Épilogue
Partie 1
Le retour avait été un peu plus rapide.
J’étais rentré chez moi et je m’étais présenté à l’atelier.
Devant moi, je voyais un dirigeable d’une taille de 200 mètres avec une seule corne comme caractéristique, l’Einhorn.
Son aspect était très décoré.
« C’est beaucoup de décoration, » déclarai-je.
« Le fait de préparer un dirigeable qui ne sera pas honteux en tant que représentant de Hohlfahrt est une exigence du Palais, » déclara Luxon.
Des humains et des robots travaillaient dans l’atelier.
Les robots travaillaient pendant que les gens s’occupaient de diverses tâches.
L’atelier n’avait fonctionné que depuis plusieurs mois, il n’y avait donc rien de tel qu’un technicien qualifié ici.
Peut-être y en aurait-il parmi eux qui pourraient se voir confier le travail après plusieurs années.
D’ici là, les robots feraient le travail à leur place.
« Partenaire ne peut pas être montré même si sa réparation est terminée. C’est vraiment gênant. Hein ? Et Creare ? » demandai-je.
« Elle est restée dans la capitale. On dirait qu’elle a pris goût à Olivia et Anjelica, » répondit Luxon.
« C’est une IA qui est encore plus libre que toi, » déclarai-je.
« Je ne peux pas le nier. Elle ne nous trahira pas, donc tout ira bien. Plus important encore, le maître aura la vie dure à partir de maintenant, » déclara Luxon.
La raison pour laquelle j’avais préparé un nouveau dirigeable était — pour étudier à l’étranger.
« De penser que ce jeu vidéo Otome — ait eu une suite. C’est complètement inattendu, » déclarai-je.
Je m’étais remémoré de ma conversation avec Marie.
***
Ce jour-là, quand j’avais parlé à Marie au palais.
J’avais appris une nouvelle vérité de ce monde — et j’avais tremblé.
« Je ne pense pas que tu le sache, Grand Frère, mais — ce jeu est devenu une série de jeux, tu sais ? » déclara Marie.
« — Hein ? »
Il semblerait que le jeu avec un mauvais équilibre et qui avait causé l’insatisfaction massive de la part des utilisateurs était devenu une série.
C’est bien que Marie m’ait appris diverses choses, mais qu’est-ce que c’était que cette attitude d’auto-importance ?
« Hertrauda est un personnage qui est sorti dans le troisième jeu, » déclara Marie.
« Tr-Troisième jeu !? Oh, attends. Attends un peu ! » m’écriai-je.
S’il y avait un troisième jeu, cela signifie qu’il y a le deuxième jeu entre les deux.
— Je n’ai jamais rien entendu de tel.
« C’est évident que mon Grand Frère ne le sache pas. Grand frère est mort après avoir fini le premier jeu. La suite est sortie après ça. Le petit frère de Julian est apparu dans le troisième jeu, » déclara Marie.
« Ce type a un petit frère !? » m’écriai-je.
« Il en a bien un. Le roi a des concubines et il est né d’une mère différente. C’est pourquoi c’est un personnage cool et un peu sombre. Il a cette allure de hors-la-loi, » déclara Marie.
Je ne veux pas entendre parler de ce cadre sans importance.
Mais, maintenant qu’elle l’avait mentionné, j’avais vu quelqu’un comme ça plusieurs fois dans la salle d’audience.
Je pensais vraiment que Julian était le seul prince.
Réfléchis bien, ce sera certainement un problème s’il n’y a qu’un seul prince.
« Se pourrait-il que les deux monstres dont j’ignorais l’existence soient les derniers boss du troisième jeu ? » demandai-je.
« C’est exact. Les divinités gardiennes du ciel et de la mer étaient les derniers boss du troisième jeu. D’ailleurs, la période de départ du troisième jeu est quand Julian et les autres sont en troisième année. C’est pourquoi, non seulement il est lié aux événements du premier jeu, il est également venu avec des avantages spéciaux où tu peux profiter de l’événement après leur diplôme. »
Je n’ai pas besoin d’une telle information — c’est ce que je pensais, mais y avait-il eu ce genre d’événement ?
Je n’étais au courant d’aucun événement où le petit frère de Son Altesse Julian se soit inscrit à l’académie.
« Non, dans le jeu, il n’y a pas eu d’événement où le petit frère de Julian s’est inscrit quand il est en troisième année, » déclarai-je.
« Qu’est-ce que tu veux dire ? — C’est évidemment un fait qui est ajouté plus tard, » demanda Marie.
— Merci pour l’explication directe.
Bien sûr que ça l’est. C’est plus fort que moi. Tu crois que je vais l’accepter, hein ?
« Mais les derniers boss ont été vaincus, alors c’est déjà bien, n’est-ce pas ? Le danger pour le royaume est parti, n’est-ce pas ? » demandai-je.
Marie avait souri.
« Grand frère, la scène du deuxième jeu n’est pas Hohlfahrt, c’est la république d’Alzer. »
Hein ? J’ai déjà entendu ce nom de pays.
« Attends. Attends un peu que je comprenne ! Alors…, » déclarai-je.
« Le dernier boss du deuxième jeu est en bonne santé, » déclara Marie.
Je regardais le visage souriant de Marie tout en tenant ma tête et je m’étais assis sur place.
« IMPOSSIBLLLLLEEE ! » criai-je.
Il n’y avait aucune chance que cela se produise. Ce monde — ce jeu avait une suite et le danger pour le monde n’était pas fini. Je ne voulais pas le croire. Alors même que je pensais que tout était fini !
Marie faisait preuve de sang-froid devant moi avec un sourire triomphant.
« Maintenant, négocions, » déclara Marie.
Quand elle avait compris que je n’avais aucune connaissance des événements à venir, elle avait jugé qu’il y avait matière à négociation.
Elle avait fait avancer les choses avec beaucoup d’assurance.
« C’est quoi cette attitude hautaine ? » demandai-je.
« Grand frère, est-ce bon pour toi de dire ça ? J’ai la connaissance du jeu que mon cher grand frère n’a pas, » déclara Marie.
« Qu’est-ce que tu veux ? » demandai-je.
« Voyons voir. D’abord, je veux de l’argent de poche ! Je souhaite des frais de subsistance ! » déclara Marie.
Marie s’était soudainement agenouillée. Sa demande était pour de l’argent de poche.
« Tu n’en as pas besoin, hein ? Tu vas être fourré dans une île flottante, tous les articles nécessaires doivent être préparés pour toi. Ou plutôt, cette île a déjà les objets nécessaires pour vivre, » déclarai-je.
« Ce n’est pas ça ! Notre vie là-bas devra être autosuffisante pour enseigner à tout le monde un peu de privations ! Tous les articles nécessaires et autres seront préparés pour nous, mais c’est de ces cinq-là que nous parlons, tu sais ? Kyle et Cara iront bien, mais penses-tu que ces cinq-là peuvent faire quelque chose comme de l’agriculture ? Ils vont absolument échouer, » déclara Marie.
Eh bien, ils étaient de jeunes maîtres ignorants, se faire dire soudainement de cultiver la terre sera un obstacle trop important pour eux.
Ou plutôt, Cara va-t-elle aussi venir avec toi ?
« J’enverrai de temps en temps au grand frère du riz et d’autres choses de ce genre, alors s’il te plaît, donne-moi des frais de subsistance ! La famille de tout le monde est aussi très en colère, donc je ne peux pas m’attendre à ce qu’ils me donnent de l’argent de poche ! » déclara Marie.
La raison pour laquelle Marie s’inquiétait de comme elle vivra à partir de maintenant, c’est parce que ces cinq-là avaient une attitude du genre. « L’agriculture doit être facile ».
La cause de son anxiété venait de leur insouciance à penser que la vie d’autosuffisance ne sera pas bonne.
« C’est impossible. Si je laisse à ces cinq-là s’occuper de ça, cela échouera sûrement. C’est mon instinct qui me l’a dit. Parce que tout le monde dit les mêmes choses que mon ex-petit ami dans ma vie antérieure. C’est la même chose avec mon ex qui avait la naïveté de penser et de parler de rêve et de ce qu’il ne peut pas faire ou qu’il réussira d’une façon ou d’une autre même s’il comptait sur moi pour son argent ! » déclara Marie.
Quelle coïncidence ! Je ressentais la même chose. Je peux déjà clairement imaginer ces types qui échouent.
Plus important encore, Marie était très populaire parmi les hommes inutiles. Est-ce les hommes inutiles qui se sont approchés d’elle, ou est-ce elle qui a transformé les hommes en hommes inutiles — maintenant, qu’est-ce que c’est ? Peut-être qu’elle envoie même un signal qui attire des hommes inutiles vers elle ?
Marie m’avait sérieusement et sincèrement demandé.
« C’est pourquoi je vendrai l’information à mon grand frère. Alors s’il te plaît, donne-moi de l’argent de poche ! » demanda Marie.
Je voulais aussi les informations, alors j’accepterai sa demande.
« Je te donnerais de l’argent de poche. Alors, parle-moi de cette République d’Alzer, » déclarai-je.
« Merci, grand frère ! » déclara-t-elle.
Marie s’était réjouie de pouvoir recevoir de l’argent de poche et s’était levée en faisant une petite danse.
Quand je lui avais dit de parler, Marie avait toussé et avait parlé de la République d’Alzer.
« La République d’Alzer est un pays où la noblesse est très présente. C’est plus avancé que le royaume et il y a une académie où même les roturiers peuvent s’inscrire. Là, le personnage principal s’entendra bien avec les garçons qui sont les cibles de la conquête. »
C’est donc un cadre académique comme le premier jeu.
« Et puis, le personnage principal est une fille qui descend d’une grande maison noble qui aurait dû être écrasée, » déclara Marie.
« Hm ~ »
« À la fin, ce personnage principal et la cible de la conquête feront revivre la maison noble, mais —, » expliqua Marie.
J’étais abasourdi par les informations de Marie.
***
« S’arrêter là alors que le monde est en danger…, et si la conquête amoureuse échoue vis-à-vis des cibles de captures. Épargne-moi ça, ô monde cruel, » déclarai-je.
Bref, le monde serait condamné si les choses ne se passaient pas bien avec le personnage principal du deuxième jeu.
Ce monde est toujours sous le risque de destruction à cause d’aventures amoureuses, hein ?
« Le Maître est vraiment un inquiet, » déclara Luxon.
« Je ne peux pas ignorer un danger pour le monde ! Merde, même si je pourrai vivre ma deuxième année tranquillement à l’académie si je ne savais rien, » déclarai-je.
« Le Maître est après tout maintenant un comte avec un rang de cour du troisième rang inférieur, alors tu seras sûrement très populaire. La situation du mariage va également s’améliorer cette fois-ci, les garçons seront donc en mesure de choisir cette fois-ci et pourtant — le maître doit étudier à l’étranger, cela doit être difficile, » déclara Luxon.
On pouvait dire que la situation du mariage avait changé de 180 degrés.
Au milieu de tout ça, les filles intelligentes avaient commencé à paniquer.
« Si le maître reste ici, une vie d’académie heureuse pour le maître l’attendra, et pourtant…, » déclara Luxon.
« Même moi, je veux rester ici. Mais, je ne peux pas non plus laisser ce problème tranquille, » déclarai-je.
Le problème concernait l’existence de réincarnée comme nous.
Ce genre d’existence n’avait pas été confirmé, mais s’ils existaient — et s’ils faisaient ce qu’ils voulaient comme Marie et qu’ils mettaient le monde en danger à la fin. Je ne pouvais pas avoir l’esprit tranquille quand j’y pense.
Même si j’avais travaillé dur jusqu’à présent, cela ne servirait à rien si le monde était détruit.
« Nous allons observer la situation pendant nos études à l’étranger. S’il ne se passe rien, je vais simplement étudier à l’étranger, » déclarai-je.
« Est-ce que ça ira pour la langue ? » demanda Luxon.
« J’ai appris des choses simples comme saluer, mais je pense qu’il sera impossible d’avoir une conversation, » déclarai-je.
« Devrais-je traduire ? » demanda Luxon.
« Alors, dis-le dès le début ! J’ai déjà beaucoup étudié, ce qui ne me ressemble pas du tout ! » déclarai-je.
« Le maître pouvait faire de son mieux comme ça, » déclara Luxon.
Mon grand frère était venu me chercher pendant que je faisais du bruit.
« Léon, papa t’appelle, » déclara-t-il.
« Papa m’appelle ? » demandai-je.
Merci pour le chapitre.