Chapitre 7 : Destinée
Partie 3
J’étais vraiment pitoyable d’être craint autant comme ça.
Même moi, je ne ferais rien s’ils ne commençaient rien.
Maintenant que j’y pense, dans le jeu — dans le scénario réel, la protagoniste a-t-elle pu prendre de l’importance grâce aux manœuvres secrètes de ces gars dans les coulisses ?
C’est inutile, même si j’y réfléchis maintenant.
« Alors, vous saisissez maintenant ? Le royaume est en danger à cause de votre faute. Ne pensez-vous pas qu’on ne peut rien y faire si vous êtes accusé de trahison après avoir fait quelque chose comme marcher main dans la main avec la principauté ? » demandai-je.
Le marquis Frampton m’avait alors crié dessus. « Qu’est-ce qu’il y a ? J’ai tout fait pour le bien de ce pays. Selon vous, qui soutient ce pays ? C’est moi. J’ai soutenu ce pays jusqu’à présent ! Il n’y a aucune chance qu’un jeune comme vous puisse le comprendre ! Ce que j’ai fait était nécessaire pour préserver ce pays ! »
« Et il en est résulté notre situation actuelle, n’est-ce pas ? Vous avez fait une erreur dans vos manigances. Il n’y aurait pas de problème si vous vous occupiez correctement de la principauté au lieu de vous en prendre à moi, » déclarai-je.
« Ne vous foutez pas de moi ! Comprenez-vous à quel point vous avez de la puissance ? Vous êtes considéré qu’à un niveau faible de danger parce que vous n’êtes qu’un enfant. Un jour, le royaume périra à cause de vous ! Tout le monde, ouvrez les yeux ! Ce n’est nul autre que ce jeune qui a apporté la calamité pour ce pays ! » cria le marquis.
Ce type surestime trop, hein ? C’était pour ça que j’avais ri.
« Non, c’est la principauté qui va détruire ce pays plutôt que moi. Et c’est vous qui avez fait détruire ce pays par la principauté avant que je ne le détruise comme vous le prétendez. Vous avez vraiment foiré, papy. Non, je devrais peut-être vous traiter de vieux fou, dans ce cas-ci, » déclarai-je.
Le marquis Frampton s’était enragé quand je l’avais traité de vieux fou.
Les gardes avaient été secoués.
« Vous, vous, vous, vous ne comprenez rien ! Savez-vous à quel point j’ai réduit mon corps en poussière en travaillant pour le bien de ce pays !? » cria le marquis.
« Vous avez fini comme ça parce que vous étiez sur vos gardes contre une personne inoffensive comme moi tout en minimisant l’importance de la principauté, » déclarai-je.
« — Espèce de sale gosse ignorant ! » cria le marquis. « Tout sera résolu pacifiquement si vous mourez. Le royaume peut gagner même sans emprunter votre force ! Je ne me trompe pas ! Il n’y a aucune raison pour un gosse qui ne comprend même pas la politique de pouvoir se plaindre de ma décision ! Comprenez-vous à quel point j’ai consacré mes efforts pour le bien du pays ? Le roi et la reine peuvent être si insouciants, assis sur leur siège, mais c’est aussi parce que j’ai travaillé pour le bien du pays jusqu’à maintenant ! Je ne laisserai pas un gamin comme vous renier tous mes efforts jusqu’à maintenant. UN SIMPLE MORVEUX COMME VOUS ! »
Se pourrait-il que ce type pense que je nie tout ce qu’il a accompli ?
C’est un malentendu. Je dois le corriger.
« On dirait que vous avez mal compris quelque chose, » déclarai-je. « Juste pour que ce soit clair, j’ai reconnu vos actions. Vous avez dû soutenir ce royaume avec tant de splendeur jusqu’à présent. Ouais, vous avez travaillé dur ! Je vous tire mon chapeau ! Vous êtes le meilleur ! »
Les nobles, chevaliers et soldats qui m’entouraient avaient été stupéfaits par mon discours et par mes gestes.
Il semble qu’ils aient trouvé incroyable que je fasse l’éloge de mon ennemi.
Puis je m’étais retourné et j’avais baissé la main pour pointer mon arme vers le marquis Frampton une fois de plus.
J’avais baissé la voix, « Mais — si vous échouez, vous devez prendre vos responsabilités. »
« Éch… Échouez, dites-vous ? » s’écria le marquis.
« Cette situation actuelle, c’est le résultat de ce que vous avez fait. Est-ce que vous le comprenez ? Vous mettez le royaume en danger. Assumez la responsabilité de cela. C’est votre travail, » déclarai-je.
« Je… Je suis un marquis, sale morveux ! » s’écria le marquis.
« Wôw, incroyable. C’est un rang éminent que vous avez là. C’est exactement pour ça que vous êtes apte à prendre vos responsabilités. C’est normal que vous vous sentiez soulagé, vous savez ? Après tout, c’est moi qui nettoierai tout votre merdier. N’êtes-vous pas content d’avoir un étudiant comme moi ? Je vais nettoyer votre échec soigneusement, » répondis-je.
J’avais ri afin de faire un peu de provocation.
Ton échec me met en colère. Oui, c’est tout.
« Qu’est-ce que vous croyez pouvoir faire, morveux ? Un gosse qui ne comprend même pas la politique parle beaucoup —, » déclara le marquis.
« Hm ~ ! Peut-être que vous ne comprenez toujours pas ? Je vais le dire franchement parce qu’on dirait que vous n’arrivez pas à comprendre — vous avez perdu. Cette fois, c’est à vous de vous sacrifier pour le bien du pays. Vous avez essayé de me sacrifier et d’obtenir l’autorité, n’est-ce pas ? Ce n’est pas comme si j’étais en colère pour ça. Mais je veux simplement que vous assumiez vos responsabilités, » déclarai-je.
« Quoi ? Pourquoi devrais-je…, » commença le marquis.
« Vous avez déjà perdu. Vous avez été vaincu dans la lutte politique et vous mettez le royaume en danger, » déclarai-je. « Jusqu’à maintenant, vous vous êtes débarrassé de beaucoup de gens faibles comme vous l’avez fait pour moi, n’est-ce pas ? Il y a des gens que vous avez écrasés comme moi pour que vous puissiez avancer dans la vie, non ? »
« Et alors ? Qu’est-ce qu’il y a ? Ce sont des sacrifices nécessaires ! Êtes-vous en train de dire que c’est mal ? C’est pour ça qu’un gosse comme vous ne vaut rien. Vous ne comprenez rien à la politique ! » cria le marquis.
— Ça m’avait donné envie de le féliciter d’être si franc comme ça.
Se débarrasser d’un petit nombre pour le bien du plus grand nombre.
C’est vraiment merveilleux ! La société n’y verra pas d’un bon œil, mais je ne nierai pas cette méthode.
Parce que — .
« Papy, je l’ai dit, vous vous en souvenez ? Je ne vous contredis pas, au contraire, je suis d’accord avec cette pensée. Les faibles doivent être rejetés. Le petit nombre devrait devenir un sacrifice pour le bien du plus grand nombre ! Il n’y a pas besoin de belles paroles. C’est pourquoi — vous pouvez l’accepter, n’est-ce pas ? » demandai-je.
« Vous, espèce de salaud — qu’est-ce que c’est — fugoh ! » s’écria le marquis.
J’avais enfoncé la bouche de l’arme dans la bouche du marquis Frampton.
« Ah, c’est déjà assez. Vous n’avez plus besoin de parler —, faiblard. Vous êtes tous des perdants faibles, alors vous devriez être rejetés, mais vous pouvez l’accepter, n’est-ce pas ? Vous pouvez comprendre comment il faut sacrifier le petit nombre pour garder le plus grand nombre en vie, n’est-ce pas ? Vous deviendrez le sacrifice, n’est-ce pas ? Vous n’allez pas dire que vous ne le voulez pas… ? » déclarai-je.
Le marquis Frampton pâlit, mais il essaya de secouer la tête en refusant.
Le canon à l’intérieur de sa bouche l’empêchait de bien parler.
« Vous avez sacrifié beaucoup de gens joyeusement jusqu’à présent en disant que c’est nécessaire. Vous n’allez pas dire que c’est mal à ce stade, n’est-ce pas ? Si vous avez fait ce que vous voulez en prétendant que c’est pour le bien du pays, alors cette fois, vous deviendrez le sacrifice pour le bien du pays, » continuai-je.
J’avais sorti le canon de la bouche du marquis Frampton et j’avais frappé son gros nez.
Le marquis Frampton avait été envoyé dans un vol plané. Son nez s’était cassé et du sang avait coulé de là.
J’avais donné un ordre à ceux autour de moi. « Si vous voulez vous battre avec moi, je vous répondrais avec un coup de poing. — Prochaine expiation pour votre péché. Emmenez-les loin d’ici. »
« Ou, Oui ! »
Après la disparition des nobles traîtres, il ne restait plus que quelques nobles à l’intérieur de la salle d’audience.
Le personnel militaire — les généraux me regardaient aussi.
« Maintenant, vous, messieurs qui avez appris que j’ai été emprisonné pour de fausses accusations. Il y a plusieurs choses que je devrais éclaircir d’abord ici. D’abord, je vous déteste. Je déteste ce pays. La raison ? Je dois travailler dur à cause de vous, idiots. Faites donc votre travail correctement ! »
Beaucoup de regards m’avaient poignardé.
Eux aussi devaient avoir diverses justifications, mais cela n’avait pas d’importance.
Tout d’abord, qu’est-ce qu’ils faisaient alors qu’ils étaient les piliers de notre pays ? Non, en y réfléchissant bien, cela devait être des raisons inutiles. Une telle chose arrivait souvent, même dans le pays de ma vie antérieure.
Il y avait beaucoup de cas qui m’avaient donné envie d’incliner la tête en me demandant pourquoi une telle chose s’était produite.
Malgré tout, le monde précédent était encore meilleur.
— Je veux retourner au Japon.
Parce que, si c’était le monde précédent, cela ne deviendrait pas quelque chose de fastidieux comme ça — peut-être ? Eh bien, ça n’avait pas d’importance. C’était vrai que mon monde précédent était absolument le meilleur monde où vivre.
« Deuxièmement. Je comprends que vous n’ayez pas confiance en moi. Je ne vous fais pas confiance. La troisième est encore plus simple. — S’il y a quelqu’un ici qui pense que si c’est lui, il pourra renverser la situation et mener le royaume à la victoire, alors avancez. Je vous laisserai me remplacer quand vous voudrez. »
Les chevaliers et les officiers militaires détournèrent le regard.
Il était clair d’après leur attitude qu’ils n’étaient pas convaincus, mais peut-être est-il préférable qu’au moins il n’y ait pas d’idiot qui se nomme en pensant qu’il pouvait faire mieux.
En plus, si le commandant en chef était Son Altesse Julian, ces gars aussi seraient sûrement capables de l’accepter.
Ou plutôt, je voudrais moi-même refuser si j’étais celui tout en haut de tout ça.
« La dernière est extrêmement simple. Je vous ferai gagner si vous obéissez à mon ordre. Si vous n’obéissez pas, fuyez vite. Ne doutez pas, ne répondez pas, la seule chose que vous avez le droit de faire est de suivre mes ordres. Comme ça, vous avez compris ? » demandai-je.
Ma voix résonnait clairement dans la salle d’audience bruyante.
« Battez-vous et mourez pour moi. — En échange, je sauverai ce pays, » déclarai-je.
***
Après avoir terminé la cérémonie, j’étais à bout de nerfs.
« C’est vraiment horrible ! » déclarai-je.
« Dis-tu ça maintenant, même si c’est le maître qui a dit que c’est toi qui le ferais ? Même ainsi, je suis étonné que le maître ait pu aller aussi loin dans son discours. Maître, toi-même, tu sous-estimais aussi la principauté. Selon ma conjecture, cette situation peut être évitée si seulement le maître se conduit bien, » déclara Luxon.
« Tais-toi. Tout d’abord, est-ce que j’avais besoin d’aller aussi loin ? » demandai-je.
« Ne vaudrait-il pas mieux que le maître travaille plus dur si tu n’aimes pas cette situation ? La performance du maître avec ce revirement est vraiment pieuse. Je suis honnêtement impressionné, » déclara Luxon.
Je l’avais dit moi-même, j’allais le faire, mais même sans réfléchir sérieusement, il était clair que c’était déjà fini pour ce pays, vu la façon dont ils plaçaient quelqu’un comme moi à la tête du commandement suprême.
Il y avait un manque extrême de personnes talentueuses.
J’étais face à Luxon dans une pièce qui m’avait été préparée.
« Quoi qu’il en soit, la priorité est l’évacuation. Désigne ceux qui ne veulent pas obéir à mes ordres pour évacuer les habitants des villages et des villes situés sur le chemin de l’armée ennemie. Qu’ils évacuent aussi les gens de la capitale, » déclarai-je.
« Ta force militaire insuffisante diminuera encore plus. Je vais créer la paperasse pour cet arrangement, » déclara Luxon.
La machine qui ressemblait à une imprimante préparée par Luxon produisit des décrets sous forme écrite les uns après les autres.
Luxon avait vérifié les données que nous avions reçues, puis il avait organisé diverses choses comme l’organisation des troupes, l’horaire, etc.
« Quelle est la situation de l’armée ennemie ? » demandai-je.
« Leur vitesse de déplacement est lente, donc ils prennent du temps avant d’arriver à la capitale, » déclara Luxon.
J’avais pris le document fini et je l’avais signé.
« J’aurai aussi besoin de ton corps principal pour cette bataille, » déclarai-je.
« Cela ne me dérange pas, mais la communication est mauvaise. Si j’ai besoin d’agir de l’autre côté du pays, l’appui que je peux apporter au maître deviendra minimal. Je ne peux pas vraiment le recommander, » répondit Luxon.
« Pas de problème, » déclarai-je.
« — Compris. Malgré tout, le marquis était vraiment compétent, » déclara Luxon.
« Ha? »
J’étais surpris d’entendre ça. Luxon se vanta alors. « C’est impressionnant qu’il ait jugé que la menace n’est pas Marie ni même la principauté, mais, à la place, le maître que je sers. De plus, le marquis possédait sûrement des connaissances sur le navire de la famille royale. C’est pourquoi il considérait le maître comme dangereux tout en sous-estimant la principauté. »
Le navire de la famille royale — il avait fait son apparition dans le jeu en tant que dirigeable du personnage principal, mais il avait une histoire comme étant un Artefact Disparu qui avait grandement aidé à la fondation du royaume.
Certes, il pourrait être inévitable pour les gens de se méfier de Partenaire qui était aussi un dirigeable de type Artefact Disparu.
« Mais, s’il était vraiment compétent, la situation ne deviendrait pas comme ça, » déclarai-je.
« Ne peut-on pas dire la même chose du maître ? Même si le maître possède un pouvoir comme moi, la situation devient quand même ainsi et le maître se retrouve dans une position que tu ne souhaites pas. Le maître ne peut pas se moquer du marquis, » déclara Luxon.
Je me demande où j’ai fait une erreur. Je pensais à cela en signant les documents.
Merci pour le chapitre.
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