Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 3 – Prologue

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Prologue

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Prologue

Partie 1

Qu’est-ce que l’amour ?

Moi, « Léon Fou Baltfault », je suis un jeune honnête, un peu réservé, qui a réfléchi à ces questions philosophiques.

Il se trouve que je suis aussi un écolier ordinaire qui s’est réincarné dans « ce » jeu, celui dans lequel j’avais été forcé à jouer contre ma volonté au cours de ma vie antérieure.

Je suis un homme vertueux qui aime la paix, mais dans ce monde de jeu, je ne suis qu’un individu lambda, un membre de la plèbe, un Mob, qui ne se démarque pas tant que ça.

Du moins, c’est ainsi que c’était censé être !

Pour une raison incompréhensible, j’ai été promu vicomte.

Étant du quatrième rang inférieur au sein de la cour royale, je m’étais retrouvé dans une situation tout à fait grandiose.

Alors que j’étais toujours un étudiant, une position très opportune en tant que vicomte du quatrième rang m’attendait.

C’est pour cela que —, je m’inquiétais des questions relatives à l’amour.

Il y a parfois le cliché où l’amour résout tout dans une histoire, et il n’y a aucun doute que tout Jeu Vidéo Otome suive bien ce modèle.

L’amour détermine tout.

Et même plus encore, le boss de fin de partie supposé invaincu aurait été vaincu par l’amour entre la protagoniste et les cibles de capture masculines, ce qui aurait eu pour résultat une fin heureuse.

Tous les problèmes sont résolus par l’amour.

L’amour est une grande réalité dans ce monde.

C’est une force plus puissante que n’importe quelle arme.

Une influence plus puissante que toute action diplomatique.

Les affaires intérieures se résoudront d’elles-mêmes tant que l’amour sera là pour aider.

L’amour, c’est important. L’amour est suprême ! L’amour sauvera le monde !

— Dans ce monde, l’amour est l’arme ultime.

Dans ce cas...

« Pourquoi en est-on arrivé là ? » m’écriai-je.

« C’est à toi de jouer, Maître, » répliqua Luxon.

Je n’avais pas du tout tort, et pourtant mon complice « Luxon » était glacial.

Il se présentait sous la forme d’une sphère métallique avec un œil rouge.

Son corps principal était un vaisseau spatial équipé d’une IA.

La sphère de la taille d’une balle molle en est une extension — un simple terminal d’ordinateur.

Il était censé être plus respectueux envers moi, son maître.

Cependant, cette chose était beaucoup trop rude envers moi.

Pourtant, il est tout à fait capable, alors je le garde à proximité, car c’est une chose effrayante qui va faire des choses vraiment horribles en crachant « Exterminons les nouveaux humains ! » si j’arrête de le regarder une seconde.

Bon sang, il n’y a que des incompétents autour de moi.

Arrêtant ma fuite de la réalité, j’avais jeté un coup d’œil à une pile de lettres qui s’entassaient sur mon bureau.

Le nombre de lettres envoyées à ma chambre de dortoir avait atteint le point où elles avaient fait une montagne.

« C’est une toute nouvelle expérience que d’avoir un tel revirement de situation, » déclarai-je.

Les expéditrices de ces lettres étaient des filles de la classe avancée de l’académie.

Bien que le contenu des lettres soit plutôt condescendant, il y en avait des plus courageuses qui écrivaient quelque chose comme « préparez une cérémonie du thé dans trois jours ».

Les filles qui ignoraient mes invitations aux cérémonies du thé jusqu’à présent avaient fait un revirement complet au moment où j’avais été promu et elles avaient écrit des lettres pour prendre l’initiative.

« — C’est trop, » murmurai-je.

Cette situation était plutôt désagréable.

C’était un peu amusant de penser que les filles qui ne faisaient pas attention à moi jusqu’à présent essayaient soudainement de se rapprocher de moi.

Cependant, le fait est que ce n’était pas l’idéal.

— Reculons un peu. C’est normal de se retirer ici. C’est très gênant.

« Ta promotion a été rendue finale avant les vacances d’hiver, » déclara Luxon.

Au cours du voyage scolaire du second semestre, des troupes de la Principauté de Fanoss avaient attaqué.

J’avais réussi à les repousser d’une façon ou d’une autre, mais les mesures que j’avais prises durant cette situation de crise m’avaient valu une promotion.

C’est pour cette raison que les filles avaient fait un revirement effrayant quand j’étais revenu à l’académie.

C’était particulièrement effrayant maintenant que je passe du deuxième semestre au troisième semestre.

« Elles ne sont pas attirées par moi, mais par mon statut et mes biens. Comme c’est vil, » déclarai-je.

« C’est une simple question de mariage entre nobles, donc dès le départ, c’est tout à fait normal que cela soit ainsi. En fait, jette un coup d’œil à cette lettre, » déclara Luxon.

— Une lettre toute seule avait flotté en l’air.

Je l’avais prise pour regarder son contenu.

Il semblerait que Luxon soit capable de vérifier le contenu d’une lettre sans ouvrir l’enveloppe.

C’était très pratique.

« Y a-t-il quelque chose d’intéressant écrit ici ? Whoa, » m’écriai-je.

Quand j’avais regardé le contenu de la lettre, c’était encore une fois terrible.

À l’intérieur de la lettre se trouvaient écrites les conditions d’un mariage avec cette fille inconnue, y compris la construction d’une résidence majestueuse dans la capitale royale qui pouvait accueillir une dizaine de personnes ainsi que le fait de s’occuper de ses amants gênants.

Les filles qui présentent des conditions si dures étaient-elles saines d’esprit ?

Mais encore une fois, je devais traiter avec les filles de l’académie.

La domination des femmes sur les hommes — c’est la réalité de « ce jeu-là ».

Quand le monde de ce jeu vidéo Otome était devenu réalité, les choses étaient si dures que j’avais ressenti l’étrange envie de rire.

« Toutes les filles sont horribles. À qui est l’enfant qu’elles ont l’intention d’enfanter ? » demanda Luxon.

« Si je devais me marier, je voudrais produire un héritier et vivre une vie libre. Ce n’est pas comme si je demandais quelque chose d’inhabituel. Je veux dire, la femme légale de mon père fait la même chose, » déclarai-je.

Est-ce que ce genre de choses est vraiment permis ?

— Malheureusement, ce monde permettait de telles choses.

C’était vraiment un monde cruel.

« C’est étonnant que les mariages soient aussi bizarres. Étant donné que les hommes sont peu nombreux, il ne serait pas étrange que le mariage soit dominé par les hommes. J’ai remarqué que c’est particulièrement mauvais pour les barons et les vicomtes, » déclara Luxon.

Les rangs supérieurs et inférieurs n’étaient pas dans une situation aussi mauvaise.

En fait, la plupart des mariages dans les familles de comte et au-dessus se déroulaient dans des conditions tout à fait normales.

Mais je ne pouvais pas être assuré qu’ils étaient tous comme ça, car il y avait aussi de mauvais ménages.

« C’est un Jeu Vidéo Otome, n’est-ce pas ? Peu importe à quel point j’y pense, je ne trouverai pas de réponse appropriée, » répondis-je.

Serait-ce cela ? Serait-ce le fait que les filles se pavanaient partout avec des serviteurs exclusifs de sous-race ?

En essayant de mettre en œuvre ce contexte de jeu dans le monde, aurait-il pu créer ce genre de réalité incohérente ?

Ça ne mène nulle part. Le fait d’y penser n’apporterait pas de réponses logiques.

Dans ce cas, je préférerais ne pas y penser.

Après avoir jeté la pile de lettres à la poubelle, Luxon m’avait parlé.

« Oh ? N’invites-tu personne à une cérémonie du thé ? En vue qui tu es, je pensais que tu prendrais le temps de faire des remarques sournoises aux filles qui ont proposé une cérémonie du thé avec toi, » déclara Luxon.

« Pour qui me prends-tu ? Une personne aussi gentille et ordinaire que moi ne ferait jamais une telle chose, » répliquai-je.

« Bien sûr, j’aimerais connaître quelle est ta définition d’une personne ordinaire. Je pense que ce que le grand public croit qu’une personne ordinaire est et ce que tu crois qu’une personne ordinaire est sont différents, » répliqua Luxon.

« Tu deviens bruyant. Peu importe, finissons-en, » déclarai-je.

Certes, j’avais pensé à être harcelant et à faire quelques remarques sournoises, mais en premier lieu, ce serait gênant d’avoir à organiser une cérémonie du thé pour les filles qui avaient fait un changement complet d’attitude.

Malgré ce que je semblais être, j’étais en vérité très occupé.

Je devais faire du thé pour Livia — la protagoniste de ce monde de jeu vidéo Otome, officiellement connue sous le nom de « Oliva. »

Je devais aussi faire la même chose avec Anjie — la fille d’un duc, officiellement connue sous le nom « Anjelica Rafua Redgrave ».

De plus, je m’attendais aussi à devoir faire du thé pour Clarisse, une étudiante de deuxième année, et Deirdre, étudiante de troisième année. Ces deux-là m’avaient aidé avec certaines choses, alors je ne pourrais pas refuser si elles me demandaient du thé.

J’avais aussi acquis des feuilles de thé de grande qualité et un service à thé magnifique, ce qui m’empêchait de refuser de telles demandes venant d’elles.

Hein ? Maintenant que j’y pense, les seules personnes avec qui je prends le thé sont des filles.

— Eh bien, peu importe.

Même si on laissait cela de côté, il y avait un plus gros problème.

Je soupçonnais que « Marie Fou Lafuan » était une fille qui s’était réincarnée ici, tout comme moi — c’est la fille cadette d’une pauvre famille de vicomte, mais elle avait été officiellement reconnue comme une sainte.

Normalement, si on connaissait ce jeu, on ne volerait absolument pas le titre de sainte.

Après tout, pour vaincre le dernier boss du jeu, le pouvoir de Livia était vital.

Il était devenu évident que je devais prendre des mesures contre Marie, qui avait ignoré ces risques et s’était fait passer pour la sainte.

« Franchement, pourquoi les choses se sont-elles passées comme ça ? » demandai-je.

« N’est-ce pas de ta faute, Maître ? » répliqua Luxon.

Cette chose avait-elle l’intention de faire de tout ça ma responsabilité ?

 

♥♥♥

 

Une fille toute seule était assise sur un banc avec une aura sombre l’entourant.

Ses cheveux longs et bleu marine étaient assez ébouriffés.

Il y avait des taches et des déchirures perceptibles sur son uniforme.

Elle s’appelait « Cara Fou Wein ».

Sa maison était celle d’un semi-baron, étant classée comme une maison de chevalier dans le Royaume de Holfault.

Elle était auparavant sous la tutelle de la famille du comte Olfery, mais la famille Olfery avait été détruite.

Le chef de famille et l’héritier avaient été exécutés pour avoir uni leurs forces à celles des pirates des cieux.

Les autres membres de la famille avaient été privés de leur statut et de leurs biens.

La fille de la famille Olfery, que Cara avait suivie, avait disparu de l’académie.

Les ménages qui étaient étroitement sous leur tutelle avaient également disparu. Pratiquement toutes les personnes apparentées à la famille du comte Olfery avaient disparu de l’académie.

Malgré cela, Cara était restée à l’école.

On pourrait peut-être dire qu’elle avait été laissée pour compte.

Bien que la vérité soit que sa maison n’avait aucun lien avec les pirates des cieux, il y avait d’autres facteurs qui contribuaient à sa situation.

Un groupe de filles était passé à côté de Cara, qui avait baissé sa tête.

« Regardez ça, c’est la traîtresse. »

« Quelle honte pour les nobles ! Elle devrait partir de là et disparaître. »

« Elle était impliquée avec des pirates des cieux, alors pourquoi est-elle toujours dans cette académie ? »

— Sa situation avait servi en quelque sorte d’avertissement pour les autres.

N’ayant pas la possibilité de quitter l’école, Cara avait dû accepter son poste actuel.

« Je — Je... »

Du point de vue de Cara, une partisane comme elle n’avait aucun droit de veto.

Elle connaissait très bien la conduite de la famille Olfery et savait aussi qu’ils se débarrasseraient de quiconque commettrait l’erreur de s’y opposer.

Cependant, maintenant que la famille Olfery avait été démantelée, elle était traitée comme une traîtresse.

« Qu’est-ce que j’étais censé faire ? Qu’est-ce que j’aurais pu faire ? » murmura-t-elle.

Elle ne pouvait pas défier la fille de la famille Olfery.

Il était évident qu’elle aurait subi un sort tragique si elle l’avait fait.

Si elle les trahissait, il était fort probable qu’elle serait écrasée et qu’ils se vengeraient davantage sur elle.

Dans de telles circonstances, qu’aurait-elle pu faire ?

Même moi, j’ai dû supporter cette femme. Et pourtant…, pensa-t-elle.

En pleurant et en pensant à ces choses, une petite fille s’approcha du groupe.

Elle était quelqu’un de reconnu par le temple comme une Sainte — Marie.

Elle a beaucoup de partisans, pensa-t-elle.

Marie n’avait jamais eu un seul partisan jusqu’à récemment, mais après que Marie était devenue sainte, les gens s’étaient rassemblés autour d’elle.

En tant que sainte et amoureuse de l’ancien prince héritier, Marie était quelqu’un qu’il fallait côtoyer.

Il était inévitable que des enfants nobles se rapprochent d’elle.

Les filles qui avaient fait la gueule à Marie auparavant la louaient maintenant.

« Mademoiselle Marie, vous êtes toujours aussi belle aujourd’hui. »

« Comme d’habitude, vos vêtements sont magnifiques aujourd’hui. Vous avez bon goût. »

« Lady Marie, un nouveau café a ouvert ses portes. Voulez-vous le visiter ensemble ? »

Les filles de l’académie avaient fait un revirement complet d’attitude envers elle.

De plus, des serviteurs exclusifs et des garçons accompagnaient ces filles, ce qui avait fait qu’il y avait beaucoup de monde autour de Marie.

Dans une telle situation, Marie — .

« Bon sang, n’ai-je pas dit de m’appeler Marie ? » s’écria Marie.

— s’amusait beaucoup.

« Mais appeler Lady Marie comme ça, ce serait trop. »

Pendant que les filles étaient désorientées, Marie avait fait un sourire.

« J’interdis l’utilisation du Lady ou Mademoiselle entre nous. Car franchement, ne sommes-nous pas déjà des amies proches ? » demanda Marie.

« Lady Marie, comme c’est gentil ! »

« Bon sang, j’ai dit d’arrêter ça…, » déclara Marie.

Cara regarda Marie, qui demandait aux filles d’arrêter tout en profitant de son temps, et elle baissa après ça ses yeux.

Elles vont encore m’intimider si elles ne s’en vont pas bientôt, pensa Cara.

Cara, qui avait piégé les amoureux de Marie, Brad et Greg, était restée loin de Marie par crainte de représailles de sa part.

Une fille, voyant Cara, déclara d’une voix forte. « Berk ~, c’est celle qui a été une honte pour nous les nobles. »

Cara, dont les épaules frémissaient, tenta rapidement de fuir, mais fut bloquée par les garçons.

« Es-tu toujours dans cette académie ? »

« Comment quelqu’un comme toi peut-il se dire noble ? »

« C’est vraiment ennuyeux. »

Normalement, les garçons étaient réservés devant les filles, mais on leur permettait de faire ce qui leur plaisait avec Cara, alors ils avaient commencé à prendre l’offensive.

Peu à peu, les gens s’étaient rassemblés et avaient entouré Cara.

Les gens autour d’elle se moquaient d’elle quand elle avait eu peur et s’était mise en boule.

Tandis qu’elle tremblait et gémissait, Marie s’approcha.

Lorsque la main de Marie s’était approchée de Cara, cette dernière avait fermé les yeux et s’était préparée à un coup.

Cependant, peu importe combien de temps elle avait attendu, elle n’avait pas ressenti de gifle et rien ne lui était arrivé.

Alors qu’elle ouvrait nerveusement les yeux, elle avait vu Marie sourire tout en lui tendant la main.

« Hein ? » s’exclama Cara.

« Tu dois être Cara. Il s’était passé beaucoup de choses, mais soyons amies, » déclara Marie.

Les individus toute autour d’elle avait été surpris par ce que Marie avait dit et lui avait déconseillé de le faire.

« Lady Marie, voici la fille qui a mené Sire Brad et Sire Greg dans un piège. En plus, c’est une traîtresse liée aux pirates des cieux. »

Marie secoua la tête vers cela. « Il doit y avoir une raison pour laquelle elle est ici. Il semble qu’elle se soit déjà excusée, donc c’est bon. De plus, ce n’est pas bon pour tout le monde de se liguer contre quelqu’un et de l’intimider. »

Les gens autour d’elle s’étaient tus.

Après avoir parlé, Marie avait pris la main de Cara.

 

 

La petite Marie saisit la main de Cara en faisant preuve de respect.

« Alors, Cara. Toi et moi devrions être amies, » déclara Marie.

Cara était ravie. Elle versa des larmes en hochant la tête vers Marie, qui semblait pétillante.

« D-D’accord, » répondit Cara.

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Partie 2

Comme si quelqu’un pouvait te pardonner, pensa Marie.

Marie avait gardé son sourire devant une Cara qui pleurait.

Alors qu’elle parlait pour la forme, des pensées malveillantes l’emplissaient.

Il semble que Brad et Greg s’en soient chargés, mais j’aime bien la façon dont ce Mob s’est fait prendre dans le piège. Si tu deviens ma partisane, ce Mob sera certainement furieux.

Ce Mob dont elle parlait, c’était Léon, un homme à la langue aiguisée qui s’immisçait toujours dans ses projets et qui ressemblait à son frère aîné.

Marie détestait Léon depuis qu’elle avait posé ses yeux sur lui, car il lui avait rappelé des souvenirs de son frère aîné.

Si cela signifie le voir frustré, je pardonnerais volontiers à Cara. Tout bien considéré, je suis une femme tellement bonne pour pardonner à une mauvaise fille comme elle ! pensa Marie.

Elle avait arraché les cibles de capture du Jeu Vidéo Otome qui était pour la protagoniste, Olivia, également connue sous le nom de Livia.

Elle avait également enlevé le serviteur exclusif Kyle, ainsi que la position et la renommée d’être une Sainte.

C’était tout ce qu’elle avait à faire pour gagner sa vie, mais Léon était un obstacle à tout son plan.

Ce Mob me donne du fil à retordre. Mais, c’est à moi de briller à partir de maintenant. Je ne manquerai pas de me venger, pensa Marie.

Marie n’était pas très sûre des détails, mais dans ce monde —, la sainte était une existence spéciale pour le Royaume de Holfault.

En particulier, si une roturière était choisie comme Sainte, il pourrait épouser le prince héritier.

Il existait des objets que seule la Sainte pouvait utiliser et qui pourraient renforcer le pouvoir de Marie.

J’ai pris le statut de sainte de cette Olivia naïve, mais je résoudrai tout à sa place, donc ça ne devrait pas être un problème, pensa Marie. Maintenant, je me demande comment je devrais tourmenter ce Mob ? Quoi qu’il en soit, maintenant que les gens qui m’ont jadis prise à la légère essaient maintenant de bien se faire voir de moi — ça fait un peu de bien !

Les filles l’avaient auparavant regardée avec hostilité, mais elles essayaient maintenant d’être en bon terme avec elle.

Marie appréciait sa situation actuelle.

C’est bien de savoir que les gens qui me méprisaient, pensant que je ne suis pas à la hauteur de Julian et des autres ou que je ne suis qu’une pauvre noble, cherchent maintenant à gagner mon approbation ! À ce rythme, je monterai au sommet du monde, pensa Marie.

Son but était d’être la femme du prince héritier. Elle s’était demandé comment faire de Julian le prince héritier comme premier point à l’ordre du jour.

Chris était alors apparu. « Chris Fier Arkwright » — un jeune homme aux cheveux bleus, aux yeux bleus, au visage digne et portant des lunettes.

« Marie, tu étais donc ici ? » déclara Chris.

Marie se sentit à l’aise lorsque Chris s’approcha d’elle avec plaisir.

Les disciples environnants, en particulier les filles, rougissaient et se sentaient charmés en regardant Chris.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » demanda Marie.

« Je suis ici pour te remettre une lettre, Marie, » répondit Chris.

Marie, après avoir exprimé ses remerciements et pris la lettre, avait élargi les yeux en voyant qui était l’expéditeur.

« Qu’est-ce qui ne va pas, Marie ? » demanda Chris.

« Eh bien, ce n’est rien. Je me suis soudain souvenue d’une affaire dont je dois m’occuper, alors je m’en vais, » déclara Marie.

N’écoutant pas les tentatives des gens autour d’elle pour l’arrêter, Marie s’était précipitée pour trouver un endroit où elle pourrait être seule.

En se cachant dans un endroit à l’abri des regards, elle ouvrit l’enveloppe avec les mains tremblantes.

« C-Calme-toi. Tout se passera bien. Je suis déjà la Sainte. Je ne sais pas ce que mon ménage va faire, mais je vais protéger tout le monde, » murmura Marie.

La lettre avait été envoyée par ses parents.

Après avoir retiré la lettre et lu son contenu, Marie s’était effondrée.

« Pourquoi est-ce que ça m’arrive !? » demanda Marie.

Tenant la lettre en pleurant, Marie ne pouvait s’empêcher de crier.

Le contenu de la lettre indiquait que ses parents utiliseraient son nom pour rembourser l’énorme dette qu’ils avaient accumulée.

Marie n’avait pas été bénie dans sa seconde vie.

Ses autres frères et sœurs utilisaient aussi le nom de Marie pour faire ce qu’ils voulaient.

Le moral de Marie, qui avait atteint leur apogée tout juste avant, était maintenant tombé à leur plus bas niveau.

« Je déteste les dettes ! » s’écria Marie.

Marie, qui avait un dédain pour les dettes après son expérience dans sa vie antérieure, avait continué à pleurer.

 

♥♥♥

 

Je me promenais dans le bâtiment de l’académie avec Livia.

Livia, qui avait les cheveux bruns clairs, marchait en tenant ses manuels et ses cahiers.

« C’est gênant d’avoir à changer de classe, » déclarai-je.

La plupart des cours à l’académie étaient pénibles, car nous devions sans arrêt nous déplacer vers chacun d’entre eux.

J’avais espéré que les enseignants seraient ceux qui passeraient d’une classe à l’autre, comme c’était le cas dans ma vie antérieure, mais non.

Livia me regarda avec ses yeux bleus. « Léon, es-tu fatigué ? »

Elle avait regardé mon état de santé, craignant que je ne sois peut-être fatigué.

Au milieu des nombreuses femmes sans cœur de l’académie, cette fille me réconfortait.

De plus, elle était la protagoniste de ce jeu.

C’était Livia qui devait être choisie comme Sainte, pas Marie.

« J’ai soudainement reçu beaucoup d’invitations, donc ça a été pénible de devoir les rejeter toutes, » répondis-je.

Quand j’avais parlé de mes problèmes avec les filles qui avaient changé d’avis à mon sujet, Livia semblait un peu ravie.

« Après tout, tu es un héros, Léon, » déclara Livia.

— J’avais été étiqueté comme un héros qui avait vaincu l’armée de la Principauté de Fanoss.

Grâce à cela, j’avais été promu malgré mes souhaits.

« Mais je ne suis pas fait pour être un héros, » répliquai-je.

« Y a-t-il des femmes qui t’intéressent ? » demanda Livia.

« Aucune. Peut-être l’année prochaine, » répondis-je.

Je déteste les filles qui font un virage de 180 degrés et qui essaient de bien se faire voir après ça, pensai-je.

« J’ai entendu dire que ta réputation s’aggraverait si tu ne tenais pas une cérémonie du thé, Léon, » déclara Livia.

« Ma réputation ? Si ça empire, c’est très bien. C’est étrange d’être traité comme un héros. En plus, avoir une cérémonie du thé avec Anjie et toi est tout ce dont j’ai besoin pour être heureux, » répliquai-je.

Quand j’avais dit qu’elle était suffisante, les joues de Livia étaient devenues légèrement rouges tout en semblant heureuses.

Cependant, cela s’était vite transformé en un regard vide, se souvenant peut-être de quelque chose.

« Mais tu as aussi invité Clarisse et Deirdre à prendre le thé, non ? » demanda Livia.

Quand Livia m’avait dit cela comme pour m’interroger, j’avais détourné mon visage de son regard.

« Hahahaha ! Ça suffit, on va être en retard en cours si on ne se dépêche pas, » déclarai-je.

« Léon, tu esquives ma question, » s’écria Livia.

Livia était étonnée de voir comment j’esquivais la question avec un sourire, mais elle était alors perplexe de voir une foule dans le couloir.

« Qu’est-ce qui se passe ? » demanda Livia.

Tout le monde se concentrait sur un tableau d’affichage devant eux.

Il y avait beaucoup de choses attachées au tableau, mais c’était étrange qu’une foule se réunisse.

« Curieuse, n’est-ce pas ? Veux-tu jeter un coup d’œil ? » demandai-je.

En regardant le tableau d’affichage à travers les écarts entre les gens, il y avait une affiche sur les études à l’étranger.

Son contenu indiquait qu’ils recrutaient des étudiants pour aller étudier dans la République d’Alzer.

« Il s’agit d’étudier à l’étranger. Ça semble l’être depuis un an, » déclarai-je.

« Un endroit étranger ? Cette académie a vraiment beaucoup d’atouts, » déclara Livia.

Une Livia impressionnée semblait un peu intéressée par ça.

Cependant, je ne pensais pas que les gens se réuniraient autour d’une affiche sur les études à l’étranger.

Alors que j’essayais de partir, je m’étais frayé un chemin à travers la foule jusqu’à ce que je repère mon ami, « Raymond Fou Arkin ». Il avait une expression un peu fatiguée.

« Souhaites-tu également étudier à l’étranger ? » demandai-je.

Quand je l’avais appelé, Raymond avait réajusté ses lunettes et m’avait regardé.

« Léon ? Attends, tu parlais d’étudier à l’étranger ? » demanda Raymond.

J’avais montré du doigt le tableau d’affichage de Raymond, qui ne semblait pas feindre l’ignorance.

« Ne regardais-tu pas l’affiche des études à l’étranger ? » demandai-je.

« Non, non. La foule ici se rassemble en raison d’un recrutement de gardes du corps, » répondit Raymond.

« Des gardes du corps ? » demandai-je.

Les gens se rassemblaient ici à cause d’un recrutement de gardes du corps ?

Mais ce n’était pas comme si l’académie était un endroit pour recruter des gardes du corps pour la royauté.

« Garde du corps de qui ? » demandai-je.

« Eh bien, ne serait-ce pas pour la Sainte ? » répondit Raymond.

Selon Raymond, le palais royal et le temple préparaient les gardes du corps pour cette Marie ennuyeuse.

« Bien qu’ils forment une escouade de gardes du corps pour la sainte, il semble qu’il y ait quelque chose d’unique cette fois-ci, » répondit Raymond.

« Unique ? Quoi ? » demandai-je.

« Tu vois, la sainte, c’est Marie, c’est ça ? Ses amants sont des gens tout à fait spéciaux, au point que non seulement le temple, mais le palais royal est également impliqué dans le processus de formation de l’escouade, » répondit Raymond.

Livia semblait comprendre. « Ça a à voir avec Son Altesse Julian et les autres, n’est-ce pas ? »

Raymond hocha la tête.

« C’est vrai. Bref, les gens font tout un plat du fait que Son Altesse Julian n’a pas fait d’erreur avec la femme qu’il a choisie. Il y a même des rumeurs que Son Altesse redeviendra le prince héritier et que la Sainte deviendra princesse héritière, » déclara Raymond.

— Au cours de la scène finale de ce jeu, la protagoniste était devenue la sainte, avait gagné la reconnaissance des gens autour d’elle, et s’était unie avec les cibles de capture dans le mariage.

Il semble que la même chose se passe malgré le fait que Marie soit la Sainte maintenant.

Quelle fille ennuyeuse !

« Donc les gens qui veulent avoir des relations avec elle essaient d’être ses gardes du corps. Cependant, je ne pensais pas que tu serais intéressé, Raymond, » déclarai-je.

Quand j’avais dit ça, Raymond avait fait un sourire amer.

« Mais c’est pour une raison différente. Je ne dis pas que je n’ai pas d’arrière-pensées, mais j’ai pensé à des mesures spéciales, » répondit Raymond.

Mesures spéciales ? Je suppose que je vais écouter ce qu’il veut dire par là.

« Les gardes du corps de la Sainte sont choisis parmi les chevaliers. Pas les chevaliers du temple, mais des chevaliers formels, » déclara Raymond.

« Donc ils ne le confient pas au temple, » déclarai-je.

« C’est vrai. À cause de cela, si quelqu’un devenait garde du corps, il aurait le titre de chevalier. Ce n’est pas tout ! Il semble qu’ils peuvent même avoir une femme, quelle que soit leur lignée, » déclara Raymond.

« — Raymond, tu veux dire…, » commençai-je.

« Oui, c’est vrai. Tout en étant reconnue comme un chevalier par le palais royal, leur femme n’a pas besoin d’être la fille d’un noble, » annonça Raymond.

Les chevaliers du temple n’étaient pas des chevaliers officiels.

Il y avait quelques nobles, mais ils étaient composés principalement de roturiers.

Certains d’entre eux étaient des nobles fatigués de la recherche du mariage et étaient devenus chevaliers du temple.

Dans bien des cas, ils étaient traités comme des décrocheurs, mais ils étaient traités comme des chevaliers formels.

De plus, puisque les personnes enrôlées comme gardes du corps de Marie étaient considérées comme des chevaliers du temple, il semblerait que peu importe d’où venaient leurs femmes.

En d’autres termes, ils n’étaient pas dépouillés de leur statut dans la société noble tout en pouvant échapper à leur recherche du mariage.

Quand j’avais regardé les garçons se rassembler autour du tableau d’affichage, ils étaient tous sérieux.

« Je postulerais immédiatement si cette fille n’était pas celle que je dois protéger ! » déclarai-je.

Je n’avais pas pu m’empêcher de me sentir frustré.

Raymond me répondit calmement. « En tant que seigneur féodal, tu ne pourrais pas postuler, Léon. Bien que je sois dans le même bateau, les héritiers ne peuvent pas être gardes du corps. »

« — Quoi ? Cette frustration n’a servi à rien, » déclarai-je.

Maintenant que j’y pense, ce serait une situation précaire d’avoir un héritier comme garde du corps de Marie.

Un tel poste ne semblait pas temporaire, donc ce ne serait pas un emploi convenable pour un garçon qui finira par succéder à un ménage.

Raymond semblait également frustré.

« Tout bien considéré, tu sembles détester la sainte, n’est-ce pas Léon ? » demanda Raymond.

« Je détesterais absolument être son garde du corps, » répliquai-je.

Pendant que Raymond était choqué, Livia remarqua qu’une personne s’approchait.

« Léon, » murmura Livia. Sentant une traction sur ma manche, je m’étais retourné pour voir Anjie marcher avec un regard sérieux.

Elle semblait un peu tendue et mal à l’aise à propos de quelque chose.

J’avais un mauvais pressentiment, mais Anjie, tout en haussant les épaules et en me disant que tout irait bien, avait parlé. « C’est ici que tu étais ? Léon — j’ai pris contact avec ma maison il y a quelque temps. »

Raymond s’était vite caché derrière mon dos quand Anjie était arrivée.

Comme Anjie était la fille d’un duc, les gens ne pouvaient s’empêcher de la considérer comme une intouchable.

« Tu as pris contact ? » demanda Livia.

Anjie, voyant une Livia inquiète, lui fit un léger sourire.

Ces deux-là étaient des amies assez proches, mais — d’après ce jeu, Anjie était censée être la méchante, la rivale et l’ennemie de la protagoniste.

Elle avait les cheveux blonds étincelants et les yeux rouges féroces.

Anjie avait une sorte d’aura autour d’elle, quelque chose qui bouleversait les gens proches d’elle.

Cependant, cette aura s’adoucissait toujours quand Livia était avec elle.

« Ne t’inquiète pas. Ce n’est pas si grave, » déclara Anjie.

Malgré cela, Anjie était nerveuse.

« Que s’est-il passé ? » demandai-je.

Anjie m’avait regardé droit dans les yeux.

Ses yeux écarlates semblaient pouvoir m’avaler tout entier.

Et aussi, c’était un peu difficile de la voir dans cet état quand sa poitrine ample était dans ma ligne de mire.

— C’est un peu troublant qu’elles aient toutes les deux la poitrine bien en place.

« Léon, c’est sérieux, » déclara Anjie.

En pensant que j’avais peut-être révélé mes pensées, j’avais eu des sueurs froides pendant qu’Anjie parlait.

« Tu as été provisoirement placé comme garde du corps de la Sainte, » déclara Anjie.

« — Quoi ? » J’avais répondu avec confusion.

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

2 commentaires :

  1. Merci pour ce prologue

  2. Ethan Nakamura

    Merci pour le chapitre.

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