Chapitre 10 : La Puissance de Livia
Table des matières
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Chapitre 10 : La Puissance de Livia
Partie 1
Le vaisseau amiral de l’armée de la Principauté — la chambre personnelle de Hertrauda.
Il y avait Hertrude sauvée à côté de Hertrauda.
« Grande sœur, s’il te plaît, ne convoque pas la divinité gardienne de la terre. Le ciel et la mer — avec ces deux divinités gardiennes, il nous sera assez facile d’atteindre notre objectif, » déclara Hertrauda.
« Je t’ai imposé ce rôle douloureux. Si seulement j’utilisais la flûte magique, » déclara Hertrude.
Hertrauda secoua la tête. « L’une de nous doit assumer ce rôle. Quand tu as échoué, il a été décidé que je serais la prochaine à me diriger vers le royaume. »
Hertrude serra fermement la flûte magique, puis les larmes coulèrent.
Dans le cas où la véritable puissance de la flûte magique serait affichée — la compensation exigée était la « vie » de l’utilisateur.
En échange de la vie de l’utilisateur, ils pouvaient employer un monstre gigantesque qui s’appelait divinité gardienne.
« Rauda, je n’arrive plus à le comprendre. Je me demande quel côté est le mauvais, » déclara Hertrude.
Hertrauda n’avait pas de réponse claire à la question de Hertrude.
Parce que la réponse à cette question était déjà vide de sens.
« Même si les paroles de la reine Milaine sont vraies, nous ne pouvons pas nous arrêter. Nous coulerons le royaume, nous emporterons la pierre flottante qui est dans leur territoire —, et la principauté obtiendra de nouvelles terres. C’est quelque chose qui est nécessaire pour que la principauté devienne un grand pays, » déclara Hertrude.
La raison pour laquelle la principauté voulait couler le royaume était parce qu’ils voulaient la pierre flottante qui faisait flotter la terre du royaume.
S’ils pouvaient ramener cette pierre flottante, ils pourraient agrandir leur territoire.
La principauté n’aurait jamais pu gagner avec une attaque frontale. Pour combattre le royaume et gagner, ils avaient besoin d’une méthode au moins aussi coercitive.
« Avons-nous raison ? » demanda Hertrude.
« Je ne peux pas décider ça. Parce que la seule chose que je peux faire, c’est de te laisser le reste quand tout sera fini, Grande Soeur, » répondit Hertrauda.
Les parents des sœurs étaient morts dans un accident.
Il y avait d’autres personnes qui pouvaient être classées dans la famille royale, mais seules ces deux personnes pouvaient transmettre des choses comme la tradition orale ou l’enseignement à la génération suivante en tant qu’héritières.
L’une d’elles devait survivre et diriger le pays.
« — Grande Soeur, comment as-tu passé ton temps dans le royaume ? » demanda Hertrauda.
Il ne restait que peu de temps pendant lequel Hertrude pouvait parler à sa sœur.
C’est pourquoi elle voulait avoir une conversation aussi amusante que possible.
« J’ai été placé dans un endroit appelé l’académie. Je m’y suis inscrite en tant qu’étudiante étrangère. C’était un endroit plus horrible que je ne l’imaginais, » déclara Hertrude.
Les étudiantes emmenaient des esclaves et elles regardaient les étudiants de haut. Même Hertrude en avait entendu parler.
Mais, c’était encore plus choquant de le voir de ses propres yeux.
« Même ce chevalier diabolique inclinait sa tête de façon obséquieuse devant les étudiantes, » continua Hertrude.
« Le chevalier diabolique qui a vaincu Bandel ? Comment le royaume a-t-il fini comme ça ? J’ai entendu dire que la principauté est toujours la même, comme à l’époque où nous étions encore archiducs, » répondit Hertrauda.
« En effet. C’est un pays vraiment étrange. Ils partent même à l’aventure en dirigeable pour l’amour des femmes. Je suis aussi allée sur une île flottante avec un village d’elfes dessus et j’ai vu une ruine, » déclara Hertrude.
Hertrude avait parlé d’une histoire d’aventure en voyant les yeux pétillants de Rauda.
Les ancêtres de ceux de la principauté — l’ancienne maison de l’archiduc était aussi un aventurier.
Elles s’y intéressaient parce qu’elles avaient été élevées en entendant des histoires d’aventuriers depuis qu’elles étaient enfants.
Rauda souriait joyeusement quand Hertrude avait terminé son histoire.
« Donc Grande Soeur, tu es donc partie à l’aventure. Je suis jalouse. Je n’ai plus le temps, » déclara-t-elle.
« — Rauda, je suis désolée. Je suis vraiment désolée, » déclara Hertrude.
Hertrude avait pitié de sa petite sœur, mais le moment était venu.
Un chevalier était venu au rapport. « Votre Altesse Hertrauda ! Nous avons confirmé que l’armée du royaume approche ! »
L’expression de Rauda passa instantanément d’une expression enfantine à une expression froide.
« J’arrive tout de suite. — Grande Soeur, s’il te plaît, occupe-toi du reste après ma chute, » déclara Rauda.
La distance jusqu’à la capitale — le centre du continent — n’était pas importante.
Tout s’arrêterait à leur arrivée.
Des larmes coulèrent des yeux de Hertrude même lorsqu’elle souriait vers sa sœur.
« Laisse-moi m’en occuper. Moi aussi, je resterai à tes côtés, » déclara Hertrude.
« C’est rassurant, Grande Soeur, » déclara Hertrauda.
***
J’avais fait asseoir Arroganz sur le pont.
À l’intérieur du cockpit, j’avais sifflé pour me faire apparaître comme courageux en voyant la vue sous mes yeux. « Par rapport au jeu, c’est encore plus impressionnant. »
La flotte de la principauté se trouvait juste en dessous du gigantesque monstre comme si elle était sous sa protection.
Ils escortaient le monstre qui approchait lentement de la capitale.
« La cible entre dans la portée de tir, » déclara Luxon.
Ce monstre stupidement énorme avait la forme de nombreux yeux et de nombreux bras avec un nuage qui l’enveloppait. Plusieurs de ses grands yeux étaient dirigés vers l’armée du royaume.
J’avais lancé une charge vers l’armée de la principauté avec les dirigeables de l’armée du royaume qui la suivaient derrière Partenaire.
Le gigantesque monstre avait alors tendu l’une de ses mains vers nous.
« La cible approche, » déclara Luxon.
« Éperonne-le ! » ordonnai-je.
Suivant mes paroles, Luxon qui était complètement devenu une coquille vide murmura « Roger ».
Il n’avait même pas prononcé ses insultes habituelles. Il n’avait prononcé que le minimum requis de mots.
« Les missiles sont tirés, » annonça Luxon.
Trois missiles avaient été tirés depuis la nacelle de tir de Partenaire.
Ils avaient foncé directement sur la main du gigantesque monstre et avaient provoqué une grande explosion, emportant la grande main.
La grande main qui pourrait même tenir Partner dans sa prise avait été soufflée. Elle se transforma en fumée noire.
« Continue à tirer sans repos ! » ordonnai-je.
« Début du bombardement, » annonça Luxon.
Le grand canon de Partenaire avait craché du feu. Cela avait causé une grosse explosion en frappant le monstre gigantesque.
Les missiles étaient envoyés les uns après les autres, faisant exploser les bras
Partenaire avait ensuite changé la direction de son étrave et avait accéléré.
« Un changement dans la formation de la flotte ennemie est confirmé, » déclara Luxon.
« Trop lent ! » déclarai-je.
Ils devaient vouloir nous intercepter en panique après avoir vu le bras de leur dernier boss se faire exploser.
Peut-être que l’autre partie était aussi dans une situation avec une mauvaise communication, parce que leurs mouvements étaient lents.
Juste derrière Partenaire se trouvent les dirigeables utilisés par ma famille et mes amis.
À l’heure actuelle, leurs dirigeables avaient les meilleures spécifications parmi nos forces.
J’étais monté dans Arroganz sur le pont et j’avais préparé son fusil.
De là, j’avais abattu les monstres volant autour de la flotte de l’armée de la principauté. Des milliers, des dizaines de milliers de monstres — les dirigeables autres que Partenaire seraient ceux qui leur feront face.
Partenaire allait être occupé à attaquer le monstre gigantesque.
J’étais donc obligé de laisser à mes vaisseaux de guerre alliés le soin d’échanger des tirs lors d’une bataille navale ainsi que l’extermination des monstres.
Alors que la distance avec les ennemis diminuait rapidement, mes alliés avaient commencé leur bombardement.
Les monstres avaient été frappés par ces tirs et ils s’étaient transformés en fumée noire.
Des obus de canon étaient tirés l’un après l’autre vers Partenaire, mais il n’y a pas de dégâts même s’ils touchaient.
La barrière déployée pour protéger le dirigeable les avait tous déviés.
Un dirigeable avec des canons alignés sur les côtés de la coque était le courant dominant. Les ennemis qui nous bombardaient me montraient donc leur flanc.
« Fais-y un trou, » ordonnai-je.
Lorsque Partenaire s’était approché jusqu’à ce qu’à deux pas de l’armée de la principauté, les navires de guerre alliés, juste derrière moi, aient tiré avec leurs canons principaux qui étaient installés l’un après l’autre sur leur proue.
Même lorsque les navires de guerre de l’armée de la principauté avaient déployé une barrière magique autour d’eux, elle avait été pénétrée et les dirigeables avaient commencé à s’écraser dans l’eau.
« Quel est le goût des canons de dernière génération ? Ne pensez pas que vous pouvez le bloquer avec une telle défense ! » criai-je.
Alors que les navires ennemis s’écrasaient, les armures s’envolèrent l’une après l’autre.
Un dirigeable avec son flanc tourné vers nous était apparu afin d’entraver l’avance de Partenaire.
Les canons alignés avaient tiré simultanément, mais Partenaire les avait tous bloqués.
« Tu ne nous arrêteras pas juste avec ça. En outre, l’attaque d’éperonnage est aussi le point fort de Partenaire, » déclarai-je.
L’avant de Partenaire s’enfonça dans le flanc du dirigeable ennemi, puis l’ennemi se plia pour prendre la forme d’un « > ».
Partenaire n’arrêtait pas d’avancer comme ça. Le dirigeable avait été coupé en deux, puis il était tombé.
« La bataille est à nous maintenant que nous sommes passés si près, » déclarai-je.
J’avais ainsi pu pénétrer jusqu’en dessous du gigantesque monstre.
Dans cette position, le gigantesque monstre ne pourra même pas m’attaquer — peut-être !
Les dirigeables de l’armée du royaume derrière Partenaire déployèrent leurs armures et les deux armées plongèrent dans une mêlée féroce.
« La première étape est franchie avec ceci, » déclarai-je.
Plusieurs missiles avaient lancé depuis Partenaire. Le monstre gigantesque avait été entouré par les explosions quand ils frappèrent et se transformèrent en fumée noire.
La fumée noire tourbillonnait et était absorbée dans le nuage, devenant encore plus grande et plus noire.
Cette bataille avait eu lieu tôt le matin, mais le ciel clair s’était complètement couvert d’épais nuages noirs.
Le monstre gigantesque ressuscité était apparu de ce nuage noir.
Ses nombreux yeux étaient tous à la recherche de Partenaire.
« Sa reprise est plus rapide que prévu. Nous allons continuer à l’attaquer comme ça et sceller ses mouvements, » ordonnai-je.
« — Ennemis en approches, » déclara Luxon.
Les Armures volantes de la Principauté se dirigèrent vers Arroganz.
« Nous vous avons trouvés, Chevalier Démoniaque ! »
« Démoniaque ? Ne parlez pas comme si vous n’étiez pas sur la mauvaise voie ! » répliquai-je.
Vous qui êtes venus pour me tuer et moi qui vais vous tuer après ça, nous sommes tous les deux de la même espèce.
J’avais pointé mon fusil et appuyé sur la détente. L’estomac de l’ennemi avait été transpercé et l’Armure était tombée sur le pont.
Quand j’avais levé les yeux, les dirigeables et les armures se déplacent pour encercler Partenaire.
J’avais pointé le fusil sur le dirigeable juste au-dessus et j’avais appuyé sur la détente. Cela avait frappé la partie moteur et avait provoqué un incendie.
Il tomba vers Partenaire, mais vu qu’il était protégé par une barrière il n’avait donc même pas été égratigné.
J’entendis des voix mélangées à des bruits.
« Détruisez-le avec des armures ! »
« Vous aurez toutes les promotions que vous voudrez si vous l’arrêtez ! »
« NOUS RÉUSSIRONS !! »
J’avais utilisé la hache dans ma main gauche pour abattre une armure qui s’approchait.
L’armure avait été entaillée de l’épaule droite jusqu’à l’estomac. J’avais tout de suite réalisé que le pilote ne pouvait pas être sauvé.
Luxon m’avait fait remarquer. « Votre temps de réaction est plus important. »
« Oui, je sais ! » répondis-je.
J’avais frappé après ça avec ma hache sur la tête d’une autre armure. La hache avait creusé jusqu’au torse de l’armure. Je ne l’avais pas sorti de là et j’avais juste lâché la hache.
J’avais tiré sur la troisième armure avec mon fusil et j’avais dégainé une nouvelle arme dans ma main gauche.
« — je compte sur vous, » j’avais tourné mon regard vers Weiss juste une fois avant de lever les yeux vers le ciel et de m’envoler.
***
Le pont du Weiss.
L’armée du royaume chargea l’armée de la principauté, amenant le tout en une bataille en mêlée. La bataille était féroce.
Anjie, qui regardait cela, avait pris dans ses bras une Livia qui tremblait pour la soutenir.
« Livia, repose-toi un peu, » déclara Anjie.
Livia secoua la tête. Des larmes coulaient de ses yeux. Elle tenait sa tête avec les deux mains et respirait brutalement. « C’est douloureux. Pourquoi tout le monde se bat-il ? Même si c’est douloureux — pourquoi ? »
Anjie se demandait comment répondre. « — Je me demande pourquoi. »
Elle connaissait la réponse.
Anjie avait déjà appris la réponse à cette question, mais maintenant qu’elle l’avait vue de ses propres yeux, elle ne savait pas si cette réponse était la bonne.
Livia appuya ses mains sur sa poitrine. Puis Marie avait crié. « Hé ! Les ennemis se rassemblent aussi autour de ce vaisseau ! »
Anjie avait réprimandé haut et fort Marie qui était vêtue de la tenue de la Sainte. « Tais-toi ! »
« Oui, oui, oui ! » répliqua Marie.
« Nous avons des navires d’escorte autour de nous. En plus, ce vaisseau ne tombera pas si facilement, » déclara Anjie.
L’IA Creare flottante hocha la tête. « La plus grande menace est le monstre gigantesque juste au-dessus de nous. Ce vaisseau ne peut être détruit que par ce monstre. Au lieu de ça, êtes-vous toutes les deux prêtes ? Et vous aussi, Marie. »
Marie qui avait été traitée comme une figurante semblait insatisfaite, mais elle avait peur d’Anjie et gardait le silence.
Anjie avait soutenu Livia et elle lui avait parlé gentiment. « Livia, finissons-en vite avec ce genre de bataille. Peux-tu le faire correctement ? »
Livia hocha la tête en pleurant. Elle avait joint les mains devant sa poitrine.
Après qu’elle ait fait un geste comme si elle offrait une prière, Anjie avait également copié son geste.
Quoi ? J’ai mal à la poitrine. Maintenant aussi —, j’ai des larmes de tristesses qui sortent.
Elle pouvait entendre les voix de ceux se trouvant tout autour d’elle.
{À l’aide ! Je ne veux pas mourir !}
{Maman, sauve-moi !}
{C’est pour ça que je ne voulais pas aller à la guerre.}
Anjie sentait en ce moment les vies et les voix s’évanouir. Sa poitrine devenait aussi douloureuse.
C’est ce que tu ressens depuis tout ce temps ? Se demanda Anjie.
Creare avait alors parlé. « Dois-je appeler ça de la résonance ? Il réagit à la capacité d’Olivia. Il n’y a pas d’explication de ce type de fonction selon le manuel. »
Marie regarda vers l’avant et fit du grabuge. « NOOOOO ! Un gros monstre vient vers nous de devant ! »
Un monstre avec la bouche grande ouverte s’approchait d’eux.
Quand Creare murmura « Voila », le canon principal du Weiss tira sur le monstre, le faisant exploser.
« Marie, vous aussi, s’il vous plaît, faites votre travail, » déclara Creare.
« Hein ? Que dois-je faire ici ? » demanda Marie.
« Imitez-les toutes les deux, puis faites quelque chose à ce sujet en utilisant le pouvoir de la Sainte, » ordonna Creare.
Marie avait imité en toute hâte les deux filles et se mit à prier, puis Weiss se mit à trembler.
C’était comme si ça allait devenir sérieux — .
Anjie leva les yeux vers le plafond et étendit les deux mains. — La sensation de chaleur est débordante. C’est aussi calmant.
Ce qui était apparu dans le cœur d’Anjie, c’était les vacances d’été — la scène où tous les trois, ils étaient sur le chemin du retour de la source chaude.
Le soleil couchant était beau et agréable.
Anjie pensait : si seulement un tel jour pouvait continuer pour toujours.
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Partie 2
Je m’étais retourné après avoir abattu un monstre qui approchait.
Les armures environnantes ainsi que les dirigeables ne bougeaient plus.
La bataille s’arrêta, puis les monstres se transformèrent en fumée noire avant de disparaître.
Une lumière chaude enveloppait le champ de bataille. Cette lumière était émise par le Weiss.
« — Ainsi donc, c’est donc l’arme ultime, » murmurai-je.
Les monstres disparaissent en raison de la lumière. Même le gigantesque monstre du dessus ferma les yeux et croisa les bras pour se protéger.
Mais, ce corps gigantesque s’était dissipé peu à peu sous l’effet de la lumière.
« Donc c’est la fin de tout ça, » déclarai-je.
Beaucoup d’Armures lâchèrent l’arme présente dans leur main.
En plus, les communications s’amélioraient. Même le nuage épais qui recouvrait le ciel avait disparu et le ciel bleu était devenu visible.
« L’amour est incroyable, hein ! — Pff ! » m’exclamai-je.
Alors que j’étais sur le point de rire en pensant que nous avions gagné, mon esprit combatif se dissipa soudainement.
En même temps, j’avais ressenti de la peur. J’avais l’impression qu’on m’enlevait mon esprit combatif avec force.
— Je pouvais entendre une voix.
« Ne vous battez plus. Je — ne veux pas voir une telle bataille. S’il vous plaît, arrêtez de vous battre ! »
Il s’agissait de la voix de Livia.
« Je vois, c’est donc la vérité derrière Livia…, » murmurai-je.
La voix de Livia atteignait clairement le cœur des gens.
Même si ce n’était pas une parole de sagesse qui ébranlait le cœur, cela s’emparerait des sentiments des gens si c’était Livia qui le disait.
La voix de Livia atteignit directement le cœur des gens des environs alors qu’elle se tenait sur Weiss.
— Je ne pouvais pas désobéir.
« Arrêtons maintenant. À ce rythme, beaucoup de gens deviendront des sacrifices. S’il vous plaît, arrêtez de vous battre, » continua Livia.
Il n’y aurait pas de difficultés si la guerre pouvait s’arrêter avec de telles paroles.
Il n’y avait pas d’autre solution que de laisser pénétrer dans le cœur le sentiment d’avoir vraiment souhaité l’arrêt de la guerre.
La coquille vide de Luxon murmura. « Attaque mentale détectée. »
C’était bien ce que c’était. Cette chose était une attaque très puissante.
La capacité de Livia, renforcée par la fonction de Weiss, était scandaleusement atroce.
Les chevaliers de la principauté qui en veulent au royaume avaient jeté leur arme et écoutaient la voix de Livia.
{Ne déconnez pas ! Qui va laisser les choses se terminer comme ça !}
— De tels sentiments se dissolvaient devant l’émotion de tristesse de Livia.
Et puis, ce que j’avais vu —, c’était le souvenir nostalgique de ma vie antérieure.
Je levai les yeux vers le gigantesque monstre qui fit entendre une voix étrange et disparaissait en murmurant.
« C’est vraiment une attaque terrifiante ! » déclarai-je.
Ce pouvoir ne devait plus jamais être utilisé — c’était vraiment ce que je pensais.
***
Hertrauda regardait cette scène depuis le vaisseau amiral de l’armée de la principauté.
Les larmes coulaient.
« Pourquoi êtes-vous triste pour nous ? Arrêtez. Vous devez tous être nos ennemis. Ne soyez pas triste ! Je vous en supplie — arrêtez, » cria Hertrauda.
La douleur se trouvant dans le cœur de Livia avait afflué. Sa poitrine était douloureuse.
Les gens autour d’elle étaient aussi dans un état d’étourdissement ou en train de verser des larmes et de s’asseoir sur place.
Leur esprit combatif leur avait été enlevé.
« Une telle chose. Vous nous dites d’oublier notre ressentiment avec quelque chose comme ça ? Quelque chose comme ça, » murmura Hertrauda.
— Mortifiant.
Mais, son désir de vengeance lui était enlevé.
Peu à peu, ils ne savaient plus s’ils avaient vraiment raison.
Hertrude serra Hertrauda dans ses bras.
« Rauda, finissons-en maintenant. La divinité gardienne du ciel a complètement disparu, » déclara Hertrude.
Hertrauda secoua la tête. « Non. Pas possible. Si ça finit comme ça, je ne saurai pas pourquoi j’ai perdu la vie. Je dois me battre quoiqu’il arrive ! — Pourquoi je meurs comme ça ! »
Hertrauda serra la Flûte enchantée contre elle. Son cœur était réticent, même si elle voulait se battre.
Elle était incapable de haïr l’adversaire qu’elle devait haïr.
« — Lâche. Le royaume est vraiment horrible, comme je le pensais, en faisant quelque chose comme ça. Ils sont les plus bas des hommes pour faire quelque chose comme ça qui ne nous permet même pas de haïr ou d’en vouloir. Pour m'enlever la volonté de combattre comme ça. C’est injuste d’aller jusqu’à dominer le cœur des gens comme ça, » déclara Hertrude.
Hertrude serra Hertrauda dans ses bras et versa des larmes.
« Je suis désolée. Pour que tu fasses ça à ma place, je suis vraiment désolée, » déclara Hertrude.
La divinité gardienne du ciel avait disparu.
La flûte magique de la main de Hertrauda s’était alors brisée en morceaux.
« — Mensonges. Même la divinité gardienne des mers est vaincue, » déclara Hertrude.
La vitalité d’Hertrauda s’évanouissait progressivement. Sa conscience s’éloignait dans les bras de sa grande sœur.
« Rauda ! »
« Grande sœur — pour une raison ou une autre, c’est chaleureux même si c’est effrayant, » déclara Hertrauda.
Toutes ses peurs disparaissaient peu à peu grâce aux capacités de Livia. Elle avait l’impression d’être enveloppée dans quelque chose de chaud et de réconfortant.
Sa volonté de se battre lui ayant été enlevée, le visage de Hertrauda devint paisible.
« Je suis désolée, grande sœur, de te laisser seule, je suis désolée, » murmura Hertrauda.
Quand Hertrauda ferma lentement les yeux, elle comprit que sa conscience était en train de disparaître.
Elle pouvait entendre la voix triste de Hertrude, mais même cette voix disparaissait peu à peu de son ouïe.
***
Bandel se tenait à côté de Hertrude.
Les pleurs de Hertrude commençaient peu à peu à se transformer en un sourire.
« Princesse, » déclara Bandel.
« Bandel. C’est étrange. Même si je devrais être triste, mon cœur est chaud et heureux. Même si Rauda est morte, je n’ai même pas le droit d’être triste, » déclara Hertrude.
Le peuple du royaume est vraiment horrible. Chuchota Hertrude. Bandel posa doucement sa main sur son épaule.
« S’il vous plaît, laissez-moi m’en occuper. Moi, Bandel, je mettrais fin à tout pour vous, » déclara Bandel.
« Bandel ? » demanda Hertrude.
Peut-être en raison de l’effet du bras droit magique, l’attaque mentale n’avait pas fonctionné sur Bandel.
« Maintenant, s’il vous plaît, donnez-moi votre ordre tant que vous avez encore la volonté de vous battre, » demanda Bandel.
Hertrude avait fait une expression de détresse. Bandel se sentait nostalgique de voir ce visage qui était le même que celui de son enfance.
« Princesse ! » déclara Bandel.
« — Bandel, vas-y. Montre-leur la fierté de la principauté, » ordonna la princesse.
Bandel acquiesça d’un signe de tête résolu et s’éloigna de cet endroit de façon majestueuse.
Quand il était sorti, sa main avait appuyé sur sa bouche et il avait toussé.
Sa paume était teinte en rouge de son sang.
« Bon travail d’avoir tenu si longtemps, » il remercia son propre corps en regardant son bras droit. « Au moins, je dois couler le bateau du royaume, quoi qu’il arrive. »
Le vaisseau blanc qu’il pouvait voir au loin.
Bandel pensait qu’on ne pouvait pas laisser une telle chose tranquille. Il avait mis de la force dans son bras droit. Il avait gonflé et cela avait recouvert tout son corps, prenant la forme d’une armure.
« — Maintenant, commençons, » déclara-t-il.
Bandel s’était envolé, se dirigeant vers le navire blanc — Weiss, en ligne droite.
***
Je me sentais distrait en ce moment.
Même si je ne devais pas m’endormir dans cette situation, j’avais sommeil — voici mon état actuel.
Ou n’était-ce pas cela ?
Bref, ça me semblait stupide de vouloir me battre.
« La corruption mentale du Maître est confirmée, » la voix de la coquille vide de Luxon était entrée dans mon oreille, mais je n’avais pas envie de faire quoi que ce soit en ce moment.
En y repensant maintenant, pourquoi est-ce que je me battais ?
D’abord, il s’agissait de la faute de Marie.
Personne ne m’en voudrait même si je l’abandonnais.
Personne — non, peut-être que seuls mes parents de ma vie antérieure que je ne pourrai plus rencontrer seraient en colère contre moi, enfin, je pense ?
Tu es son grand frère, alors prends soin de ta petite sœur, disaient-ils.
Mais, ce n’était pas mon caractère — .
« L’ennemi approche. Ils se dirigent vers Weiss, » déclara Luxon.
Quand j’avais tourné mon regard, une armure épineuse toute noire qui ressemblait à une imitation d’Arroganz chargea vers Weiss.
J’avais l’impression d’avoir aussi vu cette armure quelque part.
Je ne me souvenais toujours pas où je l’avais vu.
« Hm ? Weiss ? » murmurai-je.
Juste après, un trou avait été ouvert dans la coque de Weiss par l’armure noire qui chargeait et une explosion s’était produite.
« C’est mauvais ! » déclarai-je.
J’avais saisi la manette de commande en toute hâte. Mon esprit s’était éclairci alors que j’avais fait bouger Arroganz.
« Quoi ? C’était comme si je rêvais, » déclarai-je.
« C’était une attaque mentale. L’attaque mentale de Weiss a affecté tout le monde, qu’il soit ennemi ou allié, » expliqua Luxon.
« C’est donc l’attaque mentale de Livia. C’est terrifiant, » déclarai-je.
La sensation d’être enveloppé dans ce quelque chose de chaud me donnait de l’euphorie, mais en même temps je ressentais aussi la peur.
Les dirigeables et les armures environnants étaient toujours immobiles.
« Même ainsi, cette armure —, » déclarai-je.
« C’est l’armure qui a enlevé Hertrude et la flûte magique du palais, » répondit Luxon.
« Alors c’est le vieux chevalier noir ! » déclarai-je.
Alors que je pensais que ce serait dangereux à ce rythme, j’avais accéléré Arroganz afin d’avoir sa pleine vitesse.
***
De l’autre côté du continent.
Luxon confirma que le gigantesque monstre avait disparu, tout en jugeant que la puissance qui effaçait l’ennemi était dangereuse.
« C’est donc le pouvoir d’Olivia. C’est certainement approprié d’être vu comme une arme ultime, » déclara Luxon.
De la fumée sortait de la coque de Luxon.
« Les communications semblent s’améliorer de minute en minute. Mon lien avec mon extension sera bientôt rétabli, » déclara Luxon pour lui-même.
Pendant ce temps, il avait submergé la coque dans la mer, provoquant l’évaporation de l’eau en raison de la chaleur.
L’environnement était couvert de vapeur blanche. C’était comme si la coque de Luxon était enveloppée de brume.
« Ce serait bien s’il ne se passait rien de mal, » déclara-t-il.
Il pensait même que tout irait bien tant que Léon survivrait, même si tout le reste était catastrophique.
Luxon avait tranquillement refroidi sa coque en pensant au plan après cela — puis il s’était lentement déplacé.
***
Bandel avait utilisé la grande épée qu’il tenait pour découper la coque blanche et belle. Il était ensuite monté à bord du navire.
« Quoi ? » s’exclama Bandel.
Là, il avait trouvé quelque chose qui ressemblait à une armure sans jambes qui le chargeait avec une arme dans les mains.
Il l’avait frappée avec sa grande épée et l’avait saisie avec son bras gauche.
« Il n’y a pas de pilote ? C’est très bizarre, » déclara-t-il.
Il l’avait écrasé dans sa poigne, puis il s’était avancé dans les entrailles en détruisant le vaisseau.
« Ce genre de vaisseau ne doit pas exister. Comme je pensais, le royaume est maléfique. Le mal — oui, c’est un mal qui doit être détruit ! » déclara Bandel.
Son bras droit avait gonflé, puis plusieurs yeux s’étaient ouverts et de la magie avait été libérée d’eux.
L’intérieur du vaisseau avait explosé. Weiss avait été très endommagé.
Son altitude baissait progressivement. Les feux commençaient à s’allumer partout.
« C’est vrai. Je dois les vaincre — le royaume est ennemi ! » cria Bandel.
Bandel avait causé de la destruction en avançant, puis il était arrivé au pont.
Là, il avait trouvé trois filles.
« Femmes ? Je vois. Donc c’est vous trois qui avez fait ça, » déclara Bandel.
Bandel leva sa grande épée devant les trois femmes craintives.
Une fille aux cheveux bruns s’avança. « S’il vous plaît, attendez. Arrêtons ça tout de suite. Ce genre de bataille, il faut absolument y mettre fin ! »
« Pas encore ! » répliqua Bandel.
Bandel avait vomi du sang tout en évacuant ses sentiments vers les trois femmes. « Ça n’est pas encore fini. Je ne laisserai personne l’arrêter ! Tant que la principauté existera, et tant que le royaume existera, nous continuerons à nous battre. C’est naturel de penser cela avec tout ce que vous avez fait ! »
L’autre femme qui avait l’air forte avait ouvert la bouche. « Ne vous foutez pas de nous. Ne parlez pas comme si la principauté n’avait rien fait du tout. »
Par son ton, Bandel avait compris que cette femme connaissait le passé de la principauté.
Mais Bandel n’avait pas cédé.
« Alors qu’en est-il ? Savez-vous ce que cela fait de voir sa famille mourir ? Ma femme a essayé de protéger ma fille. Ma fille était encore petite. Même si elle était encore petite, mais vous tous… ! » cria Bandel.
Alors que Bandel était sur le point de balancer la grande épée, il avait été attaqué depuis son dos.
Un câble l’avait ligoté et il avait été traîné de force hors du pont.
Quand il se retourna, il y avait cinq armures voyantes de couleurs différentes.
« S’en est fini de ce que vous pouviez faire ! » Une armure blanche portant une cape s’approcha de lui avec une épée à la main.
Bandel arracha avec force le fil et bloqua l’attaque avec sa grande épée.
Bandel avait ri à l’intérieur de l’armure. « Ne pense pas que tu peux m’arrêter avec ton niveau ! »
Après qu’il ait envoyé l’armure voler au loin, cette fois, l’armure de couleur verte lui avait tiré dessus avec un fusil.
Bandel n’avait pas esquivé cette attaque parce qu’il savait que son armure allait dévier les balles.
« Donc cela a été dévié, » il sentait clairement à quel point son adversaire était anxieux.
Quand il regardait autour de lui, il y avait des lances qui flottaient pour entourer Bandel.
Elles avaient attaqué simultanément et percé les trous dans l’armure — les parties articulaires.
« Et comme ça ! Vous ne pouvez pas vous échapper de mes lan — . »
« Hmph! » Quand Bandel avait exercé sa force, les lances s’étaient détachées des zones qui avaient été poignardées et étaient devenues inutilisables.
« TOIIIII ! »
« Je ne vous laisserai pas faire ! »
L’armure rouge et l’armure bleue lancèrent une attaque en tenaille sur Bandel, mais il envoya une armure volant avec sa grande épée et frappa l’autre avec sa main.
Bandel se mit à rire, en faisant face aux cinq armures avec Weiss qui commençait à couler. « Qu’est-ce qui ne va pas, sales gosses ? Pensez-vous que vous pouvez me faire tomber, moi, Bandel, avec ce niveau de compétence !? »
L’homme qui pilotait l’armure blanche avait été surpris. « Bandel ? Le chevalier noir, hein. »
« C’est exact. En ce moment, je suis un ancien chevalier noir. Mais même ainsi, je peux m’occuper de gens comme vous instantanément, » déclara Bandel.
Il accéléra et frappa avec sa grande épée pour couper en deux l’armure blanche, mais l’armure rouge l’attaqua et troubla son élan.
L’armure bleue s’était avancée et l’avait frappé.
« Cet art de l’épée. Le saint à l’épée, hein ! Non, c’est plus grossier que le sien, » déclara Bandel.
« UOOOOOOOO ! »
Il s’était défendu contre les attaques féroces de l’armure bleue avec sa grande épée tout en riant, même en étant entouré d’ennemis.
« C’est exact. Faites preuve d’un effort encore plus sérieux ! Amenez des adversaires encore plus forts contre moi, Bandel — le chevalier noir Bandel ! » cria Bandel.
Ses yeux étaient injectés de sang et son esprit devenait peu à peu instable.
Les cinq armures étaient désavantagées face à un Bandel déchaîné.
L’armure de Bandel — l’équipement magique gonfla et des yeux apparurent sur tout son corps. Cette apparence inquiétante avait fait vaciller les cinq armures.
« Alors vous avez eu peur, lâches ! Alors, mourez ! » cria Bandel.
Quand il avait frappé avec sa grande épée en riant, une armure était arrivée et elle l’avait fait voler.
« — Quoi !? »
Il avait été choqué par la frappe d’une puissance monstrueuse, mais il s’était réjoui quand il avait appris la véritable identité de l’adversaire.
Bandel avec sourit avait férocité alors qu’il avait enfin pu le rencontrer. « J’ai attendu, chevalier démoniaque ! »
Il y avait Arroganz qui flottait. « En me collant un nom étrange comme ça sur moi. Si je suis un démon, alors tu es encore pire que ça. »
Le sang coulait du coin de la bouche souriante de Bandel.
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Partie 3
Quand j’avais regardé l’armure menaçante devant moi, cela m’avait rendu incapable de comprendre ce qui s’était passé.
L’armure ressemblait à une créature biologique, mais aussi à une machine.
Les yeux à la surface de l’armure étaient dégoûtants avec la façon dont ils bougeaient sans cesse.
« J’ai attendu tout ce temps pour le jour où je te combattrais, » déclara Bandel.
« Merci beaucoup pour ces désagréables aveux. Mais je ne voulais plus te rencontrer. Plus important encore, c’est une armure étrange, » déclarai-je.
Le chevalier noir avait ri. « Je pense qu’il fallait que je te dise merci — ainsi qu’au royaume. Ce bras droit magique, il était stocké dans la chambre au trésor du royaume. Vous n’en connaissiez même pas la valeur et vous l’avez envoyé à la principauté ! »
« Quoi !? » criai-je.
« La différence de spécification avec ton armure a été annulée avec ceci. Commençons un combat où la compétence pure est la seule chose qui compte ! » cria Bandel.
J’avais esquivé l’attaque du chevalier noir qui s’était élancé vers moi, mais il m’avait immédiatement tourné le dos.
La coquille vide m’avait prévenu. « L’ennemi s’approche par-derrière. »
« Ton temps de réaction est aussi trop lent ! » m’écriai-je.
Je l’avais bloqué avec mon fusil, mais la grande épée l’avait coupé en deux.
J’avais immédiatement jeté le fusil et j’avais tenu une nouvelle arme des deux mains.
La nouvelle armure du chevalier noir qui se déplaçait vraiment en douceur m’avait rendu incapable de sentir la moindre différence d’avec les spécifications de l’Arroganz.
Si c’est le cas, je ne pourrai pas l’égaler.
« Tu es obstiné, vieil homme ! » m’écriai-je.
« Je ne vais pas mourir avant d’avoir pris ta tête ! » cria Bandel.
Qu’est-ce que je t’ai fait ?
Le chevalier noir m’avait suivi quand j’avais volé plus haut avec Arroganz. Pas seulement cela — .
« MEURTTTT !! » cria-t-il.
Les yeux fixés sur l’armure du chevalier noir libérèrent de la magie.
De nombreuses boules de feu s’approchèrent de moi à une vitesse terrifiante.
J’avais essayé d’esquiver, mais elles étaient déjà derrière moi.
« C’est de la triche ! » criai-je.
Même quand j’avais augmenté la vitesse d’Arroganz pour m’en débarrasser, les boules de feu avaient encore plus accéléré.
« Fais sortir les drones ! » ordonnai-je.
« Drones déployés ! » répondit Luxon.
Des drones avaient été éjectés du conteneur et ils avaient commencé à attaquer.
Les drones ronds étaient équipés de mitrailleuses. Ces mitrailleuses avaient attaqué les boules de feu.
Cependant, bien que les boules de feu puissent être abattues, les drones avaient également été engloutis et détruits par les boules de feu.
Il y avait aussi des drones qui avaient été abattus par la grande épée que tenait le chevalier noir.
« Ce salaud de merde ! » criai-je.
« Seulement toi — non, pas du tout. Celui que je dois vaincre quoiqu’il arrive, c’est autre chose, » déclara Bandel.
Le chevalier noir s’arrêta soudain de bouger, puis il tourna son regard vers Weiss juste en dessous.
« Hé, ne déconne pas ! » criai-je.
« C’est vrai. Je dois détruire ce vaisseau à tout prix, » déclara Bandel.
Les yeux du chevalier noir avaient lancé des boules de feu d’un seul coup.
J’avais fait descendre Arroganz en piqué en toute hâte et j’avais flotté devant le pont détruit de Weiss.
Derrière moi, il y avait Livia et Anjie.
Marie était aussi là. Le passage était bloqué et il semblerait donc qu’elles ne puissent pas s’échapper même si elles essayaient.
« Déploie le bouclier, » ordonnai-je.
« Déploiement du bouclier effectué, » répondit Luxon.
J’étais devenu un bouclier pour protéger les trois filles contre les boules de feu qui nous attaquaient les unes après les autres.
Mais je ne pouvais pas toutes les bloquer. La pluie de boules de feu avait touché Weiss et causé de grosses explosions.
Les cinq gars étaient aussi venus avant que je réalise et ils avaient protégé Livia et les autres.
Quand Weiss avait été enveloppé de flammes et avait commencé à couler pour de vrai, la bataille avait également commencé à reprendre aux alentours.
« Même si ça allait enfin se terminer, » déclarai-je.
J’entends la voix du chevalier noir tout en bloquant les boules de feu qui continuaient à pleuvoir. « Je n’accepterai pas ce genre de fin. Cette bataille ne s’achèvera pas tant qu’un côté ne sera pas détruit ! Je ne laisserai personne y mettre fin ! »
J’avais alors donné des instructions au chevalier masqué. « Hé, chevalier pervers ! »
« Je t’ai dit que j’étais un chevalier masqué ! » répliqua Julian.
« Je m’en fiche, mais il faut évacuer ces trois-là rapidement. Je vais le retenir ici, » déclarai-je.
« — C’est compris, » répondit-il.
Il avait l’air de vouloir dire quelque chose, mais il semblait penser qu’ils ne pourraient rien faire ici, alors il s’était décidé d’obéir à l’ordre que j’avais donné.
— C’est très bien comme ça.
« Je vais m’occuper de ce vieux schnock, » m’écriai-je.
J’avais fait charger Arroganz vers lui. Le chevalier noir leva sa grande épée.
À ce moment-là.
La surface du lac s’éleva et une montagne apparut de là.
« Tu te fous de moi ! » m’écriai-je.
Cette montagne — une créature qui ressemblait à un ennemi — m’avait fait transpirer des sueurs froides.
« Nouvel ennemi confirmé. C’est un type différent de tout ce qu’il y a eu avant, mais c’est une autre espèce de monstre gigantesque, » la voix vide provenant de Luxon était entrée dans mon oreille.
Dès que j’avais baissé ma garde, Arroganz avait été frappée par le chevalier noir et il était tombé par terre.
***
Hertrude qui tenait la flûte magique regarda Rauda qui s’allongeait sur le sol.
Elle s’était excusée auprès de sa petite sœur bien-aimée.
« Pardonne-moi. Pardonne-moi d’être une grande sœur inutile — je me demande pourquoi ça s’est passé comme ça ? » demanda Hertrude.
Un noble de haut rang s’était approchée d’une Hertrude en pleurs.
Il était blessé et saignait du front.
« Ces filles inutiles. De simples déchets ! C’est pathétique comme vous avez échoué ! » cria-t-il.
Il n’y avait aucun respect envers la famille royale. Cet homme qui criait des insultes était un noble qui occupait un poste important.
Il avait donné un coup de pied à Rauda, alors Hertrude avait immédiatement couvert son corps et s’était fait donner un coup de pied à sa place.
« Arrêtez ! Rauda a fait de son mieux ! » cria Hertrude.
« Et alors ! Travailler dur ne sert à rien. Il faut obtenir un résultat sinon cela ne vaut rien ! Vous, parents et enfants, vous êtes vraiment inutiles. Votre père et votre mère s’opposaient aussi à la guerre. C’est pour ça qu’ils ont été tués et qu’on s’est servi de vous deux comme marionnettes, et pourtant —, » déclara le noble.
On dirait que le noble avait cédé au désespoir face à cette situation.
« C’est la fin. Tout est terminé. À ce rythme, le royaume va envahir la principauté pour sauver la face. Même si je pensais qu’on pouvait gagner en utilisant ce monstre… Je n’aurais jamais pensé que le royaume le neutralise ! » cria le noble.
Hertrude serra la main immobile de Rauda.
« Qu’est-ce que vous voulez dire ? » demanda Hertrude.
« Ne comprends-tu toujours pas, idiote ? Vous, parents et enfants, vous êtes tous stupides, hein ? Nous nous sommes servis de vous tous, » déclara le noble.
En entendant les paroles des hommes qui se trouvaient devant elle, la haine était née en Hertrude.
L’homme regarda Hertrude et rit. « Non, pas encore. Si j’offre ta tête au royaume, moi seul serai sauvé. Je deviendrai le héros qui arrêtera cette folie ! »
L’homme pointa un pistolet sur elle, mais le dirigeable trembla à ce moment-là.
La flûte magique tomba vers la main de Hertrude.
« B-Bon sang ! » s’écria le noble.
Le noble pointa à nouveau son pistolet, en même temps qu’Hertrude prit la flûte magique et souffla dedans de toutes ses forces.
Tout le monde — tout le monde devrait disparaître ! pensa-t-elle.
Puis des monstres étaient apparus aux alentours en émettant de la fumée noire.
Ils avaient attaqué l’homme et l’avaient dévoré.
« Arrêtez, arrêtez ça ! À l’aide ! » L’homme pleurait et criait. Les monstres l’avaient dévoré crus.
Hertrude se leva lentement. Elle se rendit à un endroit où elle pouvait voir l’extérieur avec la flûte magique à la main.
La vérité sur la mort accidentelle de ses parents, les paroles de l’homme, la mort de Rauda — tout cela l’avait rendue incapable de comprendre ce pour quoi elle avait risqué sa vie jusqu’à maintenant.
Hertrude était allée sur le pont. Ses yeux étaient ternes.
La bataille avait repris à l’extérieur. Weiss venait d’être détruit par Bandel.
Hertrude versa des larmes et souffla la flûte magique.
Un son mystérieux résonna dans la région.
C’est assez. Je me fiche de ce qui se passe — mais, tout le monde doit mourir.
La flûte magique appelait la divinité gardienne de la terre.
À l’origine, c’était un monstre qui devait faire son apparition en tant que dernier boss.
Hertrude lâcha la flûte magique et se mit à rire avec folie. « Tout le monde devrait disparaître ! »
— La divinité gardienne de la terre avait répondu à cet ordre fou.
***
Le père de Léon, Barcus, donnait l’ordre depuis le pont. « Un autre énorme monstre fou est apparu ! Qu’est-ce qui se passe, bon sang ? »
Juste au moment où l’armée du royaume avait chargé dans l’armée de la principauté, leur conscience avait soudainement disparu.
Quand ils avaient remarqué que le monstre gigantesque dans le ciel était en train de disparaître, un autre grand monstre était ensuite apparu depuis le lac.
Il n’arrivait pas à suivre la situation.
Nicks, qui était aussi sur le pont, pointait vers l’extérieur. « Père, les monstres sont réapparus. De plus, le nombre est beaucoup plus élevé qu’avant ! »
« Envoie les armures. Je sors aussi, » déclara son père.
« Non, Père, tu dois donner des ordres depuis ici ! Je vais…, » commença Nicks.
« Attends ! Écoute, il y a des choses à faire partout. Tu devrais rester ici. Si quelque chose arrive, protège notre maison et notre famille. As-tu compris ça ? » demanda son père.
Nicks ne pouvait pas mourir.
Barcus le pensa et posa sa main sur la tête de son fils avant de parler brutalement.
« S’il m’arrive quelque chose, tes frères et sœurs doivent bien s’entendre. Si Léon survit, travaille dur avec lui pour protéger notre territoire. Ce type est capable, mais c’est un idiot après tout. Prends bien soin de lui, » déclara son père.
« C’est impossible pour moi de m’occuper de ce type ! D’abord, il vaudrait mieux que ce soit papa qui reste derrière ! » déclara Nicks.
« Tu ne vas pas mourir plus tôt que moi ! Les gars, prenez soin de Nicks, » Barcus avait dit ça et était sorti du pont.
***
Le dernier boss était apparu comme prévu, le chevalier noir possédait une force absurde, et je ne savais pas pourquoi cela s’était passé comme ça.
« CHEVALIER DÉMONIAQUEEEEEEE! » cria Bandel.
Weiss était en train de couler et cette fois, le chevalier noir n’arrêtait pas de me pourchasser.
Je n’étais pas heureux du tout. — Même si ce serait mieux d’avoir une jolie fille qui me pourchasse.
« Pff ! »
Ma hache était endommagée par les nombreux blocages de la grande épée du chevalier noir.
« Missiles ! Tous ! » ordonnai-je.
« Je tire tout ! » répondit Luxon.
Le conteneur à missile s’était ouvert et de petits missiles attaquèrent le chevalier noir.
Le chevalier noir s’était alors éloigné de moi et les avait tout esquivés.
Son mouvement était dégoûtant, en plus les yeux sur tout son corps avaient tiré des boules de feu qui avaient intercepté les missiles.
Mon arme n’était plus que la hache dans ma main.
Même quand j’avais essayé de l’attraper et de lui envoyer une onde de choc, je n’avais en premier lieu pas pu rattraper le chevalier noir.
« La situation est la même même quand j’ai triché. Ça me fait me haïr, » déclarai-je.
J’avais ainsi été pris au piège et je m’étais retrouvé à court de moyens — juste au moment où je le pensais, le gigantesque monstre avait produit des épines à partir de sa partie du corps qui ressemblait à une montagne.
Il avait tiré ces épines et avait frappé les dirigeables environnants l’un après l’autre.
Il avait commencé à attaquer sans différencier le royaume ou la principauté.
« — Ha ? »
Comme prévu, même le chevalier noir s’était énervé en voyant ça. « Princesse. » Cria-t-il.
Le monstre gigantesque se déchaîne sans discriminer l’ennemi ou l’allié.
« Comment va l’état de Partenaire ? » demandai-je.
« Il est entravé en ce moment et ne peut pas attaquer le monstre gigantesque de manière satisfaisante, » répondit Luxon.
Partenaire avait continué à attaquer le monstre gigantesque, mais l’armée de la principauté l’entourait et l’inondait d’un feu concentré.
« Il y a un ennemi que vous devez vaincre avant de viser mon vaisseau ! » J’avais crié en préparant ma hache en même temps. Je l’avais fait basculer et la grande épée du chevalier noir l’avait bloquée.
« Je n’ai plus le temps de t’affronter. Meurs maintenant ! » cria Bandel.
« Je refuse ! Je ne veux pas mourir dans ce genre d’endroit ! » répondis-je.
J’avais absolument refusé de mourir dans un endroit comme un champ de bataille.
« Tu n’as pas d’orgueil de chevalier ni de volonté. Tu es vraiment un démon ! » cria Bandel.
« Qu’est-ce qu’il y a ? Ne force pas sur moi ta propre fierté et ta volonté, » répliquai-je.
La chevalerie ?
Pardon, il semblerait que la chevalerie du royaume existe pour protéger les filles.
C’est pourquoi je ne peux pas accepter ton esthétique.
Partenaire avait libéré toutes ses munitions restantes et avait fait exploser le monstre gigantesque.
En même temps, la coquille vide de Luxon m’en avait informé. « Partenaire est à sa limite d’opération. »
« Tsu! »
Partenaire qui était continuellement inondé de feu concentré avait perdu sa barrière et avait été touché juste après par des obus de canon et de la magie. Il s’était enflammé et était tombé vers le lac.
J’avais de la peine pour Luxon en voyant ça.
Et la lame du chevalier noir s’approcha de moi. « C’EST LA FINNNNN ! »
J’avais saisi la manette de commande pour lutter jusqu’à la fin — .
La voix de Luxon — revenue à son ton habituel. « Largage du conteneur. »
« Toi ! » criai-je.
Le conteneur sur le dos d’Arroganz avait été largué, puis il avait volé vers le chevalier noir.
Le chevalier noir avait coupé le conteneur et il avait été englouti par une explosion.
Mais, la mobilité de mon armure était devenue lente avec ça. Parce que les tuyères du moteur étaient fixées sur le conteneur.
« Que vas-tu faire de cette situation, en apparaissant si soudainement comme ça ? » demandai-je.
La prochaine fois que le chevalier noir attaquera, je ne pourrai même pas m’enfuir.
« Il n’y a pas de problème. Schwert arrive, » répondit Luxon.
Venant du ciel, Schwert avait complètement changé de forme.
« Qu’est-ce que c’est ? » demandai-je.
« C’est Schwert, » répondit Luxon.
« La forme est différente ! » déclarai-je.
« Une affaire mineure, » répondit Luxon.
Schwert était arrivé sur le dos d’Arroganz et s’était immédiatement combiné à la partie qui était reliée au conteneur.
« Ça se combinait ! Génial ! » m’écriai-je.
« Échange de pièces. Il y a une grande lame, alors s’il te plaît, utilise-la, » déclara Luxon.
Arroganz avait sorti l’épée qui avait surgi de Schwert. C’était une grande épée semblable à celle du chevalier noir.
La nouvelle forme de Schwert pouvait être vue comme un avion ou un bouclier selon la façon dont vous la voyez.
Arroganz qui avait une telle chose installée sur son dos avait l’air d’avoir des ailes sur son dos.
« Peut-on se battre avec ça ? » demandai-je.
« Il n’y a pas de problème. La mise à jour du système est aussi terminée, » déclara Luxon.
Le chevalier noir s’était envolé hors de la fumée provenant de l’explosion du conteneur, alors j’avais fait descendre Arroganz.
L’accélération était plus grande qu’avant. Le contrôle était difficile.
« C’est trop rapide ! » déclarai-je.
« S’il te plaît, habitue-toi. Commence aussi à attaquer, » déclara Luxon.
Des lumières qui ressemblaient à des lasers avaient été tirées depuis Schwert. Ils avaient attaqué le chevalier noir.
« Le laser s’est tordu ! » m’écriai-je.
« S’il te plaît, tais-toi ou tu vas te mordre la langue, » répliqua Luxon.
— C’est quoi cette IA qui ne traite pas son maître comme un maître ?
Je me sentais seul avant ça, mais maintenant, je me sentais étrangement énervé.
« Mais, je suppose qu’il sera possible de combattre le chevalier noir avec ça, » déclarai-je.
Je m’étais tourné vers le chevalier noir et j’avais pris position avec la grande épée.
« Gamin — tu avais donc toujours un tel atout dans ta manche, » déclara le chevalier noir.
« Celui qui gagne en dernier est le plus fort. Alors, ne te plains pas, vieillard ! » déclarai-je.