Chapitre 10 : Au tour de Marie
Table des matières
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Chapitre 10 : Au tour de Marie
Partie 1
L’arène de duel à Alzer avait également été construite en forme ronde.
Les murs étaient hauts et les sièges du public étaient également placés en position haute.
S’il y avait une différence avec l’arène de l’académie du royaume, ce serait les regards qui s’adressaient à moi.
Contrairement à l’académie du royaume où il y avait des huées et des railleries qui me submergeaient, ici à l’académie, je pouvais sentir des regards et des voix sympathiques.
« Pas question, il vient ici vraiment sans armure. »
« Il va se faire tuer. »
« C’est parce qu’il est allé à l’encontre de la noblesse. »
Il y en avait aussi qui se moquaient de moi, mais c’étaient les acolytes de Pierre.
Ils m’insultaient depuis les sièges du public.
« Qu’est-ce qui ne va pas, le héros de Hohlfahrt ! »
« Tu ne peux même pas préparer une armure, hein ? »
« N’es-tu pas courageux d’aller dans un duel sans armure comme ça ? »
Bon sang, quelle bande de vulgaires !
Puis une armure noire descendit du ciel.
Elle avait atterri d’une manière tape-à-l’œil sur le sol. Il s’agissait de la silhouette d’Arroganz qui avait été transformée pour avoir un look très pointu.
« Uwa ~, quel mauvais goût ~ ! » murmurai-je,
Il avait été peint avec une marque de crâne qui semblait être la préférence de Pierre. L’armure avait l’air vraiment sinistre.
Le pilote, Pierre, avait ri en me voyant. « Gyahahahahaha ! Oi, tu oublies que c’est un duel en armure, idiot ! »
Même si c’était lui qui mettait la pression sur les marchands pour que je ne puisse me procurer aucune armure, il n’avait aucun scrupule à se moquer de moi comme ça.
« Je suis étonné que tu puisses dire cela alors que c’est toi qui l’as planifié depuis le début, » déclarai-je.
« C’est de ta faute si tu t’es fait avoir ! » s’écria Pierre.
— Les paroles de Pierre n’étaient pas fausses.
C’était exact — celui qui s’était fait piéger était celui qui était fautif.
Arroganz qui ressemblait maintenant à la chevauchée d’un méchant m’avait pointé du doigt avec son index.
« Ne pense pas que je te pardonnerai même si tu t’excuses maintenant ! » déclara Pierre.
J’écoutais le discours de Pierre en sortant un gant de ma poche et en le portant.
« Quoi ? Vas-tu te battre à mains nues !? » demanda Pierre.
Pendant que Pierre et ses acolytes riaient, j’avais posé ma main sur ma taille, en étant exaspéré.
« Arrête de perdre du temps et commençons le duel, » déclarai-je.
« C’est vrai. Même ainsi, si c’est comme ça que ça va se passer, je n’avais pas besoin d’en être doublement sûr, » déclara Pierre.
« — Aa ? » m’exclamai-je.
J’avais plissé les sourcils en entendant ça.
En réponse, Pierre gloussa d’une voix grossière. « Elle s’appelait Cara ? Il y avait aussi un chien avec elle. » Pierre avait seulement dit ça et il n’avait rien dit de plus.
« — Espèce de fils de pute, » jurai-je.
« Mettons ce spectacle en route, » déclara Pierre.
— Tu es vraiment une ordure qui ne trahit pas mes attentes.
***
Marie qui écoutait la conversation entre Léon et Pierre depuis le siège de l’auditoire avait écarquillé les yeux quand Pierre avait mentionné le nom de Cara de façon suggestive.
Pierre ne faisait que mentionner le nom, mais elle avait déjà une idée générale de ce qu’il avait fait.
Greg avait frappé sa propre paume.
« Cet enculé ! Qui a dit de ne pas utiliser de méthode sale parce que c’est un duel sacré !? » s’écria Greg.
Julian montrait aussi sa colère. « Non seulement il a entravé l’acquisition d’armures, mais il a même pris des otages. »
Les témoins Narcisse et Louise semblaient également s’opposer à ce que le duel se déroule ainsi.
« Ce genre de duel ne peut pas être autorisé, » déclara Narcisse.
« Oui, arrêtons tout de suite, » déclara Louise.
Pendant qu’ils pensaient tous les deux à arrêter le duel à cause de la méthode trop sale de Pierre, Marie avait remarqué que Léon disait quelque chose.
Il avait sorti un appareil de sa poche et l’avait jeté vers Marie.
Marie l’avait attrapé et avait regardé le visage de Léon.
De par ses yeux et son expression, elle avait compris qu’il lui disait. « Va sauver Cara et Noëlle. »
Marie baissa les yeux vers l’appareil et regarda l’écran. L’appareil ressemblait à un smartphone dans sa vie antérieure. La façon de l’utiliser était également similaire, de sorte qu’elle avait immédiatement compris.
Quand elle avait regardé l’écran — la carte qui montrait où Cara et Noëlle avaient été enfermées était affichée.
Noëlle avait remarqué ce que Marie faisait et lui avait parlé. « Marie-chan ? »
Marie leva le visage et parla d’une voix froide et d’un regard aiguisé. « L’occasion de faire un retour en force s’est présentée. »
« Hein ? » s’exclama Noëlle.
Marie se retourna et s’en prit à Julian et à d’autres qui se plaignaient encore avec indignation. « Combien de temps allez-vous vous plaindre ? »
« N-Non, Marie. Nous sommes inquiets pour Cara et —, » commença Julian.
« Nous devons juste les sauver si vous êtes inquiet, » répliqua Marie.
Jilk avait essayé de calmer Marie. « S’il te plaît, calme-toi Marie. Nous ne savons même pas où sont Cara et Noëlle-chan en ce moment, et c’est peut-être juste l’adversaire qui bluffe. Nous devrions d’abord recueillir des informations. »
Marie parla vivement aux hommes qui se comportaient ainsi. « Arrêtez de dire des choses pareilles ! N’êtes-vous pas lâches depuis votre arrivée à Alzer ? C’est nous qui allons sauver Cara et Noëlle-chan ! Léon va être celui qui va tabasser Pierre pendant qu’on fait ça ! »
Chris regarda vers l’arène et hésita. « Mais l’adversaire porte une armure alors que Baltfault n’en a pas — . »
« Vous aviez tous déjà perdu contre Léon ! Pensez-vous sérieusement que ce type va se retrouver dans cette situation pour se faire massacrer comme ça ? Croyez en ce type. Ce type n’est pas un homme qui se montrera dans ce genre d’endroit sans aucun plan. C’est un gars qui aura tout préparé pour repousser son ennemi jusqu’au fond avec persévérance ! » cria Marie.
Les cinq hommes s’étaient tus après que Marie ait dit ça.
Kyle s’était gratté la joue. « Mon fardeau augmentera si Mademoiselle Cara n’est plus là, alors sauvons-la rapidement. Cette situation ne posera pas de problème au comte. »
Marie avait haussé sa voix devant les cinq pour les encourager. « Combien de temps allez-vous avoir cette tête stupide sans rien faire !? Frappez quand vous vous êtes fait frapper ! C’est tout ce qu’il y a à faire ! »
Julian avait souri. « Tu as raison. Ouais, c’est vrai. On dirait qu’on a agi comme des lâches. »
Jilk avait aussi souri. « Les paroles de Marie m’ont ouvert les yeux. »
« Alors, allons-y. Nous retournerons d’abord au manoir pour confirmer la situation, » déclara Marie.
Marie avait traîné les hommes hors de cet endroit.
Narcisse avait été déconcerté par leur volonté. Sa main s’étendit vers ceux qui s’en allaient.
« Attendez une seconde ! On va arrêter le duel tout de suite ! » déclara Narcisse.
Marie se retourna et cria en colère après Narcisse. « Ne faites pas ça quoiqu’il arrive ! Il suffit de le retarder ou quelque chose comme ça, puis de le démarrer après avoir gagné un peu de temps ! On va sauver les otages, alors ne vous mettez pas en travers de mon chemin ! »
« E-ee ~ ? » Narcisse tourna son regard vers Louise pour demander de l’aide.
Louise elle-même regardait Léon dans l’arène. La personne elle-même faisait un geste pour continuer le duel, alors elle soupira et posa sa main sur sa taille.
« On dirait que la personne elle-même veut continuer, » déclara Louise.
Noëlle qui tenait fermement la caisse qui contenait le jeune arbre regardait avec un regard inquiet l’arène où Léon se trouvait.
« Léon —, » murmura Noëlle.
Le duel se poursuivrait comme prévu.
***
Quand Marie et les autres du royaume retournèrent au manoir, ils y trouvèrent Brad blessé.
« Brad ! »
Marie avait couru vers lui et avait soulevé le haut de son corps avant d’utiliser la magie de guérison pour guérir ses blessures.
Brad avait ouvert les yeux et s’était excusé auprès de Marie. « Désolé, Marie. Je n’ai pas pu protéger Cara et Noëlle-chan. »
« Ne parle pas maintenant, » déclara Marie.
Greg et Chris avaient amené Brad à son lit après que Marie eut fini de donner les premiers soins.
Julian qui regardait dans le manoir saccagé avait fait une expression amère.
Il semblait que l’intérieur du manoir soit en désordre.
« Ils vont aussi loin, » murmura Julian.
« En fin de compte, le soi-disant duel sacré ne vaut que cela. Le mot sacré a-t-il une signification différente pour le peuple de la République ? » demanda Kyle.
Même Kyle avait l’air en colère. Ses paroles étaient plus salées que d’habitude.
Marie avait regardé sur l’appareil.
Puis un point d’exclamation était apparu à l’écran et un signal d’alarme avait retenti.
« Eh, debout ? — Uhya ! »
L’avertissement de faire attention à ce qui était au-dessus de leur tête était apparu, alors Marie avait regardé vers le ciel. Puis une sorte de boîte était soudainement tombée d’en haut.
La boîte avait touché le sol *gashan!* avec un bruit fort. Le nuage de poussière s’était levé.
Kyle avait regardé vers cette boîte. « Qu’est-ce que c’est ? Un autre harcèlement de la République ? »
Mais Marie avait tenu fermement l’appareil dans ses mains et s’était dirigée vers la boîte. Elle ouvrit le couvercle et regarda à l’intérieur.
« Marie, c’est dangereux ! » cria Jilk.
Elle n’avait même pas écouté l’avertissement de Jilk et elle s’était penchée dessus. Puis sa main avait sorti une arme à feu de là.
Marie connaissait bien cette arme.
« Donc tu nous dis d’utiliser ceci, » murmura Marie.
Il s’agissait d’une mitraillette — comme celle qu’elle voyait souvent apparaître dans les vieux films de mafia. Il y avait même un magasin en forme de tambour.
Julian avait aussi jeté un coup d’œil dans la boîte et avait sorti quelques balles.
« Ce sont des balles en caoutchouc non létales ? Pourquoi est-ce que ces choses — ? » demanda Julian.
Marie avait tenu la mitraillette d’une main et l’avait placée sur son épaule.
« Ça n’a pas d’importance. Nous les utiliserons. Vous devriez aussi tous vous préparer. Après cela, nous plongerons dans la base ennemie pour sauver Cara, » déclara Marie.
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Partie 2
Il s’agissait d’un complexe d’entrepôts au port.
Le marchand qui avait des liens étroits avec Pierre se trouvait à l’intérieur d’un des entrepôts de la zone.
Il portait un costume voyant pendant que sa bouche mordait un cigare qu’il fumait.
Il avait soufflé de la fumée de sa bouche et avait jeté un coup d’œil à Cara qui enlaçait un vieux chien tout en tremblant.
Le vieux chien léchait la joue de Cara comme s’il essayait de la calmer.
« Jeune fille, vous êtes malheureuse. Vous vous disputiez avec quelqu’un que vous ne devez pas transformer en ennemi. Vous pourriez être en mesure de retourner dans votre pays si seulement vous n’agissiez pas en provocateur, mais maintenant il est trop tard, » déclara le marchand.
Cara, tremblante, s’avança courageusement devant le marchand.
« C’est vous qui sous-estimez le comte. Cette personne est le héros du royaume. C’est une personne incroyable qui a vaincu quelqu’un de très fort et qui a même sauvé le pays, » déclara Cara.
Le marchand plaça sa main sur son visage et ria après avoir entendu cela.
Les hommes en noir qui étaient ses subordonnés riaient aussi.
« Il est peut-être incroyable dans votre pays, mademoiselle, mais c’est Alzer, le centre du monde. Un héros de ce niveau n’est pas effrayant du tout. Eh bien, je pense qu’il doit se transformer en viande hachée à cette heure-ci, » déclara le marchand.
Cara enlaça fortement Noëlle et baissa les yeux.
« Même Pierre pourrait avoir pitié de vous si vous vous taisiez, jeune —, » commença le marchand.
La porte de l’entrepôt avait été soufflée avant que le marchand n’ait pu finir de parler.
Ses subordonnés avaient pris leur arme et avaient visé la porte. Et puis la lumière était entrée dans l’entrepôt sombre.
Le nuage de poussière qui montait semblait scintillant. Au milieu d’elle, des silhouettes apparurent, la lumière brillait derrière elles, couvrant d’ombre leur figure de devant.
Le marchand criait ses ordres à ses subordonnés de peur. « Feu. FEUUUUU ! »
Ses subordonnés avaient tous tiré d’un coup. L’entrepôt avait été rempli de bruits de coups de feu pendant un moment.
Mais quand l’endroit était devenu silencieux après qu’ils se soient retrouvés à court de balles, le marchand et ses subordonnés avaient ouvert en grand leurs yeux.
Un cercle magique en forme de bouclier protégeait les silhouettes. Les balles qu’ils avaient tirées avaient été écrasées à plat et étaient tombées par terre.
Le cercle magique avait ensuite disparu et une petite fille aux cheveux blonds s’était avancée en tenant un gros fusil qui semblait trop gros pour elle.
Cara avait versé des larmes de bonheur en voyant cette silhouette. « LADYYYYY MARIE ! »
Marie avait appuyé sur la gâchette de sa mitraillette après avoir vu Cara l’appeler en pleurant.
« Donnez-moi — Cara, tout de suiteeeeeeeee ! »
Des balles non mortelles avaient été tirées avec la mitraillette.
Les hommes en noir avaient été frappés l’un après l’autre. Le marchand était agité de les voir tomber comme des mouches.
C’est quoi, c’est quoi cette arme ?
Le marchand n’avait jamais rien vu de tel que la mitraillette avant aujourd’hui. Il n’avait pas pu cacher son choc face à cette capacité de tir rapide.
Mais, elle avait immédiatement manqué de balles et avait cessé de tirer.
« Maintenant ! Maîtrisez cette petite fille ! Prenez son arme quoiqu’il arrive ! » cria le marchand.
Le marchand souhaitait obtenir cette arme inhabituelle. Il avait vu que ses subordonnés étaient encore en vie et avait pensé que l’arme avait une faible puissance.
Cependant, ses subordonnés qui s’approchaient de Marie avaient été abattus et emportés par les hommes qui marchaient derrière Marie.
Marie tendit sa mitraillette au garçon elfe à côté d’elle et prit une arme de poing.
Ils étaient tous armés.
« Ne bougez pas ! Il n’y a nulle part où aller ! » déclara Marie.
Lorsque le marchand tourna son regard vers la porte arrière, la poignée de la porte avait été brisée par un coup de feu. La porte avait ensuite été expulsée et Greg était entré alors qu’il tenait un fusil de chasse.
« Tous vos hommes ici présents ont été vaincus. »
Son chemin de fuite avait été bloqué et ses hommes avaient également été vaincus.
Le marchand avait sorti une arme de poing de sa poche de poitrine pour la diriger vers Cara.
« Ne vous foutez pas de moi, sales gosses de merde ! Vous vous foutez de ce qui va arriver à ça — ihyai ! » s’écria le marchand.
Jilk avait tiré dans la main du marchand avec son arme de poing.
« Tu ne devrais pas pointer une arme sur une fille, » déclara Jilk.
Jilk souriait avec la bouche de son fusil pointé vers le marchand.
Chris ligotait en ce moment les subordonnés du marchand.
Et puis Marie était arrivée aux côtés de Cara et l’avait serrée dans ses bras.
« Cara, tu as bien résisté jusqu’à maintenant, » déclara Marie.
« Uwaaaaaaaahn ! »
Le marchand regardait avec vexation tout en tenant de la main gauche son bras droit blessé.
« Ne pensez pas que vous vous en sortirez après avoir fait quelque chose comme ça, » déclara le marchand.
Julian s’approcha de lui et tourna son arme de poing vers lui.
« J’en ai marre d’entendre cette réplique. Tu devrais juste t’inquiéter de ce qui va t’arriver après ça. Marie, disons rapidement à Baltfault que Cara est sauvée, » déclara Julian.
Lorsque Julian tourna son regard vers Marie, il la trouva regardant l’écran de l’appareil dans ses mains.
« Le duel a commencé, » déclara Marie.
***
Pierre avait atteint la limite de sa patience dans l’arène du duel et parlait avec irritation. « Combien de temps vas-tu me faire attendre ? Tu regardes ce duel en étant effrayé, hein ? »
J’avais été étonné qu’il puisse encore dire quelque chose comme ça. Je faisais de l’exercice d’échauffement à fond tout en y pensant.
Pierre avait crié en colère après Narcisse qui agissait comme arbitre. « Le duel devrait déjà avoir eu lieu il y a longtemps ! Si vous continuez à retarder ainsi, cela signifie que vous dénigrez le serment à l’arbre sacré ! »
Le public faisait aussi du bruit.
Les spectateurs que Pierre avait rassemblés ici avec force semblaient inquiets parce que le duel ne commençait pas, peu importe le temps qui passait.
Pourtant, je ne comprenais pas ce que Pierre ressentait. Pourquoi réunirait-il le public juste pour se montrer vainqueur contre moi ?
Même s’il gagnait contre moi, il aurait l’air de torturer les faibles.
« Monsieur Narcisse, veuillez commencer le duel, » déclarai-je.
Monsieur Narcisse avait fermé les yeux en réfléchissant après que j’ai dit ça.
Noëlle et Louise me regardaient d’un air inquiet, mais Monsieur Narcisse avait levé la main droite.
« Ô arbre sacré, veillez sur ce duel. Donnez votre bénédiction de la victoire aux justes. — Le duel va commencer maintenant ! » déclara Monsieur Narcisse.
Pierre s’était déplacé juste après cette proclamation.
Arroganz sortit deux haches de combat de son sac à dos et les tint prêtes dans chacune de ses mains.
« Enfin ! Je vais te montrer ma force ! » cria Pierre.
L’apparence d’Arroganz était sinistre. Il y avait aussi la voix de Pierre qui l’accompagnait.
« C’est effrayant maintenant que je le regarde de l’extérieur comme ça, » déclarai-je.
L’énorme carrure d’Arroganz se dirigeait vers moi.
C’était plus effrayant qu’un camion à benne qui se précipitait sur moi à toute vitesse, mais j’avais couru calmement vers l’avant.
« Haa !? » Pierre avait été pris par surprise. Il s’était penché en frappant avec sa hache en panique, mais je glissais déjà sous les jambes d’Arroganz à ce moment-là.
« Est-ce difficile de cibler un humain ? » demandai-je.
Quand j’étais arrivé derrière Arroganz et que j’ai dit cela, il s’était retourné et avait parlé d’une voix grossière qui ne correspondait pas.
« Ne sois pas arrogant après que tu te sois enfui une seule fois. C’est pour faire de toi un exemple ! Le public sera aussi plus excité si tu résistes un peu ! »
« N’es-tu bon qu’à trouver des excuses, hein ? » demandai-je.
« — Je te tuerai même si tu pleures en suppliant pour ta vie, » cria Pierre.
« Joli. — N’oublie pas ces mots, » répliquai-je.
Arroganz balançait ses deux haches de combat en un grand arc de cercle.
***
Dans l’entrepôt.
L’écran de l’appareil montrait la silhouette de Léon luttant contre Arroganz.
Après avoir regardé cela, Marie avait regardé vers une moto aérienne qui était garée à l’intérieur de l’entrepôt.
Cela devait être quelque chose qui avait été utilisé par les subordonnés du commerçant.
Sa forme ressemblait à celle d’un scooter des mers. Elle avait une taille suffisante pour pouvoir être montée par plusieurs personnes.
« Jilk ! Envoie Cara et Noëlle-chan tout de suite ! » ordonna Marie.
Jilk, qui tenait une arme de poing, avait immédiatement compris ce que Marie lui demandait de faire et s’était mis à cheval sur la moto aérienne.
« Eh bien, je suppose que je suis l’homme qu’il faut pour ce travail, » déclara Jilk.
Il avait mis le moteur en marche et avait vérifié l’état de la moto.
« Il peut être utilisé ! » annonça-t-il.
Puis Marie avait conduit Cara pour qu’elle s’assoie derrière Jilk avec le chien Noëlle-chan dans les bras.
« Cara, Léon pourra se battre sans souci quand il te verra en sécurité, » déclara Marie.
« O-Oui ! Mais qu’est-ce que vous allez faire, Lady Marie ? » demanda Cara.
En réponse à cette question, Marie jeta un coup d’œil au marchand qui avait l’air frustré pendant que Julian et les autres garçons l’entouraient.
« J’ai quelque chose à faire ici. Ce n’est pas grave. Léon va sûrement gagner. Jilk, dépêche-toi ! » déclara Marie.
« S’il te plaît, laisse-moi m’en occuper. Je vais les envoyer là-bas rapidement, » déclara Jilk.
La moto aérienne avait alors flotté dans les airs et s’était envolée loin de l’entrepôt.
Marie se tourna lentement vers le marchand. « Maintenant, c’est l’heure de l’interrogatoire, » déclara Marie.
Le marchand affichait une attitude courageuse. « Souvenez-vous de ça, je ne vous pardonnerai jamais — . »
Le marchand faisait preuve d’une attitude rebelle. Marie pointa son arme de poing sur lui et appuya sur la détente sans hésitation.
*Bang ! Le bruit d’un coup de feu retentit. La cartouche vide qui avait été éjectée du canon était tombée sur le sol avec un léger cliquetis.
« Hih, hiiii ! »
La balle n’était pas mortelle, mais cela ferait quand même mal si elle frappait. Après que Marie ait continué à tirer jusqu’à ce qu’elle n’ait plus de balle, l’attitude menaçante du marchand s’était effondrée et il s’était accroupi de peur.
« Milady, j’ai fini de recharger, » déclara Kyle.
« Merci, Kyle, » répondit Marie.
Marie avait repris son arme de poing à Kyle qui était venu à ses côtés. Elle avait ensuite accepté la mitraillette que Kyle avait fini de recharger pour elle en remplacement.
Et puis elle s’était tenue devant le marchand.
« Comment oses-tu kidnapper Cara et blesser Brad ? » demanda Marie.
« C’est un malentendu ! Je n’ai reçu qu’un ordre ! Monseigneur Pierre — non, ce bâtard Pierre est celui qui m’a ordonné, je ne pouvais pas m’opposer — igyaaaa ! » s’écria le marchand.
Marie avait tiré sur le marchand avec sa mitraillette.
Marie avait continué à tirer jusqu’à ce que le magasin en forme de tambour soit vidé. Puis elle avait reçu une arme de poing de Kyle en lui remettant la mitraillette.
Sa main gauche avait saisi le visage du marchand devenu douloureux à regarder.
Puis la main gauche de Marie brilla faiblement et elle guérit les blessures du marchand.
Le marchand sentit la douleur s’atténuer et fit un sourire flatteur à Marie.
« Jeune fille, si vous m’épargnez, je vous aiderai à échapper à ce bâtard de Pierre, » déclara le marchand.
Marie avait souri en entendant les paroles du marchand — et appuya sur la détente de l’arme de poing.
« POURQUOI ? » s’écria Marie.
Le marchand avait crié de douleur. Marie avait continué à lui tirer dessus tout en souriant.
« Ce n’est pas ce que je veux savoir, » déclara Marie.
« A-Alors ! Demandez-moi n’importe quoi. Je vous dirais n’importe quoi si c’est quelque chose que je sais ! » déclara le marchand.
« Hee, est-ce vrai ? » demanda Marie.
Le marchand était désespéré en faisant face à cette situation. Marie tourna son regard vers un Chris abasourdi.
« Chris, as-tu ce que je t’ai demandé d’apporter ? » demanda Marie.
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Partie 3
« Oui, mais qu’est-ce que tu vas faire avec ce truc bon marché ? C’est la première fois qu’on me dit de chercher un couteau émoussé, » déclara Chris.
Chris avait acheté un couteau en route vers cet endroit. C’était un bien inférieur, comme il l’avait dit.
Marie avait accepté le couteau et s’était approchée d’une étagère en métal à proximité. Elle avait écrasé la lame du couteau pour l’ébrécher encore plus.
« M-Marie ? » s’exclama Greg.
Greg avait l’air confus parce qu’il ne comprenait pas le sens de ce qu’elle faisait. Puis Marie avait regardé la lame qui s’était ébréchée à divers endroits et avait hoché la tête.
« Ça fera l’affaire, » déclara Marie.
Puis elle s’était tournée vers le marchand. Les mains de Marie tenaient le couteau ébréché.
« A-attendez. Qu’est-ce que vous allez faire avec ça ? » demanda le marchand.
Marie répondit innocemment au marchand frissonnant. « J’ai appris dans un livre que j’ai lu à Alzer. Je crois que le titre était : Interrogatoire dans le style de la République ? »
Le marchand commençait à trembler de peur.
« Ne vous inquiétez pas. Je suis douée pour la magie de guérison. C’est pourquoi — vous irez bien quoi qu’il arrive ! » déclara Marie.
« Je vais parler ! Je vais vous dire tout ce que vous voulez savoir ! Alors s’il vous plaît, pas ça ! » s’écria le marchand à pleins poumons
Marie sourit devant le marchand en pleurs.
« Je vais continuer à te faire du mal pour que tu puisses dire ce que tu veux. Mais peut-être que j’arrêterai si j’entends quelque chose d’intéressant de ta part, » déclara Marie.
Kyle parla d’une petite voix en voyant la figure tremblante du marchand. « Milady, ne me dis pas que tu vas le torturer pour de vrai ? »
« Eh, je ne le ferai pas, » murmura Marie.
« Mais —, » murmura Kyle.
Même Marie ne voulait pas faire quelque chose comme de la torture.
« Ne sois pas stupide. C’est pour lui soutirer des informations. Si on lui dit ce qu’on veut savoir, il mentira pour s’échapper. C’est pour ça que je le laisse parler tout seul. Il dira beaucoup d’informations importantes parce qu’il ne sait pas ce que nous voulons savoir, » répondit Marie en murmurant.
Il y avait ce genre de description dans un livre qu’elle avait lu dans la bibliothèque d’Alzer.
Marie testait simplement cette méthode.
« Tu iras jusque-là ? C’est un acte méprisable, » s’écria Kyle.
« Tais-toi. Je dois profiter de cette chance pour reprendre la confiance de Léon ! Il est vraiment dangereux quand il est en colère ! C’est vraiment dangereux ! Je le ferai si je peux obtenir de lui des faveurs après ça ! » déclara Marie.
Kyle se demandait si Marie n’y pensait pas trop après l’avoir vue aussi effrayée à l’égard de Léon.
« Non, le comte n’est pas si fâché contre toi, Milady. Je crois qu’il t’a pardonné, » déclara Kyle.
« Tu ne sais rien de ce type ! Assez parlés de ça, nous allons extraire des informations de cet homme quoiqu’il arrive. Si je ne gagne pas assez de points de pardon ici, je serai la prochaine après Pierre — hiiiiii ! » s’écria Marie.
La figure terrifiante dont le marchand avait été témoin n’avait pas pu être retrouvée à ce moment-là.
***
Dans l’arène.
Pierre perdait son sang-froid parce que je n’arrêtais pas de courir partout. Il avait jeté ses haches.
« Ce n’est pas amusant d’utiliser cette arme ! » cria Pierre.
C’était vraiment puéril de sa part de blâmer son arme comme ça.
« C’est ton manque de force. Tu n’as vraiment aucun talent de pilote, tu ne peux pas me tuer même si tu utilises Arroganz. Je pense qu’il vaudrait mieux que tu ne montes pas en armure, » répondis-je.
Pierre avait eu du mal à accepter ma remarque honnête et avait sorti une nouvelle arme.
« Je ne joue plus, » il avait préparé le fusil qui était un classique d’Arroganz en parlant à voix basse.
Il y avait des cris venant du siège du public.
« Je vais te faire sauter jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien derrière ! » cria Pierre.
J’avais souri à Pierre qui pointait son fusil vers moi.
« Essaie donc, petit morveux, » déclarai-je.
« MEURTTTTTTTTTT ! » cria Pierre.
Pierre avait appuyé sur la détente sans hésitation.
J’avais sauté sur le côté avant de me lever tout de suite et de courir le long du mur de l’arène.
Lorsque les balles du fusil avaient touché le mur de l’arène, la faible membrane enveloppant l’arène avait commencé à briller.
C’était le bouclier magique qui protégeait les sièges du public.
Mais les balles avaient percé un tel bouclier et avaient percé le mur.
« Qu’est-ce qui ne va pas ? Tu joues toujours à ça, même maintenant ? » demandai-je.
Les balles passaient par l’endroit où je venais de passer l’une après l’autre.
« SALE LÂCHE QUI NE PEUT QUE COURIR DANS TOUS LES SENS ! » s’écria Pierre.
Pierre avait continué à tirer avec le fusil, mais aucune balle ne m’avait touché.
« Pourquoi cela ne touche pas ! Cette saloperie ! » s’écria Pierre.
« Tu ne peux même pas me frapper avec les lunettes d’Arroganz. Je pense qu’il vaudrait mieux que tu te plaignes de ta propre inutilité, » répliquai-je.
Pierre avait immédiatement réagi à mes moqueries.
Son visage était sûrement rouge vif à l’intérieur du cockpit. « CE PAYS DE TROISIÈME ORDRE EST UNE MERDE SANS NOM ! »
Il avait jeté le fusil vers moi, alors je m’étais accroupi pour l’éviter. Arroganz m’avait foncé dessus à ce moment-là.
Sa grande main s’était tendue pour m’attraper, alors j’avais glissé sous ses jambes pour l’esquiver.
« N’as-tu toujours pas remarqué ? — Arroganz était MON armure. Naturellement, je connais toutes ses faiblesses, » déclarai-je.
J’étais sûr que ce type viendrait avec Arroganz.
Après tout, je l’avais incité à faire ça.
« Ne parle pas si fièrement, petit chien de perdant qui ne peut que courir partout ! » s’écria Pierre.
« Une ordure qui ne peut même pas vaincre un seul humain en chair et en os ne devrait pas parler comme si tu étais humain ! » répondis-je.
« AAaaaAAaaaaaaaaaaa !! » cria Pierre.
L’arme suivante qu’Arroganz avait sortie était une grosse faux noire qui avait l’air grossière.
C’était comme une faux du dieu de la mort. Pierre m’avait pourchassé alors qu’il balançait autour de moi la faux.
L’arme avait une grande portée. C’était un peu gênant.
« C’est fatigant même si je cours partout, » murmurai-je.
J’étais en sueur. J’avais essuyé la sueur qui coulait de mon menton et j’avais regardé vers les sièges du public.
***
La bataille qui se déroulait dans la zone ne pouvait pas être qualifiée de duel.
Une grande armure noire attaquait un humain en chair et en os avec une arme sinistre.
Léon était le propriétaire d’Arroganz et connaissait ses faiblesses. Il avait été capable d’esquiver les attaques avec habileté.
Mais, de toute évidence, son endurance atteignait ses limites.
Dans un siège du public, Noëlle veillait sur lui en s’inquiétant, tout en étreignant le jeune arbre dans ses bras. Elle craignait qu’il se fasse frapper par Arroganz tôt ou tard.
« Quelque chose comme ça n’est pas un duel, » déclara Noëlle.
Ce développement unilatéral avait provoqué des cris venant des sièges du public.
Il y avait aussi ceux qui regardaient en bas sans regarder parmi les étudiants qui avaient été forcés par Pierre de venir ici.
« Que quelqu’un arrête ce duel. »
« Dois-je l’arrêter ? » demanda une voix d’homme.
Noëlle baissa les yeux et pria. Puis elle entendit la voix de Loïc se mêler aux murmures du public.
Quand Noëlle se retourna, Loïc était là, debout, souriant.
Loïc regardait Noëlle de haut et lui a fait une suggestion. « Je vais arrêter ce duel. En échange, deviens mienne. »
« — Loïc, toi, même dans ce genre de moment, » déclara Noëlle.
Loïc se servait de cette situation pour l’obtenir. Noëlle lui avait montré son dégoût.
« Tu refuses toujours ? — Alors, cet homme va mourir, » déclara Loïc.
Loïc montra du doigt Léon qui courait partout dans l’arène.
Il sauta pour esquiver la grande faux qu’Arroganz utilisait et prit une distance.
Son corps était sale avec le nuage de poussière qui remplissait l’arène.
Il se battait bien même dans cette situation où il mourrait instantanément s’il était touché une seule fois.
Mais, c’était tout.
Noëlle se couvrit le visage d’une main.
« Je te déteste. Je te déteste. Je vous hais, les nobles ! » cria Noëlle.
Loïc observait Noëlle tout en parlant de la situation de Léon.
« Je réglerai l’affaire si ce type lâche le jeune arbre sacré. Si tu refuses, la Maison Barrière se joindra également pour dénoncer le royaume. Les étudiants étrangers et leurs familles seront victimes à cause de ta faute, » déclara Loïc.
Quand elle avait entendu cela, elle avait réalisé que si c’était Loïc en ce moment — si c’était les nobles d’Alzer en ce moment, ils n’auraient sûrement pas de scrupule à dénoncer le Royaume Hohlfahrt.
— Ce pays est pourri.
Noëlle bougea la main de son visage et regarda Loïc en étant en larmes.
Léon et les autres seraient sauvés si elle acceptait la suggestion de Loïc.
Mais si elle refusait, ce type continuerait à faire des choses déraisonnables pour l’obtenir.
Donc à la fin, tu ne peux pas défier un noble ? Non, plutôt comme si tu ne peux pas défier l’arbre sacré quoiqu’il arrive.
L’arbre sacré était absolu pour les gens nés dans la République.
Noëlle — avait abandonné l’idée qu’elle avait un moyen de s’enfuir.
L’arbre sacré n’avait donc toujours pas pardonné ceux de la Maison Lespinasse.
C’était comme si elle pouvait sentir la volonté de l’arbre sacré qui ne la laissait pas s’échapper.
Juste au moment où elle allait accepter l’offre de Loïc, Louise s’était approchée d’eux avec détermination et leur avait giflé la joue.
« Louise ! Qu’est-ce que tu — buh ! » demanda Noëlle.
Noëlle avait tout de suite reçu la deuxième claque. Puis Louise avait parlé avec force à Loïc.
« Je t’interdis de faire ce sale numéro ici. Utiliser le duel d’une autre personne pour poser la main sur une femme, c’est toi le pire. Je n’arrive pas à croire que le prochain chef de la Maison Barrière tente d’obtenir une femme avec ce genre de méthode méprisable. »
« Louise, même pour quelqu’un de la Maison Rault, il y a des choses qu’on ne peut pas dire, » déclara Loïc.
« Je te dis juste de ne pas te mettre en travers du chemin du duel. Pierre s’arrêtera-t-il vraiment si tu lui demandais ? Souviens-toi, si tu te joins à Pierre, je t’écraserai sérieusement, » déclara Louise.
Les yeux de ceux dans l’entourage étaient rivés sur la conversation de Loïc et Louise.
Narcisse était aussi ici avec eux. Loïc avait l’air de penser que cette situation ne lui était pas favorable et il était parti.
« Je te remercie, » déclara Noëlle.
« Je ne l’ai pas fait pour te sauver. Je veux juste que personne ne se mette en travers du duel de Léon. Après tout, on dirait qu’il a un plan, » déclara Louise.
Léon ne montrait toujours aucun signe d’abandon, même face à la situation désespérée.
Louise veillait attentivement sur cette situation. Cela avait rendu Noëlle dans un état de suspicion.
« Louise, pourquoi es-tu si obsédée par Léon ? » demanda Noëlle.
Louise n’avait pas répondu à la question de Noëlle.
« C’est aussi étrange pour la princesse de la Maison Rault de se ranger du côté d’un étudiant étranger. D’ailleurs, c’était la même chose avec Loïc tout à l’heure. Léon serait sauvé si moi qui suis quelqu’un que tu détestes, devenais la possession de Loïc. Tu pourrais également obtenir la jeune pousse de l’arbre sacré. »
Louise était en train de croiser les bras. Ses mains tenaient fermement ses propres bras.
« Je n’ai pas besoin de te dire quoi que ce soit. »
Une partie de Noëlle soupçonnait aussi que Louise complotait quelque chose. Mais d’après ce qu’elle voyait, Louise semblait vraiment inquiète pour Léon.
Mais elle n’imaginait pas pourquoi elle serait comme ça.
Alors que le duel où Léon ne faisait que courir se poursuivait, une moto aérienne avait atterri parmi les sièges du public.
Sur la moto se trouvaient Jilk et — Cara avec le chien Noëlle-chan.
L’atterrissage de la moto aérienne avait provoqué des remous dans les sièges du public. Jilk et Cara avaient crié vers Léon au milieu de tout ça.
« Comte Baltfault ! Marie a sauvé Cara et Noëlle-chan ! » déclara Jilk.
Cara criait aussi. « Vous pouvez maintenant battre cette ordure ! »
« Woof ! »
Même la chienne Noëlle-chan avait aboyé. Dans l’arène, Léon leur répondit en levant la main droite.
Dans l’arène, Léon proclama vers Pierre, même dans sa situation désespérée.
« Il n’y a plus rien qui me retient. — Es-tu prêt à perdre ? » demanda Léon.
Pierre s’était fâché contre Léon après avoir entendu ces mots.
« Arrête de rêver en pensant que tu peux faire n’importe quoi pour remédier à cette situation juste parce que les otages sont libérés à cette heure tardive ! » cria Pierre.
Les paroles sans réserve de Pierre firent dire à Louise en colère « Pierre, tu nous sous-estimes », tandis que Léon parlait sérieusement avec un grognement bas qui résonnait étrangement dans l’arène.
« Je vais t’apprendre quelque chose de bien. En fait, je suis un lâche, » déclara Léon.