Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 1 – Chapitre 5

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Chapitre 5 : De nobles manières

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Chapitre 5 : De nobles manières

Partie 1

Les nobles du Royaume d’Holfault avaient tous pour origine des aventuriers qui avaient réussi.

Pour cette raison, les aventuriers avaient toujours été vus comme des personnes exerçant une profession respectable, car ils travaillent pour une guilde gérée par le pays... et beaucoup de nobles devenaient temporairement des aventuriers pour suivre leurs ancêtres au cours d’une plus ou moins longue période de leur vie.

Qu’ils suivent les cours réguliers ou avancés, tout le monde s’inscrivait à la Guilde des Aventuriers pour ainsi devenir des aventuriers, et ils suivaient des leçons qui leur permettaient de comprendre pleinement les difficultés que leurs ancêtres avaient rencontrées en leur temps.

Cependant, il s’agissait de l’un des seuls domaines où il n’y avait pas de différence entre les hommes et les femmes, et tous les aventuriers s’inscrivaient sur un pied d’égalité — puis ils allaient tenter de parcourir et de finir les donjons pour que finalement cela devienne une habitude pour certains.

Eh bien ! Quelle qu’en soit la raison, il s’agissait d’une façon pour les jeunes nobles fauchés de gagner de l’argent supplémentaire en tant qu’aventurier afin de pouvoir soutenir leur famille. Il s’agissait donc d’un métier populaire, même à l’académie, et il y a beaucoup d’écoliers qui gagnaient de l’argent comme aventurier pendant les jours de congé et les vacances.

Il semble que mon père et mon frère aîné aient aussi gagné beaucoup d’argent en tant qu’aventuriers.

Cela m’avait fait verser une larme de douleur en pensant à la façon dont cet argent disparaîtrait pour payer les dépenses de divertissement pour les filles, comme les cérémonies du thé ou les cadeaux.

Je n’étais pas préoccupé par l’argent, mais j’étais quand même vraiment ravi d’entendre parler des donjons.

Il n’y avait pas grand-chose à apprécier dans ce jeu vidéo Otome, mais ce donjon faisait partie de la phase « aventure » de ce jeu.

Ce serait amusant, ou plutôt, c’était supposé l’être.

Cela s’était passé en mi-mai.

Il s’agissait du jour où les étudiants de première année devenaient tous des aventuriers et tentaient de s’attaquer à un donjon dans la capitale royale. J’avais jeté un coup d’œil à ce qui m’entourait et j’avais peur d’être visible comme le nez au centre du visage.

« Je m’inquiétais pour mes amis, Daniel et Raymond, et pourtant ils se sont enfuis. Si j’étais dans la même situation, je m’enfuirais aussi. Et même ainsi... ! » déclarai-je à la personne proche de moi.

À côté de moi, alors que je portais un équipement d’aventurier standard, se tenait Olivia, qui essayait encore de s’habituer à son propre équipement.

Je portais une armure de cuir sur des vêtements épais. Des plaques en acier recouvraient certaines zones comme les bras, la poitrine, et le bas des jambes. Il s’agissait de l’équipement qui nous amènerait à nous demander ce qui était exactement fantastique, ou alors, si tout cela n’était pas plutôt axé sur un concept d’élégance. Dans ce jeu vidéo Otome, l’équipement et tout le reste se concentraient quasi exclusivement sur les apparences au détriment du reste, comme de la protection accordée. Une grande partie de l’équipement jetait par la fenêtre l’utilisation pratique, et beaucoup d’étudiants les utilisaient, ce qui me faisait me demander si je pouvais vraiment porter de telle chose en toute sécurité.

Quant à moi ? Et bien, bien sûr que j’avais mis l’accent sur une sécurité sans faille. C’était quelque chose loin d’être élégant, et j’en avais fait de même pour ma camarade.

Olivia avait semblé vouloir s’excuser auprès de moi, puis elle avait finalement réussi à rassembler son courage pour me parler.

« Je-Je suis vraiment désolée. Anjelica a dit qu’elle voulait que tu participes à ça, quoiqu’il arrive. C’était une obligation, » déclara Olivia.

Je savais que même si je me plaignais vers cette Olivia inquiète, rien ne pouvait être fait et cela ne ferait que tourmenter une fille qui n’y était pour rien.

Cependant, aujourd’hui, il s’agissait du jour alloué pour tous les nouveaux étudiants pour aller défier le donjon.

Un groupe inattendu d’individus de ma classe m’entourait.

Un garçon intelligent, grand, sérieux, aux cheveux bleus et aux yeux bleus portait un équipement adapté à la mode, ce qui m’avait fait me demander comment cette chose était censée le protéger. Il s’agissait d’une personne à quatre yeux, euh, oups, qui portait des lunettes.

Seule une longue épée pendait à sa taille.

Il s’agissait d’une cible de conquête et un épéiste sérieux se positionnant à l’avant-garde — eh bien, il était censé être un expert épéiste d’après le jeu. C’est Chris Fier Arkwright, le fils d’un maître épéiste.

Il venait d’une famille bien établie de la cour royale. L’héritier d’une famille de comtes qui avait pris le pouvoir à l’aide de l’épée.

Il y avait aussi un délinquant musclé, aux cheveux roux frisés et aux manches retroussées, qui portait une lance.

Cet homme rude, qui déclarait que sa doctrine était d’acquérir une expérience réelle de l’art de l’épée plutôt que d’étudier, avait déjà défié des donjons avant son enrôlement, et avait vaincu de nombreux monstres.

Il s’agissait aussi d’un personnage cible de conquête. Un guerrier lourd venant d’une maison de comtes.

Il avait l’air d’un délinquant, mais il s’agissait d’un jeune homme riche.

Ses cheveux roux et sa peau bronzée brun clair le rendaient complètement différent d’un jeune homme riche typique.

Son nom était Greg Fou Seberg.

Il ne s’entendait pas très bien avec Chris selon le contexte du jeu, mais je crois qu’il y avait eu un événement amical en cours de route. Ce n’était pas un événement nécessaire pour finir à 100 % le jeu, mais comme l’événement de l’amitié avait permis de faciliter sa conquête, j’étais passé à plusieurs reprises par cet événement, qui avait fait fantasmer les filles sur les choses innommables qui se passaient entre ces deux gars.

Le prince héritier, Julian Rafua Holfault.

Le frère adoptif du prince et héritier d’une maison de vicomtes, Jilk Fier Memoria.

L’héritier d’une maison de comte de l’extérieur ainsi qu’une personne narcissique dont la fierté était la magie, Brad Fou Field.

Le fils d’un maître-épéiste et comte qu’il succédera en tant qu’épéiste, Chris Fier Arkwright.

L’héritier franc d’une famille de comtes dont la doctrine était d’apprendre par l’expérience, Greg Fou Seberg.

Ces cinq personnages étaient les personnages cibles de conquête — les cinq qui pourraient devenir les amoureux de la protagoniste.

Dans le jeu, je les avais mémorisés dans l’ordre suivant : noir, vert, violet, bleu et rouge.

À l’origine, il y avait aussi un beau garçon nommé Kyle qui allait se joindre à nous. Il pourrait être acheté par la protagoniste comme esclave — un serviteur exclusif.

Il était normalement un personnage pratique qui prenait soin de vous personnellement et vous indiquait l’état du compteur d’amour. Dans les batailles, il pourrait utiliser la magie de support, mais il n’était pas là.

Il semblerait qu’il occupait une position qui ressemblait à celle d’un joli petit frère, mais pour moi, c’était comme s’il n’était que le serviteur de la protagoniste.

Je devais mentionner qu’à Holfault, le deuxième prénom « Rafua » est pour les membres de la royauté, « Fier » est pour la noblesse de la cour royale, et « Fou » qui était pour les individus qui venaient de seigneurs féodaux.

Les cinq personnes en faisaient un ensemble complet, et parmi leurs partisans, ceux dont les compétences se démarquaient fortifiaient leur entourage.

Au sein de ce groupe, Olivia et moi étions mêlés.

Alors pourquoi suis-je ici ?

Il s’agissait de quelque chose pour le bien de l’une des cinq personnes.

Olivia était une étudiante d’honneur, et j’étais un aventurier qui avait réalisé un exploit... Je suppose que l’académie voulait que j’escorte Julian tout en le gardant en sécurité dans le donjon.

L’utilisation de chevaliers et de soldats liés à une maison était considérée comme inélégante, de même que l’utilisation de la puissance de sa maison ou de ses proches. Cependant, s’il y avait quelqu’un comme moi qui appartenais à la même génération et qui avait fait de grandes réalisations, il semblerait donc que cela soit une raison suffisante pour que nous agissions ensemble.

Je n’étais pas très versé dans ce domaine, mais je suppose que comme il était problématique d’emmener des soldats ou des chevaliers sans permission, ils avaient décidé de faire appel à d’autres étudiants pour résoudre ce problème.

Même dans l’académie, ce serait quand même un grave problème si Julian était blessé.

Diverses choses s’étaient accumulées, comme les intentions de l’académie et la recommandation d’Anjelica elle-même, ce qui avait donné lieu à ce genre de résultat.

Vous savez... nous entrons dans un donjon maintenant, mais ce que nous allions franchir, ce n’était que les premiers niveaux propices aux débutants.

C’était donc selon moi excessif d’avoir des personnes qui agissaient comme des baby-sitters dans un tel contexte.

Ayant peut-être la même pensée, Julian affichait un visage empli de mécontentement. Cela m’avait fait me remémorer le fait que dans le jeu, cela parlait du fait que la protagoniste déteste ce genre de choses qui lui arrivaient tout le temps.

La fiancée du prince, Anjelica, était aussi dans le groupe alors qu’elle surveillait les environs.

Fondamentalement, il avait été décidé que le sexe n’avait aucune incidence sur l’entrée dans un donjon.

Il s’agissait de l’un des rares cas où l’académie traitait les hommes et les femmes sur un pied d’égalité.

Le groupe comptait une trentaine de personnes.

C’est beaucoup, mais cette fois, notre entrée au donjon ressemblait plus à une visite touristique qu’à une véritable exploration. Il n’y aurait probablement aucun problème pour nous avec ce nombre de personnes.

« Dans tous les cas, il n’y a pas grand-chose que je puisse dire quand on m’appelle pour faire ça, » déclarai-je.

Alors que je regardais autour de moi, Olivia semblait mal à l’aise.

« Peut-être devrions-nous exprimer notre opinion ? » demanda Olivia.

« Je me le demande. Mais bon, je pense qu’il vaudrait peut-être mieux suivre leurs directives, car elles seraient autrement considérées comme un agissement intrusif vis-à-vis d’eux, » répondis-je.

Si je parlais ici de mes intentions réelles, je me demande à qui la protagoniste allait s’adresser, mais je ne voulais pas trop m’impliquer, alors j’avais décidé de garder mes distances.

Est-ce que quelqu’un ici ne va pas s’approcher d’Olivia et mettre en place une bonne ambiance... ? Je pensais à de telles choses, mais je ressentais un sentiment étrangement désagréable en le faisant. Je ne savais pas vraiment pourquoi.

Pourquoi dois-je regarder l’un de ces crétins se rapprocher d’une si bonne fille comme Olivia ?

... Dois-je vraiment le supporter pour l’avenir ?

J’aimerais que l’histoire progresse en demandant à l’un des cinq gars de rendre Olivia heureuse. Sinon, les choses deviendront sérieuses dans ce monde qui restait quelques choses basées sur une trame écrite à l’avance.

Le professeur devant nous avait commencé à expliquer à tout le monde.

« Maintenant, s’il vous plaît, formez des groupes. Si vous arrivez au troisième étage du donjon, revenez à la surface. Ne progressez pas plus loin que ça, » déclara-t-il.

Il avait été décidé que nous formerions cinq groupes de six personnes. Malgré tout, les trente personnes ici présentes avaient convenu de se déplacer tout en étant proches l’une de l’autre.

Julian, celui qui ne devrait en aucun cas être blessé, et sa clique étaient au centre pendant que j’étais à l’avant. Eh bien, c’était très bien ainsi.

Cependant, le problème était de se diviser en groupes.

« Comme je l’ai dit, connais ta place ! » La voix d’Anjelica, pleine de colère, résonnait dans le donjon.

Tout le monde tourna la tête et vit qu’elle se tenait devant Marie.

Le professeur avait paniqué devant la jeune fille d’un duc.

Si l’on examinait l’évolution de la situation, il semblerait qu’il y avait eu un différend au sujet de la composition d’un groupe.

Marie se cachait derrière le prince.

... Elle est très rusée.

« Anjelica, laisse tomber, » déclara le prince.

Anjelica avait répondu à Julian, qui défendait Marie. « Votre Altesse, allez-vous permettre l’égoïsme de cette personne ? »

Marie déplaça ses yeux vers le sol alors qu’elle se tenait derrière le prince. Elle s’accrochait à la manche du prince avec ses doigts. La voir faire ces gestes mignons, comme si c’était son intention, m’irritait étrangement.

« Votre Altesse, je... j’ai pensé que ce serait bien d’être avec vous. Ça ne me dérange pas que vous me refusiez si je vous dérange tant, » déclara Marie.

Anjelica s’était fâchée et elle avait commencé à crier de colère contre Marie.

« Ne t’emporte pas ainsi ! Le statut social de Son Altesse est différent du tien. Je t’ai tolérée jusqu’à présent, mais si tu te comportes comme ça, alors..., » cria Anjelica.

Anjelica affichait une apparence de fureur pure...

Il s’agissait de la même chose dans la réalité et dans le jeu. Elle était un personnage qu’on taquinait comme une bouilloire instantanée qui s’enflammait à la moindre provocation. Il s’agissait de la méchante et de la rivale de la protagoniste.

Je suppose qu’elle s’était fait une image d’elle-même comme une femme angoissée avec un petit coté tentateur, une belle apparence et qui brandissait la puissance de sa maison.

Cependant, dans cette scène... c’était censé être Olivia, celle qui se tient à côté de moi, qui était protégée. Pendant ce temps, Olivia était juste troublée en disant des choses comme « Q-Qu’est-ce qui va se passer !? »

... Elle est étrangement mignonne. C’est différent de Marie.

Je me demandais pourquoi les choses se sont passées ainsi, mais je ne vois qu’une seule cause.

« As-tu remarqué quelque chose de bizarre chez cette Marie ? » demandai-je à Olivia en un murmure.

Olivia avait réfléchi un peu en réponse à mes paroles. « À-À bien y penser. Récemment, elle a été intimidée plus durement que moi. Les individus autour d’elle racontent des choses comme le fait qu’elle est la fille d’un ménage pauvre de vicomtes. »

Un ménage de vicomtes est un rang au-dessus d’un baron.

Cependant, cela ne voulait pas dire qu’ils soient riches. Il y a de nombreux cas où, bien que le rang d’un ménage soit élevé, la fortune et les territoires de ce ménage ne correspondent pas à celui-ci. Dans le passé, les ménages de vicomte disposaient d’un territoire et d’un revenu appropriés, mais à l’heure actuelle, il y en avait beaucoup qui avaient perdu leur territoire ou qui n’avaient tout simplement pas un équilibre entre le rang et la grandeur des terres du ménage.

Pendant que les deux se disputaient, les personnes autour d’eux étaient d’accord avec Anjelica.

« C’est impensable d’être si près de lui devant sa fiancée. »

« Cette fille s’est aussi rapprochée d’autres garçons, non ? »

« C’est incroyable. »

À en juger par les réactions des personnes dans l’entourage, il semblerait que cette fille nommée Marie avait réussi à arracher la position de la protagoniste. Pendant que j’écoutais Olivia...

« Ça suffit ! » Julian fit entendre une voix forte, faisant taire les étudiants qui l’entouraient.

Anjelica avait fait une expression de surprise.

« V-Votre Altesse ? » demanda Anjelica.

Jilk, avec sa grâce habituelle, apparut devant le prince comme s’il allait le protéger. Il se tenait devant Anjelica, tenait sa main droite sur le côté et se plaçant comme s’il allait protéger le prince et Marie.

« Anjelica, je préfère que vous n’incommodiez pas trop Son Altesse, » déclara Jilk.

« L’incommoder ? Je vous dérange ? J’ai jugé que c’était pour son bien..., » déclara Anjelica.

Celui qui s’était attaqué avec ces mots était Greg, qui semblait investi.

Il avait porté sa lance par-dessus son épaule, avait plissé les yeux et avait l’air irrité.

« Il dit que ce genre d’attitude est agaçante. À l’académie, on ne tient pas compte des relations extérieures. Voir ça me fait perdre patience, » déclara Greg.

Personne dans les environs ne pouvait répondre aux paroles d’un héritier d’une famille noble influente. Le prince s’adressa ensuite à l’enseignant.

« Toutes mes excuses. On va faire équipe avec Marie. Il ne nous reste plus qu’à trouver une formation convenable. »

Le professeur avait paniqué et avait hoché la tête à plusieurs reprises.

« D-D’accord ! » déclara le professeur.

Anjelica était stupéfaite, mais je n’avais pas manqué de remarquer le sourire de bonheur de Marie pendant que personne ne la regardait.

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Partie 2

En ce qui concerne le donjon de la capitale royale, comment le dire... ? Il donnait vraiment l’impression d’être qu’une mine abandonnée.

Des piliers et des poutres en bois avaient été placés à égale distance l’un de l’autre dans le large passage rocheux.

À l’occasion, il y avait des minerais qui semblaient sortir des murs, mais c’étaient les trésors du donjon. Il semblait aussi y avoir un coffre au trésor laissé dans un recoin inconnu, mais sa provenance n’avait pas fait l’objet d’une enquête.

Il était vain de réfléchir sérieusement à ce raisonnement ludique.

Inutile d’y réfléchir sérieusement.

Olivia prenait les minerais qui étaient encastrés dans le mur de terre et de pierre.

Elle avait trouvé des minerais de fer ou quelque chose comme ça. Tout d’abord, il était étrange que le fer qui sortait de ce donjon semble déjà être raffiné.

« Hehehehe, j’en ai trouvé un, » déclara Olivia.

Olivia avait l’air ravie, mais elle était tellement absorbée qu’en essuyant sa sueur avec sa main, le bout de son nez s’était retrouvé avec de la saleté. C’était mignon.

« Félicitations. Celui-là fait au moins cent dias, » déclarai-je.

J’avais pris le gros morceau de métal et je l’avais placé dans mon sac à dos.

La monnaie monétaire était ici constituée de « dia » et de « dil ».

Un dia est... eh bien, par rapport à mon monde précédent, je suppose qu’il vaut une centaine de yens ?

Les morceaux d’or et d’argent étaient aussi utilisables en tant que tels, mais on ne les voyait pas beaucoup parce qu’il y avait des billets et des pièces.

Olivia regarda alors autour d’elle.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » demandai-je.

« Eh bien ! Tu vois... Je me demande pourquoi un tel phénomène se produit dans le donjon. J’ai même entendu parler d’un coffre au trésor, et c’est un peu étrange. C’est presque comme si quelqu’un avait arrangé ça, » déclara Olivia.

Il n’y avait aucune raison d’avoir des sentiments de malaise à ce sujet.

Après tout, le donjon représentait une source inépuisable pour royaume en matériaux et en fonds qui aidaient à le soutenir.

Tout d’abord, cela ne servait à rien de demander une explication puisqu’il s’agissait du résultat d’un choix dans le fonctionnement du jeu, une disposition peu reluisante en plus.

« Comme c’est étrange. D’accord, continuons, » déclarai-je.

« A-Attends un moment ! Léon, ça ne t’inquiète pas ? » demanda Olivia.

J’avais soupiré. « Pas particulièrement. »

Les espoirs d’Olivia s’étaient faibli.

« Tu es froid, Léon, » déclara Olivia.

Elle s’était beaucoup ouverte à moi depuis la dernière fois, mais... malheureusement, cette fille descendait de roturiers. Elle finira certainement par être reconnue comme une sainte et deviendra une présence intouchable.

Je ne devrais pas être capable de me marier avec une telle partenaire, alors je devrais me limiter à être juste amis.

Mais c’est vraiment regrettable tout ça.

Si Olivia avait été une noble, les hommes seraient un peu pressés d’essayer de se confesser à elle. La raison en était que c’était une personne qui avait entre autres un bon cœur, mais surtout, c’était pratiquement la partenaire idéale, du moins, selon moi.

Elle venait de la campagne, d’une île isolée. Elle semblerait penser à rentrer chez elle dans le futur, bien que cela ne me dérangerait pas si elle pouvait rester chez moi.

... C’est vraiment regrettable. Si elle n’avait pas été à la fois la protagoniste et une roturière, je lui aurais déjà fait une demande en mariage.

« Je ne devrais pas déprimer si vite — oups, c’est peut-être mieux d’arrêter d’en parler maintenant, » déclarai-je.

Il s’agissait d’une étudiante d’honneur qui acquérait du pouvoir dans ce monde.

Comme nous deux, nous ne nous entendions pas bien avec les autres membres du groupe, nous avions pris de l’avance tous les deux.

Alors que j’étais un peu plus loin, je m’étais déplacé pour me placer derrière Olivia avant de passer devant elle et j’avais dégainé mon épée présente à ma taille. Peut-être serait-il plus juste d’appeler ça un katana à large lame.

Luxon avait parlé du fait qu’un katana serait meilleur pour quelqu’un qui possédait une âme japonaise. Il semble que Luxon soit du genre à vouloir essayer quelque chose s’il le pouvait.

... Je ne suis ni descendant d’un samouraï ni pratiquant de kendo, mais je l’ai pris avec plaisir.

Cependant, l’épée japonaise qu’il avait créée était une épée fantastique.

Il s’agissait de quelque chose qui lui ressemblait.

Olivia avait tremblé alors qu’elle était derrière moi.

« C-C’est un... monstre, » balbutia Olivia.

Une fourmi géante était apparue. Il s’agissait d’un insecte géant d’environ soixante-dix à quatre-vingts centimètres de long.

Cependant, les choses tourneraient mal si on se faisait mordre par ses grosses mâchoires.

Une fois qu’une telle créature apparaissait, plusieurs autres allaient alors apparaître dans la zone du donjon.

On pourrait les appeler les nettoyeurs de donjon, car il y avait des rumeurs comme quoi ils emportaient des aventuriers morts et ce genre de chose assez horrible.

« Je ne peux pas utiliser le fusil dans un passage comme celui-ci, alors ça va être gênant, » déclarai-je.

Même si j’avais été élevé à la campagne, mon père m’avait amplement formé.

Je me souvenais que mon père disait que je devrais probablement gagner de l’argent dans les donjons à l’avenir, et c’était la raison pour laquelle il m’avait entraîné au combat.

Il semble que mon père ait aussi traversé beaucoup de choses dans des donjons.

Les fourmis géantes nous avaient remarqués et s’étaient dirigées vers nous, l’une après l’autre.

Elles étaient cinq en tout.

J’avais tranché le cou du premier ennemi se trouvant juste devant moi.

Puis je m’étais déplacé tout en continuant à protéger Olivia, j’avais frappé avec mon épée en visant son cou relativement mince.

Une fois son cou séparé, de la fumée noire était apparue de la fourmi géante alors qu’elle disparaissait, mais je n’y avais pas prêté attention et j’avais commencé à attaquer la suivante.

Les fourmis géantes étaient des nuisances, mais les articulations reliant leur tête et leur torse étaient assez fragiles.

Leur menton et leur tête étaient plus ou moins solides, et ils résisteront à un coup d’épée peu précis.

Il s’agissait de la raison qui avait fait que j’avais frappé afin de trancher au niveau de son point faible.

« D’accord ! Ça fait deux ! Maintenant pour le troisième ! » déclarai-je.

Le katana que j’avais en mains avait touché le suivant et c’est ainsi que je les avais tués l’un après l’autre.

Tout en faisant attention à leurs mâchoires puissantes, je m’étais déplacé entre les monstres tout en continuant à frapper avec ma lame, et puis la bataille s’était achevée une fois que j’avais pu trancher le cou de la dernière fourmi géante.

Dans le jeu, le combat au tour par tour signifiait qu’il fallait subir les attaques de l’ennemi, mais dans la réalité, on pouvait les éviter si on faisait bon usage de leur positionnement.

Cependant, cela voulait aussi dire que l’adversaire pouvait faire la même chose.

C’était vraiment difficile de se battre contre eux quand nous étions encerclés. La mort devenait ainsi probable.

J’avais mis le katana par-dessus mon épaule quand Olivia s’était approchée de moi. Le fait de voir les monstres, qui avaient maintenant libéré de la fumée noire et disparu, l’effrayait un peu.

« Tu es fort, Léon. Tu as réussi à vaincre ces monstres effrayants les uns après les autres, » déclara Olivia.

En effet, une fille détesterait l’apparence des fourmis géantes.

N’importe qui pouvait tirer avec une arme à feu. L’important, c’était de trouver le bon endroit où viser.

Si vous connaissez la bonne façon de les tuer, c’était plus facile de les vaincre...

« C’est parce que je connais leurs points faibles. Une fois que tu auras acquis de l’expérience, tu seras toi aussi en mesure de les vaincre avec facilité, » déclarai-je.

En regardant Olivia, qui faisait une expression angoissée, j’avais rengainé mon katana et suggéré que nous devions aller de l’avant.

« Léon, tu es si fiable, » déclara Olivia.

« C’est juste que cet endroit est assez facile. Il n’y a que des petites créatures qui apparaissent. Ah, il faut faire attention aux pièges. D’accord, dépêchons-nous et allons-y pour en finir tôt ! » déclarai-je.

Je m’inquiétais des sentiments contradictoires qu’Olivia montrait.

« Si tu n’en as pas le courage ou l’envie, alors il y a..., » commençai-je.

J’avais alors rapidement dégainé mon katana, puis j’avais tiré Olivia pour la placer derrière moi et tendu mon bras gauche. Il y avait une plaque en acier sur le dos de ma main pour la protéger. Et c’est alors qu’un monstre semblable à un singe nous avait sautés dessus et l’avait mordu avec force.

« Mince ! J’ai été négligent ! » m’exclamai-je.

J’avais perforé de part en part le singe avec le katana, mais il n’arrêtait pas de me mordre fortement le bras, et cela jusqu’à ce qu’il disparaisse. Il s’était transformé en fumée noire et avait disparu, mais quand j’avais regardé mon bras, j’avais vu que ses dents avaient percé la plaque et atteint ma chair, faisant apparaître du sang qui s’écoulait en ce moment sur le sol.

Olivia, qui était tombée sur les fesses sur le sol de pierre et de terre, avait bondi jusqu’à moi et elle s’était mise à paniquer en voyant l’état de mon bras.

« Je-Je suis désolée. C’est parce que tu me protégeais —, » déclara Olivia.

En voyant Olivia pleurer et s’inquiéter pour moi, j’avais pensé à la façon dont un homme protégerait probablement cette jeune fille quand il la verrait comme ça.

Dans le jeu, j’avais pensé que la protagoniste avait trompé ces cinq gars et en avait fait des boucliers de chair qui se sacrifieraient, mais... je ne ressentais rien de mal maintenant quand je la voyais agir ainsi avec moi.

« J’ai aussi été négligent, donc c’est bon. Ce n’est pas de ta faute. Une blessure d’une telle ampleur, ce n’est pas grave, alors —, » commençai-je.

« N-Non ! Nous devons la traiter tout de suite ! » déclara Olivia.

Olivia avait retiré la plaque de métal qui recouvrait le dos de ma main, puis elle avait remonté ma manche et avait placé sa main sur l’emplacement de ma blessure.

Une faible lumière blanche venait de sa paume, et cela me donnait une sensation de grande chaleur.

« ... Magie de guérison ? » demandai-je.

Il y avait beaucoup d’individus qui pouvaient utiliser la magie, mais seulement quelques-uns pouvaient utiliser la magie de guérison.

Je m’étais alors souvenu que la protagoniste était l’un de ceux qui pouvaient le faire.

Olivia avait souri en regardant mon bras.

« C’est un soulagement. La blessure s’est refermée, » déclara Olivia.

« M-M-M-Merci, » dis-je.

Il s’agissait bien d’un monde fantastique avec de la magie, mais la magie de guérison qui était rarement vue m’avait fait être un peu surpris. Le sourire d’Olivia s’était alors tourné vers moi.

« C’est mon point fort depuis longtemps. Après qu’un érudit itinérant m’ait beaucoup appris en agissant comme mon professeur, j’ai fait de l’autoapprentissage, » déclara Olivia.

« ... C’est incroyable, » déclarai-je.

Existait-il un tel contexte ? Je ne me souvenais que de l’information qui disait que la magie de guérison était la fierté de la protagoniste.

« Je suis contente de t’avoir été utile, Léon, » déclara Olivia.

J’avais eu une seule pensée en voyant Olivia ravie comme ça.

Il y a vraiment quelque chose de spécial chez cette enfant.

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Partie 3

Le groupe que Julian menait était essentiellement un groupe qui se trouvait au milieu tout en suivant celui qui le précédait.

Il y avait aussi un groupe derrière lui, Julian et ses coéquipiers étaient donc protégés de l’avant et de l’arrière.

Cependant, des monstres surgissaient quand même de l’intérieur de ce donjon et de ses chemins ramifiés compliqués.

Il y avait eu aussi des moments dangereux où des pièges étaient apparus sous leur pied.

Ils avaient ainsi avancé à travers les étages du donjon avec cette formation.

Bien qu’il s’agisse du premier et du deuxième étage, ils pourraient quand même mourir s’ils laissaient leur esprit vagabonder.

Julian avait eu des sueurs froides lors de sa première expérience dans un donjon et de son premier combat.

À côté de lui se tenait Jilk, qui avait l’air tendu tout en protégeant Julian.

Brad, normalement grossier et bavard, ne disait pas un mot, et même Chris n’avait pas lâché son épée en raison de la tension.

Greg était le seul habitué à un donjon, mais peut-être qu’il pensait qu’il n’y avait pas de sens à l’académie à préparer une expédition de ce niveau, car il semblait le prendre comme un loisir.

Julian avait prêté attention à la femme derrière lui, Marie.

« As-tu des problèmes avec le rythme auquel nous marchons ? » demanda Julian.

Marie avait souri face à son discours un peu maladroit.

« C’est bon, Votre Altesse, » déclara Marie.

Pour Julian, Marie était une fille qui donnait une impression vraiment rafraîchissante, celle que personne au palais royal n’avait.

Le fait d’écouter les récits de ses souffrances l’avait poussé à vouloir la protéger.

Mais la principale raison en était leur rencontre.

Marie était apparue quand Julian était seul, car parfois sa relation avec Anjelica devenait troublante et gênante, puis elle avait pris une attitude impolie quand elle s’était mise en colère.

Il n’avait jamais vu une fille du même âge se fâcher contre lui, et il avait été surpris quand Marie s’était un peu énervée, l’avait giflé et l’avait grondé comme si elle était sa mère.

Cela avait laissé à Julian une impression de surprise et de fraîcheur, et il n’avait pas pu s’empêcher de prêter attention à Marie par la suite.

« S’il y a quelque chose que tu aimerais que je sache, n’hésite pas à me le dire, » déclara Julian.

« D’accord, » répondit Marie.

Le sourire de Marie soulagea Julian, mais Greg fit claquer sa langue en voyant les deux agir ainsi.

« Je m’inquiète plus pour Son Altesse, que pour Marie. Ceux qui sont élevés dans le palais royal sont faibles face aux nobles seigneurs féodaux, comme Marie, qui possède une plus forte volonté qu’ils ne le semblent, » déclara Greg.

Chris avait plissé ses yeux en réponse à ces mots.

« ... Tu as du culot pour un bouseux sauvage. Cependant, je ne peux pas passer sous silence ton impolitesse envers Son Altesse, » déclara Chris.

Jilk était vite intervenu.

« Tu es trop sérieux aussi, Chris. Nous sommes étudiants à l’académie en ce moment, donc il n’est pas nécessaire de prêter l’attention à de telles choses, » déclara Jilk.

Greg avait fait un rire rugissant.

« Toutes mes excuses. Cependant, si vous y réfléchissez bien, vous vous souviendrez que les seigneurs féodaux ont tendance à devenir très arrogants. Je suis désolé, » déclara Greg.

La personne à laquelle il faisait allusion s’était vite rendu compte de ce qu’il disait.

Une veine était apparue sur le front de Brad.

« Un crétin pense à tout en termes de force brute. Marie, tu vas avoir des ennuis si tu épouses un homme comme ça, » déclara Brad.

Greg avait répondu pendant que Marie faisait un sourire amer.

« Hé, arrête de mentir ! Marie, une femme qui vient chez moi n’aura pas d’ennuis. Si tu deviens la femme de cet odieux Brad, tu en auras assez de sa personnalité méticuleuse. Si tu viens chez moi, je te laisserai vivre comme tu veux. N’en as-tu pas aussi marre de la vie formelle des nobles ? » demanda Greg.

Il semblait paniquer en essayant de dissiper un malentendu avec Marie.

L’équipe de gardes se sentait mal à l’aise en écoutant cette conversation entre Julian et les autres.

Il y avait des groupes qui défendaient Julian, et parmi eux se trouvait Anjelica.

Il s’agissait d’un groupe bruyant selon elle.

Cependant, l’ambiance avait complètement changé lorsque Greg avait rapidement préparé la lance qu’il tenait dans ses mains.

« ... Hé, tout le monde doit être sur ses gardes. On a des fourmis géantes qui arrivent, » déclara Greg.

Tous les membres avaient préparé leurs armes dans la panique.

Ils étaient dans un donjon. Il serait particulièrement effrayant d’utiliser des armes à feu dans ce passage, car cela pourrait conduire à des tirs alliés.

Pour cette raison, on n’était pas censé se fier aux armes à feu.

Jilk et les filles avaient une arme de poing pour se défendre, mais les garçons n’étaient pas autorisés à porter des armes à feu.

Greg s’était un peu impatienté de ce qu’il voyait. « Il y en a... six. Ils vont sortir par ce chemin secondaire. »

Brad, légèrement irrité, avait critiqué les autres groupes.

« Vous qui êtes devant, qu’est-ce que vous faites !? » cria Brad.

Chris avait dégainé son épée en silence.

Puis, il avait pris une posture élégante.

« S’ils viennent de ce chemin, ils ne vont pas croiser le groupe à l’avant. Dans tous les cas, six monstres, c’est beaucoup. Votre Altesse, veuillez reculer, » déclara Chris.

Cependant, Julian jeta un coup d’œil momentané sur Marie, s’avança et dégaina son épée.

Comme si je la laissais voir une telle honteuse exhibition de moi-même ici, pensa Julian.

Greg avait grogné. « Comme c’est gentil, Votre Altesse. Vous faites partie de la royauté, c’est sûr. »

Tout en étant surpris que Julian prenne une position de combat, Jilk avait sorti son arme de poing. Jilk était exceptionnel dans le maniement des armes de tir, et bien qu’il soit un garçon, il avait été autorisé à en posséder une.

Anjelica était à l’arrière. « Qu’est-ce que vous faites ? Défendez Son Altesse ! »

Il y avait deux paires de six personnes qui protégeaient Julian et les autres. Ils étaient censés être les adversaires des monstres.

Cependant, Greg cria. « Reculez ! »

Maniant sa lance à laquelle était attaché un ornement de la même couleur rouge que ses cheveux et ses yeux, Greg avait foncé vers l’avant. Il poussa les élèves protecteurs de côté avant de faire basculer son arme vers le sol afin de frapper une cible.

Pendant qu’une fourmi géante écrasée avait été enveloppée dans de la fumée noire, deux autres s’étaient approchées et avaient essayé de prendre Greg en tenaille.

Lorsqu’il releva sa lance, l’une des créatures avait déjà été coupée en deux par une attaque tandis que l’autre avait été rôtie par des flammes.

Quand il avait regardé autour de lui, il s’était avéré que Chris, brandissant son épée, était entré en scène.

« Tes mouvements sont peu maniables, » déclara Chris.

Derrière lui, Brad tenait un bâton. C’était Brad qui avait libéré de la magie.

« Tu es vraiment un crétin. Je pourrais en vaincre trois en même temps si tu ne m’en empêchais pas, » déclara Brad.

Immédiatement après ça, il y avait eu le bruit de deux coups de feu.

Deux fourmis géantes s’étaient fait tirer dessus, puis elles avaient été englouties dans une fumée noire et avaient disparu.

De la fumée blanche sortait du canon du revolver de Jilk.

« Tu perds ta concentration. — Votre Altesse, » déclara Jilk.

Le dernier qui restait se dirigeait vers Julian.

Anjelica cria alors. « Qu’est-ce que vous faites !? Dépêchez-vous de protéger Son Altesse ! »

Jilk parla pour réprimander Anjelica. « Regarde tout simplement, Anjelica, Son Altesse n’est pas faible. »

Contrairement à Anjelica, qui paniquait, Jilk était calme.

Julian avait commencé à courir et avait levé son épée occidentale à double tranchant.

« Ha ! » cria Julian.

En une seule oscillation vers sa cible, la tête et le torse de la fourmi géante s’étaient ouverts, puis de la fumée noire s’en dégageait et elle avait disparu.

Quand Julian essuya la sueur sur ses joues, il remarqua qu’il tremblait. Puis, il avait fait cogner son épée sur le sol, faisant rebondir une pierre au contact.

Il ne portait pas de gants, donc le dos de sa main avait été un peu coupé.

Sur quoi, Marie avait couru depuis derrière lui et elle avait serré la main de Julian.

« Votre Altesse, allez-vous bien ? » demanda Marie.

Julian se sentait rassuré par la chaleur de sa main délicate qui le tenait.

Quel soulagement ! Est-ce de l’affection ? Non, est-ce de l’amour ? — Hmm ? Se demanda le prince.

Julian remarqua que la main de Marie brillait légèrement. Puis, quand Marie enleva ses mains, il vit que la blessure avait disparu.

« Marie, tu..., » commença Julian.

Marie déclara alors « Shhh ~, » tout en tenant son doigt à ses lèvres. Constatant qu’elle voulait qu’il se taise, Julian ferma la bouche.

« C’est bien que Votre Altesse soit en sécurité. Bien sûr, c’est un soulagement que vous soyez tous en sécurité, » déclara Marie.

Pour Julian, Marie, qui s’était inquiétée pour lui même après la fin du combat, semblait plus agréable qu’Anjelica, qui essayait de l’arrêter quand il était sur le point d’entrer en combat.

Anjelica s’était alors approchée. À ce moment-là, elle avait poussé Marie à l’écart pour la chasser.

« Votre Altesse, j’ai une serviette, » déclara Anjelica.

Cependant, Julian avait trouvé Anjelica énervante.

« ... Je n’en ai pas besoin. Quoi qu’il en soit, allons de l’avant, » déclara Julian.

En disant cela, il prit la main de Marie et avança.

 

♥♥♥

 

Nous étions arrivés au troisième étage du donjon.

Olivia et moi étions arrivés à destination voulus pour les leçons d’aujourd’hui.

Un professeur attendait là pour s’assurer qu’aucun élève ne s’emporte et continue, alors quand nous étions arrivés tous les deux, nous avions dû attendre que les autres viennent.

En regardant le contenu des sacs que je portais, j’avais eu le sourire aux lèvres.

« Comme prévu pour le donjon de la capitale royale. Comme nous les avons devancés, ces riches nobles devaient penser que nous allions nous faire tuer, mais maintenant nous avons réussi à nous emparer d’une telle quantité de métal, » déclarai-je.

Comme on pouvait s’y attendre d’un monde fantastique, le métal qui sortait de la terre avait pris des teintes de fer, de cuivre et d’autres couleurs diverses, comme s’il avait déjà été raffiné. J’avais versé des larmes de gratitude.

Il y avait aussi de jolis cristaux qu’on appelait des pierres de démons.

Olivia avait pris un cristal dans sa main et l’avait regardé.

« On dirait un joyau. À quoi servent ces trucs ? » demanda Olivia.

En calculant le prix de vente de cette pile de trésors, j’avais expliqué ce qui concernait les pierres de démons.

« Voyons voir ~, celui-ci et celui-là vaudraient deux cents dias, donc — oh, tu as demandé à propos des pierres de démon ? Ce sont des ressources énergétiques. Il semble que lorsque tu forges un objet avec du métal, tu peux les rajouter dans le mélange et tu obtiens après ça de bons résultats. Je ne connais pas les détails, mais ce sont des pierres assez étonnantes. Cela n’a pas d’importance, puisque nous pourrons les vendre à des prix élevés, » lui répondis-je.

Une fois que nous aurions vendu ce que nous avions obtenu, nous pourrions avoir environ 500 dias.

Il s’agissait d’une bonne chose que nous ayons pu en obtenir autant après avoir pris de l’avance. Mais dans tous les cas, ce genre de trésor n’était pas grand-chose pour les riches.

« Même après avoir bossé autant à deux personnes, c’est toujours... pas assez pour couvrir une unique cérémonie du thé. Merde, j’ai besoin de gagner plus, » déclarai-je.

J’avais encore les différents outils pour le thé que j’avais acheté la dernière fois, mais une fois que j’aurai commencé à acheter les feuilles de thé et les sucreries, les dépenses allaient bientôt passer de cent dias à deux cents dias, et ainsi de suite.

Pendant que je me sentais déprimé, Olivia m’avait parlé.

« Pourquoi des pierres de démons sont-elles apparues ? Je comprendrais si c’était du métal, mais il n’y a pas de mine où des pierres de démons peuvent être trouvées. J’ai entendu dire qu’elles n’apparaissent que dans les donjons, alors j’y ai beaucoup réfléchi, » déclara Olivia.

Puisqu’il semble qu’elle allait être assez consciente de toutes ces choses à partir de maintenant, je n’avais pas pris sa réaction au sérieux.

Alors que je réfléchissais à ce qu’elle disait, j’avais fini par parler à voix haute de ce que je savais entre mes deux vies.

« Oh ~ ~, c’est ça. Lorsque des monstres sont tués, leur pouvoir magique est libéré, et cela s’accumule dans le sol. Cette accumulation prend la forme d’une pierre de démon, » déclarai-je.

« Vraiment ? C’est la première fois que j’entends quelque chose comme ça. Euh, il a été écrit dans les manuels qu’il n’y a toujours pas d’explication trouvée pour ça, » déclara Olivia, la tête penchée sur le côté.

« Fais-moi confiance. Je suis sûr que je ne me trompe pas puisque je me souviens d’en avoir entendu parler quelque part. Hein ? Si c’est le cas, alors peut-être que le coffre au trésor a aussi été formé par l’accumulation de pouvoirs magiques ? La magie, ou plutôt, le pouvoir magique est très pratique, » déclarai-je.

Pour la prochaine cérémonie du thé, peut-être devrais-je obtenir des articles mieux adaptés à l’autre personne ?

Dans ce cas, je devrais racheter un service à thé de plus haute qualité. Mais n’en résulterait-il pas une situation embarrassante où il semble que je n’ai rendu les ustensiles encore plus élégants que dans un acte de folie ?

Bon sang, pourquoi le thé doit-il être si important ?

Ou peut-être que c’est juste moi qui veux avoir un service à thé réputé.

Je comprends maintenant en quelque sorte les sentiments d’un commandant militaire japonais de l’ère Sengoku qui s’approvisionne en ustensiles à thé.

Il semble que les cérémonies du thé en ce monde suivent aussi la Voie du Thé [1].

Alors que j’y réfléchissais profondément, Olivia m’avait regardé en face en se rapprochant de mon visage.

« ... Quoi ? » demandai-je.

« Léon, tu es plutôt bien informé. Cela m’a vraiment surprise, » répondit Olivia.

La connaissance. Ce n’est pas ça.

Bien que ce soit ma deuxième vie, à l’examen d’entrée de l’académie, j’avais été classé dans la moyenne supérieure des soixante-dix points.

S’il s’agissait d’exceller dans les études, alors trouve l’un des autres plus dispersés.

Cependant, je suis vraiment heureux qu’elle m’ait fait l’éloge tout en étant si enjouée.

Je ne suis qu’un humain insignifiant. Cependant, je ne déteste pas comme je suis.

« V-Vraiment ? S’il y a quelque chose que tu ne comprends pas, que dirais-tu que je t’aide à le comprendre ? » demandai-je.

Un sourire vraiment resplendissant était apparu sur le visage d’Olivia quand je lui avais dit ça.

« Oui, s’il te plaît ! Cela me ferait plaisir ! » déclara Olivia.

Eh bien, il ne devrait pas y avoir de problème à trouver du temps pour des leçons privées pendant les périodes de pause dans ma recherche d’une partenaire conjugale appropriée.

Notes

  • 1 La Voie du Thé se réfère à la conduite japonaise dans la préparation/présentation des réunions de thé.

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

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