Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 2 – Chapitre 3

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Chapitre 3 : Course de moto des airs

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Chapitre 3 : Course de moto des airs

Partie 1

Il s’agissait du deuxième jour.

Maintenant que j’avais obtenu une certaine vengeance contre ces idiots dès le premier jour, mon café était très agréable.

Si je devais énumérer un problème — .

« Livia, la table là-bas a une demande, » déclarai-je.

« D-D’accord, » répondit Livia.

— C’était que les deux serveuses travaillaient un peu maladroitement.

Au moment où j’avais été prendre un gâteau de la cuisine, Raymond m’avait parlé.

« Ces deux-là vont-elles bien ? » demanda Raymond.

« Ce qui s’est passé hier a eu un certain effet. Il vaudrait mieux qu’elles n’aient pas été induites en erreur par les paroles que ces individus ont prononcées, » répondis-je.

Livia et Anjie étaient conscientes l’une de l’autre, mais elles étaient incapables de se parler.

« Attendons de voir ce qui se passe pour le moment. Les choses reviendront probablement à la normale d’ici peu, » déclarai-je.

« Je m’interroge à ce sujet. Je pense cependant que les différences d’origine familiale sont fatales lorsqu’il s’agit de nouer des amitiés, » répondit Raymond.

Voilà donc ce qu’avait dit Raymond, avec une attitude peu coopérative, mais je savais ce qui se passait.

Supposons, par exemple, qu’il y ait un riche et un pauvre.

Si on leur demandait s’ils partageaient exactement le même ensemble de valeurs, la réponse serait non.

La différence de valeurs entre les deux serait grande.

J’avais regardé à ce moment-là l’horloge.

« Peut-être que les deux filles devraient faire une pause, » déclarai-je.

Raymond avait replacé ses lunettes avec un doigt. « Ça pourrait être bien. Il n’y a après tout pas beaucoup d’invités en ce moment. »

Comme le premier jour avait été beaucoup trop cruel, j’avais pensé que ce ne serait pas un problème pour moi.

Raymond semblait sérieusement inquiet pour moi.

« Tu sais, avec tout ça, on est vraiment dans le rouge, » déclara Raymond.

« C’est très bien ainsi. Malgré ce que je vois, je peux gagner de l’argent le dernier jour en utilisant ça, » déclarai-je.

« Aah, par ça, tu veux dire jouer !? » demanda-t-il.

Lors du dernier jour de la fête de l’école, il y avait des matchs prévus dans le cadre d’une exposition. La raison en était de montrer ce que les élèves apprenaient à l’école.

Cependant, c’était devenu l’un des points culminants du festival de l’école, et chaque événement s’accompagnait donc de récompenses tout à fait splendides.

De plus, les gens pariaient pour savoir qui gagnerait, et les jeux d’argent étaient faits par tout le monde.

Je m’étais demandé s’il n’y avait rien de mal à ce qu’une telle chose se produise lors d’un festival scolaire, mais c’était aussi l’occasion de faire des profits. Quoi qu’il en soit, depuis que j’avais Luxon — mes chances de gagner un pari augmenteraient.

Cette chose avait été en mesure de recueillir des informations et, grâce à une enquête approfondie, de calculer qui gagnerait avec une probabilité élevée.

Raymond m’avait regardé en état de choc.

« Tu aimes vraiment jouer, n’est-ce pas Léon ? » demanda Raymond.

Comme c’est bouleversant.

« Bien au contraire. Je déteste le jeu de hasard, » répondis-je.

Je détestais les jeux de hasard. Cependant, j’adorais gagner !

 

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Livia et Anjie étaient en train de marcher dans les bâtiments trépidants du festival de l’école.

Normalement, les deux filles seraient plus proches l’une de l’autre, mais aujourd’hui, elles gardaient une distance subtile.

Livia ne comprenait pas les sentiments d’Anjie, et Anjie ne savait pas comment s’adresser à elle. Jusqu’à présent, elles n’avaient pas été si conscientes de la naissance de l’autre.

Cependant, après l’affaire d’hier, un fossé s’était creusé entre les deux filles.

Anjie avait parlé. « Ces crêpes sont délicieuses. »

Livia avait répondu. « C-C’est vrai. »

Leur conversation n’avait pas continué.

Il y avait eu une pause pendant qu’elles réfléchissaient toutes les deux à ce qu’il fallait faire. Pendant cette période, elles avaient toutes les deux remarqué un grand tableau d’affichage.

C’était un tableau pour un tournoi de course de moto des airs.

Chaque année scolaire choisissait ses représentants, et seuls ceux qui réussissaient assez bien dans une course pouvaient passer à la suivante. Cela se terminerait par une course finale entre ceux qui avaient atteint le sommet.

Il y avait aussi d’autres événements, mais curieusement, la course de moto des airs était la seule que les individus regardaient avec une certaine excitation.

Livia regarda le tableau d’affichage.

« Il y a beaucoup de matchs rien que pour la course de moto des airs, » déclara Livia.

Anjie, pensant peut-être que c’était quelque chose qu’elle pouvait au moins expliquer, avait commencé à être bavarde.

« Les gens s’enthousiasment chaque année. Il y a beaucoup d’autres événements, mais la course de moto des airs est la plus populaire. C’est simple, mais les paris sont aussi intéressants. D’autres choisissent qui ils pensent voir gagner, mais les gens font aussi des paris sur la prédiction de l’ordre. Il y a beaucoup de profit à gagner. »

À l’époque moderne, c’était comme les courses de chevaux ou les courses de bateaux.

Cela avait fait circuler beaucoup d’argent.

Livia avait été impressionnée. « Tu en sais beaucoup sur ça, Anjie. »

Anjie avait continué tout en se réjouissant. « Je suis venue ici plusieurs fois avant de m’inscrire à l’école. De plus, malgré le fait que les meilleurs candidats participent, le représentant des étudiants de première année est Jilk. Il excelle dans le maniement des motos des airs, et il y a beaucoup de fans qui attendent avec impatience de voir qui va réussir. »

« Donc Jilk est doué pour les motos des airs. Ah, je vois son nom là, » déclara Livia.

Livia était heureuse de voir le nom de Jilk, mais elle avait demandé quelque chose à Anjie. « Léon ne participe-t-il pas ? »

« Léon ? Son talent n’est pas mauvais, et il a la capacité d’y arriver juste après en tant que joueur, mais comme Jilk est ici cette année, il n’y avait pas d’autre choix, » répondit Anjie.

Tout d’abord, Léon pouvait tout faire, et cela signifiait naturellement qu’il pouvait utiliser une moto des airs.

Cependant, il avait pris du retard par rapport à Jilk.

« Si Léon participait, je l’encouragerais, » déclara Livia.

« C’est vrai. Cependant, ce type n’aurait aucune motivation. Il a fait toute une histoire sur le fait de tirer profit des paris, » répondit Anjie.

« Je préférerais qu’il ne soit pas si fou de paris, » déclara Livia.

« Je suis d’accord, » répondit Anjie.

Pendant que les deux filles avaient une conversation joyeuse, Marie était derrière elles, regardant le tableau d’affichage.

 

♥♥♥

 

Marie et Kyle étaient sortis faire des achats.

De derrière les joyeuses Anjie et Livia, Marie avait regardé le tableau du tournoi de course de motos des airs.

Elle avait aussi scruté les autres événements.

Les noms de Julian et des autres avaient été imprimés sur chaque événement.

« Si tout le monde gagne son tournoi, nous serons bientôt en mesure d’amasser le montant d’argent que nous visons. Avec cela, nous n’aurons plus à nous soucier des frais de subsistance, » déclara Marie.

Marie et Kyle portaient des bagages dans leurs deux mains.

Kyle affichait une expression épuisée.

« Pourquoi ne paries-tu pas sur qui gagnerait avec l’argent que nous avons gagné ? Tout le monde est un candidat gagnant, non ? Les bénéfices à récolter seraient immenses si tu gagnes, » déclara Kyle.

Cependant, Marie avait été surprise.

« Ça ne suffira pas. En plus, je déteste les paris, » déclara Marie.

— Marie détestait les paris.

C’est la même chose que dans ma vie antérieure, pensa-t-elle. Un petit ami avec qui je suis sorti était un bon à rien qui a perdu presque tous les paris qu’il avait faits et qui était très endetté. Je gagnerai régulièrement ma vie.

Que ce soit graduellement ou non, Marie avait de mauvais souvenirs associés au jeu.

C’est la même chose maintenant. De plus, ma famille est endettée à cause du jeu — ma famille de ma vie antérieure me manque. C’était une belle époque. Mon enfance était amusante à l’époque, pensa-t-elle.

Le ménage actuel de vicomtes de Marie ne pouvait être considéré comme une splendide famille, quelle qu’en soit la norme.

Marie tenait ses bagages sous les bras et se dirigeait vers son café.

« Maintenant, travaillons dur pour gagner de l’argent. Donne-moi un coup de main, Kyle, » déclara Marie.

« Je n’ai pas d’autre choix, n’est-ce pas ? Je ferai de mon mieux pour gagner un salaire, » déclara Kyle.

Les deux individus s’étaient éloignés d’Anjie et de Livia pour retourner au café rempli de femmes qui avaient créé une agitation et entouré Julian et les autres.

 

♥♥♥

 

C’était le troisième jour.

C’était le jour où se déroulaient toutes sortes de matchs, et la pièce maîtresse de la fête de l’école.

J’avais regardé le terrain d’en bas d’un salon qui coûtait de l’argent pour y entrer.

Je m’étais assis sur un canapé en regardant la place inutilement grande.

Les pièces d’or, les pièces d’argent et les billets étaient empilés sur une table basse.

J’avais souri en comptant les rouleaux de billets de banque. Je n’arrêtais pas de sourire.

 

 

« Maître, il semble que dans la prochaine course, plusieurs personnes prennent des mesures pour s’assurer qu’un joueur spécifique gagne. Ma prédiction pour le prochain match est donc passée du douze au quatre, » déclara Luxon.

J’avais entendu la voix de Luxon.

Luxon s’était caché et avait recueilli des informations sur les joueurs sur le terrain, dans les salles d’attente et dans d’autres lieux similaires.

En raison de cela, j’avais continué à gagner des paris.

« Garçon, je vais changer mon pari pour la prochaine course du numéro 12 au numéro 4. Mettez cette somme d’argent, » ordonnai-je.

J’avais remis des rouleaux de billets de banque au serveur et j’avais acheté un billet.

En voyant le serveur qui s’était dépêché de partir pour traiter mon achat, j’avais ri en posant mes deux bras sur le dos du canapé.

« Gagner, c’est amusant ! » déclarai-je.

Anjie et Livia me regardaient avec des yeux froids. Les deux filles étaient assises l’une à côté de l’autre, sirotant du jus tout en regardant les matchs.

« Tu aimes vraiment agiter les personnes autour de toi, » déclara Anjie.

« Léon, tu vas te blesser en pariant trop un jour, » répliqua Livia.

Il y avait des individus qui avaient perdu beaucoup d’argent en jouant.

De telles personnes ne pouvaient me regarder avec haine que si je continuais à gagner.

« C’est bon, je ne perdrai pas. Même si j’ai perdu une ou deux fois, c’est bien puisque je gagne sans problème, » répondis-je.

Les pièces d’or et d’argent qui s’empilaient brillaient de mille feux.

Comme Luxon l’avait prédit, le numéro douze avait pris la première place et le numéro quatre la deuxième.

Une grande quantité d’argent avait encore une fois trouvé son chemin entre mes mains.

« Je n’arrête pas de sourire ! » déclarai-je.

J’avais déjà gagné assez d’argent pour pouvoir rire de mes pertes au café.

Dans la course suivante, Jilk était enfin apparu.

Jilk — Jilk Fier Memoria était d’une famille noble vicomte de la cour royale.

Il était le frère adoptif de Julian et le personnage qui jouait le rôle de son meilleur ami. Il avait de longs cheveux verts et un sourire doux, mais en réalité, il avait le cœur noir.

Ce type s’occupait habilement des motos aériennes.

Il avait suffisamment de compétences pour être le seul candidat nommé par les étudiants de première année.

Alors, fais-moi du profit, Jilk, pensai-je.

« Maître, un petit contretemps s’est produit, » déclara Luxon.

Cependant, alors que Luxon avait fait un rapport, la situation avait commencé à devenir inquiétante.

J’avais appuyé mes doigts contre mes tempes pour continuer à écouter Luxon.

« Le représentant qui a comparu pour les premières années est Jilk, mais il semble qu’il soit pris pour cible, » déclara Luxon.

— Jilk était la cible ?

Quand j’avais fait une expression sérieuse et que j’avais regardé la salle, Livia l’avait remarqué et avait demandé quelque chose.

« E-Euh, voulais-tu aussi participer, Léon ? » demanda Livia.

« Hein ? » demandai-je.

Quand j’avais incliné la tête sur le côté, Anjie avait fait une expression emplie d’excuses.

« ... Désolée. La décision concernant les participants a été prise à la majorité des voix par le comité exécutif. C’était difficile pour moi de ne pas donner mon opinion, » déclara Anjie.

« Hmm ? »

Il semblait que les deux filles croyaient que je voulais participer. J’avais certainement essayé de devenir candidat, mais c’était juste que les candidats-garçons avaient déjà été décidés, même pour l’événement le moins populaire.

Je ne voulais pas particulièrement être sur le terrain, donc je n’avais aucun problème avec le fait de faire des profits en pariant.

Cependant, cette convention avait été une excellente occasion d’attirer les garçons ordinaires.

Si l’on jouait un rôle actif, les opinions des filles changeraient. En d’autres termes, obtenir une victoire aurait été très bénéfique pour se marier.

Grâce à cela, chaque événement avait eu beaucoup de garçons qui participaient sérieusement.

Il y avait parfois ceux qui étaient obsédés par la victoire et qui avaient recours à des tactiques sournoises.

Cependant, c’était différent avec Jilk.

La situation était étrange dès le début.

Il semble qu’Anjie l’avait vite remarqué.

« Jilk est marqué, » déclara Anjie.

Si un étudiant de première année était un bon joueur, il n’était pas étrange pour eux d’être marqué, mais la façon dont il était marqué était approfondie.

Il était encerclé et était heurté par d’autres — il était évident qu’une sorte d’attaque avait été ciblée contre lui.

Livia semblait lugubre en voyant ça.

« P-Pourquoi est-ce que quelque chose comme ça arrive ? Je me sens mal pour Jilk, » déclara Livia.

C’était comme Livia l’avait dit.

J’avais parié sur Jilk, et je serais troublé si je perdais.

En laissant mes problèmes de côté, se pourrait-il que l’inquiétude de Livia pour Jilk fût basée sur une sorte d’instinct que Jilk pourrait potentiellement être son amoureux ?

— Je suppose que cela ne me concerne pas.

Anjie murmura quelque chose. « Je vois. Ces types sont les partisans de la fille d’une famille de comte, Clarisse. »

Livia inclina la tête sur le côté. « Clarisse ? Euh, c’est qui ça ? »

Alors que la course passait de l’étape intermédiaire à l’étape finale, Jilk avait franchi les hommes de la classe supérieure qui l’entouraient dans le match. Il s’était glissé de force en utilisant des mouvements acrobatiques, et il avait passé chaque joueur l’un après l’autre.

« On dirait que la moto de ce type a été modifiée illégalement, » déclarai-je.

Ne semblait-il pas que les performances de la moto étaient assez différentes de celles des autres ? En y repensant, il y avait une grande clameur dans la salle à cause de ses dépassements massifs.

J’étais aussi heureux, car si Jilk gagnait le match, je gagnerais le pari.

Luxon m’avait informé de quelque chose.

« Jilk ne peut pas se qualifier pour la finale même s’il gagne, » déclara Luxon.

Quand Luxon m’avait entendu répondre « Il n’y a aucune chance ? » dans un chuchotement, il avait signalé une blessure de Jilk.

« Il a une fracture osseuse. Il a été attaqué par les individus qui l’entouraient et s’est fissuré un os, et les mouvements excessifs qu’il a dû faire l’ont fracturé. Même dans un monde où il existe des choses pratiques comme la magie de guérison, il n’y aurait pas assez de temps pour lui pour se rendre à la prochaine course, » déclara Luxon.

Jilk avait à peine pris l’avantage et atteint le but.

Lorsque Jilk avait ramené sa moto des airs sur un dirigeable, il s’était effondré et le personnel médical s’était rassemblé pour le placer sur une civière.

Quand Anjie était sur le point de quitter le salon, je lui avais demandé quelles étaient ses intentions.

« Où vas-tu comme ça ? » demandai-je.

« Le cours de première année a besoin d’un remplaçant. Nous devons vérifier l’état de la blessure de Jilk et préparer un remplaçant si nécessaire. Je vais parler au comité exécutif, » déclara Anjie.

Comme Livia l’accompagnait également, j’avais décidé de mettre les billets et les pièces dans mon sac et de courir après elles.

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Partie 2

La voix de Marie résonnait dans le cabinet médical.

« Jilk ~ ! »

Elle s’accrocha à Jilk alors qu’il était couché dans un lit, et pleurait légitimement.

Jilk lui avait fait face avec un visage inquiet, mais souriant.

Ses longs cheveux verts faisaient ressortir le bandage enroulé autour de sa tête.

« Tout va bien, Marie. Je suis sain et sauf, comme tu peux le voir, » déclara Jilk.

Julian et Kyle étaient aussi au cabinet médical. Les autres garçons, les garçons cibles de conquête qui étaient tombés amoureux de Marie, se produisaient en tant que participants à un événement, donc ils ne pouvaient pas venir ici.

Anjie avait été parler avec le comité exécutif de la classe de première année.

« Il semble que nous n’ayons pas d’autre choix que de trouver un remplaçant, » déclara Anjie.

Le membre du comité exécutif avait été troublé par les suggestions d’Anjie. « M-Mais il y a aussi le problème de savoir qui choisir comme participant. »

« Comme pratiquement tous les garçons qualifiés sont déjà dans une autre compétition, il ne sera pas facile de trouver un remplaçant, » déclara-t-elle.

Il semblait qu’il serait difficile de préparer un remplaçant.

Livia m’avait serré le bras. Elle chuchota. « Est-ce que Jilk va bien ? »

« Ils ont dit que dans trois jours, il se rétablira complètement. C’est incroyable qu’une fracture osseuse puisse être guérie en l’espace de trois jours, » répondis-je.

La magie est vraiment incroyable.

Sa vitesse était quelque chose à laquelle la médecine moderne de ma vie antérieure ne pouvait même pas se comparer.

Luxon se vantait en disant « Si je le soignais, il irait bien en un jour, selon la situation. Non, il n’aurait même pas besoin de 24 heures. »

Cela m’avait fait sourire en voyant à quel point cette chose était trop frénétique de ne pas perdre face à de la magie.

Livia semblait confuse pendant qu’elle parlait. « Mais, si je l’avais soigné, il aurait pu récupérer plus vite. Pourquoi ne m’ont-ils pas laissé faire ? »

Il y avait peu de personnes qui étaient habiles avec la magie de guérison.

La protagoniste était une existence spéciale qui possédait une grande maîtrise de la magie curative, à tel point qu’on l’appellerait plus tard une Sainte.

Sachant cela, il était en effet étrange que les personnes autour d’elle ne l’aient pas laissée s’en occuper.

Je l’avais persuadée de garder le silence.

« C’est parce que ce que tu trouves normal est anormal, Livia, » répondis-je. « Si tu en parles aux médecins, ils vont s’énerver, alors il vaut mieux ne pas en parler. Ce taux de récupération est normal pour les autres. »

« E-Est-ce vrai ? Mais ils écouteront peut-être si tu leur parles, Léon, » déclara Livia.

Je sentais qu’ils ne comprendraient pas si je le faisais, mais c’était bien tant qu’elle gardait le silence.

En tout cas, même si j’essayais de leur parler, je ne ferais que paraître pathétique.

— Je m’arrêterai ici avant d’avoir mal au cœur.

Laissant cette question de côté, je savais que Livia était même plus compétente que les spécialistes que nous avions, mais ce serait gênant si elle l’annonçait ici. Cela blesserait la fierté des médecins, et il était très probable que des rumeurs se répandraient à leur sujet, quant au fait qu’ils étaient incompétents, ou alors d’autres rumeurs du genre.

Livia devrait montrer ses capacités au bon moment et au bon endroit.

« Le prix en argent pour la course de moto des airs était si important ! C’était censé être mon argenttttt ! » Marie avait révélé ses horribles et véritables intentions en pleurant.

Julian réconforta Marie en plaçant sa main sur son dos. « C’est bon, Marie. Tout le monde et moi gagnerons les autres épreuves. »

Ce n’était que l’une des activités du festival de l’école, mais le prix en argent était énorme puisqu’il s’agissait d’une académie pour les nobles. En parlant de ma vie antérieure, c’était comme s’ils traitaient plusieurs millions de yens comme s’il s’agissait d’une somme normale.

Le montant variait d’un événement à l’autre, mais parmi eux, les prix en argent pour la course de moto aérienne s’élevaient à trente millions, ce qui était énorme. Ce montant de prix en argent indiquait à quel point il était populaire.

« J’avais de l’espoir pour la course de moto des airs ! Même si nous gagnons les autres épreuves, leur somme ne représenterait même pas la moitié du prix de la course en moto des airs ! » déclara Marie.

Jilk avait l’air de s’excuser. « Toutes mes excuses. Je n’aurais jamais cru que ça arriverait. »

Marie essuya ses larmes. « Franchement, ces hommes de la classe supérieure n’étaient-ils pas cruels ? Je devrais porter plainte pour obtenir de l’argent en compensation. »

Une fois que Marie avait déclaré cela, Julian et Jilk étaient embarrassés, car ils semblaient penser que Marie s’inquiétait pour eux.

L’amour est aveuglant, comme on dit.

« Cette personne ne parle d’argent que depuis un certain temps maintenant. Est-ce bon ? » Une fois que j’avais chuchoté cela, Livia semblait aussi troublée.

« E-Elle s’inquiète aussi pour Jilk. Après tout, ils ont tous abandonné leur statut pour être ensemble avec elle, » murmura Livia.

Cette Marie avait piégé les cinq cibles de conquête depuis qu’elle s’était réincarnée. Si c’était juste ça, elle aurait peut-être pu s’en sortir d’une façon ou d’une autre, mais ces gars s’étaient ensuite débarrassés de leur statut.

À commencer par Julian, tout le monde avait été l’héritier d’une prestigieuse famille noble.

Mais à partir de maintenant, ils avaient abandonné leurs fiancées pour être avec Marie, ce qui avait fait que leurs familles avaient coupé les liens avec eux.

Leur décision de le faire m’avait étonné.

« Eh ~ ~, je m’interroge à ce sujet. Il semble que Marie aime l’argent. Elle ne parlait que d’argent pendant un moment, » déclarai-je.

Pendant que je cherchais quel genre de femme Marie était, des hommes de la classe supérieure avaient fait irruption dans le cabinet médical.

Ils étaient dirigés par une étudiante de deuxième année et fille d’une famille de comte, Clarisse Fier Atlee. Elle avait des cheveux orange soyeux et volumineux qui étaient attachés derrière son cou et suspendus à son épaule droite.

Elle avait plutôt l’air d’une étudiante au tableau d’honneur dans le passé, mais elle avait complètement changé après l’été et avait commencé à s’habiller comme une gyaru.

Néanmoins, elle avait l’air élégante, car elle avait une silhouette élancée, bien proportionnée et une grande taille, semblable à celle d’un modèle.

Elle faisait partie du tableau d’honneur, mais son changement complet après les vacances d’été était choquant.

De plus, cette personne était la fille d’un comte de la cour royale — et était l’ancienne fiancée de Jilk.

Elle et ses disciples étaient entrés dans la salle médicale.

Cinq serviteurs exclusifs de la sous-race l’entouraient également. Ils se tenaient derrière elle, comme si elle les montrait exprès.

« Oh, mon Dieu, tu es vraiment en mauvais état. Jilk, comment te sens-tu en ce moment ? » demanda-t-elle.

Une grande partie de son décolleté était visible depuis une zone ouverte de sa chemise.

Elle portait son uniforme de façon décontractée et se parait d’un chouchou, des décisions semblables à celles d’une gyaru ou d’une délinquante. Attends un peu. Est-ce bien de les appeler comme ça ?

Autour de Clarisse se trouvaient ses partisans souriants.

Cependant, son expression faciale s’était transformée en une expression de confusion lorsqu’elle avait vu qu’Anjie était là aussi.

Jilk ferma les yeux.

Peut-être qu’il ne voulait pas voir sa fiancée complètement changée. J’avais pensé que ça lui convenait.

J’avais de l’affection pour les élèves du tableau d’honneur mignonnes et pour les gyarus.

« Clarisse, c’était donc bien ta faute ? » demanda Jilk.

Clarisse avait crié sur Jilk, qui avait pu deviner ce qui s’était passé. « Ouais, c’est vrai ! Tu m’as jetée, et maintenant je vais te faire souffrir encore plus d’expériences amères à partir de maintenant. — Je ne te pardonnerai jamais. »

C’était effrayant de voir une beauté comme Clarisse se mettre en colère.

Elle avait une aura glaçante et ressemblait à une personne différente de celle d’avant.

« La rage d’une belle femme est vraiment intense, n’est-ce pas ? » demandai-je.

« Léon, qu’est-ce que tu dis !? Sois sérieux, » déclara Livia.

Tandis que je fermais la bouche en réponse à la demande de Livia, Anjie s’avança pour faire face à Clarisse.

« Je préférerais que vous vous taisiez dans le cabinet médical. Et aussi Classice, je comprends vos sentiments, mais ce que vous avez fait pendant la course n’était-il pas tout à fait infâme ? » demanda Anjie.

En réponse au regard fixe d’Anjie, Clarisse avait pris du recul en souriant. C’était d’autant plus effrayant de voir Clarisse comme ça avec ses cheveux ébouriffés.

« Ne soyez pas si suffisante. Je suis allée si loin parce que vous n’avez pas été capable de garder le contrôle sur Son Altesse. Cela m’exaspérait quand je n’avais rien fait, et pourtant j’ai été rejetée comme vous l’avez été. J’avais constamment envie de crier, » répliqua Clarisse.

Un sillon était apparu entre les sourcils d’Anjie.

À vrai dire, Anjie était d’un tempérament plutôt rapide.

Elle réagissait instantanément lorsqu’elle était troublée.

Cependant, elle s’était récemment adoucie. C’est peut-être à cause du temps qu’elle avait passé avec Livia.

« Et alors ? Prévoyez-vous d’être l’héroïne d’une pièce de théâtre ? C’était très voyant de votre part d’aller jusqu’à emmener vos serviteurs exclusifs. Je vois maintenant que votre gracieuse personnalité d’avant n’était qu’une ruse, » répliqua Anjie.

« — ! Q-Qu’est-ce que vous en savez !? » s’écria Clarisse.

Quand les deux femmes semblaient sur le point de s’agripper l’une à l’autre, les partisans de Clarisse étaient intervenus.

La personne contre qui elle se battait était la fille d’une famille de ducs.

Elle n’était pas quelqu’un dont on voulait faire un ennemi.

Cela signifierait des problèmes, et cela même pour les partisans. J’avais ressenti un peu de sympathie pour eux.

Clarisse fixa Jilk, qui fermait encore les yeux et ne la regardait pas.

Jilk s’assurait de ne pas regarder le visage de Clarisse. Avait-il vraiment réfléchi à ce qui s’était passé ? Les événements qui s’étaient produits, c’était à cause de lui, après tout. Il fallait faire quelque chose.

« Ne te présente pas à un match la prochaine fois. On va te tabasser devant le public. Je vais me venger de toi à partir de maintenant. Tu pleureras et supplieras pour obtenir le pardon. Mais je ne te pardonnerai jamais ! » déclara Clarisse.

Elle semblait vraiment en colère.

La réaction de Jilk avait été calme.

« Si ça peut te calmer, fais ce que tu as à faire. Mais si tu fais quelque chose à Marie ou aux autres, je ne te le pardonnerai jamais, » déclara Jilk.

Bien que Marie ait été complètement invisible pour les deux individus, la mention de son nom avait fait que les yeux de Clarisse avaient été injectés de sang, et elle l’avait ensuite regardée dans les yeux.

Marie avait réagi en sursautant, mais il semblerait qu’elle agissait, comme si une sorte d’interrupteur avait été actionné à l’intérieur d’elle.

— Cette personne était exactement comme ma sœur de ma vie antérieure. Cela m’avait vraiment énervé de la voir se tenir dans un coin alors qu’elle en était la cause.

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Partie 3

« Rien ne découlera de la vengeance. Ce qui est important, c’est de —, » commença Marie.

« Comme si tu savais de quoi tu parlais ! Rien n’en découlera ? Et alors ? Qu’est-ce qu’il y a de mal à ça !? » s’écria Clarisse.

« Aaaaah ! Je suis désolée ! » déclara Marie.

En entendant les paroles forcées de Marie, Clarisse avait perdu son sang-froid. C’était naturel. N’importe qui perdrait la tête en entendant celle qui avait volé son fiancé dire ça.

Anjie avait aussi regardé Marie avec haine.

Cependant, Julian s’était mis entre elle et Marie.

« Ça suffit, maintenant. Ne regarde pas Marie comme ça, Anjelica, » déclara Julian.

« — Toutes mes excuses, Votre Altesse, » déclara Anjie.

Une fois qu’Anjie s’était excusée, Julian s’était tourné vers Clarisse.

Ce type émettait une aura royale, au point que je l’enviais.

« Clarisse. Je comprends si vous ne pardonniez pas à Jilk. Cependant, je vous demande d’arrêter ce genre de comportement, » déclara Julian.

Clarisse, déplaçant ses yeux vers le bas tout en faisant un sourire étrange, avait l’air un peu bizarre.

« — C’est donc tout ce que vous allez dire, Votre Altesse ? Savez-vous combien de personnes vous rendez malheureuses pour le bien d’une seule femme ? Ce n’est pas seulement Anjelica. Savez-vous ce que les gens disent dans le dos des autres fiancées et de moi ? Vous ne pouvez pas le savoir. Il n’y a aucun moyen qu’aucun d’entre vous ne le sache, » déclara Clarisse.

Il y avait en effet des gens mécontents de l’objectif de Marie d’avoir un harem inversé.

Il semblait que le monde d’un jeu vidéo Otome était vraiment cruel.

Pendant que j’y réfléchissais, Julian semblait avoir un visage triste.

« Je sais que nous n’avons pas le droit de dire quoi que ce soit. Cependant, cela ne signifie pas que vous pouvez continuer à le faire. Vous ne vous amélioreriez pas de cette façon, » déclara Julian.

J’avais ensuite exprimé mes pensées.

« C’est à peu près tout ce que j’attendrais d’un Ikemen. C’est franchement quelque chose d’entendre la persuasion d’un garçon qui a été séduit par Marie afin de se débarrasser de sa fiancée. Après tout, votre dignité est ce qui compte le plus pour vous, » déclarai-je.

« Léon, non ! Tu ne peux pas dire des choses comme ça ! Non ! » déclara Livia.

Livia était mignonne quand elle avait dit « Non » tout en faisant un geste du doigt. Normalement, c’était réservé aux déviants comme Marie, mais cela ne me dérangeait pas d’être celui subissant ça, car il y avait un certain charme à cela.

 

 

Le charme de la protagoniste était énorme.

Et ainsi, Julian m’avait regardé quand il avait entendu ce que j’avais dit.

J’avais décidé de fermer la bouche et de plisser mes yeux.

Clarisse s’était retournée.

« Si vous apparaissez dans le prochain match, nous vous écraserons. Même si vous ne vous présentez pas, nous écraserons votre remplaçant. Je vais tous vous donner une leçon. — Je ne vous le pardonnerai jamais, » déclara Clarisse.

Clarisse était partie en riant.

— L’ambiance dans le cabinet médical était à son comble.

J’avais soupiré.

« Maintenant, il semble qu’il n’y aura pas de remplaçant pour la prochaine course. Personne ne voudrait jouer ce rôle, » déclarai-je.

Une fois que j’avais dit ça, Jilk avait essayé de se lever avec son corps blessé.

« — Gah ! »

« Jilk, arrête ! » déclara Julian.

Julian l’avait plaqué sur le lit, mais il semblait que Jilk avait l’intention de participer.

« Relâche-moi, Votre Altesse. Personne ne sera blessé si j’y vais. C’est le choix évident à prendre, » déclara Jilk.

Le choix le plus évident aurait été qu’ils n’aient pas rompu leurs engagements. Inutile de pleurer sur le lait renversé, mais je voulais me plaindre.

À l’origine, il devait y avoir une sorte de fin heureuse où Livia décidait laquelle des cinq cibles de conquête devait être acceptée.

Maintenant que les cinq avaient été déshérités, ils avaient peu de partisans. Je ne pouvais pas prédire ce qui se passerait dans le futur.

Je ne pouvais que m’inquiéter de l’avenir de ce jeu.

En un rien de temps, les membres du comité exécutif de la première année me fixaient du regard.

« H-Hey, et pour Baltfault ? »

« Sa capacité est à peine éligible pour être un participant, n’est-ce pas ? »

« Si quelqu’un se fait tabasser, ne vaudrait-il pas mieux que ça arrive à ce type qu’à Jilk ? »

Quand une pléthore de visages m’avait regardé fixement dans le cabinet médical, Anjie s’était avancée comme pour me protéger.

« N’essayez pas de faire participer Léon. Vous attendez-vous vraiment à ce qu’il participe après avoir entendu parler de ce qui va se passer ? Je suis désolée, mais les étudiants de première année devront se retirer, » déclara Anjie.

En entendant cela, Marie avait fait entendre sa voix. Elle était paniquée.

« Attendez ! Et l’argent du prix ? » demanda Marie.

Anjie avait regardé Marie avec un regard qui pourrait tuer quelqu’un.

« Qu’est-ce qu’il y a ? Voulez-vous vraiment blesser plus de gens juste pour ça ? » demanda Anjie.

J’avais commencé à me sentir soulagé après qu’Anjie ait donné un bon argument.

Je n’avais pas l’intention de participer, mais si j’étais forcé d’y aller, la salle serait certainement excitée à l’idée de me voir me faire tabasser.

Je n’y participais certainement pas.

— Cependant...

« M-Mais il y a la question de votre réputation, Anjelica, » déclara Marie.

« C’est vrai. Ce serait un problème si la représentante de la classe ne préparait pas un remplaçant. »

« Si tout le monde est d’accord, envoyez cette personne là-bas. »

Pendant que je penchais la tête, Marie avait essayé de me faire participer. Cette personne n’avait pas honte.

Cela m’irritait de me souvenir de mes sœurs de cette vie et de ma sœur cadette de la précédente.

« C-C’est vrai ! Si vous ne participez pas, cette femme là-bas aura des ennuis ! Pas vrai, Julian !? » déclara Marie vers moi.

« O-Oh, c’est vrai. Anjelica est la représentante de classe pour les étudiants de première année, après tout. Si elle ne peut pas préparer un remplaçant, sa capacité sera remise en question et cela affectera sa réputation, » déclara Julian.

Quand j’avais regardé Anjie, elle avait fait un sourire inquiet.

« Ne t’inquiète pas pour moi. Tu n’as pas besoin d’être blessé. Je ne peux pas te déranger plus que je ne l’ai déjà fait, » déclara Anjie en me regardant.

— Cependant, c’était un peu un problème pour moi !

D’abord, pourquoi était-ce la responsabilité d’Anjie de trouver un remplaçant ? En plus, si c’était quelqu’un qui était censé représenter la classe, Julian ne serait-il pas plus approprié ?

Si sa réputation était en jeu, peu importe combien de fois je serais frappé, ça ne m’aurait pas dérangé.

En tout cas, c’était un problème si la réputation d’Anjie chutait.

Anjie finirait par avoir des ennuis en me protégeant ! Je ne pouvais pas permettre ça !

Après tout, je devais une faveur au père d’Anjie !

Même si je m’étais battu avec Julian, qui était le prince héritier à l’époque, j’allais bien puisque le père d’Anjie me protégeait.

Grâce à cela, il y avait eu le résultat bizarre d’une promotion. Laissant cela de côté, du point de vue du père d’Anjie, la réputation de sa fille avait été touchée à cause de ce que j’avais fait.

Et si je faisais ce qu’Anjie avait dit ? Il serait certainement furieux. Il m’en voudrait probablement.

« Je vais participer, » déclarai-je.

« Hein ? » Livia avait été surprise.

Anjie avait les yeux écarquillés.

« Léon, si tu es compatissant..., » commença Anjie.

« Ce n’est pas de la sympathie ! Suivons la procédure tout de suite. Ensuite, préparez-moi une moto, » déclarai-je.

Une fois que j’avais dit cela, quelqu’un du comité exécutif avait dit : « D’accord. Je le dirai à tout le monde... » en quittant le cabinet médical.

Je me demandais s’ils allaient dire à tout le monde que j’allais me faire tabasser.

« Léon, n’es-tu pas téméraire ? » demanda Livia.

Le visage d’inquiétude de Livia était radieux. Cependant, ça aurait été mal si je n’avais pas participé.

« Téméraire ? C’est absurde. C’est une question de fierté ! » déclarai-je.

Anjie avait une expression troublée et semblait vouloir m’empêcher de participer.

« T-Tu ne peux pas. Beaucoup de partisans de Clarisse excellent dans le maniement des motos des airs. L’an dernier, le gagnant du prix était un garçon qui se trouvait être l’un de ses partisans. Ce sont des gens qui jouent à la dure et font tout ce qu’ils peuvent s’ils en ont envie. »

« Malgré tout, il y a des moments où il faut agir ! » déclarai-je.

Anjie et Livia semblaient avoir renoncé à m’arrêter après avoir vu ma volonté.

« Léon, si tu vas si loin, on ne peut plus en dire beaucoup. Je prierai pour ta victoire, » déclara Anjie.

« Moi aussi, je t’encouragerai ! Je t’encouragerai, Léon ! » déclara Livia.

Je vous remercie. Merci beaucoup à vous toutes !

Après tout, avec ça, le père d’Anjie ne se fâcherait pas.

S’il se fâchait, je serais mort.

Marie était ravie.

« Si tu es prêt à le faire, il n’y a pas de problème. Je serais contente même si tu perdais. Et si tu gagnes, l’argent du prix est à moi. Ouais, c’est bon ! » déclara Marie.

— J’aurais pu la pardonner si j’avais pu enfoncer mon poing dans son visage à ce moment-là. C’est certainement à cause de Jilk que j’avais été propulsé jusqu’à la course finale. Cependant, je ne leur pardonnerais pas s’ils prévoyaient de prendre tout l’argent du prix.

Quand Jilk m’avait regardé, il avait ensuite déplacé ses yeux vers le bas tout en semblant agacé.

Est-ce qu’il me détestait ? Je le détestais aussi ! Oui, je le détestais !

« — Il semble que c’est à toi de décider maintenant, » déclarai-je.

« Vas-y et pleure de joie, espèce de petit malin sournois. Considère ça comme une dette, » déclara-t-il.

J’avais fait un léger sourire en le disant.

« Il s’agira probablement d’une dette énorme, » répondis-je.

« Je suis d’accord, mais je le rembourserai bien assez tôt, » répondit-il.

J’avais quitté le cabinet médical afin de préparer une moto des airs pour ma participation.

« Luxon — nous avons du travail, » déclarai-je.

« D’accord, Maître, » répondit Luxon.

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

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