Chapitre 9 : Démon
Partie 1
La principale force de l’armée de la principauté se déplaçait avec la divinité gardienne de l’air.
Hertrauda était devant un vieux chevalier.
Le bras droit de ce vieux chevalier était couvert de quelque chose de noir. C’était Bandel, l’ancien chevalier noir.
Hertrauda s’adressa à Bandel qui s’agenouillait devant elle avec un ton froid. « J’aurais dû te dire que je ne peux pas te donner la permission de sortir. »
Bandel n’avait pas ouvert la bouche. Une personne influente demeurant près de Hertrauda avait expliqué la raison de ce refus. « Sire Bandel, si vous poursuivez le royaume alors nous, la principale force de la principauté, nous voulons faire de même. Nous souhaitons que Sire Bandel se batte avec nous là-bas. »
Hertrauda avait plissé ses yeux. Ce bras droit magique — finalement, Bandel est le seul qui peut l’utiliser.
Plus de dix personnes s’étaient sacrifiées afin de déterminer un chevalier qui pouvait utiliser le bras droit magique.
En fin de compte, Bandel était le seul à avoir survécu avec le bras droit magique attaché sur lui.
Il y avait une incision sur le bras droit noir de Bandel. Un œil était présent là et il regardait autour de lui.
L’œil nu à l’état brut tourna son regard vers Hertrauda et resta immobile.
« Toutes mes excuses. Je n’arrive toujours pas à le contrôler parfaitement. Votre Altesse Hertrauda, je vous prie de me donner la permission de sauver votre sœur aînée, » déclara Bandel.
« Les secours sont déjà en route. Avez-vous l’intention de fuir votre revanche avec le chevalier diabolique ? » demanda le vassal.
La principauté croyait que le royaume chargerait vers cette force principale pour décider de la bataille.
Il n’y avait aucun moyen qu’ils puissent faire face à la divinité gardienne du ciel.
Alors même que les communications dans le royaume étaient en mauvais état, l’armée de la principauté était également dans le même état.
Ils étaient sur leurs gardes, mais ils étaient incapables de détecter quand l’armée du royaume viendrait les frapper.
Le plus grand danger était si Léon apparaissait sur le champ de bataille.
Si c’était le cas, Bandel était le seul à pouvoir l’arrêter.
Ils voulaient qu’il reste en arrière pour la protection de la force principale.
« La princesse peut être sauvée avec certitude si c’est moi qui le fais, » déclara Bandel.
Hertrauda rit légèrement des paroles de Bandel.
« Vous êtes après tout le favori de ma grande sœur. Eh bien, nous avons envoyé la force de sauvetage. Il vaudrait peut-être mieux qu’il y ait quelqu’un pour vérifier le résultat, » déclara le vassal.
Même si l’influent vassal s’y était opposé, Hertrauda ne lui avait pas répondu.
Bandel s’était levé.
« Alors, je m’en vais immédiatement, » déclara Bandel
« Je vais vous préparer un dirigeable rapide, » déclara l’influent vassal.
« Ce n’est pas nécessaire. Ce corps — non, cette seule armure suffira. Un dirigeable ne fera que me ralentir, » déclara Bandel.
Bandel avait dit ça et avait quitté la pièce. En voyant son dos, l’influent vassal avait essuyé ses sueurs froides qui s’écoulaient en raison la peur.
Son regard était dirigé vers le bras droit de Bandel.
Le bras droit qui avait changé de couleur et était passé au noir était de mauvais augure. De plus, les yeux de Bandel étaient aussi injectés de sang.
« C’est donc une partie de l’Artefact Disparu. On dirait un monstre, » déclara le vassal.
Hertrauda s’appuya sur le dossier de sa chaise. « On dit qu’il donne à son utilisateur une immense force en échange de sa vie, mais je n’aurais jamais imaginé que le jour où je le verrai de mes propres yeux viendra. »
« Je me demande s’il sera capable de gagner contre le chevalier diabolique, » déclara le vassal.
« Il va gagner. Même si Bandel ne peut pas gagner, nous ne perdrons pas, » déclara Hertrauda alors qu’elle ferma les yeux. Grande sœur, sois prudente. Bandel vient te chercher.
***
Dans le ciel de la capitale.
La bataille était terminée. Les dirigeables se rassemblaient progressivement.
La silhouette de mes amis qui étaient montés à bord de leur dirigeable depuis leur territoire et étaient revenus ici était maintenant visible sur le pont de Partenaire.
Raymond avait été stupéfait en voyant la capitale. « — La cité est en ruine. »
« Il n’y avait rien à faire comme ils attaquaient du ciel, » déclarai-je.
« Pouvons-nous vraiment gagner ? Il y a autant de destruction rien que par l’attaque de 30 vaisseaux, » déclara Raymond.
J’avais encouragé mes amis qui avaient l’air mal à l’aise. « Ne pensez pas que je me bats sans avoir un plan secret. Je me suis bien préparé. Regardez. »
Devant mes yeux, un dirigeable blanc et rayonnant se mit à flotter en provenance du sous-sol.
C’était le vaisseau de la famille royale.
C’était difficile de continuer à l’appeler comme ça, alors Luxon lui avait donné un nom.
Son nom est Weiss (Blanc en allemand) — selon Luxon, il semble que le nom avait la connotation de blanc ou quelque chose de similaire.
Ce nom semblait vraiment approprié. Et aussi, je souhaitais qu’il me dise déjà la signification du nom Arroganz.
Cela avait sûrement un sens qui me convenait.
« Ce dirigeable est-il une arme secrète ? »
« C’est plus petit que Partenaire. »
« Est-ce qu’il a une sorte d’arme incroyable chargée ? »
Mes amis montrèrent de l’intérêt, mais ils se plaignaient beaucoup, car il était plus petit que Partenaire.
Les caractéristiques du dirigeable lui-même n’étaient pas aussi étonnantes que celles de Partenaire.
Mais Livia et Anjie étaient à son bord.
Vu que ces deux-là qui avaient confirmé leur amour l’une pour l’autre étaient à bord, alors ce dirigeable devrait montrer une puissance étonnante sans faille.
— Mais je me sens étrange face à ça.
Dire qu’elles sont amoureuses l’une de l’autre — qu’en est-il de ma position avec elles maintenant ?
Daniel s’inquiéta pour moi. « Ton teint est vraiment horrible. Est-ce que ça va ? »
« Je vais bien. Plus important encore, quand vous aurez tous fini le réapprovisionnement, je vous expliquerai à propos de…, » commençai-je.
Pendant qu’on parlait, quelque chose s’était envolé vers le palais à toute vitesse.
Cela avait traversé un mur et de la fumée s’éleva de là.
J’avais demandé confirmation à Luxon, paniqué. « Que s’est-il passé !? »
« Confirmation en cours, » me répondit-il.
Son temps de réaction était plus lent que d’habitude. Et son ton m’avait fait penser que ce n’était pas Luxon.
« Prépare Arroganz. Je sors, » ordonnai-je.
« Il est en plein milieu du réapprovisionnement et d’entretien. S’il vous plaît, attendez un peu, » répondit Luxon.
De plus, ce type n’est pas non plus flexible.
Quand j’avais regardé le palais, il était en effervescence pour une raison inconnue.
***
Il s’agissait de Bandel qui avait volé dans le palais.
Sa main gauche tenait la flûte magique qui était gardée sous haute sécurité dans l’entrepôt aux trésors, tandis que sa main droite tenait sa grande épée qui était gardée ici — une grande épée pour l’utilisation d’armure qui était faite de métal spécial appelé adamantis.
Les coins de ses lèvres se levèrent en voyant la grande épée qui était plus grande que son corps.
« Partenaire, je suis venu te chercher. Bien que tu sois secondaire après la princesse, » déclara Bandel.
Il avait dit ça et l’avait mise sur son épaule. Là, des chevaliers du royaume se tenaient sur son chemin, devant la porte.
« Qui est là !? »
« Jetez votre arme et rendez-vous ! »
« Ne perdez pas de temps, tirez ! »
Bandel pouvait voir les armures du royaume flotter de l’autre côté du trou dans le mur.
Même lorsque les chevaliers avaient ouvert le feu, quelque chose d’invisible avait protégé Bandel et les balles avaient été déviées.
Plusieurs yeux étaient apparus du bras droit. Ils se promenaient en observant les alentours avec agitation.
Les chevaliers avaient été surpris de voir ça.
« Mo-monstre, n’arrêtez pas de tirer ! » cria un chevalier.
Les armures étaient également entrées à l’intérieur du palais afin de vaincre Bandel.
Mais, Bandel s’était précipité sur les Armures sans porter d’Armure lui-même. Sans s’arrêter, il déplaça d’une main la grande épée.
Les armures avaient été sectionnées en deux. Les chevaliers avaient été coupés en morceaux.
La bataille s’était terminée en un instant. Bandel regardait les chevaliers d’en haut. « Imbéciles sans valeur. Maintenant, je dois chercher la princesse. »
Les yeux du bras droit bougeaient sans cesse. Et puis ils avaient tous fixé leur regard sur un seul endroit.
« Je vois, là-bas. » Bandel avait commencé à bouger. Il avança en vainquant les chevaliers et les soldats sur son chemin. Il était rapidement arrivé jusqu’à la pièce où Hertrude avait été appréhendée.
Il avait ouvert la porte brutalement. Hertrude était là, saine et sauve.
« Princesse ! » s’écria-t-il.
Tous les yeux sur le bras droit étaient fermés.
« Bandel ? Qu’est-ce que tu fais là, même si j’ai entendu dire que l’armée de la Principauté a perdu ? » demanda la princesse.
L’armée de la principauté qui était venue attaquer avait été vaincue.
Bandel aussi était contrarié par cela.
« Ils sont tous pathétiques. Après tout, ils ne purent sauver la princesse et perdirent contre les lâches du royaume. Maintenant, retournons ensemble. Son Altesse Hertrauda attend aussi, » déclara-t-elle.
« Rauda m’attend ? » demanda-t-elle.
Hertrude avait reçu la flûte magique de Bandel, puis elle avait été témoin d’un spectacle incroyable.
« Princesse, reculez un peu, » déclara Bandel.
Le bras droit avait soudainement gonflé. Cela avait ensuite englouti Bandel et s’était transformé pour prendre la forme d’une armure.
Cette silhouette — était similaire à certains égards à Arroganz.
Mais, la forme épineuse et sinistre ressemblait à une chose vivante au lieu d’une machine. Il avait des ailes comme une chauve-souris et aussi une queue de reptile avec des épines dessus.
Il n’émettait pas un son mécanique, mais un son pulsatoire comme un battement de cœur.
« Bandel, ne me dis pas, ce bras droit magique, » déclara la princesse.
Bandel avait utilisé le bras droit de l’armure noire épineuse que Hertrude avait envoyé à la principauté.
Hertrude qui savait ce que cela signifiait versa des larmes.
Bandel en était quelque peu content. Ne versez pas de larmes pour moi, princesse.
« Pourquoi utilises-tu ce genre de chose ? » demanda la princesse.
La voix de Bandel qui ne faisait plus qu’un avec l’armure sonnait comme étouffer. « Princesse — c’est le dernier devoir d’un vieux fou sénile. Maintenant, montez, s’il vous plaît. »
« Pourquoi l’avoir fait alors même que tout sera réglé si seulement je peux utiliser cette flûte magique ici ? » déclara-t-elle.
Hertrude serra la flûte magique de ses deux mains et baissa les yeux, mais Bandel l’arrêta en hâte.
« Vous ne devez pas ! Son Altesse Hertrauda a déjà convoqué les divinités gardiennes. Votre Altesse Hertrude est le seul espoir pour la principauté en ce moment, » déclara Bandel.
— Hertrude, qui savait ce que signifiait invoquer la divinité gardienne, versa un filet de larmes et hocha la tête.
Bandel offrit sa main gauche. Hertrude était montée dessus et ils étaient sortis du palais.
Beaucoup d’armures étaient là à l’affût, mais,
« Petites mauviettes du royaume ! Vous n’êtes pas mon égal. Sortez le chevalier diabolique ! » cria Bandel.
Il volait dans le ciel avec une posture qui protégeait Hertrude tout en détruisant tout sur son chemin afin de s’échapper loin les armures du royaume avec la grande épée dans sa main droite.
Bandel était tombé nez à nez avec Partenaire, mais il l’avait ignoré pour l’instant parce que Hertrude était sur son bras gauche.
Pour l’instant, sa priorité était de conduire Hertrude jusqu’à la force principale.
Il pouvait aussi voir Léon sur le pont, mais le match avait été reporté pour l’instant.
« Chevalier diabolique, hein ! J’ai repris la princesse. » Cria Bandel.
Bandel avait ri en regardant le visage vexé de Léon.
« Je vais bientôt régler mon duel avec toi, » Bandel avait dit ça et s’était échappé. L’armée du royaume n’avait envoyé aucun poursuivant.
Merci pour le chapitre.
Merci pour le chapitre.