Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 3 – Chapitre 6

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Chapitre 6 : Obligation

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Chapitre 6 : Obligation

Partie 1

« Es-tu sérieux ? »

Je me trouvais en ce moment devant Milaine, dans un salon privé avec elle.

Moi qui avais réussi à obtenir une rencontre avec Milaine, je lui avais sérieusement demandé de me donner le droit de commander.

Bien sûr, l’expression de Milaine semblait indiquer qu’elle était vraiment exaspérée.

C’était insensé de faire d’un étudiant le commandant suprême, alors on ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle me soupçonne d’être fou, pour avoir demandé une telle chose.

« Je suis sérieux. Je veux le droit de commander. Peux-tu me le donner, s’il te plaît ? » lui demandai-je.

L’expression de Milaine était très calme. Sa beauté habituelle avait disparu.

« Ta réputation, et aussi tes réalisations, fait trop défaut. Si je te recommande, mon intégrité mentale sera mise en doute, » répondit Milaine.

« C’est pour gagner. Nous allons perdre comme nous le faisons actuellement. Si tu refuses, je m’enfuis. — Ou bien avez-vous tous quelqu’un d’autre en tête à qui vous pouvez confier ce poste ? » demandai-je.

À l’heure actuelle, personne dans ce pays n’avait la capacité d’affronter la Principauté de Fanoss — à l’instar du monstre gigantesque.

Milaine avait baissé la tête en entendant que j’allais m’enfuir et — .

« Ainsi, les fruits de nos actes sont enfin arrivés, » marmonna-t-elle.

« Sa Majesté et d’autres prévoient de charger la force principale de la principauté. Ils ont l’intention d’ignorer le gigantesque monstre et de rendre la bataille brève, » déclara Milaine.

« Ils ne pourront même pas s’approcher comme ça. Ils vont être anéantis, » déclarai-je.

« Léon, tu ne peux pas tout résoudre avec tes capacités. Par exemple, même si tu es vraiment merveilleux et plus capable pour ça que le roi, les gens auront encore plus confiance au roi. Les gens sont comme ça. Personne ne te reconnaîtra même si on te donne le poste de commandant suprême, » déclara Milaine.

La façon dont elle avait parlé du roi contenait des épines à l’intérieur, mais je n’y prêtai pas attention et j’avais continué les négociations.

De façon inattendue, l’évaluation que Milaine fait de moi dans son esprit était élevée. Cela me rendait heureux.

« Nous ne gagnerons pas si ce rôle est confié à quelqu’un d’autre. Le navire de la famille royale est nécessaire. Ce vaisseau a un pouvoir spécial, n’est-ce pas ? » demandai-je.

Pourquoi est-ce que je sais quelque chose comme ça ? Le visage de Milaine me posait clairement cette question, mais j’avais continué de lui poser la question et j’avais posé la main sur le mur.

« Tsu ! Euh, sais-tu quel genre de vaisseau c’est ? Ce navire —, » balbutia Milaine.

« Est la force motrice derrière la fondation de ce royaume. Et puis, c’est l’atout de la famille royale. — Ai-je raison ? » demandai-je.

« Oui, c’est exact. Ce n’est pas quelque chose qui peut être prêté si facilement. C’est un artefact disparu, tu sais ? » déclara Milaine.

Il s’agissait d’un artefact disparu différent de Luxon, mais il était nécessaire quoiqu’il arrive.

J’avais réduit ma distance avec Milaine.

« C’est nécessaire. S’il te plaît, prête-le-moi, » lui demandai-je.

« Mais, il ne bouge pas. Le roi et moi n’avons pas pu le faire bouger, » déclara la reine.

« Nous utiliserons Son Altesse Julian et Marie. S’il te plaît, rassemble aussi les quatre autres, » déclarai-je.

« Mais, la Sainte — Marie est quelqu’un qui attend son exécution, » déclara Milaine.

Marie était nécessaire quoiqu’il arrive.

Après la mort de Marie, il n’y avait aucune garantie que Livia sera nommée Sainte.

Dans ce cas, il était nécessaire de prendre une certaine méthode.

Je laisserai à Marie et aux autres le soin de déplacer le dirigeable et de montrer la puissance de la Sainte.

Je pouvais faire monter Livia à bord du bateau avec elle après ça.

C’était la répartition des rôles. Il s’agissait de la seule idée que j’avais en ce moment.

« Luxon, explique ça à la reine, » déclarai-je.

« D’accord, » répondit Luxon.

En voyant apparaître Luxon, Milaine avait dit. « C’est — c’est le familier qui a été mentionné dans le rapport ? », surprise en le regardant.

Et puis, le visage de la reine devient pâle en entendant qu’il y avait deux monstres gigantesques qui se déplaçaient du ciel et de la mer pour attaquer en tenaille le territoire.

« Est-ce que c’est vrai ? » demanda Milaine.

« C’est un fait, » répondit Luxon. « Il y a d’autres mauvaises nouvelles, le signal de communication s’aggrave beaucoup depuis l’apparition des deux monstres. Si l’ennemi s’approche, nous devrions considérer que nos communications seront pratiquement désactivées. »

La reine appuya sa main gauche sur son visage.

« Plus j’entends, plus ça devient gênant. Léon, peux-tu gagner ? » demanda Milaine.

« Je vais gagner. Pour ce faire, je demande —, » répondis-je.

« — La Sainte et le navire de la famille royale. Je vois, c’est pourquoi tu souhaitais le poste de commandant suprême, » acheva Milaine.

Milaine avait resserré son expression et m’avait regardé fixement.

« Le marquis Frampton soulèvera des objections si je parle de te nommer commandant suprême. La plus grande faction du palais deviendra notre ennemi. Notre allié sera peu nombreux, » déclara Milaine.

Quand j’avais tourné mon regard vers Luxon, son seul œil avait hoché la tête.

« Pas de problème, » déclarai-je.

« — bon sang, même si c’est nous qui récoltons ce que nous semons, si seulement les autres chevaliers étaient aussi loyaux que toi, » déclara Milaine.

Loyal ? Je n’ai rien de tel, tu sais ?

« En récoltant ce que vous semez, que veux-tu dire ? » demandai-je.

« Il s’agit de la situation actuelle où un lourd fardeau est imposé sur l’épaule d’une partie des mâles. Je t’en parlerai si tu reviens sain et sauf. Gagne et reviens quoiqu’il arrive. — Est-ce que tu comprends ? » demanda Milaine.

Quand j’avais hoché la tête, le visage de Milaine avait rougi et elle avait toussé adorablement.

« E-Et aussi, ça aiderait si tu t’éloignais un peu de moi, » continua Milaine.

Oups, c’est vrai. Après avoir pris du recul, Milaine avait pris une grande respiration avant de me regarder.

« Je suis également très redevable à Léon. Je m’occuperai des arrangements nécessaires, » déclara Milaine. « Mais, tes alliés seront très peu nombreux. La situation est la suivante, alors je serai troublée si tu nourris de l’espoir pour notre capacité de combat. Peux-tu gagner même à ce moment-là ? »

« C’est très bien ainsi. En plus, j’ai des perspectives en ce qui concerne la force de combat, » déclarai-je.

Il n’y a pas de problème.

C’était le moment d’utiliser le pouvoir du lien qu’est l’amitié.

 

***

La capitale était tombée dans un grand chaos.

Les silhouettes de nobles se trouvaient aussi parmi les gens qui tentaient de s’échapper.

Malheureusement, il y avait beaucoup de nobles et de chevaliers qui s’enfuyaient avec leur maîtresse, abandonnant leurs fonctions. Ils ne daigneraient pas se battre pour ce genre de royaume.

Au fait, en parlant de leurs épouses légales — leurs vraies épouses avaient été abandonnées pendant qu’ils s’échappaient.

Mes sentiments à ce propos étaient vraiment compliqués parce que j’avais complètement compris leur raison.

Moi qui étais retourné du palais à l’académie, je doutais que mes yeux voient la situation différemment de la normale.

« Att… Attends. Amène-moi aussi ! » Une fille s’accrochait à un homme, mais elle avait été repoussée violemment. L’homme qui avait fait ça était l’héritier d’un vicomte de la frontière.

« Ne reviens pas vers moi à cette heure tardive. C’est toi qui m’ignorais complètement jusqu’à maintenant, » cet étudiant masculin quittait l’académie.

Au contraire, un peu plus loin, un riche vicomte vivant dans la capitale s’accrochait à une fille. « Tu m’abandonnes !? Même si je t’ai soutenue financièrement comme ça ! »

« Seule la mort attend, même si je reste ici ! Si la capitale n’est plus là, alors toi non plus, tu ne vaux rien ! » répliqua la jeune femme.

En cette période de crise, la position des gens était inversée par rapport à la situation habituelle.

— Cette scène était triste, et elle ne me rendait pas du tout heureux.

Luxon m’avait suggéré quelque chose. « Maître, par ici. Il semble que tout le monde se rassemble et discute de quelque chose. »

« C’est super qu’ils soient encore là. Luxon, tu vas là où sont Livia et Anjie. Sauve-les quoiqu’il arrive ! Appelle aussi mes connaissances tant que tu y es, » déclarai-je.

« Ça ne me dérange pas, mais, est-ce que le maître ira bien en étant tout seul ? » demanda Luxon.

C’est bon.

Après toute l’amitié entre moi et tout le monde — Daniel, Raymond, et tout le monde, est authentique !

« Pas besoin de s’inquiéter. Après tout, tout le monde va sûrement m’aider, » déclarai-je.

***

« Impossible. »

« Ouais, aucune chance. »

L’endroit où mes amis s’étaient réunis était une salle de classe qui était utilisée comme un entrepôt.

Il semblerait que tout le monde se cache ici pour échapper aux filles qui avaient soudainement changé d’attitude si facilement comme si elles avaient levé la main.

Ils tuaient le temps ici en attendant d’être récupérés par leur maison.

Quand j’avais abordé le sujet de la participation à la guerre, tout le monde avait dit « Impossible » ou « Aucune chance » comme Daniel et Raymond et avait refusé de donner un coup de main.

« Qu’est-ce que vous préparez ? » demandai-je.

« L’armée du royaume est pratiquement anéantie. On ne peut pas combattre un monstre qui a détruit près de 200 vaisseaux aussi facilement, » le jugement calme de Raymond n’était pas faux.

« Léon, tu devrais aussi abandonner. Tu as été emprisonné pour de fausses accusations, n’est-ce pas ? Inutile de travailler si dur comme ça. Si le royaume perd, nous devrons simplement obéir à la principauté, » Daniel n’était pas non plus motivé.

Les seigneurs féodaux qui possédaient l’île flottante comme territoire ne faisaient essentiellement que suivre le pays fort.

Si le royaume perdait, ils chercheraient la prochaine force à laquelle se soumettre.

Les personnes dans les environs avaient toutes eu la même réaction.

« C’est exactement ce que tu le dis. Ah, vous le saviez ? Il semble que le mâle ait la position la plus forte dans la principauté. C’est plutôt la femme qui s’inquiète du mariage, » déclara un autre.

« Vraiment !? Je jure fidélité à la principauté ! »

« Moi aussi ! »

— Je comprends vos sentiments de douleurs, mais vous devriez être plus loyaux !

Non, je ne suis pas non plus loyal !

Si mes amis étaient calmes, c’était en grande partie parce que leur maison n’était pas sur la terre ferme, mais sur une île flottante.

S’ils s’échappaient chez eux, il ne leur restait plus qu’à attendre que l’orage passe.

Au contraire, c’était les riches qui agissaient normalement de façon autoritaire qui paniquaient en ce moment.

Parce que leur territoire se trouvait sur la terre ferme ou parce qu’ils étaient nobles, ils s’étaient mis dans une position où ils ne pouvaient échapper à la guerre.

Malgré tout, ils pensaient eux aussi déserter face à l’ennemi ou changer de côté pour la principauté.

Les puissants seigneurs féodaux ne pouvaient pas bouger parce qu’ils combattaient d’autres pays que la principauté envahissante — ou parce qu’ils ne voulaient pas mobiliser leur force et avaient décidé d’attendre et de voir.

Quoi qu’il en soit, la situation était terrible même si le royaume était en danger.

C’était peut-être ce que la reine voulait dire par les dettes du royaume.

J’avais pris une grande respiration à l’intérieur de la salle de classe qui n’était remplie que de garçons.

L’air sentait mauvais avec l’odeur de ces gars. J’avais sorti un document de ma poche et je l’avais montré à tout le monde.

« Les gars, regardez ça, » déclarai-je.

Raymond avait relevé ses lunettes avec son doigt tout en vérifiant le document.

« C’est le contrat de vente du dirigeable ? Qu’est-ce qu’il y a ? » demanda Raymond.

« Vous avez déjà reçu mon dirigeable. J’imagine qu’en ce moment, vous entraînez les équipages sur votre territoire, n’est-ce pas ? » continuai-je.

Daniel hocha la tête. « C’est vrai. Tout le monde à la maison était content que le dirigeable soit facile à manier et que ses caractéristiques soient étonnantes. »

Tout le monde se réjouissait d’avoir obtenu un merveilleux navire de guerre, mais Raymond était le seul qui pâlit.

« Léon, c’est —, » commença Raymond.

« C’est exact, » répondis-je. « Le dirigeable que vous avez ne peut être entretenu qu’à l’atelier chez moi. Vous voulez essayer d’amener le navire à un autre atelier pour un essai ? Ils ne pourront pas l’entretenir parfaitement. Les dirigeables sont complètement remplis de nouvelles technologies, un jour, il ne pourra plus bouger si vous ne faites pas son entretien. »

Le contrat mentionnait que le dirigeable était aussi rempli d’une technologie unique, donc la personne recevant le dirigeable devrait laisser son entretien à l’atelier de ma maison.

Tout le monde avait commencé à paniquer en sachant que le dirigeable qu’ils avaient finalement réussi à obtenir deviendrait inutilisable.

« Je combattrai la principauté. Qu’est-ce que vous pensez qu’il va se passer alors ? Si je gagne, vous aurez une dette envers moi. Le destin de votre vaisseau sera essentiellement entre mes mains, vous vivrez tous les jours à me demander des faveurs. Même si je perds, ce sera quand même désastreux. Ma maison pourrait aussi être détruite. Dans ce cas, vous qui êtes liés à ce moi, pensez-vous que la principauté fermera les yeux sur vous les gars ? » déclarai-je.

Tout le monde m’avait couvert de cris de colère.

« C’est dégueulasse ! »

« Hé, retenez Léon ici et remettez-le à Lady Heltrude ! »

« Cette personne a déjà été amenée au palais ! »

J’avais haussé la voix et réduit tout le monde au silence. « Calmez-vous, bande d’idiots ! Pensez-vous vraiment que la principauté acceptera votre demande ? L’adversaire est la principauté. Ces types en veulent à ce royaume. Si vous n’avez pas de chance, on vous enlèvera votre territoire alors que vous serez traités comme des esclaves. »

Quand tout le monde avait commencé à envisager cette possibilité, je m’étais adressé à eux avec gentillesse. « Travaillez avec moi. C’est très bien. Vous avez juste besoin de vous cacher derrière moi. Si vous survivez, je maintiendrai votre dirigeable à prix réduit à partir de maintenant. Vous aussi, vous deviendrez des héros. Devenez un héros juste en tirant des coups de canon à l’arrière…, où d’autre pouvez-vous trouver une bonne affaire comme celle-ci ? »

Tout le monde me regardait avec une expression vexée.

« Croyez-moi. Je me bats parce que c’est possible de gagner. Je suis un homme qui ne se bat que pour gagner une bataille, » déclarai-je.

Tout le monde avait semblé pleinement accepter ma persuasion.

« Eh bien, maintenant que tu le dis… »

« Certes, Léon s’est sorti de beaucoup de situations difficiles jusqu’à présent. »

« Si c’est ce que Léon dit, alors peut-on vraiment gagner ? »

Tout le monde me croyait en raison de mon bon comportement quotidien.

Daniel parla après avoir beaucoup réfléchi. « Tu es toujours injuste à chaque fois. »

« Oh, tu me complimentes ? Ne t’inquiète pas. Ce genre de personne injuste est ton allié. Rassurant, n’est-ce pas ? » demandai-je.

Raymond s’était gratté les cheveux avec rudesse. « Nous nous retrouvons impliqués dans la guerre contre la principauté à cause de cette personne injuste. C’est le pire ! »

Tout le monde avait abandonné — non, ils s’étaient raidis.

Ils avaient quand même dit qu’ils me suivraient.

Tu vois ça, principauté ? C’est le pouvoir de notre amitié !

« Merci tout le monde ! Et aussi, restons amis pour toujours à partir de maintenant ! » déclarai-je avec force.

Tout le monde me regarda fixement, mais je n’y avais pas prêté attention.

Ils crièrent des choses comme « Ne te fous pas de moi » ou « Ce démon ! » ou « Ce contrat est comme prévu un piège ».

Une telle quantité de griefs, c’est un problème trivial comparé à celui de défier le dernier boss.

— Maintenant, passons au suivant.

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Partie 2

Luxon arriva dans la chambre de Livia.

« Léon va-t-il vraiment combattre la principauté ? » demanda Livia.

Livia était choquée. À l’inverse, Anjie était tout à fait étonnée.

« Même s’il est vicomte, je n’ai jamais entendu parler d’un étudiant qui devenait le commandant suprême. Sa Majesté ou Son Altesse Julian va-t-elle devenir le général sur le papier ? Et qu’en est-il de la force de combat ? » demanda Anjie.

Luxon avait secoué son seul œil vers la gauche et la droite en négation. « Il semble que les pourparlers se poursuivent pour faire du maître le commandant suprême. À l’heure actuelle, la force de combat que nous pensons pouvoir obtenir avec certitude est Partenaire et une vingtaine de navires. Nous ne savons pas combien de vaisseaux l’armée sera capable de préparer. Nous ne pouvons rien attendre de la force de combat du Temple. »

Anjie leva les yeux vers le plafond et posa sa main sur son front. « A-t-il l’intention de défier la principauté avec ça ? Et les généraux ? Les flottes des seigneurs féodaux ? »

« L’armée du royaume dépendra des arrangements de Milaine, » répondit Luxon. « En ce qui concerne les seigneurs féodaux, il y a plusieurs pays autres que la principauté, qui ont aussi commencé à attaquer. En outre, les seigneurs féodaux qui ont des troupes qu’ils pourraient envoyer ont décidé d’attendre et de voir. »

Livia regarda Anjie. « Pourquoi est-ce que c’est comme ça ? Pourquoi n’aident-ils pas ? »

« Livia, comprends-tu pourquoi les seigneurs féodaux obéissent au royaume ? » demanda Anjie.

« Euh — c’est parce qu’ils ont juré de leur fidélité au royaume, n’est-ce pas ? » répondit Livia.

« Faux. C’est la force nationale. C’est parce qu’il y a une grosse différence de force militaire que les seigneurs féodaux du royaume se soumettent. C’est tout. Si cette force militaire n’est plus aussi fiable comme aujourd’hui, ils deviennent des traîtres sans sourciller. En outre — le royaume a traité les seigneurs féodaux trop froidement, » répondit Anjie.

« Eh? »

Luxon pensa. Comme je le pensais, c’est le cas. J’ai trouvé ça étrange. Le Maître arrête de penser que c’est parce que c’est le monde d’un jeu vidéo, mais naturellement ce n’est pas le cas.

La maison ducale était une maison très liée à la famille royale.

La façon de penser de la maison penchait vers le royaume, la perception d’Anjie envers les seigneurs féodaux — indiquait comment la famille royale regardait les seigneurs féodaux.

« Le royaume a fonctionné pour que les seigneurs féodaux ne deviennent pas plus forts jusqu’à maintenant. Il y a cette distorsion comme dans les relations conjugales, n’est-ce pas ? Cela fait partie de cet effort, » déclara Anjie.

Anjie secoua la tête après avoir dit cela.

Et puis elle s’était levée.

« Je vais voir mon père. Il y a peut-être quelque chose que je peux faire pour l’aider. Moi aussi, je veux aider Léon, » déclara Anjie.

« Est-ce que c’est bon ? » demanda Luxon.

Anjie avait souri.

« Léon a dit qu’il le ferait. C’est parce qu’il y a une chance de gagner, non ? — Je crois en lui, » déclara Anjie.

Livia avait l’air un peu déprimée, mais elle s’était levée et avait suivi Anjie.

Luxon avait guidé les deux filles.

« Alors, allons au palais. Le duc est dans le palais, » déclara Luxon.

L’expression d’Anjie devint sérieuse.

« Merci. Allons-y tout de suite. Livia, qu’est-ce que tu vas faire ? » demanda Anjie.

« J’y vais aussi ! » déclara Livia.

Toutes les deux — et Luxon se dirigèrent en hâte vers le palais.

 

***

Sur une île flottante planant près de la capitale, le trafic des dirigeables y était plus intense que d’habitude.

C’était aussi bourré de gens, et c’était difficile de marcher dans la zone.

À ma destination, Nicks, mon grand frère m’attendait.

« Léon, tu vas bien, » déclara-t-il.

Nicks se réjouissait. Près de lui, on pouvait voir leur grande sœur Jenna.

« T’es-tu évadé de prison ? » demanda Jenna.

Près d’elle se trouvait son serviteur exclusif Meole. Son regard s’était tourné plus loin après m’avoir vu.

« C’est le bon moment. Toi aussi, monte. Père est venu nous chercher, » déclara Nicks.

Mon grand frère avait montré du doigt le dirigeable de notre père qui venait ici.

« Pile au bon moment, » déclarai-je.

J’étais entré dans le dirigeable et j’avais parlé à un marin. « Où est mon père ? »

« Il est sur le pont. Jeune maître, qu’avez-vous fait cette fois ? » demanda le marin.

« Ce n’est pas moi. C’est l’esclave aux oreilles de chat de ma grande sœur qui est en faute. Ne le laissez pas entrer quoiqu’il arrive ! » ordonnai-je.

Le type qui m’avait trahi — il ne pouvait pas rester aux côtés de ma grande sœur.

Ma grande sœur avait fait du grabuge, mais je l’avais ignorée et je m’étais précipité dans le couloir du bateau.

Quand j’étais entré sur la passerelle, mon père discutait avec le capitaine du navire.

« Seigneur Barcus, beaucoup de citoyens de la capitale se pressent ici pour évacuer, » déclara le capitaine.

« Amenez le plus grand nombre d’enfants possible avant le départ ! — Hm ? Léon ! » s’exclama mon père.

Mon père avait l’air heureux quand il m’avait remarqué, mais son visage était immédiatement devenu sévère.

« Toi, qu’est-ce que tu as fait cette fois ? J’ai entendu dire que tu as été jeté en prison ! » s’écria mon père.

« Désolé, Père —, aide-moi, » déclarai-je.

« Haa? Qu’est-ce que tu as fait — ? » demanda mon père.

J’avais d’abord expliqué la situation. J’avais parlé de la raison pour laquelle je m’étais fait prendre. Il y avait vraiment beaucoup de choses — j’avais aussi parlé de ce que ce bâtard de Meole a fait.

Puis le visage de mon père pâlit peu à peu — cela m’avait fait avoir un peu pitié pour lui.

« Tu es vraiment idiot, » déclara mon père.

« Je sortirai de tout ça, mais je veux que mon père me prête sa force aussi, » déclarai-je.

« Pourquoi diable ne fuis-tu pas dans cette situation où s’enfuir est compréhensible ? Tu es vraiment un fils idiot, » déclara mon père.

Le dirigeable — vaisseau de guerre que j’avais donné à mon père était grand et il possédait des caractéristiques qui en faisaient une puissante machine de guerre.

La formation des équipages était également terminée. Parmi les gens sur qui je pouvais compter, c’est eux qui avaient la plus grande force.

Pendant que mon père réfléchissait, mon grand frère et ma grande sœur étaient entrés sur le pont. Meole était aussi venu derrière eux.

Grand frère s’était présenté en vitesse. « Père, Zola et d’autres ont l’ordre d’entrer dans le vaisseau. Cette femme, elle amène beaucoup de ses amis. »

Mon père soupira légèrement, puis il sortit du pont pour aller à l’extérieur du navire.

Cependant, il avait attrapé la tête de Meole d’une main et l’avait ensuite traîné.

« At-Attends ! Pourquoi agresses-tu Meole ? Laisse-le partir ! » s’écria ma sœur.

Ma grande sœur avait protesté contre notre père et Meole lui-même résista aussi, mais notre père avait attrapé Meole d’une main et n’avait pas voulu lâcher prise.

« S’il vous plaît, lâchez-moi. Je n’ai rien fait ! » déclara Meole.

« La ferme ! Le salaud qui a vendu mon fils ose monter à bord de mon dirigeable ! Ne te fous pas de moi, idiot ! » cria mon père.

Pour la première fois, notre père s’était fâché contre ma grande sœur. — Il était très en colère.

« Ne m’amène pas cette ordure qui a trahi Léon dans mon vaisseau ! Nicks, reste sur le pont. Jenna, reste tranquille dans ta chambre. Que quelqu’un l’emmène tout de suite ! » ordonna mon père.

Des membres de l’équipage avaient emmené ma grande sœur, puis mon père et moi nous étions dirigés vers l’entrée du dirigeable.

Zola et ses amis y attendaient.

Zola s’en était pris à mon père. « Barcus ! Laisse-nous entrer tout de suite ! Après ça, nous atterrirons sur la capitale et ramasserons toute ma fortune dans le manoir. As-tu compris !? »

Père avait jeté Meole sur le port qui était bondé de monde.

« A-Attendez une seconde ! Écoutez ce que je…, » commença Meole.

« La ferme, » déclara mon père.

Et puis Père avait dégainé l’épée accrochée à sa taille et avait décapité Meole d’une frappe avant de lui donner un coup de pied dans le corps.

La tête et le corps de Meole tombèrent séparément du port flottant.

Zora ferma la bouche et eut l’air effrayée en voyant la silhouette de mon père.

Le fils aîné se cachait derrière Zola — Lutart tremblant en regardait son père.

« C’est la guerre. Lutart, tu viens aussi. Ce sera ta première campagne, » déclara mon père.

« N-Non ! Ne me donne pas d’ordres ! Ces nobles des campagnes sauvages ! » s’exclama Lutart.

J’étais resté silencieux. Zola semblait se remettre progressivement de ce qui venait de se passer et retrouva sa vivacité.

« Barcus, à qui crois-tu donner de l’ordre ? Grâce à qui penses-tu que tu peux vivre en paix - ? » demanda Zola.

« Donne-moi Lutart. C’est la guerre, » déclara mon père.

Devant mon père différent de la normale, Zola avait perdu son sang-froid à cet endroit et avait fait du grabuge.

« Ne t’emporte pas, ordure de la campagne ! Lutart est le fils de mon bien-aimé ! Il n’a pas le sang de quelqu’un comme toi qui coules en lui. Si tu veux aller à la guerre, alors va avec ce bon à rien ! »

Elle avait l’air d’avoir répandu ses vraies pensées sans réfléchir, mais — franchement, quelle histoire horrible !

Si je devais dire ce qui est horrible, alors c’était horrible quant à la manière dont j’avais pu prédire cela.

Mais, même après avoir entendu cette vérité — mon père devint soulagé pour une raison quelconque.

« C’est ce que je soupçonnais. Mais, c’est rafraîchissant de le savoir. Zola, c’est un adieu, » déclara mon père.

Zola avait soudain changé d’attitude. « Att-Attends. Tout à l’heure, c’est un malentendu. Tu sais, c’est ! Si tu veux un héritier quoiqu’il arrive, on peut le faire après ça. Bref, pour l’instant, emmène-nous loin d’ici. »

« Pardon, mais je suis occupé, » déclara mon père.

Avec un signal de père, les chevaliers de la Maison Baltfault descendirent du pont en portant une armure.

« Zola et ses amis rentrent chez eux. Et puis Léon ! » déclara mon père.

« Oui ! » déclarai-je.

Le père qui était pathétique jusqu’à présent était vraiment cool aujourd’hui.

« Je reviendrai tout de suite après avoir livré tout le monde. Après cela, es-tu vraiment résolu ? » demanda mon père.

En voyant le visage inquiet du père, j’avais pensé que c’était mon père habituel.

Cela m’avait rendu étrangement heureux — j’avais légèrement hoché la tête même si je me sentais pathétique de le faire s’inquiéter comme ça.

« Je vois. Je m’occupe du reste. Va faire ce que tu veux. Tu ne m’écouteras pas de toute façon. Bon sang, tu m’as toujours choqué chaque fois, » déclara mon père.

— Je vais le faire, père.

Je suis vraiment désolé de t’avoir causé des ennuis comme ça.

Pour le dire franchement, je causais toujours des ennuis à mes parents, que ce soit dans la vie précédente ou dans cette vie.

 

***

Alors que j’étais retourné au palais depuis le port, j’avais reçu le rapport de Bernard qui avait couru vers moi.

« Vicomte, le rassemblement de l’armée du royaume ne se passe pas bien. Les forces de combat terrestre ne s’assemblent pas non plus sans heurts. Le nombre de dirigeables que nous pouvons mobiliser correctement est d’une cinquantaine, » déclara-t-il.

C’était surprenant qu’il y ait encore cinquante vaisseaux qui peuvent être mobilisés.

« À mes côtés, j’ai pu avoir vingt-quatre navires avec Partenaire. — Oups, » déclarai-je.

Le tremblement s’intensifia progressivement.

Le teint de Bernard était également très mauvais. « Vicomte, laissez-moi vous le demander franchement. Pouvez-vous gagner ? Selon votre réponse, je souhaite évacuer ma famille. »

« Je peux gagner contre l’armée de la Principauté. Le problème qui reste est le monstre gigantesque, » répondis-je.

Si le monstre avait été invoqué par la deuxième princesse que je ne connaissais pas et l’autre flûte magique, alors il devrait avoir la même caractéristique avec le dernier boss que je connaissais.

La méthode pour anéantir le monstre gigantesque — j’avais besoin du pouvoir de la Sainte et du pouvoir de Livia elle-même.

La capacité spéciale de Livia est — une voix qui pourrait atteindre le cœur.

Livia avait le pouvoir d’envoyer sa voix dans le cœur des gens.

Comment ? Comment le saurais-je ? C’est le scénario du jeu.

Quoi qu’il en soit, ce pouvoir était nécessaire. Le pouvoir de la Sainte seule ne suffira pas.

Je n’arrivais pas à croire que Marie ne soit pas au courant.

« Vicomte, vous êtes vraiment incroyable. Qu’en dites-vous ? Quand ce sera fini, accepterez-vous la main de Clarisse ? » demanda Bernard.

J’allais rire de la blague de Bernard, mais ses yeux étaient sérieux.

Je transpirais étrangement. « — J’y réfléchirai après avoir gagné. En ce moment, vous savez, je suis très occupé avec beaucoup de choses. »

« Vous avez raison. — La préparation dans la salle d’audience sera bientôt terminée. Reposez-vous d’ici là. Après cela, la personne que vous avez demandée est également arrivée, » déclara Bernard.

Il m’avait montré une salle d’attente près de la salle d’audience — Marie et d’autres étaient là.

+++

Partie 3

Marie était assise en s’étreignant les genoux. Elle était vraiment sale.

La robe qui était blanche à l’origine était maintenant sale. Elle ne soulèvera pas son visage qu’elle avait enterré dans ses genoux.

Les amoureux de Marie, les cinq individus comprenant Son Altesse Julian étaient inquiets.

Carla, qui était également dans un état délabré, veillait sur Marie dans le coin de la pièce.

Kyle s’était approché de moi et avait entamé une conversation avec un visage exaspéré. « Pour être emprisonné avec une fausse accusation — êtes-vous maudit ? »

« Ce n’est pas moi. Celle qui est maudite est ta maîtresse. Plus important encore, que s’est-il passé ? » demandai-je.

Kyle avait parlé de ce qui s’était passé jusqu’à présent avec un visage fatigué. « Ma maîtresse a déclaré qu’elle n’est pas la Sainte. Après cela, ses disciples l’ont aspergée de violence verbale. Les prêtres et les chevaliers du temple se sont alors précipités à l’intérieur en hurlant et ils ont capturé ma maîtresse avant de la jeter dans le cachot. »

« Vraiment ? C’est quelque peu drôle, » déclarai-je.

« Mais ce n’est pas drôle du tout pour nous. Après cela, elle est devenue dans cet état. — Ma maîtresse, va-t-elle être exécutée ? » demanda-t-il.

Il s’agissait d’une criminelle odieuse qui s’était fait passer pour la Sainte. Naturellement, le Temple ne lui pardonnerait pas.

J’étais étonné que Milaine ait pu prendre cette fille dans le Temple.

« Le palais, lui aussi, ne fait que retarder temporairement l’exécution. Elle devrait considérer qu’elle perdra sa vie, qu’on gagne ou qu’on perde, » déclarai-je.

Son Altesse Julian m’avait regardé fixement avec colère.

Et puis il avait immédiatement parlé à Marie qui devait s’inquiéter de mes paroles. « Marie, tout ira bien. Nous sommes avec toi. C’est pourquoi peu importe les mots de Baltfault. »

Mais, Marie est — .

« — Agaçant, » murmura Marie.

« Eh? »

« Je dis que tu es ennuyeux ! Comment ça, tout ira bien ! Peux-tu faire quelque chose ? Crois-tu qu’on puisse gagner, alors même que tu n’as pas vu ce monstre ? Vraiment, quelle bande d’insouciants, » déclara Marie.

« Marie? »

— Cette fille stupide, elle a montré sa vraie couleur.

« Dehors ! Tout le monde dehors ! Je — vous déteste tous ! »

Carla avait couru vers Marie. « Pas possible, Marie, tu as dit qu’on était amies. »

« Je mentais de toute évidence. T’es stupide ou quoi ? Tu étais isolée et intimidée parce que tu as la tête vide comme ça. Je me suis servie de toi seulement parce que j’ai pensé que ce serait agréable d’irriter ce salaud de mob là-bas, même si ce n’est que pour un moment. Des gens comme toi ne peuvent pas être mon amie, » déclara Marie.

Carla s’était effondrée en larmes.

J’avais claqué ma langue et j’avais dit. « C’est donc ça, ta vraie nature. T’es plutôt douée pour jouer les timides, hein ? C’est exposé aujourd’hui. »

Marie m’avait envoyé un regard rempli de haine, mais Chris avait couvert Marie.

« Baltfault, ça suffit ! Marie est juste fatiguée, » déclara Chris.

Mais c’était Marie elle-même qui avait commencé à dénigrer Chris qui la couvrait.

« Haaa ? J’aimerais que ce soit toi qui t’arrêtes. Qu’est-ce que tu fais à agir comme un gros bonnet, même si tu es un type inutile, sauf avec une épée, » déclara Marie.

« Quoi — !? » s’exclama Chris.

Marie se tourna ensuite vers Greg et les autres.

« Vous ne savez que parler. Qu’est-ce que vous pouvez dire sur une vraie bataille ? Vous êtes vraiment inutile. Celui aux cheveux violets narcissiques là-bas est aussi dégoûtant. Tu me fous la chair de poule parce que je ne sais pas à quoi tu penses. Et puis toi. Toi. Le plus gros problème, toi, l’ancien prince héritier ! »

« Marie ? Qu’est-ce qui ne va pas ? » Son Altesse Julian n’arrivait pas à suivre la situation. Marie rit en parlant.

« Tu es un homme inutile, sauf avec ton statut de prince. Vous cinq, vous êtes vraiment stupides. Vous cinq, vous avez jeté votre position, votre prestige — et même votre fortune, pensez-vous qu’une femme s’en réjouira ? Vous êtes incompréhensibles, » déclara Marie.

Marie avait craqué. Elle avait aussi envoyé son regard vers Kyle.

« Et oh, le petit morveux ennuyeux là-bas aussi. Toujours en train d’agir avec arrogance et auto-importance. Si je ne te tolérais pas, tu serais renvoyé chez le marchand d’esclaves. Sois un peu plus reconnaissant ! »

Je pense que tout le monde ici est consterné.

« Sois beaucoup plus gentil avec moi ! Tout le monde devrait juste écouter ce que je dis ! Je hais ceux qui s’opposent à moi ou qui sont inutiles, je les hais — je vous hais tous ! » cria Marie.

J’avais secoué la tête. « C’est inesthétique. »

« Tais-toi, va-t’en ! Je ne peux pas être heureuse parce qu’il y a toi ! Rends-le-moi. Rends-le-moi ! — Rends-moi mon bonheur ! » cria Marie.

Anjie et Livia étaient entrées dans la pièce quand Marie s’était mise à pleurer.

« Léon ! Tu es en sécurité ! — Qu’est-ce qui ne va pas ? Quelle est cette situation ? » demanda Anjie.

« Pourquoi Marie pleure-t-elle ? » demanda Livia.

Je me sentais coupable envers elles, car même si nous pouvions enfin nous rencontrer, j’avais quelque chose à dire à Marie seule.

« Laissez-nous seuls un moment. Je dois parler à cette fille, » déclarai-je.

Marie se faisait de plus en plus silencieuse, puis elle s’était effondrée.

Elle semblait vraiment fatiguée et s’était endormie.

— Cette fille est vraiment agaçante.

***

— Marie avait vu un rêve.

Ce jour-là aussi, elle fut abandonnée par son grand frère et pleura.

C’était un souvenir de sa vie passée.

Un souvenir quand son genou s’était éraflé. Elle était assise et elle pleura jusqu’à ce qu’elle soit fatiguée et s’endorme.

J’ai aussi été stupide. Même si je devrais rentrer chez moi tout de suite, j’ai été têtu et je suis resté sur place. Maintenant que j’y pense, comment suis-je rentrée chez moi après ça ?

Un garçon s’approchait alors qu’elle regardait distraitement.

Il ne cessait de se plaindre. « Cette idiote. Tu devrais rentrer à pied plutôt que de pleurer jusqu’à ce que tu sois fatiguée. »

Son grand frère était revenu et l’avait portée sur son dos.

Ah, je vois. À la fin, grand frère est venu me chercher. Alors tu devrais me porter dès le début, grand frère de merde.

Marie voulait se plaindre, mais les larmes coulèrent.

Elle dormait avec un visage paisible sur le dos de son grand frère.

Elle bavait et salissait les vêtements de son grand frère.

 

 

Quand elle pensait que son grand frère s’en plaindrait, « Je me demande pourquoi elle compte sur moi. »

Le visage de son grand frère semblait indiquer qu’il avait l’air un peu heureux, en voyant que Marie avait attrapé sa poitrine.

C’est vrai. Son grand frère — ses paroles étaient dures, mais il était gentil. Marie s’en souvient.

Grand frère — ne meurs pas. Pourquoi es-tu mort ?

Elle se souvenait du jour où son grand frère était mort.

Plains-toi comme d’habitude…

Quand Marie était revenue de son voyage, ses parents l’avaient giflée.

Et quand les funérailles avaient été finies, elle avait tout de suite été chassée de la maison.

Même si d’habitude, tout s’arrangerait si mon déchet de grand frère était là. Parce que ce grand frère n’était plus là, j’ai fini par devenir malheureuse. Pourquoi es-tu mort — Onii-chan ?

Même si les deux se plaignaient l’un et l’autre, elle pensait qu’ils entretenaient de bonnes relations.

La plupart des choses seraient résolues pour elle si elle la laissait à son grand frère, même s’il continuait à s’en plaindre.

C’est pourquoi Marie s’était comportée comme une enfant gâtée envers son grand frère. Elle avait poussé le jeu à son grand frère aussi parce qu’elle était gâtée.

Mais, son grand frère fiable était mort à cause d’elle. Après cela, tout avait commencé à mal tourner.

Il y avait un jeu qu’elle n’arrivait pas à finir. Si c’était impossible pour elle, elle devrait laisser ça à son grand frère. En pensant cela, elle avait passé le jeu à son grand frère avant de partir en voyage à l’étranger avec son ami.

Et pourtant, quand elle était revenue, son grand frère avait glissé dans l’escalier — et il était mort.

D’après le dernier courrier que son grand frère avait envoyé à sa mère, ses parents avaient réalisé qu’elle l’avait obligé à se forcer. Ils étaient devenus froids envers elle à ce moment-là.

Il y avait aussi la façon dont elle était partie en voyage à l’étranger en mentant. Elle avait perdu la confiance de ses parents.

Marie — ne détestait pas vraiment le grand frère de sa vie antérieure.

Mais maintenant, elle ne se souvenait même plus du visage de ce grand frère sur qui elle comptait.

Sauve-moi. Pourquoi ne me sauves-tu pas ?

Il se plaignait tout le temps, mais il l’aidait quand même — c’était douloureux qu’elle ne se rappelle pas le visage de son grand frère.

***

« — Onii-chan »

Je m’étais assis sur une chaise en regardant le visage endormi de Marie. Cela m’avait fait me souvenir de ma petite sœur ennuyeuse dans ma vie antérieure.

Cette fille jouait aussi souvent avec moi et me faisait toujours vivre des moments difficiles.

Quand j’avais réfléchi à comment Marie m’avait fait vivre des épreuves dans ma seconde vie, est-ce que j’ai de la malchance à l’égard des femmes ?

« Maître, ça ne te dérange pas de la laisser dormir comme ça ? » demanda Luxon.

Une arme à feu sans balle à l’intérieur était placée sur la table pour avoir l’air menaçante.

Je l’avais regardé en disant. « Laisse-la dormir encore un peu. Il y a encore du temps. »

« Pourquoi ne pas la réveiller et la forcer à écouter ? » demanda Luxon.

« Pour qui me prends-tu ? Non, tu n’as pas besoin de le dire. Tu vas me traiter de brute inhumaine de toute façon, » déclarai-je.

« Malheureusement, c’est faux. Tu es un homme indécis et incompétent. Le maître est ainsi, » déclara Luxon.

Ce n’est pas proche du tout. C’est plutôt loin à la place.

Être traité de brute inhumaine serait encore mieux.

Marie souleva le haut de son corps pendant que je regardais Luxon.

Ses yeux étaient rouges et enflés et ses cheveux étaient aussi sales, alors elle avait l’air un peu effrayante.

J’avais pris l’arme pour que Marie puisse la voir.

« Alors tu te réveilles. Maintenant, il est temps de parler, » déclarai-je.

« — Non. Je ne ferai rien avant qu’Onii-chan ne vienne, » répondit Marie.

Qu’est-ce qu’elle a, cette fille ? Elle est peut-être cassée ? Qui est cet Onii-chan ?

Quelle femme vraiment désespérée !

« Ton grand frère ? Ce doit être un bon à rien de toute façon, » déclarai-je.

« Ne te moque pas d’Onii-chan ! » cria Marie.

Marie m’avait jeté la chose se trouvant près d’elle, alors j’avais attrapé Luxon et je l’avais utilisé comme bouclier.

« Maître, je ne vais pas oublier ça. » Il avait dit quelque chose comme ça avec une voix pleine de ressentiment, mais je l’avais ignoré.

« T’es vraiment une ordure. J’ai été stupide de voir ma petite sœur en toi. Cette fille est toujours meilleure que toi, » déclarai-je.

« La ferme ! Si c’est ta petite sœur, donc c’est une idiote avec une vis en vrac de toute façon ! » cria Marie.

Elle était folle, égoïste, idiote et aussi une petite sœur irritante, mais Marie n’avait pas le droit d’en dire autant sur elle !

« Ne te moque pas d’elle ! Elle est encore cent fois mieux que toi ! Certes, elle a perdu la boule, sa personnalité était terrible, et en plus elle était pourrie avec la pire personnalité, mais elle est toujours meilleure que toi ! » déclarai-je.

« Mon grand frère était aussi cent fois meilleur que toi. Non, il était encore mieux ! Il avait un visage de Mob, et en parlant sans ménagement, il était irritant, il avait une mauvaise langue, une mauvaise personnalité, une mauvaise bouche — a, de toute façon, ne te moque pas d’Onii-chan ! » cria Marie.

— C’est stupide.

Pourquoi est-ce que je dois me disputer comme ça avec cette fille ?

Nous avions insulté nos frères et sœurs respectifs jusqu’à ce que nous soyons essoufflés et que la conversation soit interrompue.

Après avoir repris mon souffle, j’avais demandé à Marie. « Pourquoi es-tu devenue la Sainte ? Si tu as fini ce jeu, tu devrais savoir que le pouvoir de Livia est nécessaire. En plus, tu as commencé le combat alors que tu n’avais même pas le navire de la famille royale, es-tu stupide ? »

Marie répondit en se levant.

« Je ne le savais pas ! J’ai demandé à — grand frère — Onii-chan de faire le jeu pour moi. Après la mort de mon grand frère juste après, j’ai vérifié les données de la sauvegarde au moment où les choses se sont calmées ! Je ne connaissais rien au jeu à part les illustrations ou les films ! » déclara Marie.

Cette fille, elle dit qu’elle avait atteint le harem inversé avec des connaissances boiteuses même si elle n’avait même pas fini le jeu !?

— Euh, hein ? Attends une seconde. Elle a fait en sorte que son grand frère finisse le jeu ?

« — ma petite sœur est partie en voyage à l’étranger, alors elle m’a forcé à jouer à ce jeu en me disant que je devais le finir pendant son voyage. Hein ? Ce n’est pas possible, toi, hein ? » m’exclamai-je.

Marie avait aussi dit « Eh ? » et elle avait regardé mon visage avec une intense concentration.

J’avais aussi regardé attentivement le visage de Marie. Là-bas, les vestiges de la petite sœur de ma vie antérieure restaient nettement visibles.

Ce visage blessant est sans aucun doute ! Marie est ma petite sœur de la vie antérieure !

« O, Onii-chan!? Onii ~ cha — ouch! »

J’avais frappé la tête de Marie qui était sur le point de me sauter dessus avec le fusil dans la main.

« ALORS C’EST TOIIIIII ! » Quand j’avais crié ça, un bruit de claquement était venu de derrière la porte.

Mais, plutôt que de penser à cela, je m’étais concentré sur la fille devant moi, Marie.

« N’est-ce pas trop cruel envers ta petite sœur que tu as rencontrée après si longtemps ? » demanda Marie.

« J’ai décidé dans mon cœur que si par hasard j’étais réuni avec toi, je me vengerais, » répondis-je.

« C’est parce que mon grand frère s’en est pris à maman que la situation s’est enchevêtrée ! Tu sais à quel point j’ai eu du mal après ça ? » demanda Marie.

« Depuis le début, tout était de ta faute ! Non, attends ! Comment allaient papa et maman ? »

Luxon regarda notre conversation et dit. « Je ne pense pas que vous jouez la comédie tous les deux, cela m’a fait reconsidérer toutes ces discussions sur la vie antérieure et le jeu vidéo otome comme pouvant être la vérité. »

— Ce type, il doutait encore de moi avant ?

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

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