Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 3 – Chapitre 11 – Partie 3

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Chapitre 11 : Le Pouvoir de l’Amour

Partie 3

Sur le lac.   

Arroganz avait déployé une bouée de sauvetage et il flottait maintenant sur le lac.

Je regardais en ce moment le ciel depuis l’intérieur du cockpit avec Luxon.

« Je me demande si j’ai raison ? » demandai-je.

Si, dès le début, j’avais utilisé le corps principal de Luxon non pas de l’autre côté, mais de ce côté, cela se serait terminé sans que personne ne meure. Il y avait aussi une raison pour laquelle je n’avais pas fait ça. Mais, c’était moi qui avais choisi cette façon de combattre.

« Au cas où le maître révélerait mon corps principal, une vie où le maître ne pourra pas baisser la garde t’attendra. De plus, se battre de l’autre côté du pays aurait été trop dangereux pour le royaume. Le monstre géant de la mer ne pouvait pas non plus être ignoré. Ce résultat n’est pas le meilleur, mais c’est peut-être aussi le meilleur, non ? » répondit Luxon.

Des épaves de dirigeables et d’armures flottaient sur le lac.

En voyant ça, je m’étais mis à réfléchir.

Ne devrais-je pas pouvoir faire mieux ?

« En fin de compte, je n’ai pas été capable de t’utiliser habilement, » déclarai-je.

« Je suis d’accord. Mais, tout ira bien tant que le maître apprendra à partir de maintenant, n’est-ce pas ? » répondit Luxon.

« Beaucoup sont morts. J’ai beaucoup tué, » déclarai-je.

« Les humains se battent depuis l’aube des temps, alors ne t’inquiète pas. Quelqu’un comme le maître est toujours dans la division inférieure, » répliqua Luxon.

« Je ne suis pas du tout content d’entendre ça, » répliquai-je.

« Après tout, je ne suis pas doué pour consoler quelqu’un, » répliqua Luxon.

« J’irai sûrement en enfer, » déclarai-je.

« C’est seulement si l’enfer existe. Dois-je accompagner le maître ? » demanda Luxon.

« J’ai l’impression que tu vas te battre avec le roi Yama. Cela ne fera qu’alourdir mon péché, alors je refuse, » répliquai-je.

« C’est le maître qui est toujours en train de se battre avec son entourage, » répliqua Luxon.

« Tu es un idiot, hein ? Je comprends au moins quel adversaire ne doit pas être en colère. Je suis doué pour la flatterie. J’ai commencé à réfléchir à des mots pour beurrer le roi Yama à partir de maintenant, » déclarai-je.

« Comme prévu. C’est trop horrible, je n’ai pas de mots pour le décrire, » répliqua Luxon.

Je me distrais en faisant des bêtises.

« C’est aussi un fait que beaucoup de gens ont été sauvés grâce aux actions du maître. Le royaume et la principauté sont épuisés et il sera difficile de continuer la guerre. En voyant le résultat, je crois que le maître s’en est bien sorti. Le maître a également été en mesure de démontrer que Partenaire et Arroganz sont désormais irréparables. Selon la méthode, le maître pourra peut-être obtenir la paix que tu désires tant, » déclara Luxon.

Si c’était le personnage principal d’une histoire qui l’avait fait, alors il sauverait sûrement tout le monde et aurait une fin heureuse.

Je n’avais pas pu avoir la fin heureuse. — Comme prévu, je ne suis qu’un Mob.

S’il y avait un personnage principal qui pouvait tout sauver, je ferais tout ce que je pourrais pour le flatter.

— C’est pourquoi, aide-moi. Tout le monde va bien, je veux qu’on m’aide.

— Je ne peux pas obtenir une grande réussite comme un personnage principal ou un héros.

« Je voulais faire mieux. C’est ma responsabilité, » déclarai-je.

« Il y aurait eu une guerre entre les deux pays, quelle que soit l’existence du maître. Le maître est excessivement présomptueux, » déclara Luxon.

À sa façon, cela devait être une consolation de la part de ce type.

Il était irritant, mais c’était beaucoup mieux que lorsqu’il n’était qu’une coquille vide.

« C’est de ma faute pour Partenaire et Weiss. Ils ont été coulés, » déclarai-je.

« Je vais récupérer Partenaire et le réparer. En ce qui concerne Weiss, je juge que l’attaque mentale est dangereuse. Il semble qu’il y avait un appareil qui a été chargé dans le navire plus tard. Le vaisseau lui-même n’avait pas une telle fonction, » répondit Luxon.

« C’est effrayant d’arrêter la guerre avec l’amour. Se faire enlever son esprit combatif ou son désir de se battre, c’est trop effrayant, » déclarai-je.

« Il serait plus pratique de continuer à le laisser couler comme ça. Sinon, la vie d’Olivia et Anjelica sera en danger. — J’ai compris la raison pour laquelle le royaume le cachait en tant qu’atout, » déclara Luxon.

Je ne veux plus que ces deux-là s’en servent.

Si le navire continuait d’exister, les deux filles qui en devenaient propriétaires seraient constamment sous la menace d’être assassinées.

Pour elles, il était important de faire croire à tout le monde que l’atout ne pouvait plus être utilisé.

« Je ne veux plus m’en servir. Qu’est-ce qu’ils veulent dire par amour ? C’est juste une attaque mentale, » déclarai-je.

« Une sage décision. Mais — n’est-ce pas un fait que l’amour est ce qui a arrêté la guerre ? » demanda Luxon.

« Ça ? Même moi, j’en ai été consterné, » répondis-je.

« Le maître n’a-t-il pas aidé le royaume parce que tu les aimes ? En outre, le sentiment du maître qui veut protéger sa famille et d’autres connaissances est aussi de l’amour. C’est exactement grâce à cela que le royaume a été capable de gagner, » déclara Luxon.

« C’est merveilleux. En même temps, ce qui a déclenché la guerre, c’est aussi l’amour, n’est-ce pas ? » demandai-je.

« Il y a plusieurs raisons, mais l’amour est efficace s’il peut être utilisé. Lorsque c’est utilisé à l’instigation de la population, leur moral augmentera si on leur dit que c’est pour protéger leur famille et leurs êtres chers, » déclara Luxon.

« Ça m’a donné envie de vomir, » répliquai-je.

« L’homme peut se battre pour l’amour. Ils peuvent risquer leur vie pour les autres. C’est quelque chose de merveilleux, » déclara Luxon.

Alors que j’étais d’accord avec le sarcasme de ce type, un petit dirigeable avait atterri près d’Arroganz.

Il avait atterri sur l’eau, ce qui avait provoqué des vagues qui avaient secoué l’armure.

Sur le navire se trouvent Livia et Anjie.

Elles pleuraient toutes les deux.

« Hein ? Pourraient-elles penser que je suis mort ? » demandai-je.

« Ne plaisante pas. Et si le maître sortait et les rassurait ? Si le maître ne se résout pas rapidement à le faire, même moi, je serai irrité. Le maître aime ces deux-là, n’est-ce pas ? » demanda Luxon.

« Tu es un idiot, hein ? — C’est parce que je les aime que je prends à cœur tout ça, » déclarai-je.

Se décider ? Poser la main sur quelqu’un que je ne peux pas épouser, ou plutôt sur quelqu’un dont je ne peux pas prendre la responsabilité est impossible pour moi.

Parce que je suis un homme sincère après tout.

« J’ai travaillé dur pour toute une vie. Je veux vivre paisiblement la prochaine fois, » déclarai-je.

« Même s’il y a un avenir paisible pour le maître, je ne pense pas que ce maître sera capable de s’éloigner de ces deux-là, » déclara Luxon.

« Penses-tu que je suis digne de ces deux-là ? Il y a des hommes plus dignes d’elles, » déclarai-je.

« C’est à ces deux-là et à toi de décider. Sois rassuré, s’il te plaît. S’il s’agit de frais de subsistance, je ferai quelque chose, » déclara Luxon.

« Je suis si heureux que je vais pleurer maintenant, » déclarai-je à Luxon.

L’écoutille d’Arroganz s’était ouverte et j’en étais sorti. Livia et Anjie avaient sauté du dirigeable et m’avaient pris dans leurs bras.

« Léon ! » cria Livia.

« Quel idiot ! » s’écria Anjie.

J’avais été enlacé, puis j’avais mis mes bras dans le dos des deux filles.

« Je n’ai pas réfléchi à ce que je devais dire ici. Mais pour l’instant —, je suis de retour, » déclarai-je.

Livia avait versé des larmes et avait appuyé son front contre ma poitrine.

« Léon, ne nous fait plus nous inquiéter comme ça, » déclara Livia.

« Hein ? Tu t’inquiétais ? » demandai-je.

Anjie m’avait pincé le bras, mais je portais une combinaison de pilote, donc cela ne faisait pas vraiment mal.

« Ne plaisante pas. Et pourquoi t’es-tu enfui cette fois-là ? » demanda Anjie.

« Cette fois-là ? » demandai-je.

« Cette fois dans le sous-sol du palais —, quand il est apparu que Livia et moi étions amoureuses l’une de l’autre, » déclara Anjie.

Pour une raison ou une autre, ça m’avait donné envie de taquiner Anjelica quand elle avait l’air gênée comme ça.

« Eh bien, c’est parce que je pensais que ce serait mal si je me mettais en travers de votre chemin, » déclarai-je.

« Qui a dit que tu te mettrais en travers du chemin ! — Ne dis plus un truc comme ça. Tu es une personne importante pour nous deux, » déclara Anjie.

Le dirigeable de mon père avait atterri près de nous.

On dirait qu’ils étaient venus nous chercher.

La guerre semblait également terminée. Il ne restait plus qu’à mettre de l’ordre et à faire face aux conséquences.

***

De retour au palais, l’endroit était très occupé et beaucoup de choses semblaient avoir été décidées.

Sur la question de la principauté, les deux parties avaient fait la paix pour le moment.

La raison en était que le royaume était attaqué par d’autres pays dans différents endroits et qu’ils n’avaient pas le temps de se concentrer uniquement sur la principauté.

Même si le royaume voulait envahir, il n’avait pas de marge de manœuvre.

Cependant, le pays appelé principauté était terminé.

Ils avaient fini par entrer sous l’égide du royaume sous le nom de la Maison Ducale Fanoss.

En même temps, ils étaient également liés par un accord humiliant.

Bien sûr, ils devaient payer des réparations, mais c’était aussi le royaume qui décidera de la force militaire qu’ils pouvaient posséder et ils seraient condamnés à une amende s’ils violaient l’accord.

Il avait également été décidé que le royaume y enverrait un surveillant.

Ils devaient aussi envoyer leur armée si le royaume l’exigeait et ils n’avaient pas le droit de refuser.

— Leur traitement était bien pire que celui d’autres seigneurs féodaux.

C’était un avenir où ils ne seraient pas tués, mais ne seraient autorisés à vivre qu’en étant exploités pendant plusieurs centaines d’années. Voici ce qui les attendait.

Ce n’était pas une affaire qui me concernait, alors que j’étais retourné au palais. C’était à ce moment-là où j’avais été — .

« Sire Léon, il semblerait que vous ayez accompli un grand exploit. »

« Vous êtes vraiment un héros. »

« Permettez-moi de pouvoir écouter vos réalisations, Seigneur Léon. »

— entouré par des filles dans le palais.

« Hahahahahaha ! J’aimerais pouvoir vous montrer mes efforts. Je n’arrêtais pas de déchirer ces hommes de la principauté et de les jeter, répétant ainsi inlassablement ! » déclarai-je.

Au fait, les filles qui m’entouraient n’étaient pas des étudiantes de l’académie.

Il s’agissait des filles plus jeunes qui entreraient dans l’académie à l’avenir.

C’était de jeunes femmes de grande classe qui n’amenaient même pas d’esclaves avec elles. C’était encore des filles pures qui n’avaient pas été souillées dans un mauvais sens commun par la société ou plutôt par les filles de l’académie.

C’était des filles de nobles, alors elles devaient donc avoir d’autres arrière-pensées, mais elles étaient quand même toujours meilleures que les filles de l’académie.

En plus, c’était le meilleur sentiment que d’avoir des filles qui faisaient des histoires comme ça pour moi !

Tous les jours, des filles venaient me rendre visite et alors que j’étais actuellement à moitié emprisonné dans le palais.

Il y avait quelques signes de mouvement derrière la scène, mais je ne voulais plus vivre en m’inquiétant de beaucoup de choses.

Pour l’instant, je voulais profiter de ce moment.

« L’année prochaine, quand nous nous serons inscrites, Sire Léon sera notre aîné. »

« C’est comme un rêve de pouvoir aller à la même académie. »

« J’attends avec impatience d’aller au goûter de Sire Léon. »

J’avais bombé ma poitrine devant les jolies filles.

Contrairement aux filles de l’académie, elles étaient de jeunes filles non souillées — peut-être est-ce le début de ma vie ? Cela avait-il enfin commencé ?

La guerre était finie, alors j’aurais peut-être pu être libéré de la contrainte de ce jeu vidéo Otome !

« J’attends aussi avec impatience que tout le monde s’inscrive, » déclarai-je.

Les filles rougirent.

Même quelqu’un comme moi sera populaire quand il deviendra un héros.

Mon rire ne pouvait plus s’arrêter.

Je m’étais réincarné dans un autre monde et au moment même où je pensais que c’était un monde qui plaçait la femme au-dessus de l’homme, un développement normal du harem m’attendait désormais.

C’était la meilleure sensation !

Pendant que je m’amusais comme ça, Milaine était arrivée.

« Vicomte Baltfault, puis-je vous demander un peu de votre temps ? » demanda Milaine d’une manière très formelle.

« — Votre Majesté Milaine. »

Son expression sérieuse était légèrement colorée de tristesse.

Arrête ça. Ne me regarde pas avec une telle expression.

Après que les filles eurent lu l’humeur et sortirent de la pièce, je m’étais agité comme un homme qui s’était fait prendre à avoir une liaison.

« Milaine, il y a plusieurs circonstances à ce sujet, » déclarai-je.

« Je comprends, » répondit-elle.

« Hein ? » demandai-je.

Il semble qu’elle comprenne quelque chose, mais, peut-elle vraiment comprendre mon sentiment qui devient lâche d’avoir des filles qui s’agitent pour moi ? C’est vraiment une femme ouverte d’esprit. Milaine est trop belle.

« Tu te distrais en faisant ça, n’est-ce pas ? Nous t’avons fait vivre des choses douloureuses. J’ai entendu dire que tu as obtenu des réalisations vraiment spectaculaires — ce doit être exactement pourquoi c’est douloureux pour toi, n’est-ce pas ? » demanda Milaine.

— Je pensais qu’elle se méprenait beaucoup, mais on dirait qu’elle cherchait où elle devrait regarder.

J’avais arrêté de trouver des excuses et j’avais haussé les épaules.

« Je suis découvert. Mais, c’est la vérité que j’étais heureux d’avoir des filles qui se disputent pour moi. C’est quelque chose que je n’ai jamais vécu à l’académie, » déclarai-je.

« Les garçons. » Milaine avait dit ça et avait souri. Elle s’était ensuite assise de l’autre côté de moi.

« Tu te souviens ? J’ai dit que je te dirais tout, » déclara Milaine.

« Tu parles de ce que tu m’as dit avant la bataille ? Est-ce le moment de le faire ? » demandai-je.

Milaine hocha la tête. Elle avait redressé sa posture et m’avait regardé droit dans les yeux.

« Pourras-tu tout l’accepter, vicomte Baltfault ? Ce qu’on pourrait appeler une vérité cruelle, » déclara-t-elle.

Elle avait dit quelque chose à propos de la cause pour laquelle le royaume était devenu comme ça.

Y a-t-il une raison à la mise en place du scénario du jeu vidéo Otome ?

J’avais redressé ma posture.

« Bien que je paraisse comme ça, mais je ne suis pas un garçon pur et innocent. Je suis résolu, » déclarai-je.

Je regretterai plus tard d’avoir dit cette phrase sans réfléchir.

« Alors, je dirais tout en expliquant aussi sa relation avec la conclusion de cet incident, » déclara Milaine.

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

Un commentaire :

  1. Merci pour le chapitre.

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