Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 3 – Petite histoire

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Petite histoire – La Route de Marie

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Petite histoire – La Route de Marie

Partie 1

Le monde ne pouvait pas fonctionner comme un jeu.

Il n’y avait aucune fonction de sauvegarde ou de chargement dans le monde réel.

Dans la vie, il n’y avait aucune chance de refaire nos actes.

Mais, si — on pouvait refaire ?

Si l’on pouvait remonter le temps en faisant un choix important, quel genre de vie les attendrait ?

S’il y avait une sauvegarde des données avant l’inscription à l’académie, si Léon choisissait une autre voie, comment l’histoire avancerait-elle ?

C’était ce genre d’histoire.

***

C’était le printemps de ma première année où je pus m’inscrire en toute sécurité à l’académie.

Moi, Léon Fou Baltfault, je me cachais en ce moment dans un buisson du jardin de l’académie.

Celui qui était caché avec moi était mon partenaire Luxon.

« Le prince qui réfléchit devant l’étang a vraiment l’air artistique, hein ? Bien qu’au fond de son cœur, il ne s’inquiète que de quelque chose d’insignifiant comme le fait qu’il soit fatigué d’être le prince. »

C’est Son Altesse Julian, l’une des cibles de conquête de ce jeu.

Il réfléchissait dans un endroit où il n’y a aucun signe d’autres individus, mais — c’est ce que vous appelez un événement.

« Le maître a un mauvais passe-temps, en regardant comme ça, » déclara Luxon.

« Parce que je suis curieux. Ne penses-tu pas que c’est une expérience précieuse que de pouvoir voir dans la vie réelle une scène célèbre d’un jeu auquel tu as joué à fond ? » lui demandai-je.

C’était l’événement de rencontre de la protagoniste avec le prince.

La protagoniste qui était enthousiaste avec l’attente vers une vie d’académie avait giflé le prince impoli.

Si je peux regarder la scène rafraîchissante du prince se faire gifler, alors bien sûr je vais jeter un coup d’œil.

« Le Maître n’a-t-il pas dit que ce n’était pas tes affaires ? » demanda Luxon.

Ce ne sont certainement pas mes affaires, mais il y a aussi une curiosité en moi.

— Je veux au moins confirmer quel genre de fille est la protagoniste.

Y a-t-il une différence entre la protagoniste qui était contrôlée par le joueur et la protagoniste réelle ?

J’avais jeté un coup d’œil pour répondre à ce genre de question.

« Je voulais voir un bel homme se faire gifler, » déclarai-je.

Quand j’avais lâché une excuse au hasard, Luxon avait secoué son seul œil horizontalement.

Son geste m’indiquait qu’il ne pouvait pas comprendre. « Le Maître a une personnalité vraiment merveilleuse. »

« Tu as beaucoup de sarcasme, comme d’habitude, » déclarai-je.

« N’est-ce pas le maître qui me donne beaucoup de chance ? — Oh ? » murmura Luxon.

Le seul œil de Luxon bougea et découvrit une fille qui se faufilait par là.

Elle ne nous voyait pas vu que nous étions cachés ici.

Cette fille n’était pas la protagoniste.

Cette fille ne ressemblait à personne dans l’illustration de la boîte du jeu.

« Cette fille, je l’ai vue à la cérémonie d’entrée, » déclarai-je.

C’était une fille irritante.

Ce n’est pas comme si je la détestais, mais ça m’avait énervé en voyant son visage.

« Maître, elle va parler à Julian. Est-ce la protagoniste ? » demanda Luxon.

J’avais commencé à bouger.

« Il n’y a aucune chance que ce soit le cas. Son look est trop différent, » répondis-je.

La protagoniste dans l’illustration du jeu était plus grande et avec un style de corps plus agréable.

Elle n’était peut-être pas la protagoniste.

Quand je l’avais observée, elle murmurait quelque chose à elle-même. « Calme-toi, Marie. Si tu utilises bien la rencontre avec le prince et que tu fais connaissance avec lui, alors c’est ta victoire. »

J’avais tout compris à cet instant.

— Ah, cette fille est la même chose que moi.

« Luxon, viens, » ordonnai-je.

Je m’étais faufilé vers la fille, Marie, qui estimait le moment où il fallait sortir, et j’avais sauté sur elle quand elle était sur le point d’appeler Son Altesse Julian.

J’avais attrapé son bras et lui avais couvert la bouche avant de l’emmener loin de là.

« Nh ! » Marie ne comprend pas ce qui se passait. Elle avait été terriblement choquée, puis elle avait eu peur.

J’avais gardé mon emprise sur elle et je m’étais empressé de quitter cet endroit pour un lieu où il n’y avait personne d’autre avant de la laisser partir.

Puis elle m’avait regardé en ayant l’air effrayée. « Qu’est-ce que tu as fait !? Je suis pressée, là. Penses-tu que ça finira bien pour toi après avoir fait quelque chose comme ça ? Je ne te pardonnerai jamais. »

Elle agit avec force, mais il est clair comme le jour qu’elle avait peur.

J’avais l’impression d’affronter ma petite sœur de ma vie antérieure.

Est-ce pour ça que je suis énervé ?

« Est-ce parce que tu ne veux pas que je détruise ta rencontre avec le prince ? » demandai-je.

Puis les yeux de Marie s’ouvrirent en grand avant de les plisser lentement.

Elle avait fait une expression plus froide qu’avant.

« On dirait que tu me ressembles, » déclara Marie.

Il semblerait que je ne me trompais pas.

« Qu’est-ce que tu essayais de faire ? Pourquoi allais-tu sortir ? » demandai-je.

J’avais deviné ce que cette fille essaie de faire.

Mais je voulais le confirmer.

« Ce ne sont pas tes affaires, n’est-ce pas ? » déclara Marie.

Marie détourna les yeux. Il semblerait qu’elle ait essayé de profiter de la rencontre pour prendre de l’avance sur la protagoniste.

« De toute évidence, ce sont mes affaires. Toi, comprends-tu ce que tu fais ? » demandai-je.

« Tu es agaçant ! Plus important encore, libère-moi maintenant. La protagoniste viendra si je ne me dépêche pas ! » déclara Marie.

Marie avait essayé de s’enfuir. Je l’avais coincée contre le mur et j’avais mis mes deux mains sur le mur pour lui couper tout chemin d’évasion.

La petite Marie était anxieuse.

« Ne te mets pas en travers de mon chemin. Écoute-moi, le monde sera détruit si la protagoniste et les cibles de la conquête ne se rencontrent pas, » déclarai-je.

En parlant en termes de jeu, cela voulait dire que le jeu serait terminé.

C’est encore trop rapide pour moi de rencontrer la fin dans ma vie, alors je m’en abstiendrai.

« Haaa ? Pourquoi cela arriverait-il ? Pense à une meilleure réplique si tu veux me menacer. Si tu ne me laisses pas partir, je hurlerai pour que les gens viennent ici. Si je crie ici, ta vie à l’académie — non, ta vie sera finie, » déclara Marie.

Cette fille — sa personnalité était aussi mauvaise que celle de ma petite sœur.

Si cette fille criait ici, on me verrait comme le méchant.

Mais, c’était étrange quoiqu’il arrive.

Pourquoi cette fille vise-t-elle le prince ?

« Toi, tu as bien joué à ce jeu, n’est-ce pas ? Alors pourquoi essaies-tu d’écraser l’événement de la rencontre ? » demandai-je.

« C’est évident —, » déclara Marie.

Pendant qu’elle parlait, le son *clac !* était venu de loin.

Nous savions ce que signifiait ce son.

« J’ai donc raté la rencontre qui ne se reproduira plus, » déclara Marie.

Marie était tombée à genoux en s’appuyant sur le mur.

Des larmes s’étaient accumulées dans ses yeux.

« Non, pas possible, même si j’ai fini par entrer à l’académie. Même si j’attends depuis dix ans ! » déclara Marie.

Les larmes s’étaient répandues en grosses gouttes et elle s’était mise à pleurer.

« O, oi. »

« Même si je pensais pouvoir être heureuse cette fois-ci ! C’est de ta faute. À cause de toi, je serai pauvre pour toujours ! » cria Marie.

— Je n’aime pas voir une fille pleurer parce que ça m’énerve.

« Maître, ne vaudrait-il pas mieux partager l’information pour l’instant ? » demanda Luxon.

J’avais également ressenti la nécessité de cela à partir de la suggestion de Luxon.

Si elle avait déjà fini cette partie, elle ne devrait pas penser à écraser l’événement de la rencontre.

« Ouais. Hé, arrête de pleurer, » déclarai-je.

Mais, le son de *kuuuuuu* venait de l’estomac d’une Marie en pleurs.

Marie s’était instantanément arrêtée de pleurer et avait appuyé sur son ventre avec ses deux mains. Elle avait l’air gênée.

« — as-tu faim ? » demandai-je.

Marie hocha un peu la tête.

Son geste était similaire à celui de sa petite sœur de la vie antérieure, alors je ne pouvais pas laisser ainsi.

En plus, nous étions tous deux des compagnons de réincarnation. — Je ne pouvais pas l’ignorer.

« Je vais t’offrir un repas, alors partons d’ici pour l’instant, » déclarai-je.

Marie avait saisi la main que je lui tendais.

« D-D’accord, » déclara Marie.

      1. ***

Nous étions sortis de l’académie et étions allés en ville.

Nous étions entrés dans un restaurant bon marcher. Marie y mangeait la nourriture commandée avec gourmandise.

Elle avait déjà dévoré trois portions de steak et pourtant elle avait commandé encore plus de nourriture supplémentaire.

En ce moment, elle mâchait de la viande encore attachée à l’os.

Sa façon de manger était comme une bête affamée.

« Mange plus lentement. Personne ne te l’enlèvera, » déclarai-je.

J’avais l’impression d’être déjà rassasié en la regardant.

Luxon flottait à côté de moi en observant Marie. Il était très intéressé.

« Le maître est aussi très curieux, mais cette personne est en fait aussi très curieuse, » déclara Luxon.

En entendant que Marie était aussi une ancienne Japonaise, Luxon avait dit « Donc c’est un ancien humain » et avait interagi avec Marie gentiment.

Il y avait assez à manger. Peut-on continuer notre conversation ?

Ce dont nous parlions avant que la nourriture n’arrive, c’était que Marie était une ancienne Japonaise.

Elle ne nous dira pas son âge, mais d’après le contenu de son histoire, je pense que son âge se situait entre la trentaine et le début de la quarantaine.

Il semblerait qu’elle ait été reniée par ses parents et qu’elle ait vécu avec un homme inutile comme petit ami.

Après cela, elle avait des souvenirs comme quoi elle s’était évanouie à cause de la violence de son petit ami, mais quand elle s’était réveillée, elle était dans ce monde.

— Son histoire était trop pitoyable pour que je puisse en rire.

C’est troublant parce que je ne peux pas me moquer de ce genre de sujet pitoyable.

Marie avait fait passer la nourriture qu’elle s’était mise dans la bouche avec de l’eau et avait recommencé à parler après être revenue à la raison.

« Où est-ce qu’on s’est arrêtés déjà ? » demanda Marie.

« Au fait que tu t’es réincarnée en tant que fille cadette de la Maison de Vicomte de Lafan, » déclarai-je.

« Aa ~, c’est vrai, » déclara Marie.

Luxon avait placé un mouchoir devant Marie parce que la zone autour de sa bouche était sale.

Marie l’avait pris et s’était essuyé la bouche avant de continuer.

« La maison dans laquelle je me suis réincarnée est une maison terrible. C’est une maison de vicomte qui a un territoire sur la terre ferme, mais à l’heure actuelle, son territoire est petit et il est aussi très pauvre. Dans ma famille, il n’y a aussi que mes parents qui n’ont qu’une grande fierté et un grand frère et une grande sœur qui sont des ordures, » déclara Marie.

Marie baissa les yeux et déclara. « Ils sont complètement différents de mon Onii-chan de la vie précédente » avec une petite voix.

Cette fille, il semblerait qu’elle avait un grand frère dans sa vie antérieure.

Quelle coïncidence, j’avais aussi une petite sœur.

C’est pourquoi cette fille m’avait rendu excessivement irrité — je ne pouvais pas la laisser seule.

Se pourrait-il que ce soit ma petite sœur ? J’avais envisagé une telle possibilité, mais c’était impossible, alors elle devait être quelqu’un d’autre.

Avoir le grand frère et la petite sœur se réincarnant dans un autre monde ensemble ne serait pas drôle du tout.

En premier lieu, une telle chose peut-elle arriver ? — La possibilité était faible.

« Tu as donc ciblé le prince parce que tu voulais sortir d’une telle vie, non ? » demandai-je.

J’avais sympathisé avec elle, mais ce n’était pas bon de cibler le prince, n’est-ce pas ?

« Parce que je n’ai pas effectué le premier jeu, donc je ne connaissais pas les détails, » déclara Marie.

Marie avait l’air de vouloir pleurer.

Je voulais aussi pleurer ici. Après tout, je ne savais pas que ce jeu avait une suite.

J’étais vraiment content d’avoir pu parler avec Marie.

« Certes, le premier jeu a été difficile. Je l’ai aussi fini à l’aide d’articles payés. Malgré tout, je n’arrive toujours pas à croire qu’il y ait eu une suite, » déclarai-je.

« Pas vrai !? Il était impossible de le finir normalement. On ne peut rien y faire, même si je ne sais pas, n’est-ce pas ? » déclara Marie.

« Marie, la nourriture que tu as commandée est arrivée, » déclara Luxon.

Le serveur avait apporté beaucoup de nourriture.

Marie avait immédiatement recommencé à manger.

Quand j’avais regardé la façon dont Marie avait mangé, elle avait commencé à chercher des excuses honteuses. « Moi, ça fait longtemps que je n’ai pas pu manger beaucoup. Je ne pouvais pas manger jusqu’à être rassasiée dans ma maison. Il y a même eu des jours où il n’y avait que de la soupe insipide à manger. »

Qu’est-ce que la famille de cette fille fait ?

« C’est horrible, » déclarai-je.

« Tu ferais mieux de réaliser à quel point ta vie est bénie, » déclara Marie.

« Je me sens troublé, » déclarai-je.

Suis-je celui qui a même failli être vendu à une vieille sorcière qui a quelque chose de mieux — je ne veux pas le croire.

Mais, c’était un fait que j’avais plus de chance que Marie du côté de la famille.

Mis à part Zola, je pense que mon père et ma mère étaient de bons parents.

On pouvait compter sur mon grand frère Nicks, et Collin était un joli petit frère.

« Mais tu n’auras pas d’ennuis avec la nourriture quand tu seras à l’académie, » déclarai-je.

« J’ai, j’ai faim ! Depuis que je me suis réincarnée ici, mon estomac a toujours eu trop faim, et pour une raison ou une autre, ma croissance est aussi lente, » déclara Marie.

Luxon qui observait Marie semblait en comprendre la cause.

« D’après l’histoire de Marie, je suppose que sa formation excessive en magie curative pourrait en être la cause ? À l’origine, ça ne devrait pas être étrange pour elle de grandir physiquement plus, » déclara Luxon.

« Vraiment ? » demanda Marie.

J’avais demandé à Luxon de parler plus en détail.

« Oui. C’est le résultat du fait qu’elle s’est trop forcée pendant sa période de croissance. Sa croissance physique s’est arrêtée, mais elle a obtenu la compétence qui lui permet de devenir une spécialiste de la magie curative. Elle a dû tellement se forcer. Et si le maître suivait un peu son exemple ? » répondit Luxon.

Me dit-il de travailler plus dur ?

« Je veux vivre ma vie efficacement. C’est mon principe de ne pas faire d’efforts inutiles, » déclarai-je.

« Comme prévu par le maître. Et si tu faisais bouillir la saleté des ongles de Marie et que tu le buvais ? » demanda Luxon.

« Je refuse, » quand j’avais refusé fermement, Marie avait l’air exaspérée.

Elle avait laissé tomber le couteau et la fourchette dans ses mains.

« O, oi, qu’est-ce qui ne va pas ? » demandai-je.

Marie avait tremblé — . « Hein ? — Hein ? Se pourrait-il que je ressemble à une enfant comme ça, c’est parce que… »

« C’est le résultat de tes efforts. Peut-être devrais-tu être fière ? Il n’y a pas de problème avec tes fonctions féminines, tu ne pourras tout simplement pas grandir plus loin que ça, » déclara Luxon.

En d’autres termes, l’apparence de Marie resterait enfantine par rapport à ce que son âge suggère. Il semblerait qu’elle ne pouvait rien attendre de plus de sa croissance future.

Après ça, Marie pleura en mangeant comme une folle pour noyer son chagrin.

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Partie 2

« Je ne peux pas continuer à pleurer ! »

Le jour suivant. 

Marie était venue me parler dans le couloir de l’académie. Elle m’avait dit qu’elle voulait parler du plan et je l’avais amenée dans un endroit où il n’y avait personne.

Et puis elle avait déclaré — .

« Je vais cibler les cibles de la conquête que le personnage principal ne cible pas ! C’est le plan restant ! »

Le personnage principal — quand j’avais enquêté sur elle, il semble qu’elle s’appelait Olivia. Marie avait proclamé un plan de type hyène pour approcher les garçons que ce personnage principal ne ciblait pas.

« Ne sais-tu pas quand abandonner, hein ? » demandai-je.

« Évidemment. Je ne veux pas que le monde soit détruit. Mais, ceci et cela sont des choses différentes. C’est pour ça que tu m’aides aussi, » déclara Marie.

Marie se serra les mains et me demanda de l’aide. Je lui avais souri.

« C’est de ma faute, mais c’est impossible. Je suis occupé à chercher ma partenaire de mariage, » déclarai-je.

« Quoi ? Espèce de radin ! Tu peux remettre à plus tard quelque chose comme la chasse au mariage ! » déclara Marie.

« La ferme ! C’est un problème de vie ou de mort pour un homme, idiote ! » déclarai-je.

Luxon observa les alentours avec vigilance en disant quelque chose comme « Vous vous entendez bien tous les deux »

J’avais dit à Marie à quel point la position des garçons était douloureuse. « Maintenant, écoute. Un jeune homme qui ne s’est pas marié avant l’âge de vingt ans verra même sa personnalité mise en doute. Cela affectera leur vie à partir de là. Nous sommes différents des filles qui auront des garçons qui afflueront vers elles même sans rien faire. »

Marie s’y était opposée. « Haaa ? Même les garçons n’appellent que les filles qu’ils ont ciblées. Quelqu’un comme moi n’a toujours pas été invité à un thé, juste pour que tu le saches. »

« C’est parce que le goûter aura lieu à partir du cinquième mois. Personne n’appellera les filles juste après leur inscription à l’académie, » déclarai-je.

« Es-tu un idiot ? Les premières années, on va prendre le thé à partir du cinquième mois, mais cela n’a rien à voir avec les aînés. Je dis qu’aucune deuxième ou troisième année ne m’a invitée, » déclara Marie.

Je commençais à m’énerver en parlant avec cette fille.

Marie avait exprimé son mécontentement à l’égard des garçons. « En fin de compte, tu ne regardes que les filles qui te conviennent. Même si les années supérieures appellent les filles autour de moi, tout le monde détourne le regard de moi en disant que je viens de la Maison Lafan. »

Marie baissa les yeux.

Mais on ne peut rien y faire.

« Parce que la réputation de ta maison est vraiment mauvaise, » déclarai-je.

Quand j’avais enquêté sur sa maison, j’avais découvert qu’elle était très horrible. C’est une maison qui m’avait fait hésiter à m’associer avec elle désormais.

Marie essuya ses larmes. « C’est déraisonnable. »

Tout d’abord, il était évident que n’importe qui hésiterait si la maison de la fille qu’il épousera avait beaucoup de dettes.

Je les imaginais en train de demander de l’argent à quiconque voulait épouser leur fille.

C’était troublant même s’ils demandaient beaucoup d’argent à une maison de baron de la frontière.

Parce qu’ils n’auraient pas autant d’argent que ça.

Mais, ce serait aussi troublant si j’ignorais Marie comme ça et qu’elle me causait des ennuis.

« J’ai compris. Alors, arrête de pleurer. Je vais t’aider, » déclarai-je.

« Vraiment !? » demanda Marie.

En voyant Marie s’arrêter de pleurer, elle était devenue tout sourire — elle me rappelait vraiment ma petite sœur.

Au moins, j’espère que cette fille était plus heureuse que Marie.

Une partie de moi ne pouvait pas lui pardonner, mais je ne pourrai pas rire si elle rencontrait une expérience aussi terrible que Marie.

« Et, qui vises-tu ? » lui demandai-je.

« Le premier est ~, » Marie parlait volontiers de son plan.

***

Sur le terrain d’entraînement, avec des billots alignés.

Là-bas, un jeune homme aux cheveux bleus, Chris Fia Arclight s’entraînait dur.

Il avait l’air intellectuel avec les lunettes qu’il portait, mais en vérité, il était le fils d’un épéiste qui était appelé le saint de l’épée dans le royaume de Hohlfahrt.

Cette personne avait elle-même obtenu le titre de maître épéiste à son âge.

Marie parlait à ce Chris.

Je les observais de derrière une couverture, mais…

« Je suis désolé, mais je ne suis pas intéressé, » déclara Chris.

« Hein ? — Euh ? »

J’avais été impressionné parce qu’elle l’avait salué gentiment, mais Chris ne s’intéressait pas à Marie.

Chris essuya sa sueur en envoyant à Marie un regard dubitatif.

« Je ne sais pas à quoi tu penses pour m’approcher comme ça, mais j’ai déjà une fiancée. Ce serait malhonnête de ma part d’être trop proche d’une autre étudiante. S’il te plaît, ne me parle plus trop à partir de maintenant, » déclara Chris.

Marie était déprimée après avoir été rejetée par cet argument solide.

« Oui, oui, oui. »

Chris avait recommencé à balancer son épée de bois une fois la discussion terminée.

« Pars d’ici si c’est tout. Je n’arrive pas à me concentrer, » déclara Chris.

Son attitude était brusque et rude.

Maintenant que j’y pense, l’attitude froide de ce type se démarquait.

Marie était revenue vers moi et

« J’ai échoué, » déclara Marie.

Elle était déprimée.

On n’y peut rien. Après cela — .

« C’est le quatrième échec consécutif, » déclara Marie.

— Non seulement c’est le dernier, mais c’était déjà fini.

Elle avait appelé les cibles de conquête — les garçons autres que le prince, mais elle avait échoué splendidement avec l’ensemble.

« N’est-ce pas horrible que tout le monde soit si froid ? » demanda Marie.

Tout ne pouvait pas se passer comme dans le jeu.

J’avais tourné mon regard vers Luxon.

« Olivia est vraiment intime avec le prince, n’est-ce pas ? » demandai-je.

« Ils sont intimes. D’après les informations du maître et de Marie, je présume qu’elle vise Julian, » déclara Luxon.

Et pourtant, les autres cibles de conquête ne regardaient même pas Marie.

La réalité était dure.

J’avais parlé à Marie qui déprimait. « Réjouis-toi. Je vais te soigner. »

En entendant cela, Marie essuya sa bave en me répondant. « Ne te moque pas de moi. Tu crois que je me mettrai facilement de bonne humeur rien qu’en mangeant ? »

« J’ai compris, alors essuie ta bave, » déclarai-je.

Pendant que je me cachais de Chris et que je parlais à Marie, Olivia était venue sur le terrain d’entraînement.

Il s’agissait d’une fille qui n’avait pas l’air sophistiquée. Puis elle avait fait un signe de la main à Chris.

Chris était normalement froid, mais il ne montrait un visage souriant qu’à Olivia.

Même s’il n’avait pas souri à Marie, pourquoi cette différence d’attitude ?

Mais je comprenais aussi les sentiments de Chris.

Olivia, qui était brillante, énergique et avait de gros seins, était une fille charmante.

Même moi, je deviendrais sûrement tout sourire si elle m’appelait.

— Comparé à ça.

« Oh, me compares-tu à cette femme ? » demanda Marie.

Marie me regarda avec froideur, alors j’avais détourné les yeux.

« Maintenant, allons manger un morceau, » déclarai-je.

« Tu as regardé ma poitrine et tu l’as comparée à cette femme, n’est-ce pas !? Dis-le clairement ! » s’écria Marie,

« Parfois, la vérité peut faire mal. C’est impossible pour quelqu’un comme moi de le dire, » déclarai-je.

« C’est la même chose si tu dis ça ! Merde ! Bon sang ! C’est mes seins comme prévu ? Les hommes sont tous des idiots ! » s’écria Marie.

En réalité, la forme ou la rondeur était plus importantes que la taille, mais ne le disent pas à voix haute.

Après tout, la poitrine plate de Marie n’avait aucun rapport avec la forme ou la rondeur.

« Aa ~, je suis déprimée. Aujourd’hui, je vais manger dix portions de steak ! » déclara Marie.

Luxon s’était joint à la discussion. « Mais n’avais-tu pas mangé douze portions avant ça ? Marie, tu ne grandiras certainement pas, mais la graisse s’attachera toujours dans ton corps. Surtout pas dans la poitrine ou les fesses, mais autour du ventre ou des bras. »

Marie était devenue silencieuse en entendant ça.

« Je m’arrêterai en six portions, » déclara Marie.

Cette fille était un bon à rien comme prévu.

Il était impossible que les cibles de conquête soient cajolées par ce genre de femme.

J’étais vraiment inquiet.

Ce ne serait pas un problème même si je l’ignorais, mais je ne pouvais pas le faire pour le moment.

« Allez, on s’en va, » déclarai-je.

« A-Attends-moi ! » s’écria Marie,

      1. ***

Maintenant, les nouveaux élèves allaient appeler les filles pour de vrai à partir du cinquième mois.

Pourquoi à partir du cinquième mois ?

Je ne connaissais pas la raison, et je ne voulais même pas le savoir.

Mais — .

« Je renais, » murmurai-je.

— On m’avait fait comprendre que le thé était une culture merveilleuse.

Mes amis Daniel et Raymond me regardaient avec une attitude froide, mais je ne leur avais pas prêté attention.

« Tu as l’air vraiment heureux, hein ? » déclara Daniel.

« Comme je pensais qu’un homme capable est différent, » déclara Raymond.

Je pouvais sentir de la jalousie dans le regard et le ton des deux individus.

Je me demande pourquoi ?

« Qu’est-ce qu’il y a ? Vous avez l’air vraiment ennuyés aujourd’hui, » déclarai-je.

Sur le banc dans la cour de l’académie.

Nous étions tous les trois assis et en train de parler, mais j’avais senti une certaine distance par rapport aux deux.

Les lunettes de Raymond brillaient de façon suspecte en me regardant.

« J’ai entendu la rumeur. Il semble que tu te sois vraiment rapproché d’une fille de la classe supérieure qui n’amène même pas de serviteur exclusif, » déclara Daniel.

Daniel serra la main,

« Je suis jaloux, salaud ! S’il te plaît, présente-la-nous aussi ! »

Ils étaient irrités contre moi, mais ils essaient de m’utiliser, alors je les avais présentés à une fille.

Je ne vous déteste pas, vous qui êtes comme ça, mais vous avez tort.

« Voulez-vous parler de Marie ? Ma relation avec cette fille n’est pas comme ça, » déclarai-je.

Raymond avait l’air de douter. « Je me demande. En plus, je t’envie rien que d’avoir une fille aussi proche de moi. »

Daniel avait déplacé son regard en bas. « Je veux aussi me rapprocher d’une fille qui n’a pas de serviteur exclusif. »

Une fille de classe supérieure qui n’avait pas de servante exclusive — était une fille spéciale.

Parce qu’en général, les filles de classe supérieure avaient un servant exclusif.

Cette fille était soit pauvre comme Marie, soit,

« Ah, c’est Son Altesse, » murmura Raymond. Là, dans la cour, le prince, Son Altesse Julian et son frère Jilk, son ami, était venu en remorque.

Derrière eux, il y avait des étudiantes qui les suivaient tous les deux.

Son Altesse Julian et Jilk qui se prélassaient de leurs voix stridentes n’avaient pas l’air intéressés par ces filles.

« Quelle bande d’envieux, » déclarai-je.

Quand j’avais dit cela, Raymond et Daniel m’avaient regardé et avaient claqué la langue.

Les gars, chérissez encore plus votre ami !

Pendant que je pensais à cela…

« Ah, c’est l’étudiante boursière, » déclara Daniel.

Quand Daniel avait dit cela, Son Altesse Julian et d’autres étaient dans une sorte de querelle.

La fiancée de Son Altesse Julian, Anjelica Rafa Redgrave, était également présente.

« Votre Altesse, pensez à votre poste ! » déclara Anjelica avec irritation.

« Anjelica, nous sommes à l’académie. Arrêtez d’amener le statut de l’extérieur jusqu’ici, » déclara Julian.

« M-Mais ! »

Il défendait la boursière Olivia devant sa fiancée.

Son Altesse avait rencontré Olivia et l’avait invitée au goûter au cinquième mois. C’est alors qu’Anjelica était arrivée.

Dans le jeu, il s’agit d’un événement qui n’en était qu’à ses débuts, mais vu comme ça, ça ressemblait à une scène de carnage pour moi.

« C’est bien d’être beau. Ils sont pardonnés même s’ils deviennent intimes avec une autre fille devant leur fiancée, » déclarai-je.

Quand j’avais dit cela, Daniel avait rapidement secoué la tête.

« Non, non, ce n’est pas bon. De plus, la fille qui est l’étudiante boursière — une roturière, » déclara Daniel.

Raymond était également d’accord. « C’est possible même pour une roturière d’être accepté comme concubin, n’est-ce pas ? Il existe un précédent à cet égard. »

« Vraiment ? » demandai-je.

Il y avait l’histoire de Cendrillon d’une femme roturière acceptée dans le palais.

Mais, agir ainsi devant sa fiancée, c’est problématique.

En le regardant comme ça, le personnage principal de ce jeu était une méchante femme inattendue.

Le groupe s’était séparé pendant que nous observions tranquillement.

« Bon sang, allons-y aussi — oh, qu’est-ce qui se passe entre vous deux ? » demandai-je.

Daniel et Raymond m’avaient attrapé quand j’étais sur le point de retourner à l’école.

« On est en train de parler ! »

« Et si tu nous parlais en détail de ta relation avec cette fille appelée Marie. Nous voulons l’entendre en tant que camarades du même groupe. »

Les camarades du groupe des barons pauvres.

On dirait que ce sera gênant si je ne dissipais pas le malentendu.

+++

Partie 3

— Et, à cause de cela, j’avais consulté Marie.

Mais cette Marie était sérieusement déprimée en ce moment.

« — Personne ne m’a invitée au goûter au cinquième mois, » déclara Marie.

Non seulement le groupe de cinq du prince et des autres, mais tous les garçons qui avaient organisé la fête du thé dans le cinquième mois l’avaient ignorée. Marie était assise tout en s’étreignant les genoux.

« Dans le cas de Marie, les garçons ont peut-être hésité parce que sa maison est trop horrible ? » demanda Luxon.

Marie leva la tête en entendant la réponse calme de Luxon. « J’en ai assez d’entendre ce genre de bonne réponse ! Ils devraient évaluer davantage mon caractère personnel ! »

« Ne sois pas déraisonnable, » déclarai-je.

Le mariage entre nobles était un mariage politique, peu importe comment on le voyait.

Par exemple, il y avait beaucoup d’histoires de gens qui s’aimaient et qui ne pouvaient pas se marier à cause de la situation de leur maison.

Comme la différence de statut, ou la différence de faction entre les deux maisons, et bien d’autres raisons.

« Pourquoi ! Le monde de ce jeu devrait être un monde qui est bon pour les filles ! » s’écria Marie.

« Mais c’est dur pour les hommes, » déclarai-je.

Il semblait que Marie soit aussi en mode dur.

J’étais triste de la voir ainsi.

« Plus important encore, j’ai expliqué ma relation entre toi et moi à mes amis. Ils deviennent bruyants en me demandant de te demander et de les présenter à des filles, » déclarai-je.

« Toi, sois plus gentil avec moi ! — Ou plutôt, que dirais-tu de les présenter à des filles ? » demanda-t-elle.

« Mais je n’ai aucune connaissance chez les filles, » déclarai-je.

« Qu’est-ce que tu veux dire par ce huuh ! » s’écria Marie,

« Aïe ! » m’écriai-je.

« On dirait que vous vous amusez bien, » déclara Luxon.

Marie m’avait donné un coup de pied au tibia. Ça fait vraiment mal.

Ou plutôt, cette fille avait une puissance qu’on ne pouvait imaginer à partir de son petit corps.

J’avais attendu que Marie, agitée, se calme avant de reprendre la conversation.

« Non, c’est pourquoi — je n’ai aucune connaissance qui semble capable de présenter des filles. Ma grande sœur a une mauvaise personnalité, alors ses amies ont sûrement aussi une mauvaise personnalité », déclarai-je.

Si je lui demandais de présenter des filles, je l’imaginais en train de dire. « Nous n’avons pas le temps pour les pauvres nobles de la campagne. »

Même si elle était elle-même aussi cette campagne pauvre et noble.

« Alors, je peux les présenter aux filles, » déclara Marie.

« Eh, tu peux faire ça !? » m’écriai-je.

Quand j’avais eu l’air choqué, Marie m’avait regardé et m’avait dit. « Tu me regardes trop de haut » avec colère.

***

J’étais allé dans un bar qui était souvent utilisé par le groupe des barons pauvres.

Marie avait amené les filles qu’elle allait présenter. L’ambiance à l’intérieur du bar était différente de la normale.

Les aînés et les élèves de la même année — tout le monde me souriait.

« Léon, je croyais en toi. »

« Léon, tu es le meilleur ami qu’on puisse demander. »

« Parle-moi si tu as besoin de quoi que ce soit. Je ferai tout ce que je peux si c’est pour ton bien ! »

J’avais laissé échapper un rire étrange en voyant les gars qui me regardaient fixement jusqu’à il y a quelques jours quand nous nous étions croisés en train de changer d’attitude si facilement.

Dans le bar, il y avait trois filles autres que Marie.

Une fille jouait avec ses cheveux et une autre avait l’air nerveuse.

La dernière fille avait des cheveux négligés et ses vêtements étaient aussi un peu sales.

Il y avait des outils de peinture attachés à son uniforme.

Je m’étais approché de Marie et je lui avais demandé. « Où as-tu trouvé ces filles ? »

On recueillait aussi des informations, mais on n’aperçoit jamais ces filles.

Marie mangeait de la viande tout en me parlant des filles. « Ce sont les filles enfermées. »

« Enfermée !? » m’écriai-je,

« La fille qui joue avec ses cheveux est une enfant paresseuse. La fille nerveuse n’est pas douée avec les endroits où il y a beaucoup de monde, alors elle étudie seule dans le dortoir. La dernière est une sorte d’artiste — elle ne s’intéresse pas vraiment à autre chose, » répondit Marie.

Toutes les trois étaient donc des enfants à problèmes.

Mais, les lunettes de Raymond brillaient en entendant cette explication.

« Marie, puis-je savoir pourquoi elles n’ont pas toutes les trois de serviteur exclusif ? » demanda Raymond.

Marie buvait son jus pour faire descendre la nourriture de sa bouche dans son estomac tout en répondant. « Elles ne sont pas intéressées. Il semble que la fille nerveuse a peur des demi-humains. Il semble qu’elles ne veulent pas quitter la maison après s’être mariées. Peu importe que ce soit à la campagne ou dans la capitale, je pense qu’elles vous épouseront si vous pouvez leur fournir un environnement où elles peuvent être enfermées. »

La fille qui jouait avec ses cheveux ne voulait pas travailler, il sera donc indispensable d’avoir une servante.

La jeune fille nerveuse voulait des livres, alors sa condition était de lui permettre d’acheter des livres périodiquement.

La condition de l’artiste était de la laisser peindre.

— C’est quoi cette condition favorable ?

Daniel s’était levé. « Je vais passer à l’offensive sérieusement. »

« Attends, Daniel ! Je suis le premier ! » déclara Raymond.

Voyant que les deux commençaient à se disputer, j’avais secoué la tête avec exaspération. « Comme c’est laid de se disputer comme ça. Alors, je vais… »

Tandis que je réfléchissais à qui parler parmi les trois, Marie m’avait regardé avec insistance.

« Quoi ? » demandai-je.

« Rien, » répondit Marie.

Marie s’était détournée et avait recommencé à manger. Pendant que je la regardais dans la confusion — Daniel et Raymond me regardaient avec un regard consterné.

« Léon, ce n’est pas juste. »

« Ouais. Tu es le pire. »

Je ne pouvais pas comprendre leur réaction.

« C’est quoi votre problème ? » demandai-je.

À la fin de cette journée, un conflit autour des trois filles avait éclaté au sein du groupe.

C’est dire à quel point les conditions de vie des trois filles étaient bonnes.

Si c’était ma vie antérieure — le monde précédent, les trois filles pouvaient être des enfants à problèmes, mais, dans ce monde, elles étaient un trop bon produit que cela vous faisait douter que ce ne soit pas vraiment un piège.

— Je voulais aussi les viser.

***

Le goûter du cinquième mois.

« À la fin, c’est seulement toi qui es venue à mon goûter, » déclarai-je.

Les yeux de Marie brillaient devant le thé et les collations préparés.

On aurait dit qu’elle allait même baver maintenant.

« Ce n’est pas grave. C’est mieux que de ne voir personne venir. Plus important encore, ce sont les bonbons d’un magasin célèbre, n’est-ce pas ? Je voulais essayer de le manger juste une fois ~, » déclara Marie.

Organiser un goûter dans une salle que vous avez empruntée et inviter des filles. C’est le goûter du cinquième mois.

C’était le bon sens de cette académie pour les garçons de divertir les filles comme ça.

Luxon flottait à l’intérieur de la pièce et regardait alternativement vers moi et Marie.

« Maître, c’est bien que les bonbons et le thé que tu as préparé ne soient pas gaspillés, n’est-ce pas ? » demanda Luxon.

« C’est vrai. Tout le monde s’est échauffé en disant que je vais au goûter du prince et des autres ~… Ils dérangent vraiment les autres garçons. Le prince et les autres sont-ils vraiment si géniaux ? » demandai-je.

J’avais entendu dire que Daniel et Raymond avaient aussi des problèmes.

Les garçons qui avaient de la popularité étaient au nombre de cinq. Ils avaient dit que les lieux où ils allaient faire leur goûter étaient spacieux et merveilleux.

Les filles qui y étaient invitées étaient aussi nombreuses, à cause de cela le nombre de garçons qui avaient été rejetés en invitant les filles à la fête du thé était nombreux.

— Honnêtement, c’était aussi troublant pour nous d’être comparés au prince et aux autres cibles de conquête.

Marie m’avait regardé.

« Quoi ? » demandai-je.

« N’as-tu pas honte de te comparer à ces cinq-là ? » demanda Marie.

« Ça ne te regarde pas. Toi-même, tu voulais aussi avoir le harem inversé avec ces cinq-là, » déclarai-je.

Marie tenait sa tasse à deux mains et sirotait le thé petit à petit.

« Aa ~, ça. En y repensant, je suis contente de ne pas avoir fait ça, » déclara Marie.

« Alors tu as fini par abandonner, » répondis-je.

Viser le harem inversé était infidèle, peu importe comment on le regardait.

Marie déposa sa tasse et commença à manger un gâteau.

« Les cibles de conquête manquent encore plus de charme que je ne le pensais. Ils agissent doucement envers Olivia, et ils sont un peu stupides, » déclara Marie.

Luxon était d’accord avec cette évaluation. « Même s’ils ont aussi une fiancée, ils sont souvent ensemble avec le personnage principal Olivia. Ils doivent aussi penser à leur statut. — Je ne peux pas les comprendre. »

« Luxon, tu ne comprends pas du tout. Ce que Marie voulait dire, c’est qu’elle ne peut pardonner à ces cinq-là d’avoir choisi Olivia plutôt qu’elle. Ces choses sur le charme et tout ce qui n’est qu’une excuse, » déclarai-je.

Bon look, bonne situation financière, grande autorité — ces gars avaient tout ce qu’il fallait.

Marie avait fait la moue pendant qu’elle s’y opposait. « Même la personnalité est un facteur important. Ce que je veux dire, c’est que ces cinq-là sont un échec à cet égard. »

« Vraiment ? Leur réputation est cependant assez bonne, » déclarai-je.

Leur entourage ne fait que les flatter, mais je n’avais pas entendu de mauvaises rumeurs à leur sujet.

« Ou plutôt, en y réfléchissant bien, il sera impossible de sortir avec eux. As-tu entendu ? Pour son goûter, Brad a réservé un jardin dans la capitale, » déclara Marie.

« Aa ~, dans le jeu c’était aussi comme ça, » répondis-je.

« Cela semble plausible si c’est dans le jeu, mais faire cela dans la vraie vie n’est pas bon, n’est-ce pas ? Je me demande combien d’argent il utilise seulement pour un goûter, » déclara Marie.

Quand il s’agit d’un sujet d’argent, je pouvais sentir que cette fille aussi une roturière.

Mais — .

« Soit dit en passant, les collations et le thé que tu manges en ce moment — ils iront chercher un prix très élevé s’ils sont totalisés, » déclarai-je.

Les sucreries de ce monde étaient vraiment chères.

Même les sucreries que j’avais préparées étaient quelque chose que j’avais commandé spécialement à un chef pâtissier. Le prix était donc très élevé.

Les yeux de Marie s’ouvrirent en grand. « Est-ce tant que ça !? »

« Il faut de l’argent pour commander des bonbons spéciaux auprès d’un chef cuisinier d’un magasin renommé, » déclarai-je.

Marie murmura. « Combien de sous-vêtements et de chaussettes pourrai-je acheter avec autant d’argent ? » avec un visage sérieux.

« As-tu un problème avec tes sous-vêtements et tes chaussettes ? » demanda Luxon.

« Et bien, ma croissance s’est arrêtée, alors pendant tout ce temps, j’utilise des affaires usagées — même s’il y a un trou dans mes chaussettes, je ne peux pas en acheter une nouvelle, » répondit Marie.

Marie avait l’air gênée, mais je la plaignais tellement que j’avais l’impression que j’allais pleurer.

« Bon sang, pourquoi n’as-tu pas dit ça depuis le début ! » demandai-je.

« Il n’y a aucune chance que je puisse dire quelque chose d’aussi embarrassant facilement ! » déclara Marie.

Cette fille aussi devait être désespérée pour sortir de sa dure vie.

« Tu comprends ce que j’ai ressenti quand ma famille m’a dit qu’il n’y avait pas besoin d’acheter de nouveaux vêtements parce que je ne grandissais pas ! » déclara Marie.

J’avais calmé une Marie agitée. « J’ai compris que c’était horrible. Allons faire du shopping en ville après ça. De toute façon, achetons rapidement les articles nécessaires, » déclarai-je.

« Je n’ai pas d’argent. Bientôt, ce sera la partie aventure — ce n’est pas ça. Nous pourrons bientôt entrer dans le donjon, alors j’ai l’intention d’y gagner de l’argent. C’est pourquoi je vais m’en accommoder pour l’instant, » déclara Marie.

Luxon avait honnêtement évalué Marie avec beaucoup d’honnêteté. « Quelle merveilleuse mentalité ! Gagner de l’argent par toi-même si tu n’en as pas. C’est aussi admirable qu’on ne se lance pas dans le crime, » déclara Luxon.

Ce type ne gâche-t-il pas Marie ?

« Hein ? Vraiment ? Cette fille est une femme qui cherchait à obtenir un harem inversé pour sortir de la pauvreté, tu sais ? » déclarai-je.

« — Il vaudrait mieux que le maître apprenne davantage de Marie, » déclara Luxon.

Il me disait donc de viser le harem inversé ?

Ce devrait être un harem pour un homme — mais un harem dans ce monde — il n’y avait pas une telle chose, hein.

Je préférais être célibataire plutôt que de m’occuper de femmes comme ma grande sœur.

Bien que, le démérite d’être célibataire, c’était trop grave que je ne pouvais pas le choisir. C’était frustrant.

Marie marmonnait d’une expression sombre — . « J’ai besoin de travailler dur pour pouvoir au moins acheter les articles nécessaires. — Quand je pourrai entrer dans le donjon, je gagnerai de l’argent tous les jours dans le donjon. J’ai besoin d’argent pour devenir indépendante. »

— Cette fille, on aurait dit qu’elle prévoyait sérieusement de défier le donjon tous les jours.

« Je t’achèterai au moins les articles nécessaires, alors, arrête avec ce plan stupide comme entrer dans le donjon tous les jours, » déclarai-je.

Quand j’avais dit que je les lui achèterais, Marie s’était serré les mains et m’avait fait un sourire.

Elle avait pressé son bras sur le côté et avait pris une pose sournoise.

« Tu le feras !? » demanda Marie.

« Une fille de ton âge qui porte des chaussettes trouées est trop pitoyable. Je paierai au moins pour tous ça, » déclarai-je.

Luxon m’avait regardé et, « Oh, le maître cache-t-il son embarras ? Ça ne sera pas bien de dire honnêtement que tu as pitié de Marie ? »

« — Tais-toi, » déclarai-je.

Grâce au fait que l’une de ses angoisses disparaissait, Marie continuait à savourer son thé et ses sucreries avec le sourire.

+++

Partie 4

Maintenant, après ça, il n’y a pas de grand événement pour un Mob comme moi.

Normalement, je passais ma vie à l’académie et j’allais défié le donjon afin de gagner de l’argent pour les dépenses du goûter — ces journées se poursuivaient et avant que je remarque que le premier trimestre était sur le point de se terminer.

Quand j’avais remarqué, il n’y avait que Marie qui se montrait quand j’organisais un goûter.

À part elle, il n’y avait que ma deuxième sœur Jenna qui venait parfois se moquer de moi.

— Comme aujourd’hui.

« Petit frère idiot, vas-tu vraiment épouser Marie ? » demanda-t-elle.

« Haaa ? »

Jenna avait parlé sans aucun intérêt envers moi qui préparait une deuxième portion de thé.

« Tu invites cette fille à ton goûter chaque fois, n’est-ce pas ? Bien qu’il semble qu’elle ne soit pas là aujourd’hui, » déclara-t-elle.

« Aujourd’hui, elle va en ville pour aller chercher sa robe. Cette fille n’a pas de robe, alors elle s’inquiétait de ce qu’elle devait faire pour la fête avant les longues vacances, » répondis-je.

« Cette fille est vraiment pauvre, n’est-ce pas ? — Même s’il n’y a pas de problème avec cette fille elle-même, la maison de cette fille est un problème, » déclara ma sœur.

Je ne comprenais pas la véritable intention de Jenna qui disait ça en mangeant des bonbons.

C’était comme si elle me donnait un avertissement.

« Je n’ai pas de relation romantique avec cette fille. — Nous sommes amis, ou peut-être juste deux personnes avec le même genre de problèmes ? »

Nous étions tous les deux des réincarnés.

Nous pouvions nous comprendre mieux que quiconque au monde.

Ma sensibilité japonaise du monde précédent ne fonctionnait pas vraiment dans ce monde.

Jenna me regarda avec un regard dubitatif.

« C’est toi qui vas avoir du mal, alors je ne vais pas t’en empêcher, » déclara-t-elle.

« Qu’est-ce qui t’arrive aujourd’hui ? Plus important encore, grande sœur, toi-même, as-tu réussi à te marier avec quelqu’un ? » demandai-je.

« Contrairement à toi, j’ai beaucoup de choix. Même maintenant, je reçois des avances de plusieurs personnes, » déclara-t-elle.

La personnalité de Jenna s’était aggravée sous l’influence de la capitale, même si des garçons s’approchaient encore d’elle.

Son allure n’était pas si mal.

Notre maison n’avait plus de dettes et était en plein développement grâce à mon investissement.

Elle venait d’une maison de baron de la campagne, donc elle n’était pas non plus impliquée dans une mauvaise faction. De ceux-là, il semblerait qu’elle soit un excellent article.

Pour que ce genre de femme horrible soit un excellent article, ce monde était vraiment terrible.

Malgré tout, la maison de Marie est un problème, hein ?

Lorsqu’elle gagnait de l’argent, sa famille semblait en avoir vent et elle s’était endettée en utilisant le nom de Marie.

La coupable était la grande sœur de Marie, donc ce n’était pas du tout drôle.

***

La fête avant les longues vacances était séparée par l’année académique.

La fête qui se tenait dans une grande salle était vraiment extravagante.

C’est un buffet et les aliments qui étaient alignés ici avaient été cuisinés par des chefs de première classe.

La musique en direct remplissait l’intérieur de la salle. Je n’avais aucun souvenir d’avoir assisté à une fête de ce niveau, même dans ma vie antérieure.

« Un autre monde est vraiment incroyable. »

« C’est vraiiiiii ! »

J’avais regardé Marie qui se bourrait la bouche de nourriture.

Elle mangeait avec plaisir dans sa robe qu’elle venait d’acheter.

Quant à sa robe, c’était le genre mignon si je devais dire de quel genre de robe il s’agit.

Il y avait aussi l’atmosphère de Marie, mais elle avait l’air enfantine, peu importe comment vous la voyez.

Elle ressemblait à une petite fille vêtue d’une robe pour agir comme une adulte, ce qui la rendait très chaleureuse.

Mettons ça de côté,

« Pourquoi suis-je seul avec toi ? » demandai-je.

Daniel et Raymond étaient avec les filles que Marie leur avait présentées, alors ils n’étaient pas là.

À l’origine, je voulais me promener avec eux pour parler aux filles et pourtant — ils étaient des amis sans cœur.

Ils essaient de trouver rapidement une partenaire pour échapper par eux-mêmes à la dure course au mariage.

— C’est impardonnable.

Quand je pensais à me mettre en travers de leur chemin, Marie avait chargé une montagne de nourriture dans son assiette tout en déplaçant son regard.

Quand j’avais suivi son regard, Son Altesse Julian et Olivia se trouvaient là-bas.

Olivia qui portait l’uniforme était également entourée de garçons autres que Son Altesse Julian.

« As-tu encore des attaches persistantes ? » demandai-je.

Alors que je me demandais si elle n’avait pas encore abandonné, Marie secoua la tête.

« Stupide. Le monde dans lequel nous vivons est trop différent ~, c’est ce que je me dis. J’ai compris beaucoup de choses dans ce terme. Moi et ces cinq-là, on ne pourra pas être ensemble, » déclara Marie.

Même un luxe choquant pour Marie était normal ou modeste du point de vue de ces cinq personnes.

Il semblerait qu’elle soit aussi jalouse, mais elle acceptait aussi que ce soit bien comme ça.

« Ça aide que tu comprennes. Avec cela, personne ne se met en travers du chemin d’Olivia, » déclarai-je.

Si le personnage principal Olivia devenait en couple avec quelqu’un parmi ces cinq personnes — le monde sera aussi sauvé.

Un grand facteur d’incertitude disparaîtra avec cela.

Nous regardions tous les deux la fête des nobles près du mur de la salle de fête.

C’était vraiment un monde différent.

Il ne s’agit pas d’un autre monde ou quoi que ce soit du genre — le monde dans lequel nous vivions était différent d’eux.

« — Ah, » Marie avait fait entendre sa voix. Là-bas, Angelica parlait à Son Altesse Julian.

Elle fixa Olivia du regard et essaya de les séparer.

Son Altesse Julian s’était fâchée à cause de ça.

Voyant que Marie était — .

« Hé, réfléchis bien, n’est-ce pas mal d’être dans les bras d’une autre femme devant ta fiancée ? Même sans bien réfléchir, ce n’est pas bon de se rapprocher d’un homme qui a une fiancée. »

« Et si tu regardais le miroir ? Mais moi, je suis d’accord avec cette opinion. »

C’était le scénario de ce jeu, donc on ne peut rien y faire.

En y pensant comme ça, c’est ainsi, mais c’était certainement une histoire horrible.

« Aime-t-elle un homme qui a abandonné sa fiancée pour la choisir ? Je ne comprends pas les femmes, » déclarai-je.

On dirait que je ne comprenais pas ce que ressentaient les femmes.

Marie avait parlé de cette situation du point de vue de femme. « Mais, abandonner sa fiancée comme ça quand il rencontre quelqu’un qu’il aime — autrement dit, c’est comme s’il proclamait qu’il abandonnerait aussi cette fille s’il rencontre une femme plus charmante. Je serai repoussée si c’est moi. »

« C’est une situation à laquelle une femme devrait aspirer, n’est-ce pas ? » demandai-je.

« Le désir et la réalité sont différents. Ce n’est qu’un malentendu qui vient du feu de l’action. Mais quand vous vous calmerez, vous penserez “pas possible ~” à ce sujet, » répondit-elle.

Certes, ce genre de situation qui se produit dans la réalité vous fera pencher la tête.

Les gens eux-mêmes s’échaufferaient peut-être en disant « C’est l’amour interdit », mais l’environnement allait se rafraîchir en le regardant.

Mais, entendre ça de Marie m’avait donné l’impression que c’était une blague.

« Ce sont des mots que j’aimerais que quelqu’un qui planifiait un harem inversé puisse entendre, » déclarai-je.

Marie me frappa à plusieurs reprises alors que je me moquais d’elle.

« Qu’est-ce que c’est que ça ? Dis-le si tu veux te plaindre ! » déclara-t-elle.

« Pas vraiment. Je suis également d’accord avec ton opinion, » déclarai-je.

Puis, le lieu était devenu étrangement calme.

Quand j’avais regardé autour de moi, j’avais vu des regards se rassembler sur nous.

Luxon qui se cachait à proximité avait expliqué la situation. « Depuis quelque temps, tout le monde ici écoute attentivement la conversation ombrageuse de Julian et Angelica. Il y a le temps du changement de musique et l’endroit est devenu calme en même temps que la conversation entre vous deux s’échauffait. »

— Notre conversation avait donc été entendue par les gens de l’entourage.

Marie et moi avions eu des sueurs froides.

« Quoi encore ? » demanda Marie.

À la demande de Marie, j’avais pris la main de Marie et je m’étais échappé de la salle.

« Papa, pardonne-nous ! »

« Pardonnez-nous ! »

Nous nous étions échappés de la salle ensemble et après cela, la musique avait recommencé à jouer.

— Trop tard ! Lisez l’atmosphère plus rapidement les gars !

« Qu’est-ce que tu as fait, hein ? On vient de se faire remarquer ! » déclarai-je.

« Ne dis pas que c’est de ma faute ! Plus important encore, je ne peux plus manger tous ces types de nourriture maintenant ! » déclara Marie.

Alors tu donnes la priorité à ta faim plutôt qu’au sex-appeal, cette fille est vraiment un bon à rien de réincarné.

La zone était sombre quand nous étions sortis.

L’œil unique de Luxon brillait et illuminait l’environnement.

Marie s’était retournée vers le lieu de l’événement et — .

« Je voulais m’amuser davantage, » déclara Marie.

Elle jeta son regard déprimé.

Un peu de culpabilité s’était développée en moi.

Après tout, cette fille aimait la fête à sa façon.

« Il y aura beaucoup de chance d’aller faire la fête tant que tu seras à l’académie, alors ne t’inquiète pas, » déclarai-je.

« Les fêtes auxquels je peux participer sont seulement celles auxquels je peux me joindre pendant que je suis à l’académie, » déclara Marie.

Lorsque la fête avant la cérémonie de fin de mandat serait terminée, de longues vacances vous attendaient.

« Plus important encore, que sont tes plans pour les vacances d’été ? Tu vas rentrer chez toi ? »

Quand je lui avais demandé ça, la réponse qu’elle m’avait donnée avait été horrible.

« On m’a dit avec une lettre de rester à l’académie et de gagner de l’argent. La lettre me disait aussi d’envoyer de l’argent à la maison. La lettre venait de toute la famille, » déclara Marie.

C’est trop horrible, je ne peux rien dire.

Le silence avait duré un moment, puis je n’en pouvais plus et j’avais invité Marie. « Ce n’est pas la capitale, mais veux-tu venir chez moi ? »

« Chez toi ? » demanda Marie.

« J’ai l’intention de retourner dans mon propre territoire pendant les longues vacances. Là-bas, il y a une source d’eau chaude, » déclarai-je.

« Une source d’eau chaude ! » s’exclama Marie.

Marie était soudain devenue heureuse. Je me sentais un peu soulagé de voir ça.

« Il n’y a pas que ça ! — Il y a aussi du riz, » déclarai-je.

« RIIIIIIIIIIZZ ! » s’écria Marie.

Marie s’était réjouie et avait couru partout à cet endroit.

Pour nous, réincarner, c’était vraiment difficile de pouvoir manger l’aliment de base de notre monde précédent.

Elle était vraiment heureuse qu’il soit devenu possible de manger cette nourriture.

« Et le miso !? Shoyu!? » demanda Marie.

« Non, c’est toujours impossible, » répondis-je.

J’avais entendu Marie dire « Ee ~ » avec une certaine déception. Luxon s’était plaint à côté de moi en voyant Marie comme ça.

« Je pourrai les préparer immédiatement si seulement le maître n’est pas obsédé par les produits naturels, » déclara Luxon.

Ce genre de chose était identique selon les deux manières de faire, mais différent en termes de nutriments ou de goût.

Ce type peut préparer ça, mais je suis un membre de la faction naturelle.

« Je veux manger le produit naturel. »

« Je veux manger le produit naturel. »

Nous avions regardé le visage de l’autre en entendant que notre opinion qui se chevauchait.

C’était un peu gênant, alors nous avions tous deux détourné notre visage.

Luxon avait alors dit. « C’est vrai. Alors, attendez encore un an s’il vous plaît. »

Ce type est incroyable.

Il semble qu’il serait capable de préparer le miso et le shoyu en un an seulement.

— Ne peut-il pas aller plus vite ?

Marie était tout excitée, impatiente de prendre de longues vacances — et elle était tombée.

« Oh, vas-tu bien ? » demandai-je.

« Ça fait longtemps que je n’ai pas porté de talon haut, alors j’ai mal aux pieds, » déclara Marie.

C’était parce qu’elle s’était forcée et avait acheté quelque chose comme un talon haut.

Marie avait utilisé la magie de guérison jusqu’à sa propre cheville. Voir ça m’avait fait me souvenir du passé.

Une fois, ma petite sœur de la vie précédente m’avait dit que ses pieds lui faisaient mal et pleuraient. Elle ne voulait pas bouger.

Je l’avais quittée et j’étais rentré chez moi, mais je m’étais inquiété au bout d’un moment et j’étais revenu.

— Cette fille, elle s’était fatiguée et s’était endormie.

En me rappelant cela, j’avais tourné le dos à Marie qui avait terminé la guérison et je m’étais accroupi.

« Viens ! Je vais te porter, alors saute, » déclarai-je.

« Comme c’est prévenant. Emmène-moi jusqu’au dortoir des filles, s’il te plaît, » déclara-t-elle.

Jusqu’où vas-tu te comporter comme ma petite sœur ?

Dis merci d’abord.

+++

Partie 5

Marie se souvient du passé sur le dos de Léon.

Luxon illuminait le sombre chemin à l’intérieur de l’académie.

Je me souviens du passé. Maintenant que j’y pense, le grand frère m’a aussi portée sur son dos comme ça.

Elle se souvenait de ce grand frère ennuyeux. 

Comme il était mort par sa faute, elle l’avait regretté tout le temps.

Elle se souvint de ce qui s’était passé dans le monde précédent et serra fortement le dos de Léon dans ses bras.

« Aïe, ça fait mal, » déclara Léon.

Léon se plaignait, mais voyant à quel point il était semblable à son grand frère, elle était irritée — et heureuse.

« Ne te plains pas et marche plus vite, » déclara-t-elle.

Les larmes étaient sorties. Elle avait eu honte et avait enfoui son visage contre le dos de Léon.

À la fin, j’étais sans espoir tout le temps sans grand frère là-bas.

Sa vie avait déraillé depuis la mort de son grand frère.

Il avait une mauvaise bouche et une mauvaise personnalité, mais au fond, c’était un bon grand frère.

Ce grand frère et Léon se chevauchaient.

Mais, pensa Marie. Je me demande si mon grand frère s’est aussi réincarné ? — J’espère qu’il sera heureux si c’est le cas.

Elle se souvient de son grand frère qui était mort jeune et avait levé le visage pour regarder le ciel. Là-bas, la lune était jolie.

« Hé, quel genre d’endroit est ta maison ? » demanda Marie.

« C’est une campagne. L’endroit est calme et lent, mais j’aime bien, » répondit Léon.

« Toi, j’ai l’impression qu’un endroit comme la capitale n’est pas dans tes préférences, » déclara Marie.

« C’est parce que je n’aime pas le désordre. Je ne veux pas m’en occuper et travailler, » déclara Léon.

« Uwa, c’est une phrase d’une personne sans espoir, » déclara Marie.

Grand frère a aussi dit quelque chose comme ça avant.

Marie avait pensé à tout ça sur le dos de Léon.

Les fois où j’ai parlé à ces quatre-là, je n’étais pas non plus vraiment excitée. Je ne conviens pas au prince et à ces quatre-là.

Elle avait essayé de viser les quatre autres que Julian avec Léon, mais elle n’avait ressenti aucun sentiment de « c’est le bon » de leur part.

Maintenant, elle en comprenait la raison.

— Aa ~, mon intérêt pour l’homme est vraiment mauvais. De penser que j’aimerai quelqu’un qui est comme mon grand frère, quelle vérité choquante pour ma seconde vie.

Marie pensait une telle chose en faisant une conversation stupide avec Léon.

***

La cérémonie de fin s’était terminée en toute sécurité et le jour du retour à la maison était arrivé.

Mon père était venu me chercher au port.

J’attendais Marie qui n’arrivait pas à temps.

« Cette fille, elle est en retard. »

Nicks et Jenna s’étaient déjà rendus au port.

Luxon réfléchissait à la raison du retard de Marie. « — Peut-être que sa préparation prend du temps ? »

« Après tout, les femmes prennent beaucoup de temps pour ce genre de choses, » déclarai-je.

« Ou peut-être qu’elle ne s’est pas réveillée, » déclara Luxon.

« C’est possible, » déclarai-je.

— Mais, ma poitrine est mal à l’aise depuis ce matin.

Je ne pouvais pas me calmer quoiqu’il arrive.

« Maître, devrions-nous aller la chercher ? » demanda Luxon.

« Ouais. Mais je ne peux pas entrer dans le dortoir de la fille, » déclarai-je.

Pendant que nous parlions ainsi, des filles en uniforme étaient passées devant nous.

Mais, leur conversation m’avait rendu curieux.

« Ça m’a fait du bien. »

« C’était parce qu’elle était impudente. C’était rafraîchissant. »

« C’est sa faute si elle s’est démarquée comme ça à la fête. »

Le trio de filles à l’allure méchante était suivi par des domestiques exclusifs.

J’avais eu une mauvaise prémonition en entendant leur conversation.

« Une fête ? Rafraîchissant ? — Luxon, cherche Marie, » ordonnai-je.

J’avais commencé à courir. Luxon s’était dirigé vers le dortoir de la fille devant moi.

— Ne me dis pas qu’il est arrivé quelque chose à cette fille ?

***

Marie, dont les cheveux étaient encore décoiffés après avoir dormi, courait en portant un sac de voyage.

« J’AI TROP DORMIIIII ! »

Elle était nerveuse hier et n’arrivait pas à bien dormir.

Elle pensait à rencontrer la famille de Léon, et elle craignait aussi que ma famille ne tente quelque chose.

— En plus, elle avait une mauvaise prémonition.

À cause de cela, elle avait dormi très tard hier.

Et puis, quand elle s’était réveillée, il n’y avait pas eu beaucoup de temps avant l’heure de la réunion.

« Hau ! »

Marie s’était préparée très vite et s’était précipitée hors de sa chambre, mais elle était entrée en collision avec une étudiante en tournant au coin de la rue.

Marie était tombée, mais elle s’était immédiatement levée.

« Aïe aïe aïe — ah, ça va !? Je suis désolée. J’étais pressée, alors… hein ? » s’exclama Marie.

Quand elle avait tendu la main vers la fille avec laquelle elle était entrée en collision, Marie avait eu très peur en voyant les yeux de cette fille.

L’étudiante au regard sombre était Olivia.

Olivia se leva comme si de rien n’était et s’éloigna en ignorant Marie.

Marie avait réalisé qu’elle avait des sueurs froides.

« Quoi ? Qu’est-ce que c’était ? » demanda Marie.

— C’était vraiment effrayant.

Son image d’Olivia était quelqu’un qui souriait toujours joyeusement, mais tout à l’heure, elle n’avait pas une telle expression rose dans les yeux.

Cela avait fait peur à Marie.

Quoi ? Elle a l’air de tout détester — j’ai vu plusieurs filles faire ce genre d’yeux, mais, est-ce que quelque chose est arrivé ?

Elle pensait courir après Olivia, mais ses jambes ne bougeaient pas.

Son cœur battait fort dans sa poitrine.

Puis — .

« Oh, il semble que tu aies vraiment trop dormi. »

« Fuwah ! Moi, c’est toi, Luxon. Ne me surprends pas comme ça, » déclara Marie.

Marie, qui était mal à l’aise, essuya sa sueur et ramassa son sac de voyage.

« Le Maître est inquiet. Il pensait qu’il s’était peut-être passé quelque chose, » déclara Luxon.

« Je, je suis désolée. Je n’arrivais pas à bien dormir hier et quand je me suis réveillée, il était —, » déclara Marie.

Pendant qu’elle cherchait des excuses, Luxon bougea son seul œil d’un signe de tête.

« C’est bon s’il n’y a pas de problème. Alors, partons, » déclara Luxon.

« D-D’accord, » déclara Marie.

Marie qui se souvenait de ce qui venait de se passer s’inquiétait vraiment pour Olivia.

Mais, se demandant si elle pouvait l’appeler quand elles n’étaient pas du tout proches, et avec la façon dont Léon et sa famille l’attendaient — elle n’avait pas été parlé à Olivia.

***

« T’es une gamine, tu dors trop ! » déclarai-je.

« Je, je suis désolée, » répondit Marie.

J’étais vraiment soulagé d’apprendre que Marie était en retard parce qu’elle s’était réveillée trop tard.

J’avais eu une mauvaise prémonition, mais pour commencer, mon instinct n’était pas si précis.

J’étais content que mon instinct ait eu tort.

Tous les deux, nous nous étions précipités vers le port, dans la zone d’amarrage des dirigeables.

J’avais parlé à Marie en marchant.

« Le vaisseau est-il parti ? » me demanda-t-elle.

Il semblerait qu’elle s’inquiétait de savoir si le navire de mon père était parti ou non.

« C’est un navire privé, donc il peut être flexible bien que le port se plaindra à nous, » déclarai-je.

« C’est bien même si nous sommes laissés pour compte. Partenaire peut vous y envoyer tous les deux, » déclara Luxon.

« Partenaire se démarquera. Tu l’as rendu trop grand, » déclarai-je.

« C’était à cause des instructions du maître. Ce n’était pas ma faute, » répondit Luxon.

« Vraiment ? Oui, c’est vrai, hein, » déclarai-je.

J’avais aussi fait la conversation avec Luxon, mais l’étrange mauvaise prémonition dans ma poitrine ne s’était pas calmée depuis quelque temps.

« Marie, il ne s’est rien passé ? » demandai-je.

J’avais consulté Marie avec inquiétude, mais la personne elle-même ne comprenait pas de quoi je parlais.

« Qu’est-ce que tu veux dire ? » demanda Marie.

« C’est pourquoi — non, comme je pensais, oublie le, » déclarai-je.

« Attends ! Je suis curieuse, alors dis-le ! » déclara Marie.

Cette fille ne rira que si je lui dis que j’ai cette étrange mauvaise prémonition.

J’avais regardé Luxon.

« Luxon, s’est-il passé quelque chose d’étrange hier ? » demandai-je.

« Est-ce que le maître pense que je saisis tout dans cette académie ? Je n’ai jamais reçu un tel ordre, donc je n’enquête sur rien, » déclara Luxon.

Quel type ennuyeux !

Marie regarda Luxon et fit une tête déçue.

« Même si je pensais qu’une IA serait plus incroyable que ça. Se pourrait-il que tu sois un enfant un peu désespéré ? » déclara Marie.

Les paroles de Marie semblaient enflammer Luxon. Il avait répondu.

« Je ne peux pas faire semblant de l’ignorer. La cause en est que le maître ne m’a pas ordonné de recueillir des informations en raison de son désintérêt pour l’académie. Comment pouvez-vous attendre des résultats de ma part alors qu’on ne m’a même pas ordonné quelque chose comme ça ? D’abord, je ne suis pas quelqu’un qui n’a rien à faire. Mon corps principal travaille d’arrache-pied, même maintenant, pour construire un atelier dans la maison du maître. Ne rien faire d’inutile est aussi la preuve de l’excellence — . »

Marie avait ignoré le Luxon qui parlait avec passion et s’était intéressée au sujet de l’atelier. « Tu as un atelier ? Eh, est-ce que c’est possible que tu sois riche !? »

« C’est quelque chose qui est loin d’être achevé. Mais après tout, il vaudrait mieux avoir beaucoup de sources de revenus pour plus tard, » déclarai-je.

« Super bien ~, » déclara Marie.

Marie et moi avions perdu tout intérêt face aux explications de Luxon. « — Vous avez tous les deux la même personnalité. La façon dont vous avez ignoré mon explication est exactement la même. »

« En quoi sommes-nous semblables ? »

« En quoi sommes-nous semblables ? »

Ma voix s’était encore chevauchée avec celle de Marie.

C’était embarrassant — et drôle.

On avait ri ensemble.

« D’abord, je veux manger du riz quand on arrivera chez Léon. Aussi — des biscuits au riz ! » déclara Marie.

« Je vais préparer ça, mais, comment dire, ton goût n’est pas pour les choses trop raffinées, » déclarai-je.

« C’est bien, n’est-ce pas ? Tu peux le manger tel quel avec sa texture croustillante, mais il est aussi savoureux à manger lorsqu’il est légèrement humide, » déclara Marie.

« C’est délicieux, mais il y a autre chose que ça, » déclarai-je.

« Mochi ? » demanda Marie.

Cette fille, espérant des biscuits au riz ou du mochi — .

Non, je comprends ce qu’elle ressent.

Ma mauvaise prémonition s’était calmée et je me détendis.

Il me semblait que la mauvaise prémonition n’était que mon imagination.

Pendant que nous nous échauffons avec notre conversation, une place d’amarrage pour un petit dirigeable était apparue de l’autre côté du port.

On dirait que le dirigeable allait partir du quai dans peu de temps.

« Oh, nous arrivons à point nommé. Mettons-nous à l’œuvre, » déclarai-je.

« Je prends le siège à la fenêtre ! » déclara Marie.

Marie s’était mise à courir. En la voyant, j’avais pensé à l’énergie qu’elle avait tout en pensant qu’elle était semblable à ma petite sœur.

Est-ce que j’ai une sorte de destin avec le caractère de ma petite sœur, que ce soit dans la vie précédente ou dans cette vie ?

Soudain, quelque chose avait pesé dans mon esprit et j’avais regardé en arrière.

Il y avait cette chose qui pesait sur mon esprit quoiqu’il arrive.

Il y avait eu aussi l’étrange mauvaise prémonition ce matin — je me demande rétrospectivement si c’est bien comme ça.

« Maître, quelque chose ne va pas ? » demanda Luxon.

« Ce n’est rien du tout, » déclarai-je.

Marie monta à bord du dirigeable et me fit signe de la main avec énergie.

« Cette fille est aussi vivante aujourd’hui, » déclarai-je.

J’avais l’impression d’avoir fait une erreur, mais c’était sûrement mon imagination.

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Claramiel

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