Chapitre 12 : Une vérité cruelle
Table des matières
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Chapitre 12 : Une vérité cruelle
Partie 1
« Le début est lié avec l’insurrection de la maison archiducale. Tu comprends qu’à la guerre, le camp qui a fait le premier pas aura l’avantage, non ? » demanda Milaine.
Lorsqu’il s’agit de la guerre dans ce monde, le côté attaquant sera en partie avantagé par l’existence des dirigeables.
« Oui. En fait, la bataille défensive dans la capitale a aussi été pénible, » continuai-je.
Milaine hocha la tête et continua à parler. « — la famille royale a été harcelée par la maison archiducale dans le passé, à cause de cela ils craignaient la seconde venue d’une autre maison archiducale. En tant que membre d’une famille de seigneurs féodaux, tu comprends certainement, mais lorsque tu atteins le niveau au-dessus de la maison du baron, il y a un moyen d’augmenter rapidement ta force militaire. »
« En augmentant le nombre de dirigeables. J’ai entendu dire que dans le passé, il existait une méthode pour attaquer d’autres maisons et étendre ainsi votre base de pouvoir, » déclarai-je.
Parce qu’il y a des choses pratiques comme la pierre flottante, le coût d’entretien d’un dirigeable était étonnamment bon marché.
Il était également possible de construire un dirigeable à moindre coût.
Ainsi, il était facile d’augmenter sa force militaire et d’obtenir une nouvelle île flottante par le biais d’un conflit entre seigneurs féodaux.
En d’autres termes, même un baron pouvait faire trembler de peur le royaume tant qu’il rassemblait la force militaire et possédait l’esprit vif pour l’utiliser.
— Il semble qu’il y a eu ce genre d’époque.
« Pire encore, parmi les seigneurs féodaux qui se sont enfermés sur leur territoire, beaucoup d’entre eux pensaient que le royaume ne serait pas à la hauteur contre eux. En fait, il y avait aussi beaucoup de seigneurs féodaux qui se moquaient du royaume et attaquaient, » continua Milaine.
Ce genre de salaud avait perdu contre le royaume.
Mais, le côté attaqué serait en désavantage, de sorte que les dommages au royaume n’étaient pas non plus légers.
« Le royaume a préparé l’académie et c’était aussi pour montrer leur force. C’est pour montrer la capitale aux seigneurs féodaux et leur faire comprendre la différence en force, » déclara Milaine.
Luxon avait aussi dit quelque chose comme ça.
Mais, quelle est sa relation avec la vérité ?
D’après la façon dont Milaine parlait, c’était comme si un fardeau était imposé aux hommes, mais — .
« Et puis, le royaume a préparé un autre plan. Ce plan était de réduire les forces des seigneurs féodaux. Ils ont implanté un nouveau sens des valeurs, » déclara Milaine.
« Réduire leurs forces ? Le sens des valeurs ? » demandai-je.
« Comprends-tu pourquoi les femmes de la noblesse ont reçu un traitement extrêmement favorable ? » demanda Milaine.
« C’est-à-dire —, » commençai-je.
« À l’origine, le nombre d’hommes est extrêmement faible, en partie à cause des guerres. Tu ne le remarqueras pas à l’académie, mais, après l’obtention du diplôme, le nombre d’hommes devient insuffisant. — En fait, le nombre de femmes qui ne peuvent pas se marier est important, » déclara Milaine.
Alors pourquoi donne-t-on la préférence à la femme dans le mariage alors que la situation est comme ça ?
— D’une manière ou d’une autre, beaucoup de choses sont en train de se connecter.
« Les nobles ont été conditionnés à avoir un sens commun des valeurs dans l’académie. Ce faisant, le royaume traitait plus favorablement la femme. Même si c’était quelque peu horrible, le royaume continuait à prendre la position qui accordait un traitement préférentiel à la femme, » continua Milaine.
— Hé, attends un peu.
Se pourrait-il que ce soit le royaume qui ait créé cette situation ?
« S’il te plaît, attends. Qu’est-ce que cela signifie de faire quelque chose comme ça ? Parce que, tu sais ! Le moment venu, les nobles hésitaient à faire leur devoir ! » déclarai-je.
C’était aussi comme ça cette fois-ci.
Les jeunes qui étaient dans le même environnement que moi avaient essayé de changer de camp dès qu’ils avaient compris que le royaume était désavantagé.
Milaine m’avait dit de me calmer avant de continuer son explication lentement. « Au début, le royaume n’a jamais imaginé que ce genre de situation se produirait. Tout ira bien si les seigneurs féodaux apprennent à avoir le même sens des valeurs et de la camaraderie les uns avec les autres tout en baissant un peu la tête, le royaume ne pensait qu’à cela. Mais, l’effet a surpassé l’imagination. Les femmes sont devenues impudentes. »
Le nombre d’idiots qui avaient défié le royaume était devenu faible après qu’ils aient appris la vraie force du royaume dans leur jeunesse.
En même temps, l’idée de donner la priorité à la femme était très bien, mais la femme avait acquis une influence qui avait dépassé les attentes.
Les relations conjugales déformées étaient apparues à cause de la faute du royaume.
« Corrigez-le en cours de route avant qu’il ne devienne comme ça, » déclarai-je.
« Ce n’était pas nécessaire selon tout le monde. En fait, si j’étais un fonctionnaire à cette époque, je l’ignorerais aussi. C’était pratique pour le royaume. Après tout, les seigneurs féodaux s’appauvriront même s’ils ne font rien, et leurs richesses se rassembleront dans la capitale. Le nombre de nobles qui se sont révoltés a également été considérablement réduit, » répondit Milaine sans ménagement. Puis elle avait parlé d’un autre sens de l’existence de l’académie. « — et puis, un autre objectif de l’académie est d’établir une méthode d’éducation. »
Hein ? Maintenant qu’elle l’a mentionné, je crois me souvenir que Luxon a aussi mentionné quelque chose comme ça dans une de ses histoires que j’ai ignorées.
« En établissant une méthode d’éducation, le royaume voulait éduquer non pas les nobles, mais les roturiers. Tu comprends ce que ça veut dire ? » demanda Milaine.
Quand j’avais détourné mon regard, Milaine avait souri.
« C’est pour créer un monde où les nobles sont inutiles quelques centaines d’années plus tard, » continua Milaine.
— Je ne veux pas l’entendre.
Si j’entends ce genre d’histoire, ne serai-je pas abattu si je suis négligent ?
« La famille royale de l’époque a préparé l’académie avec l’intention de mener à bien une révolution du système politique sur plusieurs centaines d’années. Non, ils ont dû prendre de telles mesures parce qu’à mi-chemin ils se sont rendu compte qu’ils devaient exécuter un tel plan pour le bien du royaume, » continua Milaine.
La famille royale en avait assez d’accompagner les seigneurs féodaux et réfléchissait beaucoup. Le résultat — ils voulaient changer le système politique.
Qu’est-ce que c’est ? Ne vivent-ils pas trop dans le futur ?
« Tout comme la maison de l’archiduc à l’époque, les nobles étaient débordants d’ambition à cette époque horrible. Vicomte, tu devrais aussi le comprendre si tu es un noble, » déclara Milaine.
Il y avait aussi quelques gentils, mais la majorité était des ordures qui vous donnaient envie d’incliner la tête en vous demandant s’ils étaient vraiment humains.
En fait, il y avait beaucoup de gars qui essayaient de s’élever dans la vie en utilisant la force militaire s’ils avaient le pouvoir de le faire, contrairement à moi.
« L’académie a également tenté de corriger cette façon de penser chez les jeunes. Si les nobles étaient décents, le royaume continuerait à vivre en sécurité, pensaient-ils. Mais la situation a évolué dans une direction qui dépassait les attentes de la famille royale à l’époque, » continua Milaine.
Il semblerait que la position des filles soit devenue plus forte que prévu, ce qui posait problème.
« Après avoir ignoré ce problème parce qu’il était efficace pour réduire le pouvoir des seigneurs féodaux, une partie des femmes des maisons de baron jusqu’aux maisons de comte sont devenues sauvages. C’est devenu une situation plus horrible que ce à quoi s’attendait le palais, » déclara Milaine.
Et c’est ce qui a mené à la situation actuelle.
« Quelle histoire horrible ! » déclarai-je.
« Oui, c’est une histoire horrible. Mais, c’est aussi un fait que les richesses des seigneurs féodaux se sont rassemblées dans la capitale. Les femmes qui voulaient vivre dans le luxe dans la capitale étaient aussi une existence confortable pour le palais. C’est la raison pour laquelle des fardeaux ont été imposés aux hommes, » déclara Milaine.
Du point de vue du royaume, on ne pouvait pas faire confiance aux nobles — surtout aux seigneurs féodaux.
Ils avaient créé l’académie pour éduquer les roturiers et réduire le nombre de nobles à l’avenir. D’après la façon dont Milaine avait parlé, se pourrait-il qu’ils fermassent les yeux sur les filles qui couraient comme des folles dans l’académie ?
— On aurait dit qu’ils choisissaient les nobles à rejeter un jour.
Les maisons de rang supérieur à celui du comte ne permettaient pas à leurs filles d’avoir des esclaves — peut-être aussi parce qu’elles soupçonnaient ou connaissaient cette vérité ?
Les nobles restants devaient viser les positions importantes dans le nouveau système lorsque le système politique sera réformé.
Même si les nobles qui ne savaient rien étaient devenus sauvages, le royaume qui possédait la carte maîtresse qui était le navire de la famille royale devrait se sentir confiant.
Je n’aurais jamais imaginé que l’académie en désordre avait un tel calcul derrière elle.
J’interrogerai Luxon sur les détails plus tard.
Aussi — .
« Se pourrait-il que le fait que Livia s’inscrive à l’académie soit pour…, » commençai-je.
« C’était pour la transition vers la phase suivante. Les nobles devraient avoir le sentiment du danger. Cette fille devait être le début du plan visant à augmenter le nombre de roturiers inscrits qui allait augmenter chaque année. Eh bien, c’est une action qui s’inscrit dans une perspective de 100 ou 200 ans, » déclara Milaine.
— J’ai appris cela à l’école de ma vie antérieure.
Après le féodalisme, ce serait la monarchie absolue avec un régime autoritaire centralisé, n’est-ce pas ?
« — Un régime autoritaire centralisé. »
« Oh, c’est un bon mot pour énoncer de façon concise le résultat que la famille royale vise, » déclara Milaine.
J’avais reçu des éloges après avoir montré mes connaissances de la vie antérieure, mais je n’étais pas heureux d’entendre cela dans cette situation.
Elle disait que le royaume volerait tout aux seigneurs féodaux et obligerait les roturiers à faire le travail des nobles.
Je n’aurais jamais imaginé que l’académie ait été créée pour cela.
« Mais ça n’a pas progressé comme prévu, » déclara Milaine.
Milaine avait dit cela et m’avait regardé avec un sourire autodéprécié.
— Arrête. Ne me teste pas comme ça.
En ce moment, j’avais vraiment peur d’être tué après avoir entendu cette histoire.
Si les nobles masculins entendaient cette histoire, ils deviendraient fous de colère.
Je comprenais que c’était inutile même si je blâmais la famille royale actuelle, mais — c’était horrible.
« Comme prévu, un héros est différent. Les gens comme moi ont été stupéfaits quand j’ai entendu cette histoire. Mais Léon, tu es très calme. Même si je pensais que cela serait tout à fait normal que tu te fâches, et même si tu me criais dessus et que tu me maudissais, je l’aurais acceptée, » déclara Milaine.
Il semblerait que Milaine ait mal compris en me voyant sans voix en état de choc.
« Et aussi, permets-moi de dire ceci non pas en tant que reine, mais en tant que moi-même —, » continua Milaine.
Milaine s’était levée de son siège avant de s’agenouiller sur le sol et avait baissé la tête vers moi.
— Hein ? C’est quoi ce kowtow [1] ! Attends un peu. Il ne devrait pas y avoir de coutume de kowtow dans ce monde ! Imite-t-elle ce que j’ai fait au festival de l’école ?
« A-Attends ! S’il te plaît, arrête ça. Qu’est-ce qu’il y a de si soudain ? » demandai-je.
« Vicomte Baltfault. Je voudrais vous en faire la demande, même en sachant que c’est impoli. S’il vous plaît, puis-je vous demander de sauver mon fils Julian ? C’est ma demande en tant que mère de cet enfant, » déclara Milaine.
— Qu’est-ce qu’il a fait ?
Notes
- 1 Le kowtow (chinois simplifié : 叩头; chinois traditionnel : 叩頭 ; pinyin : kòu tóu ; cantonais Jyutping : kau³ tau⁴ ; cantonais Yale : kau tàuh ; pe̍h-ōe-jī : khàu-thâu, API pour le mandarin : kʰoʊ̯⁵¹ tʰoʊ̯³⁵, pour la cantonais : k ʰɐ u³³ t ʰɐ u²¹) est un geste signe de profond respect qui consiste pour la personne qui l’exécute à se mettre à genoux et en s’inclinant de manière que sa tête touche le sol. En Baihua, ce geste a été traduit par Kē tóu (磕头 / 磕頭, kē tóu, cantonais Jyutping : hap⁶ tau⁴, pe̍h-ōe-jī: kha̍p-thâu), ce qui altère sensiblement le sens de l’expression. En effet, le mot Kòu signifie dans l’expression Kòu tóu se jeter à terre avec respect alors que kē signifie simplement toucher une surface.
Dans le protocole de la Chine impériale ce geste de prosternation était effectué devant l’Empereur de Chine. Dans la vie quotidienne en Chine, ce geste n’est plus fait devant un être humain, mais peut parfois être effectué devant une sépulture pour montrer le respect manifesté au défunt. C’est un geste rituel dans les cérémonies d’initiation aux arts martiaux chinois, ou wushu (武术).
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Partie 2
Les six avaient été mis à l’intérieur de la prison souterraine.
Julian, Jilk, Brad, Greg, Chris, et aussi Marie attendaient en silence que leur peine soit décidée.
Marie pleurait.
« Tout le monde — désolée, » déclara Marie.
Julian avait souri pour consoler Marie en pleurs. « C’est parce que je ne pouvais t’aider qu’en faisant ça. Ne fais pas attention à ça, Marie. »
Jilk regardait Julian avec une expression triste. « Il n’y a rien à faire que Votre Altesse ne puisse pas se joindre à la bataille. D’ailleurs, quelqu’un qui s’est présenté comme chevalier masqué nous a aidés sur ce champ de bataille. »
Brad s’était également souvenu du chevalier masqué et avait fait une expression insatisfaite. « Ce type est soudainement parti. C’était un type très compétent. »
Greg était assis avec les jambes croisées et il plaça son menton sur sa main tout en parlant à Julian du chevalier masqué. « Je n’irai pas jusqu’à dire que ce type était le remplaçant de Julian, mais j’admets qu’il était utile. »
Chris hocha également la tête et reconnut la force du chevalier masqué. « Il pilotait une armure que je n’avais jamais vue auparavant. Son maniement de l’épée n’était pas mal non plus. Mais, nous n’avons jamais découvert qui il était jusqu’à la fin. Bien qu’il semble que Baltfault savait quelque chose sur lui. »
Julian fit un petit sourire en entendant les réactions de ces quatre personnes. « — Je vois. Je voulais aussi essayer de le rencontrer. »
« Non, Votre Altesse n’a pas besoin de le rencontrer. C’était un homme qui est soudainement apparu et a essayé de prendre le contrôle de l’endroit. Son identité doit être remise en question la prochaine fois qu’il apparaîtra, » déclara Jilk
Marie était stupéfaite de voir le comportement des cinq.
Ils sont sérieux en disant ça ? Son visage semblait dire ça.
« Tout le monde, cet homme était Julian — . »
Des bruits de pas s’approchaient de la prison souterraine où ils se trouvaient tous les six.
Les chevaliers qui gardaient la prison avaient salué et avaient permis à cet homme d’entrer. Une fille aux cheveux noirs suivait aussi l’homme.
« Ah ! »
Marie regarda l’homme avec ses yeux brillants — c’était Léon.
« — Vous êtes vraiment stupides, » déclara Léon.
Derrière lui, Son Altesse Hertrude — non, la Duchesse Hertrude était également présente.
« Je suis vraiment étonné par ce que vous avez tous fait, » déclara Léon.
Marie s’accrocha aux barres de fer et demanda de l’aide à Léon.
« J’ai travaillé dur. Alors s’il te plaît, sauve-moi d’ici, » demanda Marie.
Léon fit un visage douloureux et confirma la situation en appuyant sa main sur son front.
« Comprenez-vous les charges qui pèsent sur vous ? » demanda Léon.
Julian regarda Léon droit dans les yeux. « Je ne crois pas que nous ayons fait quoi que ce soit de honteux. »
« Les gars, ayez un peu plus honte ! Le prince qui attaque une duchesse après avoir signé le traité n’est pas une plaisanterie ! Le palais a honte à cause de ta faute ! » déclara Léon.
Hertrude soupira et baissa les yeux. « Avez-vous agi imprudemment comme ça pour moi ? »
« Cela en fait partie. Parce que ce traité était comme prévu tout simplement trop horrible. En plus, si ça continue comme ça, je devrais me marier dans votre maison. À part ça, c’est parce que Marie me l’a demandé, » déclara Julian.
Marie avait dit à Julian qu’elle voulait faire quelque chose pour la principauté — pour la maison ducale.
« C’est donc votre vrai mobile, » déclara Hertrude.
Le palais devait vouloir envoyer Julian pour mettre la Maison Fanoss sous un contrôle ferme.
En plus, s’il était marié à Hertrude, les émotions de la population de la principauté s’apaiseraient aussi quelque peu.
Ce faisant, ils pensaient que le gouvernement se passerait bien là aussi, et pourtant — Julian attaqua Hertrude.
Bien sûr, il avait juste fait semblant d’attaquer.
À cause de cela, les plans du palais étaient complètement ruinés.
Même avec le traité en place, l’acte de Julian avait fait en sorte que le palais fasse des compromis dans une certaine mesure.
Naturellement, la discussion sur le mariage de Julian avait également été interrompue.
Même si ce serait bien qu’il se marie comme ça, Marie pensait une telle chose.
Léon tourna son regard vers les quatre autres. « Vous comprenez aussi, les gars ? »
Le doigt de Greg s’était frotté sous son nez en ayant l’air un peu gêné. « C’était pour protéger Marie. Je n’ai aucun regret. »
« Regrettez un peu ! Vous êtes des idiots d’avoir tabassé les individus du Temple qui étaient venus arrêter Marie comme ça ? Hé, vous êtes vraiment des idiots, non ? Vous êtes des idiots, n’est-ce pas !? » déclara Léon.
Chris avait bombé sa poitrine. « C’était de la légitime défense. »
« Vous en avez trop fait. Le Temple nous a envoyé une protestation ! Même si j’avais aussi créé divers arrangements, vous avez tout gâché par vos actes, » déclara Léon.
Les gens du Temple qui étaient venus chercher Marie ne venaient à l’origine que pour récupérer les objets de la Sainte et non pas Marie.
Mais les gens qui trouvaient l’existence de Marie gênante se glissèrent aussi parmi eux et apportèrent du vin empoisonné. Ils avaient essayé de le faire boire par Marie.
Ils avaient essayé de faire assumer toutes les responsabilités à Marie.
Les quatre étaient arrivés en courant et puis — ils avaient battu tout le personnel du temple et les avaient mis à la porte du palais.
Jusqu’à présent, c’était déjà problématique, mais même Léon ne pouvait pas leur en vouloir pour cela. Le problème, c’était après ça.
« Maintenant, regardez ici. Marie a été reconnue par les objets de la Sainte. Elle-même a dit qu’elle était une fausse, mais il ne fait aucun doute qu’elle est la sainte. Vous comprenez jusqu’ici ? » demanda Léon.
Marie semblait penser qu’on la louait, alors elle avait l’air timide. « Eh, c’est vrai ? Quoi, alors je suis vraiment la Sainte ? »
« Les hommes de cette Sainte ont battu les prêtres, alors l’affaire s’est compliquée. Vous les avez battus sans même enquêter plus avant, alors le Temple s’est aussi obstiné et a dit que maintenant, ils ne reconnaîtraient pas Marie, » déclara Léon.
Hertrude semblait vouloir dire quelque chose, mais elle n’avait rien dit et l’avait laissé à Léon.
« Savez-vous à quel point j’ai tiré les ficelles en coulisse ? Hé, pourquoi rendez-vous tous mes travaux inutiles ? » déclara Léon.
Brad s’était mis en colère et s’était levé pour protester. « Alors, nous dis-tu de laisser Marie mourir !? Nous n’accepterons pas une telle chose. »
« Certainement, vous quatre avez raison. Ces types ont essayé de l’empoisonner pour la tuer. Même moi, je pense que ces types sont des idiots. Mais vous quatre, faire du grabuge après les avoir chassés n’est pas bon. Agresser le Temple est vraiment stupide, » déclara Léon.
Marie avait défendu les quatre.
« Attendez ! Tout le monde a protesté à l’Église parce qu’ils pensaient que j’allais être exécuté, » déclara Marie.
« On n’appelle pas ça ainsi quand on sort des armures et qu’on saccage tout un groupe ! C’est ce que vous appelez l’usage de la force ! Même s’il semblait que la question aurait pu être résolue d’une manière appropriée parce qu’ils ont été découverts en train d’essayer de la tuer avec du poison ! » déclarai-je.
Du point de vue du fonctionnaire du palais, ces six personnes qui avaient été jetées dans la prison souterraine devaient être une existence très pénible.
Hertrude avait pitié de Léon. « Vous avez aussi la vie dure. Ne voulez-vous pas venir chez moi ? Si c’est maintenant, je peux vous promettre un bon traitement. Je vais vous préparer un rang de duc, » déclara Hertrude.
« Pas intéressé, » Léon refusa instantanément et se dirigea vers Marie.
Hertrude avait fait un sourire légèrement vexé et triste. Elle marmonnait. « Même si je suis sérieuse cette fois-ci, j’ai encore été rejetée ».
« La femme extraordinairement diabolique qui a séduit les cinq personnes qui avaient au départ de brillantes perspectives — on vous parle comme ça, » déclara Léon.
« Eh, vraiment ? » demanda Marie.
Léon avait laissé sortir une voix irritée à la timide Marie.
« Les protestations affluent à cause de vous ! Vos maisons sont enragées, les responsables du palais disent que vous êtes absolument impardonnables, tandis que le Temple fait rage pour vous exécuter tous ! » déclara Léon.
Marie avait attrapé la cheville de Léon.
« S’il te plaît, sauve-nous ! » supplia Marie.
« J’essayais déjà de vous sauver ! Mais vous avez tout gâché ! Hé, vous m’en voulez ? Comment avez-vous pu rendre la situation aussi scandaleuse ? Tout le monde a été étonné ! » déclara Léon.
Léon avait envie de pleurer.
« Vous vous trompez ! Nous avons essayé de faire quelque chose par nous-mêmes. Mais ça s’est terminé comme ça. »
« C’est le pire ! Réfléchissez davantage avant de faire quelque chose ! »
Marie se mit à pleurer. « Alors, on va mourir ? »
Léon était sur le point de dire quelque chose, mais il avait avalé ses paroles et leur avait tourné le dos.
« — Milaine me l’a aussi demandé. Je ferai tout ce que je peux. Mais n’en attendez pas trop, » déclara Léon.
L’expression de Marie s’était transformée en un sourire.
Oui, si son frère de la vie précédente — Léon passait à l’action, alors la plupart des choses seraient résolues d’une manière ou d’une autre.
Merci beaucoup, Onii-chan!
***
Je m’étais rendu là où se trouvait le roi afin de résoudre le problème de Marie et des autres.
Vince et Bernard étaient également présents autour de Sa Majesté Roland.
Tout le monde désapprouvait ma suggestion.
« On dirait que vous ne comprenez pas ce que c’est que d’aider ces six-là. »
Les paroles du roi étaient froides, même si cette affaire concernait l’avenir de son fils. En réponse je — .
« Ça ne me dérange pas même si c’est en échange de ma récompense cette fois. Si ce n’est pas suffisant, j’offrirai aussi les biens que j’ai en ma possession, » déclarai-je.
Le roi s’était moqué de moi. « L’atelier en votre possession a été transféré à votre père, un baron, n’est-ce pas ? Quant aux Artefacts Disparus, vous les avez tous perdus. Il n’y aura aucun sens à obtenir vos possessions pour le moment. En plus, vous avez même perdu le vaisseau de notre famille royale. N’est-ce pas votre responsabilité ? »
Ce bâtard détestable faisait des remarques sarcastiques avec insistance.
Il était possible de réparer Partenaire et Arroganz, mais je devrais garder le silence ici. Ce chemin me conviendra, après tout.
« Je supplie Votre Majesté d’avoir pitié de moi, » déclarai-je.
Le roi me regardait en souriant et en agissant avec arrogance.
Ce type ne me déteste-t-il pas trop ?
Puis Bernard avait parlé. « Il est facile de ne sauver que leurs vies. Mais vous voyez, j’espère que vous comprenez que ces six-là ne peuvent pas être laissés à eux-mêmes. Son Altesse Julian est un membre de la famille royale. Et puis les quatre autres sont d’anciens héritiers de maisons célèbres. Et puis, il y a parmi eux même la sainte qui est considérée comme fausse. »
Le roi avait regardé avec surprise l’opinion de Bernard, mais même Vince avait affirmé la mienne.
« Il sera plus sûr de les enfermer sur une île flottante où ils pourraient être surveillés, mais nous n’avons aucune marge de manœuvre pour préparer une île aussi pratique. Le palais n’essaiera pas non plus de chercher une île flottante. Et donc, dans ce cas. — L’île que vous avez découverte sera utilisée pour cela. Est-ce vraiment d’accord ? » demanda Vince.
On m’avait ainsi dit de remettre l’île flottante que j’avais découverte et qui était devenue la mienne.
Le roi ne semblait pas vouloir l’accepter. Il regardait Vince avec reproche.
Il semblerait qu’en premier lieu, Vince et d’autres pensaient que l’affaire du navire de la famille royale était quelque chose par laquelle on ne pouvait pas faire grand-chose.
Ils n’en parlaient pas du tout.
Mais le fait de voir Vince ignorer le roi m’avait soulagé.
Mais, c’était douloureux de céder le territoire qui était rempli de mes idéaux.
Hm ? Attends un peu — tout d’abord, ça ne me dérange pas de lâcher mon territoire.
À première vue, on dirait qu’il ne me restait plus rien, mais c’est très bien ainsi, n’est-ce pas ?
« Ça ne me dérange pas si leurs vies peuvent être sauvées par ça, » déclarai-je.
Bernard m’avait alors posé une question. « Vous irez jusque-là pour protéger Son Altesse et les autres ? Puis-je vous demander ce qui vous pousse à aller si loin pour eux ? »
J’avais réfléchi pendant un moment.
Ce sera bien de dire quelque chose qui fera qu’ils seront comme moi ici, mais j’avais appris que cela me causerait beaucoup de problèmes si je me forçais et si je me faisais favoriser par les hauts placés.
C’est pourquoi je vais parler honnêtement.
« Je suis fatigué de ma position de noble. Je n’ai pas non plus besoin de ce rang de vicomte. Je veux honnêtement vous le rendre. En fait, je voulais juste passer ma vie tranquille en tant que semi-baron ou moins, » déclarai-je.
« Ho ! »
Je ne savais pas ce que Vince pensait en vue du regard qu’il m’avait porté.
« J’ai aussi perdu mon dirigeable et mon armure. Le moi actuel n’a aucune valeur, alors je vais tout recommencer à zéro. Quant à l’aide que j’apporte à ces six-là, je suppose que c’est à cause de cette relation inséparable et pénible entre nous ? » déclarai-je.
Tous les trois avaient écouté mon exposé avec attention et sérieux.
Le roi semblait penser à quelque chose quand Bernard lui avait parlé.
« Une relation inséparable, n’est-ce pas ? Il semble que Son Altesse ait obtenu un bon ami. Votre Majesté, est-ce que c’est une réparation suffisante pour les actes de ces six-là ? » demanda Bernard.
« Hein ? A, aa, umu. Je vous laisse vous occuper de le faire, » déclara le roi.
Vince m’avait alors dit de partir.
« Compris. Nous nous occupons du reste. Nous vous avons vraiment beaucoup demandé. »
« Vous l’avez fait. C’est pourquoi, s’il vous plaît, aidez-moi maintenant. Je veux prendre ma retraite et me détendre, » déclarai-je.
« Avoir une retraite confortable à cet âge ? Mais, je suppose. — Je vais sûrement vous montrer ma gratitude, » déclara Vince.
C’était bien d’avoir essayé de le dire.
La gratitude de Vince — Je ne peux m’empêcher d’attendre avec impatience.
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Partie 3
« Les choses que le maître a perdues peuvent être récupérées immédiatement, » déclara Luxon.
« Oi, ne dis pas ça. Ça fait vraiment mal de perdre cette île flottante. Après tout, cette île pouvait finalement produire du riz, du miso et du shoyu après ça, » déclarai-je.
Je parlais en étant avec Luxon dans ma chambre.
« Même si je suis étonné qu’ils aient permis au Maître de prendre sa retraite, » déclara Luxon.
« C’est le fait qu’ils ne savent pas comment me traiter, alors le palais doit aussi penser que ce n’est pas une mauvaise idée. Ils pourraient penser que je ne suis plus du tout une menace, » déclarai-je.
« Le maître me semble heureux, » déclara Luxon.
« Je me le demande ~, » déclarai-je.
Maintenant que c’était fini, le résultat s’était installé dans une forme que je souhaitais bien que légèrement différent.
Tous ces efforts en valaient la peine.
« Maintenant, je pense partir pour un nouveau voyage d’aventure pour le bien de ma nouvelle vie de Mob, mais qu’est-ce que tu en penses ? » demandai-je.
« J’accompagnerai le maître, parce que le maître ne peut rien faire sans moi, » répondit Luxon.
« Quel homme impoli ! » déclarai-je.
Quand je serai libre, faisons un voyage dans le ciel avec Luxon.
J’avais déjà assez de problèmes.
Attends un peu. Il serait également agréable de se détendre à la maison. Deuxième frère aîné — non.
Maintenant, mon grand frère Nicks avait joyeusement été promu au rang de frère aîné et était devenu l’héritier.
Je pouvais juste l’aider.
« Ma vie commence, » déclarai-je.
« Cela n’a-t-il pas déjà commencé ? » demanda Luxon.
En y repensant, diverses choses s’étaient passées depuis que j’avais failli être vendu à une mamie perverse, alors que tout s’était précipité.
« D’abord ! Je dois obtenir mon diplôme de l’académie. Hein ? Est-ce que l’académie va être rouverte en premier lieu ? » demandai-je.
« Je ne l’ai pas confirmé, mais avec l’état de la capitale, je pense qu’elle ne pourra pas maintenir son activité comme avant, même si elle est rouverte, » déclara Luxon.
La porte de la chambre avait été frappée pendant que je parlais sans rien faire avec Luxon et elle s’était ouverte juste après.
Livia s’était précipitée à l’intérieur. « Léon, as-tu cessé d’être un noble !? » Livia était essoufflée.
J’avais alors dit. « Quoi ? En as-tu déjà entendu parler ? » et je lui avais dit de s’asseoir.
Cependant, Livia n’avait pas l’air de vouloir s’asseoir.
« En premier lieu, la pairie de vicomte avec un quatrième rang de cour inférieur ne me convient pas. J’ai aussi lâché mon territoire, donc même si je suis capable de devenir indépendant, je n’aurai que de la pairie de chevalier ou quelque chose à ce niveau. Eh bien, je serai plus ou moins traité comme un chevalier, » déclarai-je.
« Mais… mais c’est horrible, même si tu as travaillé si dur, Léon. Même Anjie était vraiment —, » commençai-je.
« Vous inquiétez-vous toutes les deux pour moi ? Mais, c’est exactement ce qu’il me faut, » déclarai-je.
« Ce n’est pas ça, » répondit Livia.
Livia avait baissé son regard.
Elle avait saisi fermement sa jupe et les larmes s’étaient accumulées dans ses yeux.
« Anjie, elle s’est agenouillée devant Marie pour toi, Léon. Maintenant, c’est devenu un problème. Et pourtant, comment une telle chose peut-elle arriver à toi aussi, Léon ? » demanda Livia
« — Hein ? »
***
Anjie avait été convoquée par Vince et elle avait été interrogée sur ce qui se passait à l’académie.
La raison pour laquelle elle avait été convoquée dans une pièce du palais était que Vince était occupé à gérer les conséquences.
« — Je suis déçu de toi, » déclara Vince.
« Oui, » répondit Anjie.
La fille d’un duc s’était agenouillée sur la place publique de l’académie — en plus, c’était devant beaucoup de monde.
« Ce que tu as fait a jeté de la boue sur l’honneur de notre famille, » déclara Vince.
« Je comprends, » déclara Anjie.
Elle avait baissé la tête pour le bien de Léon.
Elle ne regrettait pas d’avoir fait cela, mais c’était un choix erroné si elle pensait à sa maison.
« L’homme sur qui tu as placé tes attentes a laissé tomber sa position, son prestige — et même son territoire. Tu as déshonoré l’honneur de notre maison pour un tel homme. Comment crois-tu que je devrais m’y prendre avec toi ? » demanda son père.
Elle avait été interrogée, mais Anjie n’avait pas essayé de répondre.
Elle avait laissé à Vince le soin de décider. Même ainsi, si elle devait répondre — .
« Dois-je me donner la mort ? » demanda Anjie.
« C’est une sacrée détermination, » déclara Vince.
Vince levait les yeux vers le plafond.
« Je ne peux pas garder une fille comme toi dans cette maison. Je vais te préparer une personne convenable. Alors, prépare-toi à te marier sous peu, » déclara Vince.
Même ce traitement pouvait être considéré comme affectueux.
Quand Anjie répondit « Oui » d’une petite voix, Vince sourit.
« Ça ne t’intéresse-t-il pas de savoir à qui tu vas te marier ? » demanda Vince.
« Qui est-ce que ce sera ? » demanda Anjie.
Elle n’était pas intéressée, mais si elle n’entendait pas le nom, elle ne serait pas en mesure d’enquêter sur cette personne.
Vince avait alors dit à Anjie. « Il y a ce chevalier stupide qui essaie de lâcher son territoire, sa pairie, et même son rang. C’est un idiot qui pense prendre sa retraite même s’il est encore jeune, mais ne penses-tu pas que quelqu’un comme lui sera un mari convenable pour toi ? »
« Père ? » demanda Anjie.
« Cette maison va s’en occuper. J’ai aussi entendu parler de la situation de ton amie, mais, désolé, cette fille sera traitée comme une concubine, » déclara Vince.
Il semblait que Vince était au courant de la relation entre les trois. Il avait dû faire une enquête approfondie.
Vince avait ri quand Anjie avait baissé la tête profondément.
« M-Merci beaucoup ! » déclara Anjie.
« Cette discussion n’est pas encore décidée. J’en parlerai avec la personne elle-même après —, » Gilbert était entré dans la pièce quand Vince avait parlé jusque-là.
« Père ! » déclara Gilbert.
« Tu es trop bruyant, » déclara Vince.
« Il y a des ennuis. Monsieur Léon est —, » commença Gilbert.
***
« LAISSEZ-MOI !! JE DOIS PRENDRE LA TÊTE DE CETTE FILLE !! »
Je me déchaînais dans la prison avec ma main droite tenant un katana.
Marie suppliait pour sa vie tout en tremblant à l’intérieur de sa cellule.
« Attends ! Ce n’était pas ma faute. Je plaisantais seulement en leur demandant de se prosterner en public ! » déclara Marie.
« Est-ce tout ce que tu veux dire ? Bon sang, montre ton cou. Je vais être un peu miséricordieux et terminer avec un seul coup, » déclarai-je.
Les chevaliers et soldats me retenaient dans la prison.
« S’il vous plaît, calmez-vous ! »
« Vicomte, rangez votre arme ! »
« Je comprends ce que vous ressentez, alors pour l’instant, calmez-vous ! »
Marie était seule dans la prison.
Les autres gars ?
Leur punition avait été décidée, alors ils avaient été libérés de la prison et, à l’heure actuelle, ils faisaient l’objet de réprimandes.
Mais le plus important, c’est que cette fille était la seule que je ne pouvais pas pardonner.
« J’ai été idiot d’avoir eu pitié de toi. Paie pour tes péchés avec ta vie ! » criai-je.
« Tu m’as dit que tu me sauverais ! » déclara Marie.
« Tu crois que je te pardonnerai après avoir fait se prosterner Livia et Anjie ? Je vais te donner ton jugement ici ! » criai-je.
J’avais traîné les chevaliers et les soldats jusqu’à être près des barres de fer, mais quelqu’un était entré dans la prison en marchant à grands pas.
C’était Livia et Anjie.
« Léon, attends. Calme-toi ! Calme-toi ! »
« À quoi penses-tu, au juste ? »
Je m’étais tourné vers les deux filles et j’avais montré Marie du doigt.
« Je veux sa tête, » déclarai-je.
Livia et Anjie avaient été consternées par mes paroles.
« Dire que tu veux sa tête — Léon, que vas-tu en faire ? » demanda Livia.
Je m’étais essuyé les yeux avec mon bras gauche. Je me sentais coupable envers les deux filles, et mes larmes ne s’arrêtaient pas.
« Je vais vous la présenter, » déclarai-je.
« On n’a pas besoin d’une telle chose. Ça ne te servira à rien, même si tu fais quelque chose comme ça, » déclara Anjie.
Il semblerait qu’Anjie n’ait pas non plus besoin de la tête de Marie.
Les chevaliers et les soldats des environs étaient aussi d’accord avec Anjie et m’avaient arrêté, mais j’en avais assez de Marie.
C’était la seule que je devais finir de mes propres mains.
Dans la vie précédente, j’avais aussi nettoyé après elle tout le temps, mais dans cette vie, c’était mon devoir d’ancien frère de l’aider à la décapiter.
Pendant que nous faisons du bruit, Mylène était aussi descendue en toute hâte.
« Léon, attends ! » cria Mylène.
Les cinq gars étaient aussi derrière elle.
« Baltfault, as-tu perdu la tête !? » demanda Julian.
Je ne pouvais pas accepter qu’on me le dise par Son Altesse Julian qui avait perdu la tête dès le début.
« Pas autant que toi ! » criai-je à Julian.
Marie avait pleuré vers les cinq. « Que tout le monde me sauve ! Ce type essaie de me couper le cou ! »
Greg m’avait attrapé le bras.
« Baltfault, un type comme toi ! Je ne te laisserai absolument pas prendre la tête de Marie ! » cria Greg.
Chris m’avait attrapé la main et m’avait pris mon katana. « Je ne te laisserai même pas poser un seul doigt sur Marie ! »
Jilk se tenait devant la prison et m’avait dit. « Recule ! »
Brad m’avait attrapé la tête pour m’éloigner des barres de fer.
« Qu’est-ce qui vous fait faire du grabuge alors que la décision a été prise ? »
« Je ne veux pas que vous me disiez ça ! Assez, lâchez-moi ! — Luxon, FAIS-LE ! » criai-je.
Avant que je ne m’en rende compte, les soldats et les chevaliers s’éloignaient de moi avec les cinq qui m’entouraient.
Est-ce bon ?
« Fais-le maintenant ! N’aie pas pitié de ceux qui se sont mis en travers de mon chemin ! » criai-je.
« Alors, excuse-moi —, » déclara Luxon.
Quelque chose comme un éclair avait été émis par Luxon et nous avions été paralysés.
« GYAAAAAAA ! »
Le cri de six gars résonnait dans le donjon. Et puis nous nous étions tous effondrés.
« T-Toi! Me trahir ainsi —, » criai-je avant de perdre connaissance.
***
Je dormais sur un canapé quand je m’étais réveillé.
Mylène, ainsi que Livia et Anjie étaient près de moi.
Elles étaient toutes soulagées que je me sois réveillé et aussi exaspérées.
« Bon sang de bonsoir. Je me demandais ce qui s’était passé quand j’ai appris qu’il y avait du grabuge, » déclara Mylène.
J’avais essayé de tromper Mylène.
« Mylène — Je veux la tête de Marie, s’il te plaît, » déclarai-je.
Mylène avait fait une tête troublée. On aurait dit que son cœur vacillait un peu devant mes supplications.
Ma tactique pour stimuler son instinct maternel avait bien fonctionné. Mais, il semblerait que ce n’était pas bon.
« Je suis désolée. Il sera difficile d’annuler la décision une fois qu’elle aura été prise. Je suis désolée de te le dire après les nombreuses aides que tu nous as apportées, mais la Sainte doit rester en vie, » déclara Mylène.
Il semblerait qu’elle soit troublée que je dise que je veux sa tête après qu’il ait été décidé de repousser l’idiot de six sur une île flottante.
Anjie s’inquiétait pour moi. « Qu’est-ce qui ne va pas si soudainement ? Ne voulais-tu pas les sauver au point de présenter ton propre territoire ? »
« Parce qu’elle vous a fait vous prosterner toutes les deux, » j’avais regardé vers le sol et je l’avais marmonné. Livia avait souri ironique.
« C’est — c’est… »
Mylène qui s’était aussi agenouillée semblait être au courant de cette affaire.
« Donc Léon, tu ne savais pas. Je pensais que tu étais au courant, alors j’ai demandé de l’aide de la même façon, » déclara Mylène.
Cette stupide Marie, qu’est-ce qu’elle voulait faire en répandant le Kowtow dans ce monde ?
Je m’étais assis sur le canapé en tenant mes genoux. Face à un tel moi, Anjie — .
« Léon, peut-on parler un peu ? »
« Hm ? »
— Quand j’avais levé le visage, Anjie et Livia se tenaient la main.
« Une vérité cruelle ! »