Petite histoire – La Route de Marie
Partie 3
— Et, à cause de cela, j’avais consulté Marie.
Mais cette Marie était sérieusement déprimée en ce moment.
« — Personne ne m’a invitée au goûter au cinquième mois, » déclara Marie.
Non seulement le groupe de cinq du prince et des autres, mais tous les garçons qui avaient organisé la fête du thé dans le cinquième mois l’avaient ignorée. Marie était assise tout en s’étreignant les genoux.
« Dans le cas de Marie, les garçons ont peut-être hésité parce que sa maison est trop horrible ? » demanda Luxon.
Marie leva la tête en entendant la réponse calme de Luxon. « J’en ai assez d’entendre ce genre de bonne réponse ! Ils devraient évaluer davantage mon caractère personnel ! »
« Ne sois pas déraisonnable, » déclarai-je.
Le mariage entre nobles était un mariage politique, peu importe comment on le voyait.
Par exemple, il y avait beaucoup d’histoires de gens qui s’aimaient et qui ne pouvaient pas se marier à cause de la situation de leur maison.
Comme la différence de statut, ou la différence de faction entre les deux maisons, et bien d’autres raisons.
« Pourquoi ! Le monde de ce jeu devrait être un monde qui est bon pour les filles ! » s’écria Marie.
« Mais c’est dur pour les hommes, » déclarai-je.
Il semblait que Marie soit aussi en mode dur.
J’étais triste de la voir ainsi.
« Plus important encore, j’ai expliqué ma relation entre toi et moi à mes amis. Ils deviennent bruyants en me demandant de te demander et de les présenter à des filles, » déclarai-je.
« Toi, sois plus gentil avec moi ! — Ou plutôt, que dirais-tu de les présenter à des filles ? » demanda-t-elle.
« Mais je n’ai aucune connaissance chez les filles, » déclarai-je.
« Qu’est-ce que tu veux dire par ce huuh ! » s’écria Marie,
« Aïe ! » m’écriai-je.
« On dirait que vous vous amusez bien, » déclara Luxon.
Marie m’avait donné un coup de pied au tibia. Ça fait vraiment mal.
Ou plutôt, cette fille avait une puissance qu’on ne pouvait imaginer à partir de son petit corps.
J’avais attendu que Marie, agitée, se calme avant de reprendre la conversation.
« Non, c’est pourquoi — je n’ai aucune connaissance qui semble capable de présenter des filles. Ma grande sœur a une mauvaise personnalité, alors ses amies ont sûrement aussi une mauvaise personnalité », déclarai-je.
Si je lui demandais de présenter des filles, je l’imaginais en train de dire. « Nous n’avons pas le temps pour les pauvres nobles de la campagne. »
Même si elle était elle-même aussi cette campagne pauvre et noble.
« Alors, je peux les présenter aux filles, » déclara Marie.
« Eh, tu peux faire ça !? » m’écriai-je.
Quand j’avais eu l’air choqué, Marie m’avait regardé et m’avait dit. « Tu me regardes trop de haut » avec colère.
***
J’étais allé dans un bar qui était souvent utilisé par le groupe des barons pauvres.
Marie avait amené les filles qu’elle allait présenter. L’ambiance à l’intérieur du bar était différente de la normale.
Les aînés et les élèves de la même année — tout le monde me souriait.
« Léon, je croyais en toi. »
« Léon, tu es le meilleur ami qu’on puisse demander. »
« Parle-moi si tu as besoin de quoi que ce soit. Je ferai tout ce que je peux si c’est pour ton bien ! »
J’avais laissé échapper un rire étrange en voyant les gars qui me regardaient fixement jusqu’à il y a quelques jours quand nous nous étions croisés en train de changer d’attitude si facilement.
Dans le bar, il y avait trois filles autres que Marie.
Une fille jouait avec ses cheveux et une autre avait l’air nerveuse.
La dernière fille avait des cheveux négligés et ses vêtements étaient aussi un peu sales.
Il y avait des outils de peinture attachés à son uniforme.
Je m’étais approché de Marie et je lui avais demandé. « Où as-tu trouvé ces filles ? »
On recueillait aussi des informations, mais on n’aperçoit jamais ces filles.
Marie mangeait de la viande tout en me parlant des filles. « Ce sont les filles enfermées. »
« Enfermée !? » m’écriai-je,
« La fille qui joue avec ses cheveux est une enfant paresseuse. La fille nerveuse n’est pas douée avec les endroits où il y a beaucoup de monde, alors elle étudie seule dans le dortoir. La dernière est une sorte d’artiste — elle ne s’intéresse pas vraiment à autre chose, » répondit Marie.
Toutes les trois étaient donc des enfants à problèmes.
Mais, les lunettes de Raymond brillaient en entendant cette explication.
« Marie, puis-je savoir pourquoi elles n’ont pas toutes les trois de serviteur exclusif ? » demanda Raymond.
Marie buvait son jus pour faire descendre la nourriture de sa bouche dans son estomac tout en répondant. « Elles ne sont pas intéressées. Il semble que la fille nerveuse a peur des demi-humains. Il semble qu’elles ne veulent pas quitter la maison après s’être mariées. Peu importe que ce soit à la campagne ou dans la capitale, je pense qu’elles vous épouseront si vous pouvez leur fournir un environnement où elles peuvent être enfermées. »
La fille qui jouait avec ses cheveux ne voulait pas travailler, il sera donc indispensable d’avoir une servante.
La jeune fille nerveuse voulait des livres, alors sa condition était de lui permettre d’acheter des livres périodiquement.
La condition de l’artiste était de la laisser peindre.
— C’est quoi cette condition favorable ?
Daniel s’était levé. « Je vais passer à l’offensive sérieusement. »
« Attends, Daniel ! Je suis le premier ! » déclara Raymond.
Voyant que les deux commençaient à se disputer, j’avais secoué la tête avec exaspération. « Comme c’est laid de se disputer comme ça. Alors, je vais… »
Tandis que je réfléchissais à qui parler parmi les trois, Marie m’avait regardé avec insistance.
« Quoi ? » demandai-je.
« Rien, » répondit Marie.
Marie s’était détournée et avait recommencé à manger. Pendant que je la regardais dans la confusion — Daniel et Raymond me regardaient avec un regard consterné.
« Léon, ce n’est pas juste. »
« Ouais. Tu es le pire. »
Je ne pouvais pas comprendre leur réaction.
« C’est quoi votre problème ? » demandai-je.
À la fin de cette journée, un conflit autour des trois filles avait éclaté au sein du groupe.
C’est dire à quel point les conditions de vie des trois filles étaient bonnes.
Si c’était ma vie antérieure — le monde précédent, les trois filles pouvaient être des enfants à problèmes, mais, dans ce monde, elles étaient un trop bon produit que cela vous faisait douter que ce ne soit pas vraiment un piège.
— Je voulais aussi les viser.
***
Le goûter du cinquième mois.
« À la fin, c’est seulement toi qui es venue à mon goûter, » déclarai-je.
Les yeux de Marie brillaient devant le thé et les collations préparés.
On aurait dit qu’elle allait même baver maintenant.
« Ce n’est pas grave. C’est mieux que de ne voir personne venir. Plus important encore, ce sont les bonbons d’un magasin célèbre, n’est-ce pas ? Je voulais essayer de le manger juste une fois ~, » déclara Marie.
Organiser un goûter dans une salle que vous avez empruntée et inviter des filles. C’est le goûter du cinquième mois.
C’était le bon sens de cette académie pour les garçons de divertir les filles comme ça.
Luxon flottait à l’intérieur de la pièce et regardait alternativement vers moi et Marie.
« Maître, c’est bien que les bonbons et le thé que tu as préparé ne soient pas gaspillés, n’est-ce pas ? » demanda Luxon.
« C’est vrai. Tout le monde s’est échauffé en disant que je vais au goûter du prince et des autres ~… Ils dérangent vraiment les autres garçons. Le prince et les autres sont-ils vraiment si géniaux ? » demandai-je.
J’avais entendu dire que Daniel et Raymond avaient aussi des problèmes.
Les garçons qui avaient de la popularité étaient au nombre de cinq. Ils avaient dit que les lieux où ils allaient faire leur goûter étaient spacieux et merveilleux.
Les filles qui y étaient invitées étaient aussi nombreuses, à cause de cela le nombre de garçons qui avaient été rejetés en invitant les filles à la fête du thé était nombreux.
— Honnêtement, c’était aussi troublant pour nous d’être comparés au prince et aux autres cibles de conquête.
Marie m’avait regardé.
« Quoi ? » demandai-je.
« N’as-tu pas honte de te comparer à ces cinq-là ? » demanda Marie.
« Ça ne te regarde pas. Toi-même, tu voulais aussi avoir le harem inversé avec ces cinq-là, » déclarai-je.
Marie tenait sa tasse à deux mains et sirotait le thé petit à petit.
« Aa ~, ça. En y repensant, je suis contente de ne pas avoir fait ça, » déclara Marie.
« Alors tu as fini par abandonner, » répondis-je.
Viser le harem inversé était infidèle, peu importe comment on le regardait.
Marie déposa sa tasse et commença à manger un gâteau.
« Les cibles de conquête manquent encore plus de charme que je ne le pensais. Ils agissent doucement envers Olivia, et ils sont un peu stupides, » déclara Marie.
Luxon était d’accord avec cette évaluation. « Même s’ils ont aussi une fiancée, ils sont souvent ensemble avec le personnage principal Olivia. Ils doivent aussi penser à leur statut. — Je ne peux pas les comprendre. »
« Luxon, tu ne comprends pas du tout. Ce que Marie voulait dire, c’est qu’elle ne peut pardonner à ces cinq-là d’avoir choisi Olivia plutôt qu’elle. Ces choses sur le charme et tout ce qui n’est qu’une excuse, » déclarai-je.
Bon look, bonne situation financière, grande autorité — ces gars avaient tout ce qu’il fallait.
Marie avait fait la moue pendant qu’elle s’y opposait. « Même la personnalité est un facteur important. Ce que je veux dire, c’est que ces cinq-là sont un échec à cet égard. »
« Vraiment ? Leur réputation est cependant assez bonne, » déclarai-je.
Leur entourage ne fait que les flatter, mais je n’avais pas entendu de mauvaises rumeurs à leur sujet.
« Ou plutôt, en y réfléchissant bien, il sera impossible de sortir avec eux. As-tu entendu ? Pour son goûter, Brad a réservé un jardin dans la capitale, » déclara Marie.
« Aa ~, dans le jeu c’était aussi comme ça, » répondis-je.
« Cela semble plausible si c’est dans le jeu, mais faire cela dans la vraie vie n’est pas bon, n’est-ce pas ? Je me demande combien d’argent il utilise seulement pour un goûter, » déclara Marie.
Quand il s’agit d’un sujet d’argent, je pouvais sentir que cette fille aussi une roturière.
Mais — .
« Soit dit en passant, les collations et le thé que tu manges en ce moment — ils iront chercher un prix très élevé s’ils sont totalisés, » déclarai-je.
Les sucreries de ce monde étaient vraiment chères.
Même les sucreries que j’avais préparées étaient quelque chose que j’avais commandé spécialement à un chef pâtissier. Le prix était donc très élevé.
Les yeux de Marie s’ouvrirent en grand. « Est-ce tant que ça !? »
« Il faut de l’argent pour commander des bonbons spéciaux auprès d’un chef cuisinier d’un magasin renommé, » déclarai-je.
Marie murmura. « Combien de sous-vêtements et de chaussettes pourrai-je acheter avec autant d’argent ? » avec un visage sérieux.
« As-tu un problème avec tes sous-vêtements et tes chaussettes ? » demanda Luxon.
« Et bien, ma croissance s’est arrêtée, alors pendant tout ce temps, j’utilise des affaires usagées — même s’il y a un trou dans mes chaussettes, je ne peux pas en acheter une nouvelle, » répondit Marie.
Marie avait l’air gênée, mais je la plaignais tellement que j’avais l’impression que j’allais pleurer.
« Bon sang, pourquoi n’as-tu pas dit ça depuis le début ! » demandai-je.
« Il n’y a aucune chance que je puisse dire quelque chose d’aussi embarrassant facilement ! » déclara Marie.
Cette fille aussi devait être désespérée pour sortir de sa dure vie.
« Tu comprends ce que j’ai ressenti quand ma famille m’a dit qu’il n’y avait pas besoin d’acheter de nouveaux vêtements parce que je ne grandissais pas ! » déclara Marie.
J’avais calmé une Marie agitée. « J’ai compris que c’était horrible. Allons faire du shopping en ville après ça. De toute façon, achetons rapidement les articles nécessaires, » déclarai-je.
« Je n’ai pas d’argent. Bientôt, ce sera la partie aventure — ce n’est pas ça. Nous pourrons bientôt entrer dans le donjon, alors j’ai l’intention d’y gagner de l’argent. C’est pourquoi je vais m’en accommoder pour l’instant, » déclara Marie.
Luxon avait honnêtement évalué Marie avec beaucoup d’honnêteté. « Quelle merveilleuse mentalité ! Gagner de l’argent par toi-même si tu n’en as pas. C’est aussi admirable qu’on ne se lance pas dans le crime, » déclara Luxon.
Ce type ne gâche-t-il pas Marie ?
« Hein ? Vraiment ? Cette fille est une femme qui cherchait à obtenir un harem inversé pour sortir de la pauvreté, tu sais ? » déclarai-je.
« — Il vaudrait mieux que le maître apprenne davantage de Marie, » déclara Luxon.
Il me disait donc de viser le harem inversé ?
Ce devrait être un harem pour un homme — mais un harem dans ce monde — il n’y avait pas une telle chose, hein.
Je préférais être célibataire plutôt que de m’occuper de femmes comme ma grande sœur.
Bien que, le démérite d’être célibataire, c’était trop grave que je ne pouvais pas le choisir. C’était frustrant.
Marie marmonnait d’une expression sombre — . « J’ai besoin de travailler dur pour pouvoir au moins acheter les articles nécessaires. — Quand je pourrai entrer dans le donjon, je gagnerai de l’argent tous les jours dans le donjon. J’ai besoin d’argent pour devenir indépendante. »
— Cette fille, on aurait dit qu’elle prévoyait sérieusement de défier le donjon tous les jours.
« Je t’achèterai au moins les articles nécessaires, alors, arrête avec ce plan stupide comme entrer dans le donjon tous les jours, » déclarai-je.
Quand j’avais dit que je les lui achèterais, Marie s’était serré les mains et m’avait fait un sourire.
Elle avait pressé son bras sur le côté et avait pris une pose sournoise.
« Tu le feras !? » demanda Marie.
« Une fille de ton âge qui porte des chaussettes trouées est trop pitoyable. Je paierai au moins pour tous ça, » déclarai-je.
Luxon m’avait regardé et, « Oh, le maître cache-t-il son embarras ? Ça ne sera pas bien de dire honnêtement que tu as pitié de Marie ? »
« — Tais-toi, » déclarai-je.
Grâce au fait que l’une de ses angoisses disparaissait, Marie continuait à savourer son thé et ses sucreries avec le sourire.
Merci pour le chapitre.
Dans un sens tout va bien pour eux pas d’ennuis avec le prince et quatre autres, Marie à l’air plutôt raisonnable niveaux argent.
J’attends de voir comment il vont géré les dettes des parent de Marie.
Merci pour le chapitre.