Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 1 – Chapitre 7

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Chapitre 7 : Des Gants Blancs

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Des Gants Blancs

Partie 1

Ce n’était qu’une question de temps avant la fin du trimestre scolaire.

La fête de classe était devenue une coutume établie, mais ces fêtes organisées au sein de l’académie étaient vraiment extravagantes.

Aucun mot ne saurait décrire la qualité et la quantité de nourriture diverse et variée qui s’alignait sur les tables. Les garçons y avaient participé en portant leur uniforme scolaire, mais les filles portaient presque toutes des robes.

Les garçons reluquaient les filles bien habillées, qui avaient des esclaves demi-humains à leurs côtés.

Ma vue s’était aussi automatiquement verrouillée sur la poitrine des filles, et j’avais eu du mal à détourner mon regard.

Je m’étais raclé la gorge et j’avais fait une tête sérieuse.

« Tout à l’heure, cette poitrine était-elle un bonnet F ? Ce n’est pas ça..., je voulais dire que la nourriture ici est incroyable, » déclarai-je

Je retournai mon regard vers la table, où Daniel mangeait un grand plat de viande sur une assiette. Raymond était stupéfait de cette vue.

« C’est la première fois que je viens à une fête aussi importante. L’académie est formidable, » déclara Daniel.

« Daniel, ne parle pas la bouche pleine, » répliqua Raymond. « En pensant à l’ampleur de cette fête et à la façon dont elle se fait par année d’études, la capitale royale semble vraiment extraordinaire. C’est très différent des pauvres barons de la campagne. »

Luxon m’avait déjà dit quelque chose à ce sujet déjà.

L’académie faisait cela pour montrer le pouvoir de la capitale royale aux habitants de la campagne. En effet, cette fête à elle seule avait montré à quel point leur richesse était différente.

Je pense qu’il y a aussi une chance que ce soit pour frimer devant les jeunes nobles riches et gâtés.

Autour de nous, il y avait des garçons du même milieu.

Les élèves de la classe régulière participaient aussi aujourd’hui, ce qui signifiait qu’il y avait beaucoup d’individus qui participaient à la fête.

Daniel avait fait le tour de notre environnement.

« Il y a beaucoup de filles de la classe régulière qui portent aussi des robes. Il y a trop peu de filles en uniforme, » déclara Raymond.

Raymond avait relevé ses lunettes.

Devant lui, il y avait une fille mince qu’il aimait bien.

Ce type est un taciturne.

« Il y a une large gamme de robes allant des plus chères aux moins chères. Il semble que les moins chères soient celles qui coûtent un petit peu plus de deux mille dias, » déclara Raymond.

Ça fait 200 000 yens pour une robe ! Cela donne ça quand c’est converti en monnaie japonaise.

Eh bien, je ne sais pas ce qui est bon marché ou cher, mais le coût le plus bas semblait être deux cent mille.

Entre-temps, Marie, le sujet d’actualité, était apparue dans son uniforme. Les élèves dans la zone avaient créé une agitation et avaient parlé bruyamment les uns avec les autres.

Avec cette situation en cours, l’étudiante d’honneur qui portait aussi son uniforme, Olivia, ne se distinguait pas du tout.

Tout bien considéré, une fille d’un ménage de vicomte aurait dû être capable de préparer une robe... et alors que je pensais à de telles choses, Marie était allée voir le prince et les autres.

Le groupe du prince, celui qui occupait le rang le plus élevé, avait accueilli Marie, mais...

Julian avait été un peu surpris de voir Marie dans son uniforme.

« Marie, qu’est-il arrivé à ta robe ? » demanda Julian.

« Je-Je n’ai pas pu en préparer une, » déclara Marie.

En essayant de la séduire, chacun des garçons autour d’elle déclara à Marie : « Nous aurions pu t’en donner une si tu l’avais dit ! »

Jilk avait souri.

« C’est plus rafraîchissant qu’une magnifique robe. Marie, et si nous allions tous les deux chez un tailleur pour une robe la prochaine fois ? Il y a une boutique dans la capitale royale que je visite régulièrement, » déclara Jilk.

« J-Je ne peux pas faire quelque chose de grossier comme ça, » déclara Marie.

En réponse à son attitude modeste, Julian avait entamé une conversation entre cinq personnes tout en semblant un peu excité. Il semblerait que ces cinq-là se battaient pour les intérêts de Marie.

Il y a plus que ça.

Pour un groupe d’homme comme nous, cette fête était aussi une occasion de gloire. Selon nos camarades de classe supérieure, il semblerait qu’il s’agissait d’une occasion pour les couples de se former.

« Alors, vous deux, êtes-vous prêts ? » demandai-je.

Une fois que j’avais appelé les deux autres, Daniel avait posé son assiette.

« Oui, j’ai assez mangé, » déclara Daniel.

Raymond avait ajusté ses lunettes. « Nous devrons faire de notre mieux. »

Et ainsi, nous avions immédiatement commencé à agir en groupe.

Nous allions tenter d’inviter des filles.

Avec le genre d’humeur mise en place ici, il était possible que les filles soient devenues plus indulgentes en nous laissant finalement les épouser. À ce moment-là, nous pensions que ce serait bien même si notre partenaire avait un amant.

« Wôw ! J’ai trouvé un trio de filles là-bas ! Dépêchons-nous de tenter notre chance ! » déclara Daniel.

Les autres garçons se déplaçaient aussi, alors nous trois, nous nous étions dirigés vers les filles, mais — .

« Hein ? Revenez quand vous vous serez regardé dans un miroir. »

« Des barons de la campagne ? Je n’ai pas besoin d’un péquenaud. »

« Les péquenauds resteront toujours des péquenauds, alors allez chercher des péquenaudes pour produire encore plus de péquenauds. Nous ne visons qu’un minimum de ménages de vicomtes. De plus, les régions éloignées... sont hors de question. »

« Comme c’est dégoûtant ! Vous avez désespérément envie de vous marier. On peut bien voir à quel point les types au bas de l’échelle sont superficiels. »

« Un homme n’est pas bon s’il n’a pas plus d’atouts. »

« Il y a une grande différence entre des morveux comme vous et des gentlemen comme Son Altesse, le prince héritier. »

Les filles nous avaient balayés sauvagement, et leurs serviteurs exclusifs, leurs amants demi-humains, nous avaient regardés de haut. Leurs maîtres étaient les filles, et non pas nous. En raison de cela, il y avait beaucoup d’esclaves qui avaient une attitude dédaigneuse envers les garçons.

De plus, un esclave attaqué ferait l’objet d’une enquête intense.

Ils savaient qu’ils étaient à l’abri des agressions, alors ils nous regardaient de haut.

« E-Eh bien, nous sommes juste en train de bavarder, donc..., » balbutia Daniel.

L’une des filles avait utilisé son menton pour faire signe à son serviteur.

Après ça, le serviteur d’une sous-race très musclée, semblable à un Daruma, nous avait repoussés.

Quand toutes les personnes dans la zone avaient tourné leur regard vers nous trois, les filles avaient ri et les garçons avaient également ri avec eux ou nous avaient regardés avec sympathie.

« Essayez encore une fois. Non, attendez ! Ça ne marchera pas si vous ne priez pas pour naître en un meilleur homme dans votre prochaine vie. À plus, les idiots de péquenauds. »

Les filles et les esclaves autour de nous nous regardaient avec dédain et riaient.

 

 

 

♥ ♥ ♥

 

Nous étions maintenant à l’extérieur de la salle de fête.

« Merde ! On s’est laissés faire ! » Daniel parlait sans essayer de cacher sa colère.

Raymond, qui était assis sur le banc, les genoux sous les bras, leva les yeux vers le ciel nocturne.

« Si seulement nous pouvions refaire nos vies... Je suppose que c’est tout ce que j’ai à dire, » déclara Raymond.

... C’est déjà ma deuxième vie, alors je me sens un peu dans la merde là.

Nous avions entendu de la musique et des rires qui résonnaient joyeusement sur le lieu de la fête.

Nous ne pouvions pas supporter l’ambiance à l’intérieur de la salle, alors nous étions sortis pour nous échapper de tout ça. Il y avait des filles qui riaient en nous voyant dans cette situation.

Ceux qui riaient étaient les filles de la classe avancée et les esclaves.

Peut-être par pitié, les filles de la classe régulière avaient détourné leur regard.

Comme c’est misérable.

« ... J’en ai un peu marre de tout ça, » déclarai-je.

Daniel était sur le point de dire quelque chose à propos de ce que j’avais dit, mais il ferma la bouche et baissa les yeux.

Raymond était aussi silencieux.

En tant que chef de famille de barons, je devais épouser une noble dame quoiqu’il arrive.

Quand on est le possesseur d’une famille... leur femme légitime devait être une noble dame. Sinon, les gens autour de vous vous diront « N’est-ce pas inconvenant pour le ménage ? » et ils devenaient froids envers vous.

Mon père avait épousé Zola parce que les inconvénients de ne pas le faire ne devaient pas être pris à la légère. Cela devenait parfois une excuse pour déclencher une guerre. Il y aurait des individus qui diraient que nos actions ne correspondraient pas à notre rang, et que nous étions une maison infâme.

De ce fait, les garçons devenaient frénétiques et la position des filles se renforçait... menant à la situation actuelle de l’académie.

Nous trois, nous nous étions assis sur le banc, et nous regardions le ciel d’un air vide.

« Ces filles m’ont fait ressentir un sentiment désagréable, » déclara Raymond.

Daniel était d’accord avec ce que Raymond a dit.

« Je sais. Les garçons se démènent pour se marier, car le monde se retournera contre eux s’ils ne le font pas d’ici l’obtention de leur diplôme. Les circonstances sont bien trop différentes de celles des filles, qui ont du temps à perdre, » déclara Raymond.

Toutes les filles de l’académie n’étaient pas particulièrement terribles, mais la proportion de filles cruelles était beaucoup trop élevée.

Il y avait donc beaucoup de garçons qui ne trouvaient pas la vie à l’académie agréable.

Je m’étais souvenu de quelque chose de détestable.

C’était quelque chose que le camarade de classe supérieure Rukul avait dit — .

« Il semble qu’à l’académie, il y a des garçons qui en ont marre des femmes et qui commencent à courir après d’autres garçons... mais ils avaient des sourires avant de s’inscrire à l’école. Et maintenant, ils ne sourient plus du tout, » déclarai-je.

Daniel et Raymond hochèrent la tête.

Il y avait des garçons qui quittaient l’académie dégoûtés par les femmes alors qu’ils allaient chercher d’autres garçons pour vivre avec eux.

Il semblait qu’il y avait des filles qui aimaient les romances entre garçons, comme ma petite sœur avant ma réincarnation. Il n’y a pas moyen de sauver ce monde.

Inscrivez-vous à l’école → vous devenez haineux envers les femmes qui sont cruelles → vous courrez après les garçons → vous donnez aux fujoshis de grandes joies. Et pour chaque nouvelle année scolaire, on efface et on répète le tout.

Un tel cycle se produisait.

C’était une spirale pourrie... Je l’ai appelée comme ça parce que cela a l’air propice. Voyez-vous, en considérant comment ces tristes événements se répètent chaque année, je ne peux pas vraiment utiliser le terme chaîne pourrie ici. Non, attends, ne puis-je pas l’utiliser quand même ? [1]

Le temps passa en silence.

De ce fait, nous ne pouvions plus entendre la performance musicale à l’intérieur de la salle de fête.

Il y avait un spectacle musical en direct. En sortant ma montre de poche, j’avais confirmé qu’il n’était pas temps que la fête se termine.

Puis, j’avais pensé que le spectacle prenait une pause, mais quand j’avais tendu les oreilles, je n’entendais aucun rire dans la salle.

J’entendais parfois une voix, comme si quelqu’un criait.

« Hé, quelque chose ne vous semble-t-il pas bizarre ? » demandai-je.

Raymond avait tourné son regard vers la salle une fois que j’avais déclaré ça.

« Maintenant que tu le dis, il semble y avoir une étrange agitation, » déclara Raymond.

Daniel s’était levé.

« On y jette un coup d’œil ? On n’a pas besoin d’aller à l’intérieur si on regarde par la fenêtre, » déclara Daniel.

Raymond l’avait arrêté.

« Je ne veux pas encore plus avoir honte que je le ressente déjà. Si on est repérés, on sera la risée de tous. Mais je suis curieux, c’est certain, » déclara Raymond.

Nous avions tous les trois démontré des signes d’intérêt, mais pendant que nous parlions de ne pas retourner sur les lieux, il y avait une fille qui était sortie en courant.

La fille avait regardé autour d’elle, puis s’était précipitée quand elle nous avait remarqués, ou plutôt moi.

C’était une fille en uniforme, Olivia.

« Léon ! C’est sérieux ! » cria-t-elle en venant vers moi.

Notes

  • 1  Le terme « chaîne pourrie » fait référence à l’idée que les enfants d’une fujoshi seront aussi des fujoshis, créant une chaîne générationnelle d’entre elles. Donc le MC doit étiqueter la situation actuelle comme une spirale au lieu d’une chaîne, mais il a fait marche arrière lorsqu’il s’est rendu compte que l’idée de l’appeler une chaîne s’applique quand même à la situation.

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Partie 2

De retour sur le lieu de la fête, l’endroit avait été enveloppé par une ambiance inhabituelle.

Les élèves attendaient attentivement en se blottissant contre les murs, mais il y avait un groupe au centre qui faisait du bruit.

J’avais donc interrogé Olivia quant à la situation.

« Qu’est-ce qui s’est passé ? » lui demandai-je.

« Au début, c’était une petite querelle. Cependant..., » répondit Olivia.

Au centre se trouvaient cinq personnes entourant Marie. En plus d’eux, j’avais aussi pu voir la silhouette d’un bel elfe aux cheveux blonds et aux yeux bleus, Kyle.

Anjelica avait fait entendre sa voix devant les sept personnes.

Il s’agissait clairement d’un cri rempli de chagrin. « Pourquoi ne m’écoutez-vous pas !? Je — je fais ça pour votre bien, Votre Altesse ! »

Le prince était absolument indifférent face à sa voix tremblante.

« Tes paroles ne sont pas dignes d’être entendues. Fin de la discussion, » déclara Julian.

« S’il vous plaît, attendez. Si vous connaissez le caractère de cette personne, alors pourquoi l’acceptez-vous toujours à vos côtés ? » demanda Anjelica.

Je n’étais pas sûr de ce qui s’était passé, mais j’avais parfaitement compris qu’Anjelica était désespérée et qu’elle essayait de faire recours auprès son prince.

Quand j’avais tourné mon regard vers Olivia, elle s’était remise à me parler.

« Euh ! Lorsqu’Anjelica a vu Marie tenir la main d’un garçon autre que Son Altesse, le prince héritier, elle s’est mise en colère. Puis Son Altesse, le prince héritier, a dit qu’elle ne devrait pas être bruyante à ce point. »

Le prince avait donc pardonné à la fille même quand elle poursuivait d’autres hommes que lui.

Voilà donc le genre d’homme que Julian était.

Je détesterais vraiment que quelque chose comme ça arrive avec la personne que j’aime, mais le prince semblait penser que c’était quelque chose de tout à fait correct.

Marie, en uniforme, se cachait en ce moment derrière le prince.

Elle avait présenté une attitude et une apparence qui feraient que n’importe qui voudrait la protéger, tandis qu’Anjelica portait une robe rouge, du maquillage, et semblait briller.

C’est assez contrasté, non ? pensai-je.

En ce moment, Anjelica et Marie ressemblaient exactement aux opposées.

Marie était entourée d’homme et de beaux garçons, mais Anjelica n’avait personne près d’elle.

Brad s’était avancé.

« Donc la fille de la famille Redgrave est devenue cette infâme créature. Écoute, il n’y a personne à tes côtés, » déclara Brad.

Quand Anjelica regarda autour d’elle, les étudiants riches et ses prétendus disciples se détournèrent tous d’elle.

Les élèves qui avaient de l’animosité envers elle n’avaient pas l’air hostiles, mais ils avaient simplement souri avec dédain en la regardant.

« Vous savez ce que cette femme a fait ? Vous avez tous été — . »

Tout le monde avait levé la main.

Cependant, les garçons n’étaient pas paniqués.

« Nous le savons, » Anjelica avait été surprise quand Chris aux cheveux bleus avait dit ça.

« Quoi !? » s’exclama Anjelica.

J’avais senti que Chris avait souri un instant en regardant Marie. C’était un gars qui gardait une expression vide tout en frappant avec son épée, mais quand il avait fait cette expression, les filles autour de lui avaient rougi.

Est-ce vraiment à cause de son apparence ? Est-ce son apparence ? C’est son apparence, n’est-ce pas ?

« Elle m’a sauvé. Elle a écouté mes problèmes. Alors —, je veux la protéger, » déclara Chris.

J’avais trouvé louable qu’il ait pu faire une telle confession pendant que tous les élèves regardaient.

Le prochain à faire un pas en avant avait été Greg.

« Ton raisonnement est bien trop bâclé. Dire directement qu’il l’aime bien devrait te donner assez d’indices sur ce qui se passe, » déclara Greg.

Jilk avait tenu sa main sur sa bouche en souriant.

« C’est vrai. C’est une femme charmante. Mais je suis sûr que celui que Marie aime le plus, c’est moi, » déclara Jilk.

Anjelica, qui était à court de mots, se tourna vers le prince.

Julian avait fait une expression un peu grognon.

« Jilk, je pense que tu as tort. C’est moi que Marie aime le plus, » déclara Julian.

Quand il avait dit cela, les filles, qui s’étaient tues jusqu’à maintenant, avaient alors poussé des cris de joie.

« Vous avez entendu ce qu’il a dit à l’instant !? »

« Je veux aussi qu’il me le dise ! »

« Je suis jalouse. D’un autre côté, cette femme ducale est assez disgracieuse. »

Anjelica grogna.

Elle déplaça ses yeux vers le bas tout en serrant les poings.

« ... N’avez-vous pas l’intention d’arrêter de jouer tout en fréquentant l’académie, Votre Altesse ? » demanda Anjelica.

Julian avait baissé le regard quand Anjelica avait dit ça.

« C’est la seule femme irremplaçable pour moi. Anjelica, je ne te détestais pas avant d’être entrée à l’académie. Cependant, je ne peux pas pardonner ton attitude envers Marie, » déclara Julian.

Les filles autour d’Anjelica se moquaient d’elle.

« Vous avez entendu ça ? La femme ducale est foutue. »

« C’est à peu près la même chose que de rompre les fiançailles, n’est-ce pas ? »

« J’ai toujours détesté cette fille. »

Elles la calomniaient à cœur joie maintenant que sa position s’était affaiblie.

« Je me demande si c’est ce que ressentent les filles quand elles voient un harem. C’est assez troublant, et c’est douloureux rien qu’à regarder cette scène, » murmurai-je.

« Qu’est-ce qui ne va pas, Léon ? » demanda Olivia.

Olivia, qui était à côté de moi, avait incliné la tête, car elle avait dû entendre ce que j’avais dit.

Daniel et Raymond avaient été surpris de voir l’expression d’Anjelica.

« H-Hé, ce n’est pas vraiment sérieux, non ? » demanda Daniel.

« À en juger par son visage, on dirait qu’elle va recourir à la violence à tout moment, » déclara Raymond.

Comme si elle décidait de quelque chose, elle avait alors fait une expression sans émotion comme si elle avait abandonné. La lumière dans ses yeux avait disparu, et je sentais que je pouvais voir quelque chose de sombre à l’intérieur.

Anjelica avait alors jeté quelque chose sur Marie.

« — Hein ? » s’exclama Marie.

Tandis que Marie était déconcertée, la chose qu’Anjelica avait lancée était tombée par terre. Il s’agissait d’un gant blanc.

« Ramassez-le, traîtresse des femmes. Espèce de sorcière qui trompe Son Altesse. »

C’était une demande pour un duel.

Dans de tels moments, prendre le gant était un signe d’acceptation du duel.

« Maintenant que j’y pense, il y avait aussi un contexte comme celui-ci. La scène du duel, c’est ça ? » murmurai-je.

Pendant que je murmurais de telles choses, Raymond avait paniqué.

« Vous devez savoir ce que cela signifie !? Comprenez-vous la signification de ce duel !? » s’écria Raymond.

Une femme d’une famille de duc avait défié une fille de la famille d’une famille de vicomtes en duel.

C’était exactement ce à quoi ça ressemble à première vue, cependant...

« Son Altesse Julian sera son représentant — ce sera donc un duel entre la femme ducale et lui, non ? » demanda Raymond.

Une fois qu’un duel se déroule, c’était honteux qu’un garçon utilise un représentant. Cependant, il n’y avait pas de récriminations lorsqu’une fille utilisait un représentant qui la remplaçait.

Dans le jeu, un garçon avec lequel la protagoniste avait pu augmenter jusqu’à un certain point le compteur d’amour se chargerait du duel que lui avait proposé la femme ducale. Il était fort possible que la situation se dirige vers cette voie.

La dispute d’il y a quelques instants m’avait donné une mauvaise prémonition.

« ... Anjelica, je suis déçu, » déclara Julian.

Le prince, regardant sa fiancée avec un regard de mépris tout en fronçant les sourcils, semblait atteindre le sommet de sa colère.

« Marie, ressaisis-toi ! Tout se passera bien. Je prendrai ton parti et je serais ton représentant, » déclara Julian.

Jilk avait emboîté le pas à la conversation.

« Je ne peux pas laisser Son Altesse, être la seule à avoir bonne mine. Selon les règles de l’académie, les filles ne sont pas limitées à un seul garçon pour les représenter. Je déclare que je participerai également, » déclara Jilk.

Greg avait frappé sa paume avec son poing.

« Ça a l’air amusant, alors je vais aussi m’y mettre. Qui que ce soit, approchez ! » déclara Greg.

« C’est pour ça que tu es un crétin... mais la traiter de sorcière est inexcusable, » déclara Brad. « Et si je corrigeais tes erreurs ? Tant qu’on y est, on te demandera aussi de t’excuser après le duel. Naturellement, je participe aussi. »

Brad avait l’air contrarié, mais il avait aussi l’air d’être de bonne humeur.

Chris avait croisé les bras. « J’ai confiance en mes compétences à l’épée. Voyons si je peux me battre en tant qu’épée de Marie. »

Marie essuya ses larmes avec ses doigts.

« Vous tous... J’ai peur, mais je me sens en sécurité quand vous êtes tous là. J’accepte ce duel. Anjelica, je me battrai avec tout ce que j’ai, » déclara Marie.

Kyle avait été étonné par l’image héroïque de sa maîtresse. Ce garçon, qui avait une langue un peu vive, était beau et avait des mouvements gracieux.

« Vous êtes vraiment une maîtresse insensée. Pourquoi m’avez-vous oublié ainsi ? Je peux vous aider, vous savez, » déclara Kyle.

Marie avait souri.

« Merci, Kyle, » déclara Marie.

... C’est bien ce que je pensais.

« C’est le chemin du harem inversé, » murmurai-je.

« Tu dis encore des bêtises, Léon. Bref ! Maintenant qu’on en est là, que va-t-il arriver à cette femme ducale ? Y a-t-il quelqu’un qui pourrait s’opposer à ces cinq personnes ? » demanda Daniel.

Raymond était d’accord avec les doutes de Daniel.

« Son Altesse a obtenu des notes de premier ordre, et les autres ont aussi d’excellentes notes, ce qui est terrifiant, » déclara Raymond. « Il n’y a pas un seul gars ici qui se battrait contre ces cinq-là. Le plus effrayant est Chris, le candidat pour être le prochain maître épéiste. Ce n’est pas quelqu’un avec qui on peut se permettre de devenir ennemi. »

La plupart des garçons n’aimaient pas se battre. N’importe quel garçon normal rejetterait catégoriquement de se battre contre le prince.

Ce n’était pas un match d’entraînement, mais un duel.

Les garçons qui suivaient Anjelica jusqu’à présent ne voulaient pas non plus s’impliquer.

Quand Anjelica regarda autour d’elle, les garçons détournèrent tous simultanément leur regard.

Greg avait versé de l’huile sur le feu. « Hé, n’y a-t-il pas de type respectable qui puisse aider cette fille ? Je vais commencer à avoir pitié d’elle si aucun de ses partisans n’a les tripes de se lever... C’est elle qui a proposé le duel. Elle ne peut pas reculer, même si elle n’a pas de représentant. »

Une voix de moquerie à l’égard d’Anjelica remplissait le lieu de la fête.

Tout le monde riait de voir que personne ne l’aiderait, ou la regardait avec sympathie.

Selon les règles de l’académie, il est interdit d’amener quelqu’un de l’extérieur pour agir comme représentant. C’était une sorte de règle implicite étant donné qu’il ne serait pas bon qu’un adulte participe à un duel entre enfants.

Dans le jeu, Anjelica avait enfreint la règle et avait quand même perdu, empilant honte après honte.

Cependant — .

« Hey ! Quelqu’un veut parier quel genre de côté inesthétique d’elle sera exposé ? »

« Elle ne pourra plus se cramponner à sa famille. Elle n’aurait pas dû proposer le duel. Après tout, elle ne trouvera certainement pas de représentant pour elle. »

« Peut-être qu’elle se représentera elle-même. Si c’est le cas, j’espère qu’elle sera battue à plate couture. »

— Les réactions des filles étaient froides. Beaucoup trop froid.

Bien qu’elles aient été plutôt complaisantes devant Anjelica au moment de l’inscription à l’école, elles étaient peut-être devenues plus arrogantes maintenant que la situation avait changé ?

Elles se comportaient comme si elle n’était plus une femme ducale... alors peut-être pensaient-elles que depuis qu’elle avait causé la honte de briser plus ou moins ses fiançailles, sa vie était terminée.

Je crois que dans le jeu, les choses se sont conclues par la contrainte de se marier avec un homme laid et bien plus âgé de la campagne qui lui avait été imposée.

L’Anjelica, normalement robuste, regarda autour d’elle tout en semblant anxieuse.

Ses yeux avaient rencontré les miens.

Anjelica, une fille violente d’un ménage ducale qui ne pensait jamais aux conséquences, était manifestement en pleins désarrois. Je sentais qu’elle devenait désespérée et ses yeux m’avaient dit qu’elle avait besoin d’aide.

Cependant, j’avais serré les dents en regardant vers le bas.

« Je-Je le ferai même si je n’ai pas de représentant..., » déclara Anjelica.

Greg avait ri avec mépris.

« Qu’est-ce qu’il y a ? Qu’est-il arrivé à toute cette volonté d’il y a quelque temps ? » demanda Greg.

Les personnes autour d’Anjelica la regardaient très froidement.

Le plus froid d’entre eux était le prince et cela même s’il était plus ou moins supposé être son fiancé.

« Anjelica, je suppose que tu es prête, non ? Tu ne peux pas reculer cette fois. Tu as déjà jeté ton gant blanc sur Marie, » déclara Julian.

Sérieusement... pourquoi est-ce que ça arrive ?

Je ne peux pas ignorer Anjelica.

Olivia m’avait attrapé le bras quand j’avais fait un pas en avant.

« Euh... euh... qu’est-ce que tu comptes faire ? » me demanda Olivia.

En regardant son visage empli de malaise, je m’étais demandé pourquoi cette fille était là. Une femme nommée Marie prenait la place où Olivia aurait dû être — en fait, c’était plutôt comme si elle avait enlevé la position à laquelle Olivia était censée être.

... Que dois-je faire ?

Daniel avait agi afin de m’arrêter. « Espèce d’idiot. Pourquoi essaies-tu de t’impliquer ? Cela n’en vaut pas la peine ! »

Raymond était d’accord avec lui. « C’est le genre de duel où le résultat a été décidé avant même que le combat ait commencé. Et puis, que tu gagnes ou que tu perdes, tu ne peux pas ignorer les représentants là-bas. Tes adversaires sont Son Altesse et les autres, tu sais ? »

Les trois m’arrêtaient, mais j’avais souri.

« Eh bien... c’est juste que je déteste ces gars, » déclarai-je.

Ce n’est pas comme si j’étais proche d’Anjelica, qu’on méprisait. Mais je ne peux pas non plus dire que je ne ressentais aucune sympathie pour elle. Mais dans tous les cas, la raison principale pour laquelle je faisais ça, c’était à cause de mes sentiments.

Je m’étais frayé un passage à travers les personnes dans la pièce et j’avais fait un pas en avant en dehors de la foule, amenant tout le monde à attirer leur attention sur moi.

« Ici ! Ic ~ i ! Je serai son représentant pour le duel ~ ! » déclarai-je.

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Partie 3

« Ici ! Ic ~ i ! Je serai son représentant pour le duel ~ ! » déclarai-je.

J’avais annoncé que je serais le représentant en levant la main et en prenant un ton clair, et en supportant les regards de tous ceux qui m’entouraient. « Qui est ce type ? Il ne sait pas lire l’ambiance ? » Greg me fixa.

« Qui diable es-tu ? » demanda Greg.

Il semble qu’il ne le sache vraiment pas.

Telle est la douloureuse réalité pour les individus de la plèbe.

Brad m’avait de son côté regardé comme s’il m’évaluait.

« Si je ne me trompe pas, c’est lui qui a eu un petit succès comme aventurier avant de s’inscrire. J’ai entendu dire qu’il avait l’intention d’être un baron indépendant. Mais était-ce vraiment sa réalisation, ou bien l’a-t-il volé à un autre ? » demanda Brad.

Il me regardait visiblement avec mépris.

Et bien, en pensant à mes notes et à ma position, je suppose qu’il me bafouerait allégrement.

Je l’avais tout simplement ignoré et j’avais continué à parler. « Quoi qu’il en soit, vous devez me nommer comme votre représentant, Anjelica. Allez, dépêchez-vous. »

Anjelica semblait inquiète. « Euh, ah... »

« Écoutez-moi, permettez-le-moi et c’est tout. Dites-le-moi et ce sera réglé, » déclarai-je.

« Je, je... vous le permets, » déclara Anjelica.

Après avoir forcé une Anjelica confuse à me laisser faire, je m’étais tourné vers le prince et les autres.

« Ainsi moi, Léon Fou Baltfault, j’assumerai le rôle de représentant, » déclarai-je. « Je présume que ce n’est pas un problème pour Son Altesse et vous cinq, non ? J’aimerais bien trancher dès maintenant la question de la méthode de duel, mais avant cela, et si l’on décidait du pari ? »

Marie me regarda avec stupéfaction.

Il semblerait qu’elle ne pensait pas que je serais une personne à m’impliquer dans tout cela. J’avais récemment demandé à Luxon de rassembler des informations sur elle, donc il n’y avait aucun doute là-dessus.

Cette personne — était une étrangère dans ce monde, tout comme moi. C’était quelqu’un qui s’était réincarné, ou qui avait peut-être subi quelque chose de semblable.

Il s’agissait de quelqu’un qui reconnaît ce monde comme celui d’un jeu vidéo Otome. C’était probablement une fille de mon ancien monde. Et si elle était un mec dans sa vie antérieure, ah... euh... euh, eh bien, je suppose que ce n’est pas grave si un mec aime les jeux. En y pensant de cette façon, cela signifierait qu’un ancien garçon en avait après d’autres garçons et voulait faire un harem inversé... Je ne devrais pas trop y réfléchir et je devrais la considérer comme une ancienne femme, c’était mieux.

Je m’étais tourné vers Anjelica.

« Au fait, quelle est la raison pour laquelle vous proposez ce duel, Anjelica ? Je serais un peu troublé si je ne comprends pas bien la situation, » déclarai-je.

Anjelica et les personnes autour de moi étaient devenues perplexes. Ils affichaient des visages d’incrédulité dans le fait que j’avais fait un pas en avant en parlant sur un ton si désinvolte.

Cependant, peut-être parce que j’avais fait évoluer l’ambiance, elle m’avait fait part de ses aspirations.

« ... Qu’elle reste loin de Son Altesse. C’est tout ce que je veux, » déclara Anjelica.

Les autres personnes autour de nous avaient commencé à chuchoter.

« Avez-vous entendu ça ? »

« À quel point est-elle dégoûtante ? ~ Pourrait-elle être tout simplement jalouse ? »

« C’est vraiment inesthétique. Elle est devenue violente parce qu’elle n’arrive pas à le convaincre de la regarder avec son propre charme. »

Anjelica serra les dents en regardant vers le bas.

« Donc, comme c’est un duel, j’aimerais savoir ce que vous voulez aussi, » demandai-je à Marie.

Quand je m’étais tourné vers Marie pour le lui demander, le prince s’était avancé pour me bloquer la vue.

 

 

« Vas-tu si loin pour essayer de nous séparer ? » demanda le prince. « Il semblerait que tu ne réalises pas qui est la vraie sorcière. Anjelica, même si tu romps ma relation avec Marie, tes sentiments pour moi ne seront jamais réciproques ! »

Anjelica murmura quelque chose. « Je le sais très bien. Je le sais, mais je vais l’éloigner, même si c’est la dernière chose que je ferais... »

J’avais tapé dans mes mains pour presser le prince et les autres à agir.

« Allez, laissons ça pour plus tard. Allez, dépêchez-vous de me dire vos conditions. Dépê ~chez — ~vous, » déclarai-je.

La faction de Marie avait été offensée, mais je m’en fichais royalement.

Marie s’avança et déclara ses conditions pour Anjelica.

« Moi, si je gagne, alors s’il vous plaît, arrêtez de faire ces choses cruelles, » déclara Marie. « Je ne pense pas que... se vanter de la puissance de sa maison soit une bonne chose. »

En pensant au fait que j’avais entendu ces mots quelque part auparavant, je m’étais souvenu que c’était la phrase exacte que la protagoniste avait dite dans le jeu. Cette fille copiait mot pour mot les répliques de la protagoniste.

« Si nous gagnons, vous et Son Altesse allez rompre, » déclarai-je. « Si nous perdons, nous ne nous impliquerons plus avec vous. Ça a l’air bien, non ? Maintenant, il faut décider du type de duel. Que diriez-vous d’un duel où nous emprunterions une arène et porterions une armure ? Je crois que c’est la méthode habituelle pour ce genre de duel. »

Il n’y avait pas beaucoup de duels, mais ils avaient lieu chaque année. Il n’y avait pas beaucoup de raisons pour un duel, mais beaucoup étaient enthousiastes à leur sujet puisqu’ils fournissaient des scènes marquantes pour les garçons afin de briller devant leur possible partenaire.

Dans ces cas, il était typique d’utiliser des armures — des choses qui ressemblaient à des armures mécanisées. Quelqu’un qui disait qu’il possédait une armure pouvait ainsi prouver sa solidité financière devant tous.

De plus, les personnes autour d’eux seront au courant de leur combat, et donc s’ils gagnent, ils gagneront beaucoup de prestige et d’honneur.

Pour cette raison, il était courant qu’une forme de duel implique une armure.

Chris me regarda d’un regard perçant. On aurait dit qu’il allait se jeter à tout moment sur moi avec une épée... Il ne tenait pas d’arme, mais il donnait l’impression qu’il allait le faire.

« Prévois-tu de gagner contre nous ? » demanda Chris. « Si tu ne souhaites pas être blessé, tu devrais te retirer de la fonction de représentant. Tu ne peux pas rivaliser avec nous avec tes capacités. »

Ce type croit-il me connaître ? Eh bien ! Puisqu’il ne se souvient que des personnes aux compétences remarquables, je suppose qu’il a simplement oublié mon nom et qu’il me traitait comme un minus sans importance.

« Hein ? Pourquoi avez-vous décidé arbitrairement que j’allais perdre ? » lui demandai-je.

J’avais essayé de raviver les flammes, et j’avais eu droit à un véritable tourbillon de rires de la part des individus se trouvant dans la pièce.

« Avez-vous entendu ça !? »

« Il a l’intention de gagner. Il ne connaît vraiment pas sa place. »

« On dirait que ce type a un don pour faire rire les autres ! »

« Je ne peux m’empêcher de rire de ce type qui est devenu baron par coup de chance. »

Non seulement les filles, mais aussi les garçons se moquaient de moi. Eh bien, ces cinq-là étaient en effet des personnalités éminentes et brillantes au sein des étudiants de première année.

De plus, ces cinq-là n’étaient pas des types avec qui il fallait se battre.

Greg s’était approché de moi. Il avait rapproché son visage pour essayer de me menacer,

« En y repensant, il y avait quelqu’un qui s’est enfui après avoir interpellé un groupe de filles et s’être fait expulser par leurs serviteurs exclusifs, » déclara Greg. « N’était-ce pas toi ? »

Il le savait et il m’avait dénoncé. Ce type avait vraiment une mauvaise personnalité.

« ... Tu ne peux pas rivaliser avec nous. Si tu es là juste parce que tu veux te démarquer, alors rentre vite chez toi, espèce de minable, » déclara Greg.

Greg possédait de l’expérience au combat, donc son niveau d’intensité était différent des autres.

Et bien, c’est vraiment un groupe imposant de personnes. Mais c’est pourquoi je vais aussi loin pour protéger cette fille vulnérable et faible.

Du point de vue d’une personne de l’extérieur qui ne saurait rien de ce qui s’était passé avant ça, Anjelica semblait tout simplement souffrir de sévères intimidations.

... C’est vraiment un groupe majestueux.

« Hein, quoi ? » demandai-je. « Essayez-vous de me faire baisser les bras ? Oh, peut-être voulez-vous que la méthode du duel soit un débat ? Comme c’est troublant ~ ! Je ne suis pas très doué pour ce genre de choses. Cependant, puisque c’est moi qui ai lancé le défi, je vais devoir l’accepter. Il semble que vous ne vouliez pas vous battre d’homme à homme, mais plutôt une bataille de mots. On ne peut rien y faire si c’est ce que vous voulez. Faisons de notre mieux et exerçons-nous les uns avec les autres. »

Greg, qui détestait les hommes qui réglaient les choses avec des mots, avait une veine sur le front en réponse à mes provocations.

Jilk était intervenu.

« Nous opterons pour des matchs en tête-à-tête avec armure, » déclara Jilk. « Cependant, nous sommes cinq. Nous vous permettrons de réunir jusqu’à cinq personnes dans un certain délai pour y prendre part. À propos de l’arène... eh bien, les vacances d’été sont juste sur le point de débuter. Nous pouvons en emprunter une pour le lendemain de la cérémonie de fin de session. »

Maintenant que la conversation tirait à sa fin, j’avais hoché la tête. Cependant, comme il ne nous restait que quelques jours, nous ne pourrions probablement pas rassembler les personnes.

« J’ai presque pensé que vous suggéreriez un un contre cinq. Et bien, ce n’est pas un problème si c’est cinq rounds en un contre un, » déclarai-je.

Ça pourrait être dangereux si les cinq m’attaquaient en même temps, mais si c’était toujours dans un duel un contre un, ça devrait aller.

Jilk me regarda d’un regard dubitatif.

« As-tu vraiment l’intention de gagner ? » demanda Jilk. « Même si c’est rare dans de tels duels, il est toujours possible que tu puisses perdre ta vie dans un duel. »

La règle de mettre sa vie en jeu devenait lentement obsolète, alors maintenant la mort en duels est le résultat d’un simple manque de chance. Il s’agissait d’une règle spéciale à l’académie.

« Je le sais, et ce n’est pas grave. Pourrais-je vous poser une question ? » demandai-je.

« ... Qu’est-ce que c’est ? » demanda Jilk.

« Pourquoi les mecs font ces faces comme si tout allait bien se passer ? » demandai-je. « Je peux comprendre que vous vouliez être élégant devant la fille que vous aimez. Cependant, n’est-il pas trop naïf de penser que vous-même, vous ne risquez pas la mort ? »

Jilk avait plissé les yeux. C’était vraiment effrayant quand ce type, qui était normalement aimable, se mettait en colère.

« J’ai entendu dire que tu as eu quelques réussites, mais apparemment tu sembles être un peu décevant, » déclara Jilk. « Il semblerait que tu ne peux pas juger les capacités de tes adversaires. »

Julian s’était imposé dans la conversation.

« Laisse tomber, Jilk, » déclara Julian. « C’est comme le dit Léon. On ne devrait pas le faire passer pour une rigolade. Tu es prêt à faire face à la possibilité, n’est-ce pas ? »

Marie, qui ne s’était pas manifestée et avait été surprise au-delà de toute attente, elle n’avait pas montré de signes de calme.

Vu sa confusion, j’espérais qu’elle n’aggraverait pas la situation d’Anjelica. Ce serait un désagrément pour moi.

Permettez-moi de dire ceci maintenant... Je suis une personne plutôt timide.

« Alors, Prince, rompez avec votre si importante amoureuse. Oh attendez ? Comme les quatre autres n’ont rien à voir avec cette affaire, même si vous perdez, ils pourront toujours s’associer avec elle pendant que vous regardez de loin avec envie. Qu’est-ce que vous en pensez ? »

Le regard du prince s’était raffermi.

Bien que je le provoquais, je ne voulais pas qu’il soit furieux contre moi.

En réalité... Anjelica, qui était derrière moi, n’était plus au centre de l’attention.

Je voulais que le prince réfléchisse sérieusement à la raison pour laquelle sa fiancée se tenait devant lui.

Je pensais aussi qu’il vaudrait mieux que chacun de ces nobles prestigieux soit plus conscient du fait qu’ils avaient été bernés par une même femme.

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Claramiel

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