Chapitre 5 : De nobles manières
Partie 2
En ce qui concerne le donjon de la capitale royale, comment le dire... ? Il donnait vraiment l’impression d’être qu’une mine abandonnée.
Des piliers et des poutres en bois avaient été placés à égale distance l’un de l’autre dans le large passage rocheux.
À l’occasion, il y avait des minerais qui semblaient sortir des murs, mais c’étaient les trésors du donjon. Il semblait aussi y avoir un coffre au trésor laissé dans un recoin inconnu, mais sa provenance n’avait pas fait l’objet d’une enquête.
Il était vain de réfléchir sérieusement à ce raisonnement ludique.
Inutile d’y réfléchir sérieusement.
Olivia prenait les minerais qui étaient encastrés dans le mur de terre et de pierre.
Elle avait trouvé des minerais de fer ou quelque chose comme ça. Tout d’abord, il était étrange que le fer qui sortait de ce donjon semble déjà être raffiné.
« Hehehehe, j’en ai trouvé un, » déclara Olivia.
Olivia avait l’air ravie, mais elle était tellement absorbée qu’en essuyant sa sueur avec sa main, le bout de son nez s’était retrouvé avec de la saleté. C’était mignon.
« Félicitations. Celui-là fait au moins cent dias, » déclarai-je.
J’avais pris le gros morceau de métal et je l’avais placé dans mon sac à dos.
La monnaie monétaire était ici constituée de « dia » et de « dil ».
Un dia est... eh bien, par rapport à mon monde précédent, je suppose qu’il vaut une centaine de yens ?
Les morceaux d’or et d’argent étaient aussi utilisables en tant que tels, mais on ne les voyait pas beaucoup parce qu’il y avait des billets et des pièces.
Olivia regarda alors autour d’elle.
« Qu’est-ce qu’il y a ? » demandai-je.
« Eh bien ! Tu vois... Je me demande pourquoi un tel phénomène se produit dans le donjon. J’ai même entendu parler d’un coffre au trésor, et c’est un peu étrange. C’est presque comme si quelqu’un avait arrangé ça, » déclara Olivia.
Il n’y avait aucune raison d’avoir des sentiments de malaise à ce sujet.
Après tout, le donjon représentait une source inépuisable pour royaume en matériaux et en fonds qui aidaient à le soutenir.
Tout d’abord, cela ne servait à rien de demander une explication puisqu’il s’agissait du résultat d’un choix dans le fonctionnement du jeu, une disposition peu reluisante en plus.
« Comme c’est étrange. D’accord, continuons, » déclarai-je.
« A-Attends un moment ! Léon, ça ne t’inquiète pas ? » demanda Olivia.
J’avais soupiré. « Pas particulièrement. »
Les espoirs d’Olivia s’étaient faibli.
« Tu es froid, Léon, » déclara Olivia.
Elle s’était beaucoup ouverte à moi depuis la dernière fois, mais... malheureusement, cette fille descendait de roturiers. Elle finira certainement par être reconnue comme une sainte et deviendra une présence intouchable.
Je ne devrais pas être capable de me marier avec une telle partenaire, alors je devrais me limiter à être juste amis.
Mais c’est vraiment regrettable tout ça.
Si Olivia avait été une noble, les hommes seraient un peu pressés d’essayer de se confesser à elle. La raison en était que c’était une personne qui avait entre autres un bon cœur, mais surtout, c’était pratiquement la partenaire idéale, du moins, selon moi.
Elle venait de la campagne, d’une île isolée. Elle semblerait penser à rentrer chez elle dans le futur, bien que cela ne me dérangerait pas si elle pouvait rester chez moi.
... C’est vraiment regrettable. Si elle n’avait pas été à la fois la protagoniste et une roturière, je lui aurais déjà fait une demande en mariage.
« Je ne devrais pas déprimer si vite — oups, c’est peut-être mieux d’arrêter d’en parler maintenant, » déclarai-je.
Il s’agissait d’une étudiante d’honneur qui acquérait du pouvoir dans ce monde.
Comme nous deux, nous ne nous entendions pas bien avec les autres membres du groupe, nous avions pris de l’avance tous les deux.
Alors que j’étais un peu plus loin, je m’étais déplacé pour me placer derrière Olivia avant de passer devant elle et j’avais dégainé mon épée présente à ma taille. Peut-être serait-il plus juste d’appeler ça un katana à large lame.
Luxon avait parlé du fait qu’un katana serait meilleur pour quelqu’un qui possédait une âme japonaise. Il semble que Luxon soit du genre à vouloir essayer quelque chose s’il le pouvait.
... Je ne suis ni descendant d’un samouraï ni pratiquant de kendo, mais je l’ai pris avec plaisir.
Cependant, l’épée japonaise qu’il avait créée était une épée fantastique.
Il s’agissait de quelque chose qui lui ressemblait.
Olivia avait tremblé alors qu’elle était derrière moi.
« C-C’est un... monstre, » balbutia Olivia.
Une fourmi géante était apparue. Il s’agissait d’un insecte géant d’environ soixante-dix à quatre-vingts centimètres de long.
Cependant, les choses tourneraient mal si on se faisait mordre par ses grosses mâchoires.
Une fois qu’une telle créature apparaissait, plusieurs autres allaient alors apparaître dans la zone du donjon.
On pourrait les appeler les nettoyeurs de donjon, car il y avait des rumeurs comme quoi ils emportaient des aventuriers morts et ce genre de chose assez horrible.
« Je ne peux pas utiliser le fusil dans un passage comme celui-ci, alors ça va être gênant, » déclarai-je.
Même si j’avais été élevé à la campagne, mon père m’avait amplement formé.
Je me souvenais que mon père disait que je devrais probablement gagner de l’argent dans les donjons à l’avenir, et c’était la raison pour laquelle il m’avait entraîné au combat.
Il semble que mon père ait aussi traversé beaucoup de choses dans des donjons.
Les fourmis géantes nous avaient remarqués et s’étaient dirigées vers nous, l’une après l’autre.
Elles étaient cinq en tout.
J’avais tranché le cou du premier ennemi se trouvant juste devant moi.
Puis je m’étais déplacé tout en continuant à protéger Olivia, j’avais frappé avec mon épée en visant son cou relativement mince.
Une fois son cou séparé, de la fumée noire était apparue de la fourmi géante alors qu’elle disparaissait, mais je n’y avais pas prêté attention et j’avais commencé à attaquer la suivante.
Les fourmis géantes étaient des nuisances, mais les articulations reliant leur tête et leur torse étaient assez fragiles.
Leur menton et leur tête étaient plus ou moins solides, et ils résisteront à un coup d’épée peu précis.
Il s’agissait de la raison qui avait fait que j’avais frappé afin de trancher au niveau de son point faible.
« D’accord ! Ça fait deux ! Maintenant pour le troisième ! » déclarai-je.
Le katana que j’avais en mains avait touché le suivant et c’est ainsi que je les avais tués l’un après l’autre.
Tout en faisant attention à leurs mâchoires puissantes, je m’étais déplacé entre les monstres tout en continuant à frapper avec ma lame, et puis la bataille s’était achevée une fois que j’avais pu trancher le cou de la dernière fourmi géante.
Dans le jeu, le combat au tour par tour signifiait qu’il fallait subir les attaques de l’ennemi, mais dans la réalité, on pouvait les éviter si on faisait bon usage de leur positionnement.
Cependant, cela voulait aussi dire que l’adversaire pouvait faire la même chose.
C’était vraiment difficile de se battre contre eux quand nous étions encerclés. La mort devenait ainsi probable.
J’avais mis le katana par-dessus mon épaule quand Olivia s’était approchée de moi. Le fait de voir les monstres, qui avaient maintenant libéré de la fumée noire et disparu, l’effrayait un peu.
« Tu es fort, Léon. Tu as réussi à vaincre ces monstres effrayants les uns après les autres, » déclara Olivia.
En effet, une fille détesterait l’apparence des fourmis géantes.
N’importe qui pouvait tirer avec une arme à feu. L’important, c’était de trouver le bon endroit où viser.
Si vous connaissez la bonne façon de les tuer, c’était plus facile de les vaincre...
« C’est parce que je connais leurs points faibles. Une fois que tu auras acquis de l’expérience, tu seras toi aussi en mesure de les vaincre avec facilité, » déclarai-je.
En regardant Olivia, qui faisait une expression angoissée, j’avais rengainé mon katana et suggéré que nous devions aller de l’avant.
« Léon, tu es si fiable, » déclara Olivia.
« C’est juste que cet endroit est assez facile. Il n’y a que des petites créatures qui apparaissent. Ah, il faut faire attention aux pièges. D’accord, dépêchons-nous et allons-y pour en finir tôt ! » déclarai-je.
Je m’inquiétais des sentiments contradictoires qu’Olivia montrait.
« Si tu n’en as pas le courage ou l’envie, alors il y a..., » commençai-je.
J’avais alors rapidement dégainé mon katana, puis j’avais tiré Olivia pour la placer derrière moi et tendu mon bras gauche. Il y avait une plaque en acier sur le dos de ma main pour la protéger. Et c’est alors qu’un monstre semblable à un singe nous avait sautés dessus et l’avait mordu avec force.
« Mince ! J’ai été négligent ! » m’exclamai-je.
J’avais perforé de part en part le singe avec le katana, mais il n’arrêtait pas de me mordre fortement le bras, et cela jusqu’à ce qu’il disparaisse. Il s’était transformé en fumée noire et avait disparu, mais quand j’avais regardé mon bras, j’avais vu que ses dents avaient percé la plaque et atteint ma chair, faisant apparaître du sang qui s’écoulait en ce moment sur le sol.
Olivia, qui était tombée sur les fesses sur le sol de pierre et de terre, avait bondi jusqu’à moi et elle s’était mise à paniquer en voyant l’état de mon bras.
« Je-Je suis désolée. C’est parce que tu me protégeais —, » déclara Olivia.
En voyant Olivia pleurer et s’inquiéter pour moi, j’avais pensé à la façon dont un homme protégerait probablement cette jeune fille quand il la verrait comme ça.
Dans le jeu, j’avais pensé que la protagoniste avait trompé ces cinq gars et en avait fait des boucliers de chair qui se sacrifieraient, mais... je ne ressentais rien de mal maintenant quand je la voyais agir ainsi avec moi.
« J’ai aussi été négligent, donc c’est bon. Ce n’est pas de ta faute. Une blessure d’une telle ampleur, ce n’est pas grave, alors —, » commençai-je.
« N-Non ! Nous devons la traiter tout de suite ! » déclara Olivia.
Olivia avait retiré la plaque de métal qui recouvrait le dos de ma main, puis elle avait remonté ma manche et avait placé sa main sur l’emplacement de ma blessure.
Une faible lumière blanche venait de sa paume, et cela me donnait une sensation de grande chaleur.
« ... Magie de guérison ? » demandai-je.
Il y avait beaucoup d’individus qui pouvaient utiliser la magie, mais seulement quelques-uns pouvaient utiliser la magie de guérison.
Je m’étais alors souvenu que la protagoniste était l’un de ceux qui pouvaient le faire.
Olivia avait souri en regardant mon bras.
« C’est un soulagement. La blessure s’est refermée, » déclara Olivia.
« M-M-M-Merci, » dis-je.
Il s’agissait bien d’un monde fantastique avec de la magie, mais la magie de guérison qui était rarement vue m’avait fait être un peu surpris. Le sourire d’Olivia s’était alors tourné vers moi.
« C’est mon point fort depuis longtemps. Après qu’un érudit itinérant m’ait beaucoup appris en agissant comme mon professeur, j’ai fait de l’autoapprentissage, » déclara Olivia.
« ... C’est incroyable, » déclarai-je.
Existait-il un tel contexte ? Je ne me souvenais que de l’information qui disait que la magie de guérison était la fierté de la protagoniste.
« Je suis contente de t’avoir été utile, Léon, » déclara Olivia.
J’avais eu une seule pensée en voyant Olivia ravie comme ça.
Il y a vraiment quelque chose de spécial chez cette enfant.
Merci pour le chapitre.
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