise, ce n’est pas votre “petit frère”. »
Louise avait baissé les yeux quand on lui avait dit ça. « Je le sais bien. »
« Alors, ne vous rangez pas trop de son côté. C’est un étranger. Un jour, il retournera dans son pays, » déclara Narcisse.
« Même moi, je comprends ça, » répondit Louise.
Pendant que les deux témoins parlaient, la situation prenait une tournure inattendue.
Clément courut vers la position de Narcisse.
Il avait l’air extrêmement paniqué. Son visage était en sueur avec une expression sérieuse.
« Narcisse-kyun ! » s’écria Clément.
« Monsieur Clément ? S’est-il passé quelque chose ? » demanda Narcisse.
L’apparition de Clément avait fait croire à Narcisse que Pierre aurait pu refaire quelque chose, mais ce qui s’était réellement passé avait largement dépassé ses attentes.
« C’est affreux ! La maison Faiviel est attaquée ! Ils sont en état de guerre ! » s’écria Clément.
« Qu’est-ce que vous avez dit ? » s’écria Narcisse.
Narcisse regarda Louise sous le choc.
Mais Louise elle-même n’en savait rien.
« Qui donc les attaque ? Je n’ai jamais entendu dire que la situation était devenue aussi tendue avec un autre pays, » déclara Louise.
Elle ne voyait aucun pays qui pourrait les attaquer dans la situation internationale actuelle.
Mais, en fait, il y avait quelqu’un qui attaquait en ce moment.
Clément envoya son regard vers l’arène. L’Arroganz pilotée par Pierre flottait dans les airs après avoir été projetée par Léon.
« Je suis désolé de n’avoir que des informations non confirmées, mais l’ennemi n’est qu’un unique navire du royaume. Non, pour l’instant, le vaisseau est enregistré sur l’étendard de la République, » déclara Clément.
Les applaudissements et les acclamations s’élevaient des sièges du public chaque fois que Léon faisait chuter Arroganz.
Cela montrait clairement à quel point leur évaluation des agissements habituels de Pierre était mauvaise.
« Un seul navire ? Le vaisseau de Léon se déchaîne-t-il ? » demanda Louise.
Clément posa les mains sur ses joues et se tortilla d’avant en arrière tout en soulignant que l’information dont il disposait n’était pas encore confirmée.
« Je ne sais pas si c’est la vérité ou un mensonge. Mais, c’est un fait qu’il y a la guerre sur le territoire de la Maison Faiviel. J’ai entendu dire que la flotte combinée d’Alzer a été envoyée. C’est pourquoi, arrêtez le duel et évacuez tout le monde d’ici, » déclara Clément.
Narcisse avait affiché une expression amère.
« Qu’est-ce qui se passe là ? » demanda Narcisse.
Einhorn se déchaînait contre le territoire de la Maison Faiviel.
Le propriétaire actuel d’Einhorn était Pierre.
Louise avait immédiatement essayé d’arrêter le duel. « Je ne peux plus regarder ça. Je vais arrêter le duel en utilisant mon nom. »
« Compris. Déclarons la suspension du duel tout de suite, » déclara Narcisse.
Juste au moment où ils décidèrent tous les deux d’arrêter le duel, ils entendirent la voix de Pierre qui était sortie avec rage et fureur depuis l’intérieur d’Arroganz et qui s’était propagée dans l’arène.
« COMMENT OSEZ-VOUS VOUS MOQUER DE CE GRAND SEIGNEUR PIERRE ! JE VAIS TOUS VOUS FAIRE EXPLOSER MAINTENANT, RACAILLE ! »
Le conteneur sur le dos d’Arroganz s’ouvrit et des missiles furent lancés dans toute la zone environnante.
« Ce type ! »
Louise, Narcisse et Clément avaient été choqués par les actions de Pierre.
Les missiles ne visaient pas seulement Léon, ils se dirigeaient aussi vers les sièges du public — le bouclier qui enveloppait l’arène s’était enflammé fortement, mais il ne pouvait supporter les explosions des missiles et avait été détruit.
Le bouclier avait à peine bloqué l’impact, mais la fumée qui s’était dégagée de l’explosion avait rempli les sièges du public.
Merci pour le chapitre.
Merci pour le chapitre.