Chapitre 6 : Obligation
Partie 3
Marie était assise en s’étreignant les genoux. Elle était vraiment sale.
La robe qui était blanche à l’origine était maintenant sale. Elle ne soulèvera pas son visage qu’elle avait enterré dans ses genoux.
Les amoureux de Marie, les cinq individus comprenant Son Altesse Julian étaient inquiets.
Carla, qui était également dans un état délabré, veillait sur Marie dans le coin de la pièce.
Kyle s’était approché de moi et avait entamé une conversation avec un visage exaspéré. « Pour être emprisonné avec une fausse accusation — êtes-vous maudit ? »
« Ce n’est pas moi. Celle qui est maudite est ta maîtresse. Plus important encore, que s’est-il passé ? » demandai-je.
Kyle avait parlé de ce qui s’était passé jusqu’à présent avec un visage fatigué. « Ma maîtresse a déclaré qu’elle n’est pas la Sainte. Après cela, ses disciples l’ont aspergée de violence verbale. Les prêtres et les chevaliers du temple se sont alors précipités à l’intérieur en hurlant et ils ont capturé ma maîtresse avant de la jeter dans le cachot. »
« Vraiment ? C’est quelque peu drôle, » déclarai-je.
« Mais ce n’est pas drôle du tout pour nous. Après cela, elle est devenue dans cet état. — Ma maîtresse, va-t-elle être exécutée ? » demanda-t-il.
Il s’agissait d’une criminelle odieuse qui s’était fait passer pour la Sainte. Naturellement, le Temple ne lui pardonnerait pas.
J’étais étonné que Milaine ait pu prendre cette fille dans le Temple.
« Le palais, lui aussi, ne fait que retarder temporairement l’exécution. Elle devrait considérer qu’elle perdra sa vie, qu’on gagne ou qu’on perde, » déclarai-je.
Son Altesse Julian m’avait regardé fixement avec colère.
Et puis il avait immédiatement parlé à Marie qui devait s’inquiéter de mes paroles. « Marie, tout ira bien. Nous sommes avec toi. C’est pourquoi peu importe les mots de Baltfault. »
Mais, Marie est — .
« — Agaçant, » murmura Marie.
« Eh? »
« Je dis que tu es ennuyeux ! Comment ça, tout ira bien ! Peux-tu faire quelque chose ? Crois-tu qu’on puisse gagner, alors même que tu n’as pas vu ce monstre ? Vraiment, quelle bande d’insouciants, » déclara Marie.
« Marie? »
— Cette fille stupide, elle a montré sa vraie couleur.
« Dehors ! Tout le monde dehors ! Je — vous déteste tous ! »
Carla avait couru vers Marie. « Pas possible, Marie, tu as dit qu’on était amies. »
« Je mentais de toute évidence. T’es stupide ou quoi ? Tu étais isolée et intimidée parce que tu as la tête vide comme ça. Je me suis servie de toi seulement parce que j’ai pensé que ce serait agréable d’irriter ce salaud de mob là-bas, même si ce n’est que pour un moment. Des gens comme toi ne peuvent pas être mon amie, » déclara Marie.
Carla s’était effondrée en larmes.
J’avais claqué ma langue et j’avais dit. « C’est donc ça, ta vraie nature. T’es plutôt douée pour jouer les timides, hein ? C’est exposé aujourd’hui. »
Marie m’avait envoyé un regard rempli de haine, mais Chris avait couvert Marie.
« Baltfault, ça suffit ! Marie est juste fatiguée, » déclara Chris.
Mais c’était Marie elle-même qui avait commencé à dénigrer Chris qui la couvrait.
« Haaa ? J’aimerais que ce soit toi qui t’arrêtes. Qu’est-ce que tu fais à agir comme un gros bonnet, même si tu es un type inutile, sauf avec une épée, » déclara Marie.
« Quoi — !? » s’exclama Chris.
Marie se tourna ensuite vers Greg et les autres.
« Vous ne savez que parler. Qu’est-ce que vous pouvez dire sur une vraie bataille ? Vous êtes vraiment inutile. Celui aux cheveux violets narcissiques là-bas est aussi dégoûtant. Tu me fous la chair de poule parce que je ne sais pas à quoi tu penses. Et puis toi. Toi. Le plus gros problème, toi, l’ancien prince héritier ! »
« Marie ? Qu’est-ce qui ne va pas ? » Son Altesse Julian n’arrivait pas à suivre la situation. Marie rit en parlant.
« Tu es un homme inutile, sauf avec ton statut de prince. Vous cinq, vous êtes vraiment stupides. Vous cinq, vous avez jeté votre position, votre prestige — et même votre fortune, pensez-vous qu’une femme s’en réjouira ? Vous êtes incompréhensibles, » déclara Marie.
Marie avait craqué. Elle avait aussi envoyé son regard vers Kyle.
« Et oh, le petit morveux ennuyeux là-bas aussi. Toujours en train d’agir avec arrogance et auto-importance. Si je ne te tolérais pas, tu serais renvoyé chez le marchand d’esclaves. Sois un peu plus reconnaissant ! »
Je pense que tout le monde ici est consterné.
« Sois beaucoup plus gentil avec moi ! Tout le monde devrait juste écouter ce que je dis ! Je hais ceux qui s’opposent à moi ou qui sont inutiles, je les hais — je vous hais tous ! » cria Marie.
J’avais secoué la tête. « C’est inesthétique. »
« Tais-toi, va-t’en ! Je ne peux pas être heureuse parce qu’il y a toi ! Rends-le-moi. Rends-le-moi ! — Rends-moi mon bonheur ! » cria Marie.
Anjie et Livia étaient entrées dans la pièce quand Marie s’était mise à pleurer.
« Léon ! Tu es en sécurité ! — Qu’est-ce qui ne va pas ? Quelle est cette situation ? » demanda Anjie.
« Pourquoi Marie pleure-t-elle ? » demanda Livia.
Je me sentais coupable envers elles, car même si nous pouvions enfin nous rencontrer, j’avais quelque chose à dire à Marie seule.
« Laissez-nous seuls un moment. Je dois parler à cette fille, » déclarai-je.
Marie se faisait de plus en plus silencieuse, puis elle s’était effondrée.
Elle semblait vraiment fatiguée et s’était endormie.
— Cette fille est vraiment agaçante.
***
— Marie avait vu un rêve.
Ce jour-là aussi, elle fut abandonnée par son grand frère et pleura.
C’était un souvenir de sa vie passée.
Un souvenir quand son genou s’était éraflé. Elle était assise et elle pleura jusqu’à ce qu’elle soit fatiguée et s’endorme.
J’ai aussi été stupide. Même si je devrais rentrer chez moi tout de suite, j’ai été têtu et je suis resté sur place. Maintenant que j’y pense, comment suis-je rentrée chez moi après ça ?
Un garçon s’approchait alors qu’elle regardait distraitement.
Il ne cessait de se plaindre. « Cette idiote. Tu devrais rentrer à pied plutôt que de pleurer jusqu’à ce que tu sois fatiguée. »
Son grand frère était revenu et l’avait portée sur son dos.
Ah, je vois. À la fin, grand frère est venu me chercher. Alors tu devrais me porter dès le début, grand frère de merde.
Marie voulait se plaindre, mais les larmes coulèrent.
Elle dormait avec un visage paisible sur le dos de son grand frère.
Elle bavait et salissait les vêtements de son grand frère.
Quand elle pensait que son grand frère s’en plaindrait, « Je me demande pourquoi elle compte sur moi. »
Le visage de son grand frère semblait indiquer qu’il avait l’air un peu heureux, en voyant que Marie avait attrapé sa poitrine.
C’est vrai. Son grand frère — ses paroles étaient dures, mais il était gentil. Marie s’en souvient.
Grand frère — ne meurs pas. Pourquoi es-tu mort ?
Elle se souvenait du jour où son grand frère était mort.
Plains-toi comme d’habitude…
Quand Marie était revenue de son voyage, ses parents l’avaient giflée.
Et quand les funérailles avaient été finies, elle avait tout de suite été chassée de la maison.
Même si d’habitude, tout s’arrangerait si mon déchet de grand frère était là. Parce que ce grand frère n’était plus là, j’ai fini par devenir malheureuse. Pourquoi es-tu mort — Onii-chan ?
Même si les deux se plaignaient l’un et l’autre, elle pensait qu’ils entretenaient de bonnes relations.
La plupart des choses seraient résolues pour elle si elle la laissait à son grand frère, même s’il continuait à s’en plaindre.
C’est pourquoi Marie s’était comportée comme une enfant gâtée envers son grand frère. Elle avait poussé le jeu à son grand frère aussi parce qu’elle était gâtée.
Mais, son grand frère fiable était mort à cause d’elle. Après cela, tout avait commencé à mal tourner.
Il y avait un jeu qu’elle n’arrivait pas à finir. Si c’était impossible pour elle, elle devrait laisser ça à son grand frère. En pensant cela, elle avait passé le jeu à son grand frère avant de partir en voyage à l’étranger avec son ami.
Et pourtant, quand elle était revenue, son grand frère avait glissé dans l’escalier — et il était mort.
D’après le dernier courrier que son grand frère avait envoyé à sa mère, ses parents avaient réalisé qu’elle l’avait obligé à se forcer. Ils étaient devenus froids envers elle à ce moment-là.
Il y avait aussi la façon dont elle était partie en voyage à l’étranger en mentant. Elle avait perdu la confiance de ses parents.
Marie — ne détestait pas vraiment le grand frère de sa vie antérieure.
Mais maintenant, elle ne se souvenait même plus du visage de ce grand frère sur qui elle comptait.
Sauve-moi. Pourquoi ne me sauves-tu pas ?
Il se plaignait tout le temps, mais il l’aidait quand même — c’était douloureux qu’elle ne se rappelle pas le visage de son grand frère.
***
« — Onii-chan »
Je m’étais assis sur une chaise en regardant le visage endormi de Marie. Cela m’avait fait me souvenir de ma petite sœur ennuyeuse dans ma vie antérieure.
Cette fille jouait aussi souvent avec moi et me faisait toujours vivre des moments difficiles.
Quand j’avais réfléchi à comment Marie m’avait fait vivre des épreuves dans ma seconde vie, est-ce que j’ai de la malchance à l’égard des femmes ?
« Maître, ça ne te dérange pas de la laisser dormir comme ça ? » demanda Luxon.
Une arme à feu sans balle à l’intérieur était placée sur la table pour avoir l’air menaçante.
Je l’avais regardé en disant. « Laisse-la dormir encore un peu. Il y a encore du temps. »
« Pourquoi ne pas la réveiller et la forcer à écouter ? » demanda Luxon.
« Pour qui me prends-tu ? Non, tu n’as pas besoin de le dire. Tu vas me traiter de brute inhumaine de toute façon, » déclarai-je.
« Malheureusement, c’est faux. Tu es un homme indécis et incompétent. Le maître est ainsi, » déclara Luxon.
Ce n’est pas proche du tout. C’est plutôt loin à la place.
Être traité de brute inhumaine serait encore mieux.
Marie souleva le haut de son corps pendant que je regardais Luxon.
Ses yeux étaient rouges et enflés et ses cheveux étaient aussi sales, alors elle avait l’air un peu effrayante.
J’avais pris l’arme pour que Marie puisse la voir.
« Alors tu te réveilles. Maintenant, il est temps de parler, » déclarai-je.
« — Non. Je ne ferai rien avant qu’Onii-chan ne vienne, » répondit Marie.
Qu’est-ce qu’elle a, cette fille ? Elle est peut-être cassée ? Qui est cet Onii-chan ?
Quelle femme vraiment désespérée !
« Ton grand frère ? Ce doit être un bon à rien de toute façon, » déclarai-je.
« Ne te moque pas d’Onii-chan ! » cria Marie.
Marie m’avait jeté la chose se trouvant près d’elle, alors j’avais attrapé Luxon et je l’avais utilisé comme bouclier.
« Maître, je ne vais pas oublier ça. » Il avait dit quelque chose comme ça avec une voix pleine de ressentiment, mais je l’avais ignoré.
« T’es vraiment une ordure. J’ai été stupide de voir ma petite sœur en toi. Cette fille est toujours meilleure que toi, » déclarai-je.
« La ferme ! Si c’est ta petite sœur, donc c’est une idiote avec une vis en vrac de toute façon ! » cria Marie.
Elle était folle, égoïste, idiote et aussi une petite sœur irritante, mais Marie n’avait pas le droit d’en dire autant sur elle !
« Ne te moque pas d’elle ! Elle est encore cent fois mieux que toi ! Certes, elle a perdu la boule, sa personnalité était terrible, et en plus elle était pourrie avec la pire personnalité, mais elle est toujours meilleure que toi ! » déclarai-je.
« Mon grand frère était aussi cent fois meilleur que toi. Non, il était encore mieux ! Il avait un visage de Mob, et en parlant sans ménagement, il était irritant, il avait une mauvaise langue, une mauvaise personnalité, une mauvaise bouche — a, de toute façon, ne te moque pas d’Onii-chan ! » cria Marie.
— C’est stupide.
Pourquoi est-ce que je dois me disputer comme ça avec cette fille ?
Nous avions insulté nos frères et sœurs respectifs jusqu’à ce que nous soyons essoufflés et que la conversation soit interrompue.
Après avoir repris mon souffle, j’avais demandé à Marie. « Pourquoi es-tu devenue la Sainte ? Si tu as fini ce jeu, tu devrais savoir que le pouvoir de Livia est nécessaire. En plus, tu as commencé le combat alors que tu n’avais même pas le navire de la famille royale, es-tu stupide ? »
Marie répondit en se levant.
« Je ne le savais pas ! J’ai demandé à — grand frère — Onii-chan de faire le jeu pour moi. Après la mort de mon grand frère juste après, j’ai vérifié les données de la sauvegarde au moment où les choses se sont calmées ! Je ne connaissais rien au jeu à part les illustrations ou les films ! » déclara Marie.
Cette fille, elle dit qu’elle avait atteint le harem inversé avec des connaissances boiteuses même si elle n’avait même pas fini le jeu !?
— Euh, hein ? Attends une seconde. Elle a fait en sorte que son grand frère finisse le jeu ?
« — ma petite sœur est partie en voyage à l’étranger, alors elle m’a forcé à jouer à ce jeu en me disant que je devais le finir pendant son voyage. Hein ? Ce n’est pas possible, toi, hein ? » m’exclamai-je.
Marie avait aussi dit « Eh ? » et elle avait regardé mon visage avec une intense concentration.
J’avais aussi regardé attentivement le visage de Marie. Là-bas, les vestiges de la petite sœur de ma vie antérieure restaient nettement visibles.
Ce visage blessant est sans aucun doute ! Marie est ma petite sœur de la vie antérieure !
« O, Onii-chan!? Onii ~ cha — ouch! »
J’avais frappé la tête de Marie qui était sur le point de me sauter dessus avec le fusil dans la main.
« ALORS C’EST TOIIIIII ! » Quand j’avais crié ça, un bruit de claquement était venu de derrière la porte.
Mais, plutôt que de penser à cela, je m’étais concentré sur la fille devant moi, Marie.
« N’est-ce pas trop cruel envers ta petite sœur que tu as rencontrée après si longtemps ? » demanda Marie.
« J’ai décidé dans mon cœur que si par hasard j’étais réuni avec toi, je me vengerais, » répondis-je.
« C’est parce que mon grand frère s’en est pris à maman que la situation s’est enchevêtrée ! Tu sais à quel point j’ai eu du mal après ça ? » demanda Marie.
« Depuis le début, tout était de ta faute ! Non, attends ! Comment allaient papa et maman ? »
Luxon regarda notre conversation et dit. « Je ne pense pas que vous jouez la comédie tous les deux, cela m’a fait reconsidérer toutes ces discussions sur la vie antérieure et le jeu vidéo otome comme pouvant être la vérité. »
— Ce type, il doutait encore de moi avant ?
Merci pour le chapitre.
Je m’entendais vraiment pas à un truc comme ça. (Pétés les plombs ça doit être de famille, et le plan de l’essence de l’amour pour le vaisseau royal est mal partie)
Je suis morte de rire XD
Je me doutais qu’ils allaient finir par comprendre à un moment ~
Merci pour le chap ^^
ENFIN la vrai réunion, bon j’espère qu’il n’y aura pas de sous entendu incesteux.
Merci pour ce chapitre.
Merci pour le chapitre.