Épilogue
Table des matières
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Épilogue
Partie 1
C’était le lendemain de mon duel et j’étais actuellement dans ma chambre dans le dortoir des garçons.
J’étais assis sur mon lit.
« Je n’avais pas l’intention de le casser, mais Luxon a dit que ce serait dangereux si je ne le brisais pas, et n’importe qui agirait ainsi si on lui disait que Greg pouvait mourir devant lui s’il ne faisait rien, » déclarai-je. « Quiconque ne le ferait pas serait inhumain. Pourtant, tout le monde me regarde avec dégoût parce que j’ai dû faire ça. Ai-je fait une chose de mal ? Est-ce mon fardeau à porter seul ? »
Alors que je me plaignais à Luxon, je regardais les individus qui allaient participer à la cérémonie. Il y avait mes parents, mon frère Nicks et ma sœur qui n’avaient plus de liens avec le foyer de vicomte.
Meole, le serviteur exclusif de ma sœur aux oreilles de chat, se tenait à l’extérieur de la pièce.
Il y avait aussi des invités ne faisant pas partie de ma famille, ce qui rendait la pièce relativement spacieuse plus exiguë.
Anjie me regarda avec une expression troublée. « Tu es comme ça depuis hier. Ce n’est pas une bonne image pour un baron. Mais tu as au moins mis ta tenue cérémoniale. »
Une Livia qui semblait vraiment désolée avait déjà parlé de ma situation à ma famille. « Léon, beaucoup d’individus t’ont critiqué pour le duel d’hier. »
Tout le monde me disait que j’avais dépassé les bornes. Mon mentor était le seul à ne pas m’avoir critiqué. Étant l’homme extraordinaire qu’il était, il m’avait gentiment dit : « Vous deviez avoir une raison de le faire ».
Je n’avais pas pu arrêter mes larmes qui coulaient devant la gentillesse de mon mentor.
« Ah ~ ~, vous pleurez. Écoutez, votre tenue cérémoniale va se tacher de larmes. Alors allez-vous nettoyer les yeux avec un mouchoir, » déclara une autre jeune femme.
Clarisse était aussi là pour une raison inconnue.
Il semblerait que la raison soit liée d’une manière ou d’une autre à la famille Atlee. Elle avait parlé de sa raison, mais à ce moment-là, j’étais en train de rêvasser et j’avais ignoré tout ce qu’elle disait.
De plus, la reine se tenait là pendant qu’elle croisait les bras — non, non, c’était Deirdre.
Pourquoi était-elle ici ?
« Comme c’est pathétique ! La grande ambition de celui qui a combattu la principauté n’est visible nulle part, » déclara Deirdre.
« Quel genre de gamin es-tu !? Ne peux-tu pas faire une apparition digne juste pour aujourd’hui !? De plus, il y a eu un nombre croissant de filles que je ne connais pas. Dans quoi t’es-tu fourré ? »
Mon père, qui portait un uniforme de chevalier de cérémonie qui ne correspondait pas à son apparence d’homme barbu, m’avait grondé alors qu’il était préoccupé par le groupe de femmes. Il semblait qu’il ne pouvait s’empêcher de se demander pourquoi il y avait tant de filles riches dans ma chambre.
« Qui sait ? J’aimerais moi-même poser cette question, » déclarai-je.
Ma mère portait une robe qu’elle ne portait pas normalement. Il semblait qu’elle se sentait dérangée par toutes les filles prestigieuses autour d’elle.
« Eh bien. Tu vas recevoir une médaille. Tu seras la star de la cérémonie aujourd’hui, donc tu devrais être plus vaillant. A-Au fait, qu’est-ce que tu es pour ces personnes ici présentes ? » demanda ma mère.
Deirdre répondit en roulant ses cheveux autour de sa main. « C’est le premier homme qui m’a fait subir des abus. »
Je l’avais immédiatement nié. Qu’est-ce qu’il y avait avec cette femme de classe supérieure facilement charmée, et pourquoi avait-elle l’air si enchantée ?
« Arrête de le formuler si bizarrement. Et pourquoi me regardez-vous comme ça ? Je n’ai pas de passe-temps étrange, » répliquai-je.
Je m’étais ressaisi et j’avais soupiré.
« Pourquoi dois-je porter un costume spécifique pour la cérémonie d’aujourd’hui ? Mon uniforme ne suffirait-il pas ? » demandai-je.
La cérémonie d’aujourd’hui ne consistait qu’à remettre des médailles de félicitations aux élèves qui avaient participé à la bataille contre la principauté.
On m’avait dit que toute l’école se réunissait le matin pour les reconnaître publiquement.
Alors, pourquoi mes parents étaient-ils là ?
Au moment où j’avais fait une expression de perplexité, mon frère m’avait regardé avec un visage épuisé. « N’aurais-tu pas entendu ce qu’ils ont dit ? »
Quand j’avais hoché la tête, Anjie m’avait regardé fixement. Elle était plutôt effrayante.
Ou plutôt, elle avait gardé une lueur effrayante dans ses yeux depuis que Deirdre avait parlé.
Ai-je fait une chose de mal ? me demandai-je.
« Oh — je te l’ai expliqué hier, mais tu n’as pas tout écouté, n’est-ce pas ? » demanda Anjie.
Livia m’avait défendu face à la colère d’Anjie. « Attends. Léon a été blessé dans son cœur. Il avait vraiment l’intention de perdre contre Son Altesse et les autres, mais il a fini par gagner. Alors, pardonne-lui, s’il te plaît ! »
Quand Livia m’avait dit cela, Anjie m’avait encore une fois expliqué la situation.
Merci pour ton aide, Livia — Je te donnerais un collier incroyable comme cadeau. Mais c’était censé être le tien depuis le début. Cependant, quelle raison devrais-je lui dire pour le lui donner ?
Pendant que je réfléchissais à de telles choses, elle m’avait parlé.
« C’est toi qui as accompli le plus de choses, Léon, » déclara Anjie.
« Hein ? C’est censé être Chris, non ? » demandai-je.
Anjie n’avait pas compris ce que je disais.
« Léon, c’est vrai que Chris a chassé le Chevalier Noir — du moins, c’est ce que les gens ont été amenés à croire, mais c’est toi qui as saisi Son Altesse Hertrude, » déclara Anjie. « Tu as également récupéré les nouveaux dirigeables et armures de la nation ennemie. Les présenter au palais royal a été un grand exploit. Tu as aussi sauvé les étudiants et les marins. Dans l’ensemble, Chris et toi étiez tous les deux extraordinaires. Tu recevras donc une médaille authentique. »
Livia avait l’air contente. « Tu t’es précipité pour sauver Anjie tout seul ! Les membres de la maison ducale t’ont loué d’être un chevalier parmi les chevaliers ! »
Hein, est-ce arrivé ? Avais-je eu ce genre de réalisations ? Quoi !? Attends un peu !! Je n’en ai jamais entendu parler !
Et aussi, je n’arrivais pas à croire ce que Clarisse avait dit après ça.
« Le foyer Atlee s’était déjà porté garant de ta promotion auparavant, mais avec cet événement, tes mérites ont été reconnus. De plus, le ménage de Chris s’était également porté garant. La famille Field et la famille Seberg ont également écrit une lettre de recommandation pour toi, Léon. Et enfin, la famille Roseblade l’a aussi fait, » déclara Clarisse.
Deirdre avait fait un grand rire.
« Si tu n’avais fait que des aboiements et pas de morsures, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour t’écraser. Cependant, tu as tenu tes promesses, comme le ferait un vrai chevalier, et tu as fait tes preuves en tant que noble. Si on ne te reconnaissait pas, le nom de Roseblade perdrait son sens, » déclara Deirdre.
— Pourquoi m’ont-ils tous fait ça ? Je n’étais pas du tout heureux !
Pendant que je me raidissais, Livia me parlait avec un sourire. « Tu es incroyable, Léon ! À partir d’aujourd’hui, tu seras donc au “quatrième rang inférieur” en tant que “vicomte”. Des rumeurs se sont répandues à ton propos dans la capitale royale, et tu es vu comme un héros, Léon. »
Je ne comprenais pas ce que Livia avait dit. Mon esprit refusait de comprendre.
U-Un vicomte ? Un héros ? Comme c’est étrange. C’est impossible ! Ça n’aurait pas dû arriver !!
Ma sœur était là, dans le coin de la pièce, de plus en plus petite. Elle avait été bouleversée d’apprendre que je serais vicomte. Elle se souvenait sûrement du garçon qu’elle ne pouvait pas épouser. Elle laissait transparaître ses ressentiments.
Je m’étais calmé un peu après avoir vu ma sœur comme ça. Maintenant que j’avais retrouvé mon sang-froid, je serais capable de faire face à la plupart de ces choses.
« Pourquoi ? Même s’il a dit qu’il se marierait, il a rejeté mon amie et moi. N’était-il pas un peu trop cruel pour dire “Non, aucune chance” ? » se demanda ma sœur à voix haute.
En fait, je connaissais bien le camarade de classe supérieure pour qui ma sœur avait le béguin. L’endroit où j’avais vendu les pirates des cieux était la maison où ma sœur et son amie voulaient se marier.
J’avais entendu beaucoup de choses à leur propos, et il semblerait qu’il y avait d’autres partenaires que ma sœur et sa meilleure amie en lice.
J’avais souri et parlé comme si je me fichais de ma sœur.
Cela compenserait la nuisance qu’elle avait causée. En tant que son frère, j’allais lui demander de s’excuser d’être une sœur horrible.
De plus, il semblait que ma sœur s’était réconciliée avec son amie.
Apparemment, elles s’étaient réconciliées une fois qu’elles s’étaient toutes les deux plaintes quant à leur colère envers l’homme qu’elles visaient.
— Qui a dit qu’une amitié entre filles serait de courte durée ? Leur relation s’était renforcée !
Je m’étais effondré sur mon lit et je m’étais allongé.
« Ce n’est qu’un rêve, » déclarai-je pour moi-même. « Quand je me réveillerai, je serai au début de ma vie scolaire, à la cérémonie de rentrée à l’école. Daniel, Raymond, et moi, nous allons nous plaindre de la difficulté de se marier. Mon mentor me guidera vers la Voie du Thé, je défierai le donjon pour acheter un nouveau service à thé, puis je trouverai une fille modeste, mais gentille et avec de gros seins, je la sauverai quand elle sera en difficulté, et je la ferai tomber amoureuse de moi. Je passerai trois ans avec ces seins, je l’épouserai et je retournerai dans ma ville natale. Nous passerons volontiers notre temps à tremper dans les sources chaudes et à manger de la nourriture japonaise. Un vicomte ? Vous devez me confondre avec quelqu’un d’autre. »
Voyant mes désirs s’échapper, ma sœur aînée avait claqué la langue. « Tu es vraiment un homme sans espoir. Que penses-tu des femmes ? Tu es le pire. »
Mon frère aîné était aussi cruel. « Finalement, tu te maries juste pour ses seins. »
Mon père avait aussi été cruel. « Ce qui compte le plus, c’est ses fesses, tu sais ? Un derrière rond, comme celui de ta mère — aïe ! »
« Toi ! » Ma mère avait giflé mon père, qui avait fini par dire quelque chose d’extrême. Bien joué, fais-le un peu plus.
Clarisse avait montré de l’intérêt. « Oh, tu as une source d’eau chaude ? Comme c’est chouette. »
Anjie la regarda fixement. « Qu’est-ce que vous voulez dire par là ? »
Clarisse avait gardé son sang-froid envers Anjie. « Oh mon Dieu, est-ce que ça pourrait être parce que ça vous dérange ? »
Je trouvais Clarisse un peu mignonne, mais l’éclat d’Anjie était stupéfiant, alors j’avais détourné les yeux.
Deirdre avait entendu parler des sources chaudes. « C’est donc ce qui te convient. Je peux acheter une île flottante avec cela pour toi. »
Livia semblait troublée. « Hein ? Mais acheter une île, c’est un peu trop. »
« La famille Roseblade a une assez grosse fortune, » déclara doucement Deirdre.
« Oh, vas-tu juste acheter une île ? Léon a une relation avec une famille de ducs. Ne le savais-tu pas, Deirdre ? » demanda Clarisse.
« Anjelica, votre visage me donne des frissons, » déclara Deirdre.
Cette personne était vraiment anormale.
Quoi qu’il en soit, ne pourrais-je pas me retirer de cette cérémonie et faire rentrer tout le monde à la maison ?
Livia était légèrement en colère en essayant de me faire me lever. « Léon, la cérémonie va commencer, alors dépêche-toi d’y aller ! Allez, lève-toi. »
Anjie détourna le regard des deux femmes qu’elle regardait fixement et se tourna vers moi.
Elle avait tiré sur mon bras pour me sortir du lit avec l’aide de Livia.
« Écoute, tu devrais y aller. Ton père et ton frère aîné participeront à cette cérémonie. Ils t’admirent tous les deux, Léon, » déclara Anjie.
— Ce n’était pas comme ça que les choses devaient se passer !
♥♥♥
C’était le premier jour des vacances d’hiver.
Une grande cérémonie avait eu lieu à l’académie.
Les jeunes étudiants avaient reçu des médailles pour leurs efforts, à commencer par un baron qui avait joué un rôle actif dans la lutte contre la principauté.
Beaucoup d’écoliers avaient été reconnus en tant que chevaliers, et beaucoup de filles avaient juste reçu la médaille, mais elles recevraient aussi une rente.
Les garçons n’avaient pas reçu de rente, et cela montrait à quel point ce monde était dur pour eux.
De plus, Léon Fou Baltfault avait gravi les échelons.
Il avait reçu une importante promotion jusqu’au quatrième rang inférieur.
Léon fut le seul dans l’histoire du royaume à avoir obtenu une telle promotion en si peu de temps.
Il y avait des raisons derrière sa promotion, mais la lutte avec la principauté avait été le facteur le plus important.
En outre, sa promotion avait également résulté des lettres de recommandation de nombreuses familles prestigieuses, à commencer par les foyers Field, Seberg et Arkwright.
Ce jour-là, Léon grava son nom dans l’histoire du royaume.
♥♥♥
Une fois la cérémonie terminée, j’avais desserré le col de mon uniforme de chevalier et je m’étais enfui vers l’arrière de l’école.
L’arrière du bâtiment de l’école était à l’ombre, ce qui, combiné à la météo, l’avait rendue froide.
J’avais mal à la tête à la fois à cause de la fête et de mes pensées sur ce qui allait se passer à partir de maintenant.
« Pourquoi en est-on arrivé là ? » demandai-je.
Luxon, qui était à mes côtés, avait agi de la même façon que d’habitude. « Ça aurait été mieux si tu n’avais rien fait. »
« La stupidité de ces types a dépassé mes attentes. Je ne m’impliquerai plus jamais avec eux, » lui répliquai-je.
C’était mal de s’impliquer avec Julian et les autres, non ? En tout cas, mon cœur s’était un peu calmé en parlant avec Luxon.
J’étais à bout de nerfs.
« Que signifie être vicomte ? Qu’en est-il du quatrième rang inférieur ? Qu’est-ce qu’on attend de moi ? » lui demandai-je.
Même si les autres attendaient beaucoup de moi, je ne pouvais pas faire grand-chose !
Tandis que je me vautrais seul dans la tristesse, Livia était venue à l’arrière du bâtiment de l’école, à ma recherche.
En y repensant, c’était aussi la place qu’occupait à l’origine Livia lorsqu’elle était de mauvaise humeur auparavant.
« Ah, donc tu étais là, Léon, » déclara Livia.
« Livia —, » déclarai-je en la voyant arriver.
J’étais soudainement devenu embarrassé, car c’était la première fois que nous étions seuls depuis le combat avec la principauté. D’une façon ou d’une autre, nous avions toujours été avec Anjie au minimum.
Non, nous avions délibérément agi en groupe de trois depuis cette époque.
Cependant, je me souvenais de ce qu’elle m’avait avoué quand nous étions seuls.
Se souvenant peut-être de la même chose, le visage de Livia devint un peu rouge.
« E-Euh ! »
« O-Oui !? »
Au moment où Livia avait fait entendre sa voix pour me demander quelque chose, j’avais répondu en étant moi aussi surpris.
Livia avait pris une grande respiration et avait ensuite fait un sourire très positif.
« Je te dérange peut-être, Léon, mais ce que j’ai dit à l’époque n’était pas un mensonge, » déclara Livia.
« Tu ne me déranges pas. Cependant, je ne sais pas quelle est la meilleure chose à faire, » répondis-je.
Livia avait alors fait un sourire maladroit. « Tu m’évites, n’est-ce pas ? » me demanda-t-elle.
« Je ne suis pas sûr de ce que je devais te dire, » répondis-je.
Alors que je baissais mes épaules, Luxon à côté de moi avait dit quelque chose du genre : « Tu es vraiment pathétique, Maître. » Je voulais lancer cette boule au loin.
Livia m’avait alors tenu la main. « S’il te plaît, donne-moi ta réponse un jour. J’attendrai jusque-là. »
« — Livia, » murmurai-je.
« Maintenant, allons-y. Tout le monde attend, » déclara Livia.
Avec Livia me tenant par la main vers notre destination, j’avais été sorti de l’ombre du bâtiment de l’école par elle.
♥♥♥
C’était maintenant les vacances d’hiver.
J’étais rentré chez moi, regardant maintenant la nouvelle résidence.
La campagne était vraiment belle. C’était comme si les événements qui s’étaient produits dans la ville n’étaient que des mensonges.
Cet endroit m’accueillait avec tendresse.
« C’est vraiment une très grande résidence, » déclarai-je en la voyant.
Mon père, qui était à la fois gêné et fier, était très heureux. « Le nombre de visiteurs a augmenté. Je voulais t’accueillir dans notre maison bien ordonnée, donc j’avais travaillé dur pour que cela soit fait à temps. Je te le dois bien. »
Mes parents avaient désormais beaucoup d’argent, alors ils m’avaient envoyé une petite allocation, mais il semblait que la plus grande partie était destinée à la reconstruction de la résidence.
L’ancienne résidence était — comment le dire ? Oh, je sais. Disons simplement qu’elle n’avait fait qu’entretenir les apparences.
Mon frère aîné avait affiché une expression faciale complexe en entendant parler de nos chambres par mon père.
« Même si je ne pouvais pas revenir ici si souvent après l’obtention de mon diplôme, c’est quand même bien agréable, » déclara mon frère aîné.
Ma sœur aînée, qui semblait insatisfaite, avait brisé l’ambiance sereine. « Et la chambre de Meole ? »
Mon père avait été troublé par sa demande. Il ne pensait pas que Meole aurait besoin d’une chambre.
« Hein ? Nous avons une chambre pour les domestiques, » répliqua mon père.
Ma sœur s’était alors fâchée. « Dis-tu qu’il utilisera la même pièce que les domestiques de la résidence ? Normalement, les autres préparent des pièces à usage exclusif. De plus, si tu avais reconstruit la résidence, tu aurais dû me le dire. Puisqu’il y a de la place, j’aurais pu amener Meole. »
Il semblait que cette fois-ci, Meole surveillait sa chambre à l’académie.
« Eh bien, je voulais te surprendre, » déclara mon père.
« Tu devrais accorder plus d’attention aux besoins des autres. En laissant ça de côté, as-tu touché ma chambre sans permission ? » demanda ma sœur.
Ma sœur avait clairement grondé mon père.
Mais ma mère l’avait alors défendu. « C’est moi qui ai rangé ta chambre. Alors, ne t’inquiète pas. »
« Non ! Pourquoi l’as-tu touchée sans ma permission ? Si vous vouliez reconstruire la résidence, vous auriez dû me contacter ! Léon aurait pu me déposer ici ! » déclara ma sœur.
J’avais toussé.
Mais à ce moment-là, mon frère m’avait critiqué. « Espèce d’idiot. Reste en dehors de ça ou tu pourrais compliquer les choses. »
« C’est bon si je lui mets un peu de bon sens dans sa tête ? » lui demandai-je.
« Je sais ce que tu ressens, mais contrôle-toi. Elle est en colère parce qu’elle a été rejetée par un garçon, » déclara mon frère.
Je suppose que oui. Elle m’avait bien fait rire quand je l’avais vue se faire rejeter avec sa meilleure amie, alors j’avais décidé de fermer les yeux sur cette affaire, du moins, pour aujourd’hui.
— J’utiliserai ce sujet pour me moquer d’elle pendant un moment un peu plus tard.
Après avoir vu ma sœur entrer dans la résidence en étant en colère, nous avions posé nos mains sur le dos de notre père déprimé et lui avions fait des compliments au sujet du manoir.
Pour en revenir à l’état du territoire après une longue période, il y avait eu beaucoup de développement.
À ce rythme, il semblait que ce serait une splendide maison de baron en l’espace de deux ans.
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Partie 2
— Greg avait repris connaissance le lendemain du duel.
Quand il avait ouvert les yeux dans l’infirmerie, il avait vu que Julian et les autres s’étaient rassemblés autour de lui.
« Greg ! Hé, réveille-toi ! » déclara Brad quand il vit que Greg ouvrait ses yeux.
Pendant que Brad l’appelait, Greg pouvait présumer du résultat du duel, à en juger par la façon dont il se trouvait dans le cabinet médical.
« Désolé, tout le monde. Nous avons perdu à cause de moi, » déclara Greg.
Jilk avait souri en réponse à ce que Greg avait dit. « C’est nous qui t’avons chargé de ça. Si tu as perdu, c’est notre défaite, à tout le monde. D’ailleurs, nous avons aussi mal jugé sa force. »
L’artisan qui prétendait avoir de l’expérience avec les armures était aussi à blâmer. C’était un escroc, mais les cinq étudiants ne le savaient pas.
Julian avait parlé à Greg qui était en ce moment déprimé. « Ne te sens pas déprimer. Il y a toujours une prochaine occasion qui s’ouvrira à nous. »
« Votre Altesse ? » demanda Greg.
« Julian va bien. Greg, on va encore défier Baltfault. Nous aimerions aussi que tu nous donnes un coup de main pour ça, » déclara Chris.
Greg s’était alors assis et avait fait un léger sourire.
« Comme si je pouvais être le seul à abandonner quand tout le monde est si impatient. Je t’aiderai encore et encore, Julian ! » déclara Greg.
Chris enleva alors ses lunettes et essuya ses larmes.
Il s’était consacré à être la personne cool.
Greg avait regardé autour de lui.
« Marie n’est pas là ? » demanda Greg.
Brad haussa les épaules.
« Ouais, on dirait qu’elle est occupée avec un tas de choses. Elle a parlé à Kyle de quelque chose. De plus —, » répondit Brad.
Brad, se souvenant de ce que Marie lui avait demandé, vérifia quelque chose auprès de Greg. « Greg, parmi les pirates des cieux, il y avait le chef que Baltfault a vaincu, non ? »
« Ouais, il y avait bien quelque chose comme ça, » répondit Brad.
« As-tu vu Baltfault prendre un collier dans l’armure que le chef des pirates des cieux utilisait ? » demanda Brad.
Greg s’était souvenu que Léon avait bien pris quelque chose dans l’armure d’un pirate des cieux.
« Je ne sais pas si c’était un collier, mais Baltfault disait quelque chose à ce moment-là. Il semblait que l’adversaire était stressé à l’idée qu’on prenne quelque chose. Qu’est-ce qu’il y a ? » demanda Greg.
Brad s’était alors mis à réfléchir. « Marie m’a interrogé à ce sujet. Quand je lui ai dit que les adversaires appartenaient au Requin Ailé, elle a fait une tête très sérieuse. Il semblait qu’elle était très investie dans le sujet. »
Greg avait mis sa main sur son menton. « Un collier ? Marie m’avait montré un “bracelet” au préalable. Elle avait aussi une expression assez sérieuse à l’époque. Peut-être que les deux sont liés. »
Chris acquiesça. « Il semble qu’elle l’ait trouvé dans le donjon de la capitale royale. Il est probable qu’il y ait une relation. »
Julian s’inquiétait pour Marie. « J’espère qu’elle ne fait rien d’irréfléchi, mais ils semblent être des objets importants pour une raison inconnue. »
Julian remarqua le visage sérieux de Jilk et lui parla. « Qu’est-ce qu’il y a ? »
« Je me souviens que Marie est allée au temple récemment. Elle nous cache quelque chose. Mais encore une fois, peut-être que j’y réfléchis trop, » répondit Julian.
Comme les cinq n’arrivaient pas à trouver une réponse, le sujet s’était terminé là, et ils s’étaient alors excités en discutant du cadeau qu’ils devraient donner à Marie la prochaine fois.
♥♥♥
Mon père et son épouse légale, Zola, se trouvaient à l’intérieur de la nouvelle résidence.
Zola, avec une attitude arrogante, était accompagné d’une prêtresse distinguée d’un temple. La prêtresse était une femme portant des lunettes rondes.
Elle avait l’air d’être en bons termes avec Zola.
« Espèce de canaille ! Rendez le trésor du temple ! » déclara la femme.
J’avais été soudainement convoqué et étiqueté comme un voleur.
« Hein ? Le trésor du temple ? » demandai-je.
En réfléchissant à ce qu’elle disait, je revenais tout juste de travailler dans les champs, mes chaussures étaient trempées de boue.
La prêtresse avait vu l’attitude que je prenais et avait dit : « Quelle est cette odeur ? » Elle avait l’air d’une femme élevée en ville.
J’avais jugé que du point de vue de sa personnalité, elle était la même que Zola.
La prêtresse s’était éclairci la gorge.
« Vicomte Baltfault, vous avez déjà réprimé un groupe de pirates des cieux, non ? » demanda la prêtresse.
Des chevaliers du temple armés avaient été placés à l’extérieur de la résidence, ce qui avait rendu mes parents très méfiants.
Mes sœurs, les deuxième et troisième filles de la famille, n’avaient pas osé sortir de la maison.
Mon frère était allé dans un autre champ et n’était pas ici en ce moment.
« Je les ai maîtrisés. Qu’est-ce qu’il y a ? » demandai-je.
Le visage de la prêtresse était devenu rouge tout en me criant dessus. « Ces pirates du ciel avaient pris un trésor au temple ! Ils devaient l’avoir avec eux ! C’est un collier gravé avec les armoiries du temple ! J’ai le témoignage que les pirates des cieux le possédaient, et que vous l’avez prise ! »
Aurais-je dû garder le silence à ce sujet ?
Eh bien, il y avait des choses plus urgentes à régler en ce moment.
« Alors pourquoi agissez-vous comme si j’étais un voleur ? J’ai le droit de posséder n’importe quel trésor que j’obtiens des pirates des cieux. C’est la loi du royaume, » déclarai-je.
Ce que j’avais dit semblait injuste, mais j’avais le droit légal. Ce n’était pas moi qui avais tort.
La prêtresse s’était enragée en réponse à mon objection. « Puisque l’emblème du temple était gravé dessus, cela devrait vous inciter à le rendre au temple ! »
Quel genre d’argument irrationnel était-ce ?
Ce qui lui paraissait être du bon sens, c’était de l’absurdité pour moi.
J’avais pensé à la chasser, mais j’étais désarmé. Par contre, de l’autre côté, il y avait beaucoup de chevaliers armés et je pouvais voir un dirigeable au loin.
Luxon avait communiqué avec moi. « Maître, malheureusement, tu devrais peut-être le céder. »
J’avais attendu que Luxon me l’explique.
« C’est facile de se frayer un chemin à travers cet endroit. Cependant, il y a un problème fatal avec cela en ce qui concerne la vie paisible que tu aimes. D’après ce que tu as déjà dit au sujet de tes objectifs, tu auras le moins de problèmes si tu le remets, » expliqua-t-il.
L’organisation religieuse du temple possédait également une force militaire, mais il semblait qu’ils avaient rassemblé beaucoup d’individus ici.
Comme Luxon l’avait dit, ils avaient plus qu’assez de potentiel de guerre pour s’attaquer à une maison de baron.
Ils avaient l’esprit combatif.
J’avais écouté l’explication de Luxon tout en ignorant la prêtresse bruyante.
« Ce n’est pas une bonne idée de prendre une position agressive contre la puissance du temple. C’est l’organisation qui a le pouvoir de reconnaître Olivia comme une sainte, non ? » continua Luxon.
La religion était assez ennuyeuse, n’est-ce pas ? En effet, ce n’était pas un plan rentable d’aller à leur encontre.
J’avais aussi pensé à préparer une contrefaçon du collier, mais — .
« Ils verront à travers n’importe quelle réplique, » déclara Luxon.
J’avais retenu mon envie de claquer la langue et j’avais regardé Zola d’un air glacial. Son sourire triomphant m’exaspérait.
« Je vais le chercher, alors ne bougez pas, » déclarai-je.
Sur quoi, la prêtresse m’avait parlé. « J’ai entendu dire, vicomte, que vous accumulez beaucoup de choses. De préférence, vous devriez faire don de votre fortune au temple. »
Zola était d’accord avec la prêtresse arrogante. « Elle a raison. Elle a raison. Les nobles ne peuvent désobéir au temple. »
Cependant, Luxon avait parlé. « Que tu peux refuser ! Il semble que la question du don n’ait aucun rapport avec l’organisme. Je suppose qu’elle a fait cette demande elle-même. »
Il semblerait que Luxon ait réussi à faire se faufiler des drones dans le dirigeable du temple et à recueillir des informations.
Ils semblaient s’être rassemblés à cause du trésor du temple que j’avais. Selon leurs rapports, un chevalier diabolique cachait le trésor du temple. Il avait également été dit qu’un combat pouvait être possible et ils avaient été avertis qu’il fallait alors faire preuve d’une extrême prudence.
Cela signifiait qu’ils avaient peur de moi, quelqu’un qui avait repoussé l’armée d’une principauté.
De plus — diabolique ? Qui était l’odieux ici ?
« Je vais y réfléchir, » répliquai-je.
Quand j’avais dit cela, les deux femmes s’étaient regardées en souriant et s’étaient murmurées à l’oreille. Elles discutaient probablement de leur part des actifs, mais je n’avais jamais dit que je les remettrais à qui que ce soit.
J’y avais réfléchi, et comme je ne voulais pas vraiment les remettre, je ne le ferais pas.
Par contre, tout ce qui flottait sur leur bateau.
Luxon et moi avions pris le collier, et nous l’avions apporté aux deux femmes — non. Je l’avais apporté à un fonctionnaire du temple qui était au port.
♥♥♥
Un général d’une quarantaine d’années se trouvait au port.
Comme il avait peut-être entendu les rumeurs sur moi et mes promotions rapides, il était terriblement tendu quand il m’avait vu.
« C’est vous qui commandez ici ? » demandai-je.
« Oui. Je dirige cette flotte. Vicomte Baltfault, si possible, j’aimerais éviter tout comportement brutal. Pourriez-vous rendre le trésor du temple ? » demanda-t-il.
Il aurait pu le dire dès le début.
Quand je lui avais montré le collier, les yeux du général s’étaient ouverts et avaient rapidement demandé à un évaluateur de venir. L’évaluateur avait confirmé qu’il s’agissait du bon collier et avait secoué violemment la tête.
« I-Il n’y a aucun doute. C’est bien comme la légende l’a décrit ! » déclara l’évaluateur.
Le général avait tremblé en entendant ça. « C-C’est le trésor perdu ! »
S’il s’agissait d’un objet si important, ils devraient le garder en lieu sûr au temple.
J’avais parlé au général. « En laissant cela de côté, reprenez toutes les personnes que vous avez amenées d’une manière agressive dans ma résidence. Je suis un peu dans le pétrin puisqu’on m’a agressé et qu’on dit qu’ils allaient me prendre tous mes trésors en plus de celui que vous êtes venu chercher ici en disant qu’ils étaient dans leur bon droit, et que je ne pouvais rien faire contre eux. »
Le général avait été surpris de ce que j’avais dit.
« C-C’est inexcusable ! Nous ne sommes venus ici que pour le collier. Je vais bientôt faire partir tout le monde, » déclara le général.
Il semblait qu’ils n’avaient pas l’intention de se battre.
Luxon était vraiment pratique. Les choses s’étaient terminées sans qu’il n’y ait eu de batailles inutiles.
Quoi qu’il en soit, puisque le trésor était maintenant entre les mains du temple, je suppose qu’il serait bon d’aller rapidement dans le donjon et de récupérer le bracelet.
Le général, ayant reçu le collier, déclara. « Il semble que vous êtes différent de ce que disent les rumeurs. »
« Des rumeurs ? » demandai-je.
« J’ai entendu dire que vous étiez outrageusement arrogant. Je suppose que la Sainte qui est en colère contre vous est raisonnable, mais vous êtes plus calme que ce que les rumeurs suggèrent. »
— Qu’est-ce qu’il vient de dire ?
« Attendez une minute. Une Sainte ? » demandai-je.
« — Ah ! » s’exclama le général.
Le général avait divulgué des informations en raison de son soulagement, ce qui avait amené les gens qui l’entouraient à s’évanouir.
J’avais pressé le général.
« Vous dites que vous avez trouvé la Sainte ? » demandai-je.
C’était peut-être Livia — c’est du moins ce que je pensais. Cependant, le nom qui était sorti de la bouche du général était trop choquant. C’était improbable.
« Je crois que vous la connaissez, mais c’est Marie Fou Lafuan. Elle est arrivée dans le temple de la capitale royale avec le bracelet perdu de la même façon, » déclara le général.
Comment avait-elle obtenu le bracelet ? Je pourrais encore l’accepter si c’était juste qu’elle l’avait. Ça n’aurait pas été un problème tant que Livia l’avait entre les mains.
Cependant, il était impossible qu’elle soit étiquetée comme une Sainte.
C’était quelqu’un qui s’est réincarné ici.
Je ne pouvais pas tolérer qu’elle ait habilement piégé les cinq gars, mais je pouvais comprendre comment c’est arrivé. Cependant, je ne pouvais pas la laisser se nommer elle-même comme une Sainte.
Si elle connaissait le jeu — et si elle l’avait fini, alors elle devait savoir que ses actions étaient absolument interdites.
Après tout, ce qui serait nécessaire à la fin, ce n’était pas le pouvoir de la Sainte, mais le pouvoir de Livia elle-même.
« Marie est la sainte ? » demandai-je.
« En effet. C’est une utilisatrice sacrée de la magie curative, et ses capacités dépassent déjà celles des prêtres. La cane a réagi à Marie —, » répondit le général.
Un membre du personnel des environs avait ensuite averti le général à la bouche bavarde.
Le général s’était rendu compte qu’il en avait trop dit.
« E-Excusez-moi. Maintenant, avec ceci, nous allons nous retirer. Le prêtre prendra ces personnes et les ramènera, » déclara le général.
J’étais resté immobile, les regardant partir, jusqu’à ce qu’ils ne soient plus en vue.
Puis, Luxon m’avait rapidement contacté.
« Que s’est-il passé ? » demanda Luxon.
« Marie est devenue la Sainte. Cette traînée..., je ne lui pardonnerai pas, » déclarai-je.
♥♥♥
Anjie et Livia étaient dans le domaine ducal.
Elles s’étaient rendues dans un centre équestre près de la résidence.
Anjie regardait en ce moment Livia, qui avait peur d’être à cheval.
« Tu vois, il n’y a pas de quoi avoir peur, » déclara Anjie.
« C’est haut depuis le sommet. C’est plus haut que je ne le pensais ! » déclara Livia.
« Je ne dirais pas vraiment qu’une hauteur de ce degré soit élevée, » déclara Anjie.
C’était les vacances d’hiver.
Anjie, qui avait invité Livia à la résidence, lui avait appris à monter à cheval.
« Les étudiants de deuxième année auront aussi des examens pratiques comme ceux-ci, pas seulement des examens académiques. Tu devrais t’y habituer, » déclara Anjie.
Livia, qui tremblait, n’avait aucun problème au niveau de ses capacités académiques. Cependant, elle avait eu des problèmes dans d’autres domaines.
Après que Livia lui ait demandé ce qu’elle devait faire, Anjie décida de la guider.
Les deux femmes se demandaient si elles devaient aller chez Léon, mais Léon leur avait dit que ce n’était pas possible puisqu’il était occupé à lancer l’usine et d’autres choses du genre.
« Regarde, ta posture empire, » déclara Anjie.
Alors qu’elle instruisait une Livia effrayée, la neige commença à tomber.
Il est un peu tôt cette année, pensa Anjie.
Anjie désirait ardemment pouvoir aller dans la source chaude sur le territoire de Léon.
Puis, le visage de Léon lui était venu à l’esprit. En même temps, elle se souvenait de la clameur d’avant la cérémonie.
Son propre père et sa propre mère essayaient aussi de convaincre Léon, mais Clarisse et Deirdre préparent quelque chose. Ne serait-il pas mieux pour lui de bientôt trouver une partenaire ? Si on exclut les proches, qui deviendrait l’épouse de Léon ? Maintenant qu’il est vicomte, serait-il encore difficile de trouver quelqu’un qui corresponde à lui ? Se demanda Anjie.
Les options de mariage de Léon s’étaient élargies.
Quand il était encore baron, il aurait dû épouser une fille d’un autre baron, mais maintenant il pouvait épouser une vicomtesse.
Toutefois, en tant que vicomtesses, les filles des ménages de barons et des ménages de comptes étaient également des candidates viables.
Il y avait aussi des marquis, mais en tout cas, ses options s’étaient élargies.
Comme on pouvait s’y attendre, il n’arrivait toujours pas à être à porter pour un ménage ducal, mais il était maintenant possible qu’il puisse épouser la fille d’une famille de comte.
En même temps, il y aurait aussi beaucoup de filles qui essaieraient de l’approcher. Un tiers de tous les élèves avaient vu le rôle actif que Léon avait joué à l’époque.
Même s’ils n’avaient pas vu le combat, tous ceux qui réfléchissaient pendant un moment réaliseraient qui avait vaincu le Chevalier Noir.
Outre le rôle de Léon dans la bataille contre la principauté, il y avait aussi la question de son statut de vicomte. Il était dans le quatrième rang inférieur. Il possédait un dirigeable géant nommé Partenaire et une armure nommée Arroganz qui avait vaincu le Chevalier Noir. Elle se demandait ce que penserait une fille qui l’avait vu de ses propres yeux, ou toute fille qui aurait eu vent des rumeurs.
Anjie était troublée.
Que peuvent bien vouloir Clarisse et Deirdre ? Certainement, elles pourraient être un bon parti pour le mariage. Cependant, leur confier Léon, c’est —, pensa Léon.
Anjie, qui se sentait étrangement incertaine, secoua la tête.
À ce moment-là, Livia, qui semblait prête à pleurer, demanda de l’aide à Anjie. « Anjie. Je crois que j’ai une crampe à la jambe. »
« S-Se pourrait-il que tu ne fasses pas beaucoup d’exercices ? » demanda Anjie.
Après son arrivée à l’académie, Livia, qui était normalement le genre à bosser à l’intérieur, n’avait plus eu beaucoup d’occasions de bouger son corps comme elle l’avait fait lorsqu’elle aidait sa famille.
En raison de cela, son endurance avait diminué.
« Comme c’est gênant ! À ce rythme, il sera difficile de conquérir le donjon avant d’obtenir son diplôme, » déclara Anjie.
« Conquérir un donjon ? Ne serait-ce pas mal de conquérir le donjon de la capitale royale, puisqu’il disparaîtrait si tu le fais ? » demanda Livia.
Anjie expliqua en faisant descendre Livia du cheval. « Même si j’ai dit conquérir, je voulais dire atteindre le trentième étage. Tu seras jugé comme un adulte à part entière si tu y arrives. D’un autre côté, si tu n’atteins pas ce point, tu seras toujours considéré comme la moitié d’une personne. Tu peux aussi engager des escortes. Cependant, il serait difficile de faire l’aller-retour sans avoir de force physique. »
La conquête du donjon était nécessaire à moins qu’il n’y ait une raison particulière. C’était aussi une exigence pour l’obtention du diplôme de l’académie.
Livia avait baissé les épaules en entendant ça.
« Je ferai de mon mieux, » déclara Livia.
Anjie gloussa en étreignant Livia, dont les jambes tremblaient.
« Tu trembles, n’est-ce pas ? Tout bien considéré, tu es plutôt géniale, Livia, » déclara Anjie.
« Anjie, ne m’enlace pas si fort, » déclara Livia.
Les bonnes et les gardes veillaient sur les deux femmes pendant qu’elles interagissaient.
♥♥♥
Le temple possédait une salle pour les visiteurs nobles.
Marie avait mis ses bras derrière l’arrière d’un canapé et avait regardé vers une table basse avec les jambes croisées.
« Hehe, je l’ai enfin eu, » déclara Marie.
Marie, qui avait obtenu le collier, l’avait immédiatement mis autour de son cou.
Un bracelet, le « Saint Bracelet », scintillait autour de son poignet gauche.
Le « Saint Collier » ornait son cou.
De plus, la « Sainte Canne » se trouvait à proximité.
Marie avait manifesté une réaction nette à leur égard.
« J’ai volé la position de la protagoniste, mais dès le départ, il n’y avait aucun problème à ce que je sois la Sainte à sa place vu que la magie curative est mon point fort. J’ai travaillé dur pour l’apprendre, » déclara Marie.
Ses efforts pour apprendre la magie curative avaient été alimentés par la cruauté de sa famille de vicomte. Chaque fois que Marie subissait ses parents brutaux et ses frères et sœurs sans cœur, elle avait dû améliorer sa magie de guérison.
Étant une personne qui s’était réincarnée, elle avait utilisé ses connaissances en tant que joueuse de ce jeu pour l’apprendre.
Les connaissances de Marie provenaient certainement du jeu.
« Dans les scènes cinématiques du jeu, les choses se déroulaient bien tant que la Sainte priait — donc si quelque chose arrive, je peux m’occuper de tout ça à sa place. Alors, s’il te plaît, Olivia, donne-moi ça, puisque rien de bon ne m’est jamais arrivé jusqu’à maintenant, » déclara Marie pour elle-même.
Pour quelqu’un qui s’était réincarné ici, les connaissances de Marie provenaient surtout des scènes cinématiques et des Écrans de Jeu. De plus, elle disposait de certains renseignements tirés d’un wiki en ligne, bien qu’ils soient incomplets.
Après tout, elle avait abandonné à mi-chemin lorsque le jeu était devenu difficile.
C’était son « frère aîné » de sa vie antérieure qui l’avait complété à cent pour cent.
« Malgré tout, c’était difficile. C’était extrêmement risqué de récupérer le bracelet, et de plus, j’ai eu du mal à convaincre les individus du temple, » déclara Marie.
Il y avait aussi un autre facteur.
« Il y avait aussi le Mob qui a vaincu les pirates des cieux. Certaines personnes ont confirmé qu’il avait le collier. Se pourrait-il que le garçon sache quelque chose ? » se demanda Marie.
D’abord, Marie ne connaissait pas le nom de famille Baltfault.
Il n’était pas apparu dans le jeu.
« C’est aussi contre nature qu’il ait aidé Anjelica, » continua-t-elle. « À part ça, il y a son armure si solide. Attends, peut-être qu’il est pareil que moi ? Est-ce pour ça qu’il se met sur mon chemin ? Je ne lui pardonnerai certainement pas ça ! »
Enragée, Marie avait réfléchi à la façon dont elle pourrait se venger.
« Cependant — je suis dans une meilleure position maintenant. Bien qu’il se soit réincarné ici et qu’il ait gravi les échelons, je suis maintenant en mesure de devenir la reine dans l’avenir. Je ferai de Julian le prince héritier et je deviendrais la reine quoiqu’il arrive ! La ville de mes rêves, une vie grandiose et luxueuse m’attend ! »
Léon et Marie étaient très semblables.
Cependant, leurs objectifs étaient différents.
Léon voulait une vie modeste à la campagne tandis que Marie voulait une vie extravagante à la capitale royale.
« J’aurai de beaux hommes qui me serviront et nous vivrons presque tous les jours dans la luxure. J’ai aussi eu des moments difficiles dans ma vie antérieure, alors je devrais avoir le droit d’en faire autant. La protagoniste convient à ce Mob. Hein ? Dans ce cas, n’est-ce pas bien de les laisser tranquilles ? Non, je ne peux pas. Ma colère ne s’apaisera pas si je ne fais rien, » déclara Marie.
Marie s’était remémoré de sa vie antérieure.
« Ma vie antérieure était vraiment douloureuse. J’ai travaillé dans un établissement de divertissement nocturne, et bien que j’aie acquis une certaine popularité, je me suis mêlée à des hommes sans valeur — ah, je me demande pourquoi un tel malheur m’était arrivé, » déclara Marie.
Elle avait de l’expérience dans l’industrie du divertissement nocturne.
Dans sa vie antérieure, elle avait perfectionné ses compétences en prenant au piège les hommes bons à rien.
L’enchevêtrement des cinq garçons par Marie n’était pas seulement dû à son apparence, mais aussi en grande partie liée à son expérience de vie antérieure.
Marie se leva avant de sourire. « Je trouverai certainement le bonheur dans ce monde ! »
Comprend-t-elle qu’il y a une guerre qui se prépare et qu’elle doit y participer ?
Merci pour le chapitre