Chapitre 2 : Déclaration d’amour
Partie 2
Le café de la princesse.
Il n’y avait plus de clients dans la pièce, alors le personnel faisait aussi une pause.
Marie était de bonne humeur pendant qu’elle comptait les liasses de billets, mais maintenant elle se cachait derrière les rideaux depuis qu’une personne avait été amenée par Julian.
Pourquoi la méchante souveraine est-elle ici ? Se demanda-t-elle.
Milaine, la reine, n’était pas vraiment une méchante dirigeante, mais elle était une alliée de la méchante dans le jeu.
Il était naturel pour Marie de la considérer comme une menace.
De plus, Marie n’était pas quelqu’un qui pouvait rivaliser avec elle.
Pendant qu’elle se cachait et regardait comment la situation allait évoluer, Kyle avait tiré sur la jupe de Marie.
« Maître, je ne peux plus supporter ça. Les filles continuent de caresser mon corps en disant que ça fait partie du service qu’elles ont payé. Je ne veux pas offrir mon aide la prochaine fois, » déclara Kyle.
Marie était irritée que son serviteur exclusif se plaigne ainsi.
Qu’est-ce que tu dis !? C’est moi qui en ai marre d’essayer de trouver comment gagner la vie avec ces gars ! Donne-moi au moins un coup de main ! pensa-t-elle.
Marie était obsédée par l’argent en raison des frais de subsistance dont Julian et les autres avaient besoin.
En raison de l’affaire du duel de Julian avec Léon, ses allocations avaient été largement réduites, mais pas complètement révoquées.
Les quatre autres n’avaient plus aucune allocation.
Avec une telle situation, Marie s’était précipitée pour gagner rapidement de l’argent pour leurs frais de subsistance ainsi que les siens.
« S’il te plaît, supporte-le juste trois jours. Les choses vont s’arranger après ça, » déclara Marie.
« Est-ce vraiment le cas ? » demanda-t-il.
Tout en pensant à quel point son serviteur était pleurnicheur, Marie jeta un coup d’œil à ce que Milaine et les autres faisaient.
Elle était assise sur un canapé, face à face avec Julian sur une table basse.
« Maman, j’avais peur que tu fasses connaissance avec Baltfault. Tu ne peux pas être négligente avec ce type, » déclara Julian.
Milaine était silencieuse, mais elle avait une lueur vive dans les yeux.
« Je ne suis pas sûr de ce qui se passe entre vous deux, mais ce type n’en est pas moins immonde, » déclara Julian. « Il ferait n’importe quoi pour de l’argent. En plus, c’est un lâche. C’est un fou qui avouerait son amour envers toi, la reine. »
Julian avait expliqué les faits qui indiquaient que Léon était une mauvaise personne, mais l’expression dans les yeux de Milaine s’aiguisait encore plus quand elle regardait autour d’elle.
Marie avait pâli.
Ah, elle va vraiment se fâcher, pensa Marie.
Le fils de Milaine, Julian, servait les étudiantes et les invitées. En pensant à quel point c’était grave, Marie avait commencé à trembler.
« — Julian, tu as dit que ton groupe faisait un café, non ? » demanda Milaine.
« Oui, un café. C’est plus ou moins Marie qui l’a arrangé. Qu’est-ce qu’il y a ? Ça te plaît, non ? » demanda Julian.
Julian se vantait dans son uniforme. Derrière lui se tenait Jilk, portant le même regard.
Comme il devait servir les filles et s’occuper d’elles, ses vêtements et ses cheveux étaient légèrement ébouriffés.
« Amène cette fille ici. J’aimerais poser une question tout de suite, » déclara Milaine.
Milaine lui avait ordonné de le faire d’une voix terriblement froid.
En entendant cela, Julian a fait une expression misérable.
« Il semble que tu sois la même que les autres, maman. Je ne te laisserai pas rencontrer Marie avec une telle attitude, » déclara Julian.
Merci, Julian ! Comme je l’attends de mon prince ! pensa Marie.
Contrairement à la joie de Marie, Milaine fixa Julian en claquant la main sur la table basse, créant un son fort.
Julian et Jilk avaient eu un peu peur après avoir vu ça.
« — . Amène là, ici, » ordonna Milaine.
« J-Je ne le ferai pas ! J’y penserai seulement si tu acceptes notre relation, » déclara Julian.
« Que lui as-tu dit qui a mené jusqu’à ce duel ? Jilk, tu as été avec lui. Qu’est-ce que cela veut dire !? Julian, reprends tes esprits. Tu as dit tout à l’heure que Léon avait faim d’argent, non ? Si oui, que signifie ce café ? » demanda Milaine.
Le menu que Milaine tenait dans sa main était impensable pour un café.
« Que signifient ces prix ? Thé et bonbons de mauvaise qualité pour cent dias ? Et les frais de service en plus ? Pour quelqu’un qui est l’ancien héritier d’une famille prestigieuse, c’est quoi cette apparence ? » demanda Milaine.
C’était comme un club d’hôtesse utilisant le nom d’un café.
Cependant, il était très populaire parmi les filles de l’académie.
« Julian, tu as traité Léon de lâche, non ? » demanda Milaine.
« O-Oui, c’est un lâche, » déclara Julian.
« Alors, pourquoi es-tu là alors que tu as promis de ne plus approcher Marie après avoir perdu le duel ? N’es-tu pas le lâche pour avoir nonchalamment brisé ta promesse ? » demanda Milaine.
Comme il ne voulait peut-être plus que cela dure, Jilk était entré de force dans la conversation.
« Ma reine, Son Altesse ne fait que nous aider. Ça ne veut pas dire qu’il casse sa pro..., » commença Jilk.
« Quelle excuse grossière ! Tu devrais avoir honte ! De plus, tu as dit que Léon était fou ? Julian, réponds-moi. Est-ce normal de jeter ta fiancée pour choisir une autre femme et ainsi perdre ta position de prince héritier ? Es-tu vraiment en mesure de parler contre Léon ? » demanda Milaine.
« Eh bien, tu vois..., » commença Julian.
Milaine s’impatienta de l’incohérence de Julian. « Parle clairement ! »
L’humeur dans la pièce avait atteint son plus bas niveau une fois que ses réprimandes avaient commencé.
Conscient de l’atmosphère à un moment donné, Greg s’était enfui, tandis que Chris et Brad étaient absents puisqu’ils étaient partis faire des achats
Marie attendait que le temps passe à l’intérieur de la pièce tout en ayant envie de prier.
Qu’est-ce qu’elle a, cette vieille dame ? Elle est du côté de l’autre truc inutile, ce Mob ! pensa Marie.
♥♥♥
Je m’étais assis sur une chaise en tenant mes genoux sous les bras. Julian m’avait frappé à la joue.
« — Tout ce que j’ai dit, c’est que je l’aimais beaucoup, » déclarai-je.
Tout en étant amère, une Anjie choquée m’avait critiqué. « Quel imbécile tu fais ! Quel genre de chevalier draguerait la reine de son propre pays ? »
C’est vrai. Si seulement elle n’était pas la reine. Je n’avais pas pu m’empêcher de le regretter.
Mon mentor était parti pour reprendre son travail.
Anjie et moi étions dans la pièce. Livia était là aussi, mais elle avait penché sa tête et ne s’était pas jointe à la conversation.
Puis, à l’intérieur de la pièce, on avait entendu un bruit d’un claquement de porte.
« Euh ~ ~, est-ce bon d’entrer ? »
La fille qui avait ouvert la porte et était apparue était quelqu’un que je ne connaissais pas.
« Le café est fermé pour aujourd’hui à cause de mon cœur endolori, » répondis-je.
« E-Euh ! Mais c’est un problème pour moi. Olivia, pourrais-tu donner suite à ma demande ? » demanda-t-elle à Olivia.
La jeune fille s’était tournée vers Livia pour obtenir de l’aide.
Pendant que je réfléchissais à la façon dont elle pourrait être une connaissance de Livia, Livia avait levé la tête et avait effectué la demande.
« Voici Cara. Elle a dit qu’elle voulait que je te la présente, » déclara Livia.
« Je vois, donc j’en déduis que tu es l’intermédiaire alors, » déclarai-je.
En entendant cela, Anjie avait un regard sévère dans les yeux.
Lorsque Livia en avait eu peur, Anjie paniqua et adoucit rapidement son regard. Cependant, elle se tourna de nouveau vers Cara, le regard tendu.
— Allaient-elles bien toutes les deux ? Il semblait qu’elles avaient une sorte de relation compliquée.
Cara entra dans la pièce en étant un peu effrayée par le regard d’Anjie.
« Cara Fou Wein. Enchanté de faire votre connaissance, Baron, » déclara Cara.
Cara ? Wein ? Qu’est-ce que cela signifiait ?
Tandis que je répondais par « Oh, OK, » Anjie continuait à regarder Cara depuis à côté de moi. Cependant, elle écouta silencieusement pendant que Livia expliquait dans la panique.
« E-Eh bien, elle est de la classe normale. Quand je faisais de la publicité, elle m’a dit qu’elle voulait que je la présente à Léon, » déclara Livia.
— Est-ce qu’il y a une raison à cela ?
J’avais baissé les genoux de dessous mes bras et j’avais dit à Cara de s’asseoir.
« Puis-je vous demander pourquoi vous avez choisi Livia comme intermédiaire pour cette introduction ? » demandai-je.
Livia était perplexe après avoir jugé que mon aura était différente de la normale.
Tout d’abord, Livia n’était pas du tout nécessaire en tant qu’aide si elle ne faisait que se présenter à moi.
Elle aurait pu me contacter comme d’habitude. Si cela avait été le cas, j’aurais répondu avec un sourire.
Cependant, cette fille ne l’avait pas fait, mais elle m’avait rencontré grâce à Livia. Je sentais qu’il y avait effectivement une scène comme celle-ci dans ce jeu.
Je crois que c’était une scène qui s’appuyait sur le manque de connaissance de la protagoniste sur les règles gênantes des nobles.
J’avais changé mon comportement et j’avais fait face à Cara avec une attitude sérieuse.
« Ah, alors vous comprenez ce qui se passe ? Comme on s’y attendrait d’un camarade de classe qui réussit pour le mieux. Vous êtes très différent des autres garçons, » déclara-t-elle.
« Eh bien, merci, » répondis-je.
Livia regarda Anjie pour demander de l’aide, mais elle détourna bientôt les yeux. Anjie semblait aussi vouloir dire quelque chose, mais elle avait fermé la bouche et avait baissé la tête.
Il semblait que Livia voulait me demander quelque chose. « Léon, qu’est-ce qui se passe ? L’atmosphère ici est différente de la normale. »
À ce moment-là, Cara avait révélé sa vraie nature. « Tais-toi un peu. Il y a des choses importantes dont j’aimerais parler maintenant. »
Elle avait adopté une attitude qui n’avait aucune considération envers Livia.
Livia était déconcertée de voir à quel point son attitude était différente de celle d’il y a peu de temps.
— Ne savait-elle pas qu’elle me laisserait une mauvaise impression en traitant Livia comme ça ? Non, je m’attendais déjà à ce que les filles de l’académie fassent de mauvaises choses.
Quoi qu’il en soit, il semble que j’aie eu des ennuis qui arrivaient.
« Baron. S’il vous plaît, sauvez la famille Wein, non — sauvez-nous, » déclara Cara.
C’était la raison pour laquelle Anjie avait fusillé du regard Cara. C’était parce qu’elle avait réalisé que la fille se servirait de moi.
J’en étais également conscient.
Je m’en étais souvenu après avoir entendu son nom complet, mais c’était un sentiment de nostalgie quand j’avais réalisé qu’un tel événement existait aussi.
Merci pour le chapitre !
Merci pour le chapitre! Une quête secondaire viens d’apparaître.
Merci pour le chap ^^