Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 3 – Chapitre 11 – Partie 2

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Chapitre 11 : Le Pouvoir de l’Amour

Partie 2

Marie était irritée.

La vengeance n’est pas une bonne chose — une telle chose était juste pour la commodité de l’entourage.

C’est exact. Je déteste cette fille avec un champ de fleurs pour cerveau. Même dans le jeu, elle ne disait que de jolis mots et des répliques qui semblaient faux. La guerre, c’est mal ? La vengeance n’est pas bonne ? Quelque chose ne va pas avec ta tête ?

« Elle sait que c’est quelque chose qui ne va pas et qui n’est pas bon. Malgré tout, elle ne peut pas s’arrêter et c’est pour cela qu’elle a agi ! » déclara Marie.

Même Marie elle-même ne comprenait pas pourquoi elle défendait Hertrude.

Mais elle n’avait pas pu ne pas agir face à Hertrude à qui l’on racontait seulement comment elle s’était trompée.

D’ailleurs — Marie avait aussi des regrets quand sa personne importante était décédée.

Quand son grand frère était mort dans la vie précédente, elle s’était sentie vraiment triste.

Anjie avait reproché à une telle Marie. « Et va-t-elle tuer beaucoup de gens à cause de ça ? Regardez autour de vous ! La bataille est déjà décidée. Si cela continue plus que cela, la personne importante de quelqu’un d’autre mourra. Encore plus de morts s’accumuleront. Ne comprenez-vous pas ça !? »

— Les soldats et les chevaliers qui sont morts au combat doivent avoir leur propre personne importante.

Il devait y avoir aussi des gens qui attendaient leur retour.

Alors qu’ils regardaient autour d’eux, l’armée de la principauté levait le drapeau blanc.

Ils avaient été attaqués par le monstre gigantesque et l’armée du royaume. Le nombre de leurs dirigeables qui flottaient encore était faible.

« Il n’y a plus de sens à se battre. S’ils se retirent ici, il y aura toujours un terrain de négociation. Où est la nécessité de continuer à se battre inutilement comme ça ? » demanda Anjie.

Marie ne pouvait pas répondre.

« Avez-vous l’intention de poursuivre cette guerre d’usure complètement inutile ? » demanda Anjie.

Même si l’armée de la principauté se ralliait après cela, leur force militaire serait trop diminuée, il n’y aurait plus de sens.

Ils seraient attaqués par un autre pays un autre jour et perdraient.

« La famille royale Fanoss était également un parent de la famille royale Hohlfahrt si leur origine est retracée. Il est encore possible d’organiser une négociation s’ils se retirent ici, » déclara Anjie.

Hertrude baissa les yeux et gloussa. « C’est vrai. Mais ce qui attendra la principauté, c’est un avenir d’esclave. »

La réalité douloureuse allait frapper le pays vaincu.

Livia avait parlé à Hertrude. « Les soldats ont aussi de la famille qui les attend à la maison. S’il vous plaît, ne les laissez pas mourir inutilement plus que nécessaire. »

Même Marie l’avait compris.

Livia et Anjie avaient raison — alors, qu’arriverait-il à Hertrude ?

Hertrude bougea ses lèvres avant que Marie ne puisse dire quelque chose.

« Je n’ai jamais pensé que je serais défendue par la pathétique sainte. Pourquoi défendez-vous quelqu’un comme moi ? Si seulement vous n’étiez pas là, je n’aurais pas ce genre de sentiment, » déclara Hertrude.

En disant cela, Hertrude avait soufflé dans la flûte magique.

Cette chanson était douce.

« Êtes-vous d’accord avec ça ? »

Interrogée par Marie, Hertrude avait séparé ses lèvres de la Flûte enchantée et avait souri.

« C’est désagréable de ne pas pouvoir se venger. Mais voir la Sainte agir ainsi m’a permis de me calmer. C’est vrai. Je comprends cela. Je sais qu’il n’y a pas de sens même si je fais quelque chose comme ça — mais, je ne pouvais pas m’en empêcher. Pourquoi quelque chose comme ça m’arrive-t-il à moi…, à nous, » déclara Hertrude.

Hertrude avait éclaté en sanglots et s’était effondrée sur place. Marie serra doucement les épaules d’Hertrude dans ses bras.

Au moment où ils l’avaient remarqué, les environs avaient cessé de se battre.

Les cinq avaient placé leurs armures pour protéger Marie et les autres. L’environnement était devenu très calme.

Hertrude essuya ses larmes.

« La principauté — la capitulation. »

Creare avait fait un avertissement après qu’elle l’ait déclaré. « Une armure approche rapidement ! Tout le monde, attention ! »

Les cinq armures qui les entouraient se mirent sur la défensive. Puis une armure noire avait atterri violemment sur le pont.

L’armure était abîmée et du liquide s’en échappait. On aurait dit qu’il saignait.

— C’était le chevalier noir.

« Éloignez-vous de la princesse. Bande de monstres du royaume, » cria le chevalier noir.

Plusieurs yeux étaient apparus sur l’armure. Ils regardaient Marie et les autres.

« Ce type est dégoûtant, » murmura Marie.

Hertrude avait crié en voyant le chevalier noir dans cet état. « Bandel, ça suffit. Finissons-en maintenant. Tu t’es bien battu pour quelqu’un comme moi. Je te remercie. C’est pourquoi ça suffit maintenant. C’est fini. »

La bataille était enfin terminée.

Tout le monde pensait ça, mais le chevalier noir n’avait pas voulu l’accepter. « — Princesse, vous ont-ils trompé ? »

« Bandel ? » demanda Hertrude.

« Ne vous inquiétez pas, s’il vous plaît. Regardez-moi, je vais immédiatement disperser l’armée du royaume, » déclara Bandel.

Le chevalier noir se tenait debout. Du liquide jaillissait de tout son corps comme du sang.

« Tu te trompes. C’est déjà fini, Bandel ! » déclara Hertrude.

« Je ne vais pas laisser ça finir ! » cria le chevalier noir.

Le chevalier masqué avait tenté de frapper le chevalier noir, mais il avait été repoussé avec sa grande épée.

Les autres armures avaient aussi attaqué, mais elles ne correspondaient pas en puissance, vitesse ou solidité.

« C’est exact. Ça ne s’arrêtera pas. Je ne peux toujours pas laisser cela se terminer — la vengeance pour ma famille n’est pas terminée. Je ferai en sorte que le peuple du royaume ressente la même chose — ça ne s’arrêtera pas tant que je ne vengerai pas ma femme et ma fille ! » cria Bandel.

Le chevalier noir s’approcha de Marie et d’autres.

Et puis, le monstre gigantesque ressuscité s’était aussi dirigé vers eux.

Pendant un instant, Marie s’était dit : est-ce la fin ?

Même dans sa deuxième vie, elle avait échoué sans cesse, ce qui la rendait triste.

Livia s’avança devant le chevalier noir et étendit les mains. « Chevalier noir, s’il vous plaît, arrêtez ça. »

Marie avait tendu la main.

« Mais, idiote, qu’est-ce que tu fais même dans cette situation ? » s’écria Marie.

Le chevalier noir s’arrêta de bouger, puis il leva sa grande épée.

« Tu es la fille de la dernière fois. Alors, je dois te tuer ici — tu ne peux pas vivre, » déclara le chevalier noir.

Marie serrait son bâton dans ses bras. Elle avait déployé un bouclier de pouvoir magique avec son pouvoir de Sainte.

Ce bouclier avait été facilement détruit par la main gauche du chevalier noir.

« Donc même la Sainte n’a qu’une si faible puissance ! » déclara Bandel.

« Arrête ça, Bandel ! » cria la princesse.

Même quand Hertrude avait crié, le chevalier noir avait abaissé sa grande épée sur Livia.

« Livia ! » Anjie se précipita vers l’avant afin de protéger Livia.

Marie ferma les yeux.

À ce rythme-là, elles allaient mourir toutes les deux — et puis, elle allait elle aussi mourir. Au moment où elle avait pensé cela, ce qui était apparu dans son cœur.

Sauve-nous, Onii-chan !

Peut-être que cette voix avait été entendue. Car ce qui s’était fait entendre à leur oreille, c’était — .

« — je vais te tuer, espèce d’enfoiré ! »

***

« Ces salauds se mettent sur mon chemin, » criai-je.

Les armures de la principauté m’avaient assailli afin d’aider le chevalier noir.

Après les avoir tous vaincus et avoir regardé autour de moi, le chevalier noir n’était nulle part.

Quand j’avais pensé que je l’avais enfin trouvé après avoir recherché le chevalier noir en fuite, il était sur le dirigeable d’une principauté, sur son pont.

Pour une raison ou une autre, Livia et les autres y étaient aussi. Ils allaient se faire tuer, même maintenant.

J’avais tout de suite perdu mon sang-froid.

« Qu’est-ce que tu fous ? Je vais te tuer, espèce d’enfoiré ! » criai-je.

Arroganz l’avait plaqué au sol puis il l’avait soufflé loin de là. Le chevalier noir avait crié quelque chose.

« Ça n’a pas fini ! Je ne laisserai pas ça s’arrêter ! Je massacrerai tous les monstres du royaume ! » cria le chevalier noir.

Luxon secoua son seul œil en entendant cette voix. « Il n’est plus sain d’esprit. Il est sous le contrôle de cette chose. »

Le chevalier noir qui était sous l’emprise du bras droit magique avait pris position avec sa grande épée.

« Maître, finissons-en vite. Le gigantesque monstre se dirige vers nous, » déclara Luxon.

J’avais aussi préparé ma grande épée et accéléré.

« Vieux schnock, endors-toi maintenant ! » criai-je.

Le chevalier noir s’approchait — j’avais copié son mouvement, de plus Luxon me soutenait.

Nous avions échangé des coups avec le chevalier noir plusieurs fois. Nous avions fait des blocages et des attaques à maintes reprises.

J’avais l’impression que le charme qui pendait à mon cou brillait légèrement.

« Bâtarddddd ! » cria le chevalier noir.

Nous avions tous les deux frappé avec nos grandes épées. La grande épée du chevalier noir s’enfonça profondément dans l’épaule d’Arroganz.

— Mais mon épée était entrée dans le torse du chevalier noir.

« Luxon, fais-le ! » ordonnai-je.

« S’il te plaît, laisse-moi faire. — Impact ! » déclara Luxon.

La lame de la grande épée brilla d’étincelles rouges et déchaînées. Le chevalier noir avait été envoyé dans un vol plané.

C’était comme si un ballon rempli d’eau avait été envoyé en vol. Un liquide noir jaillissait de là et le chevalier noir était tombé sur le pont du dirigeable.

Le bras gauche d’Arroganz qui était presque en train de se détacher s’était tendu tout seul.

La main gauche avait saisi et arraché la partie qui ressemblait au bras droit d’une armure.

Un œil était apparu sur le dos de sa main. Quand il regarda Arroganz, il bougea comme s’il était paniqué.

On dirait qu’il avait peur d’Arroganz.

« Maître, la préparation est achevée, tu peux le faire à tout moment, » déclara Luxon.

Quand je l’avais jeté au loin, la lumière était venue du ciel et avait anéanti le bras droit magique.

« Te sentais-tu rafraîchi ? » lui demandai-je.

« Oui. Et maintenant, le prochain, » déclara Luxon.

Devant mon regard se trouvait une montagne en mouvement — le monstre gigantesque.

« Fais-le d’une manière tape-à-l’œil, » ordonnai-je.

« Ce sera fait, » répondit Luxon.

Arroganz rangea la grande épée et étendit les deux mains largement.

***

Hertrude s’accrocha à Bandel qui était tombé sur le pont.

« Bandel ! » cria Hertrude.

Bandel avait ouvert les yeux, mais du sang coulait quand il avait touché son estomac.

Il avait aussi perdu son bras droit.

« — Ah, alors j’ai perdu, » déclara Bandel.

Bandel avait souri en voyant les pleurs de Hertrude.

Ce morveux est devenu fort.

« Princesse, mes excuses, » déclara Bandel.

« Ne me laisse pas ! » déclara Hertrude.

« — On dirait que cela va finir ainsi, » déclara Bandel.

Quand il regardait le ciel, Arroganz étendait ses mains largement.

Plusieurs cercles magiques étaient apparus et s’étaient superposés dans la préparation de quelque chose.

Même Bandel qui n’était pas spécialisé en magie pouvait deviner que ce devait être une magie étonnante.

Et puis, les cercles magiques qui se chevauchaient émirent un bel éclat.

Une grande quantité d’énergie avait été comprimée, créant une lumière qui ressemblait à un boulet de canon pour être tirée vers la divinité gardienne de la terre. Arroganz avait laissé échapper une décharge électrique crépitante. D’après les étincelles qui sortaient de ses articulations, il semblait se forcer.

Et puis — quand le projectile de lumière avait été tiré, il avait frappé la divinité gardienne de la terre et avait explosé. En voyant l’explosion et la fumée du haut du dirigeable qui tremblait, Bandel avait l’impression que tout était fini.

Le feu avait éclaté de tous les côtés d’Arroganz à cause du contrecoup de l’utilisation de la magie. Il tomba alors vers le lac.

Livia et les autres prirent alors un dirigeable afin d’aller dans la direction d’Arroganz.

Mais Marie était restée à côté d’eux deux. Elle veillait sur Hertrude.

En la voyant, Bandel se sentit un peu soulagé. S’inquiète-t-elle pour la princesse ? S’il y a quelqu’un comme elle, peut-être que ça ira quand même. Avec ça, ma vengeance est aussi terminée. Je vais là où est ma famille — .

Bandel avait vomi du sang, puis il avait souri avant de fermer les yeux.

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

4 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre.

  3. Merci pour le chapitre ^^

  4. R. I. P. Le sel, tu es libre.

    Merci pour ce chapitre.

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