Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 1 – Chapitre 2 – Partie 2

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Chapitre 2 : Relique perdue

Partie 2

J’avais lentement posé mon pied sur la rampe et je m’étais assuré qu’elle ne se briserait pas en m’approchant du dirigeable.

L’entrée ne montrait pas de signes de vouloir s’ouvrir avec le lierre qui s’y emmêlait un peu partout, alors j’avais dégainé mon épée et je les avais coupés. Puis, une fois que j’avais ouvert l’entrée avec la carte d’accès, j’étais entré dans les profondeurs du navire — non, à l’intérieur du navire de guerre.

Contrairement à l’extérieur, il était encore beau et il était immaculé, sans lierre ou mousse.

Il s’agissait d’un dirigeable qui pouvait devenir un navire du genre cuirassé volant. Non, c’était un vaisseau spatial, alors je suppose que c’était un cuirassé cosmique. ? Quoi qu’il en soit, la conception de l’intérieur du navire de guerre était très futuriste. Cela semblait provenir d’un univers totalement différent... surtout comparé au jeu dans lequel il apparaît.

« L’intérieur n’est pas visible dans le jeu, c’est donc la première fois que je le vois. Je me demande si c’était comme ça là-bas. »

J’avais estimé sa taille à environ sept cents mètres, ce qui en faisait un énorme cuirassé cosmique [1]. On peut se demander si quelque chose d’aussi grand peut voler, mais il s’agissait d’un monde où les îles et les continents pouvaient flotter.

Parmi elles, certaines des îles les plus petites avaient même été transformées en dirigeables. J’avais entendu dire que leur taille dépassait facilement les mille mètres et qu’elles étaient devenues l’équivalent d’une forteresse mobile.

Je ne pouvais pas vraiment faire une comparaison ici puisque je ne les avais pas vus, mais il s’agissait d’un monde où il n’était pas étrange que quelque chose de cette taille vole.

Il semblerait que dans ce monde, quelque chose d’une telle ampleur était en effet grand, mais ce n’était pas rare.

À l’extérieur, il était doté d’un moteur qui ressemblait à une boîte carrée se trouvant sur les deux côtés, à l’arrière de la machine. Son corps aérodynamique signifiait que l’avant était dirigé de l’autre côté, et donc quand on le regardait de haut dans le jeu — son graphisme ressemblait à un triangle isocèle avec des carrés fixés des deux côtés.

La forme elle-même était simple, sans hélices sur le pont ni voile. Il n’y avait rien de ce genre.

Les formes des dirigeables dans ce monde variaient énormément.

Une forme commune des dirigeables ressemblait à un ballon de rugby. Franchement, il semblerait qu’il n’y ait pas vraiment de normalisation quant à la forme, et c’était probablement parce que le niveau de difficulté pour fabriquer un dirigeable était réduit.

Dans ce monde, c’était facile de le faire flotter. Par conséquent, les individus avaient tendance à développer des dirigeables, puis à s’aventurer avec ou à faire autre chose.

... Alors que je me déplaçais à l’intérieur du navire de guerre, les lumières s’allumaient automatiquement, alors j’avais éteint ma lanterne.

Après être arrivé si loin, il ne restait plus qu’un seul obstacle.

J’avais l’intention de me rendre au centre du vaisseau spatial et de le faire se déplacer.

En avançant le long de ce passage incroyablement long, je n’entendais que le bruit de mes propres pas. Puis, une porte s’était ouverte vers mon but, et je m’étais arrêté en m’essuyant la sueur.

Bien que tendu, j’avais vérifié l’état de mon fusil et confirmé s’il y avait des balles chargées dans les chargeurs.

J’avais alors ajusté ma respiration.

« ... Il est temps de bouger. »

Je m’étais préparé à ce qui allait arriver, j’avais ouvert la porte et j’étais rentré dans la pièce.

Il s’agissait de l’installation centrale du vaisseau spatial — l’endroit depuis où tout était contrôlé, le noyau. Une zone très spacieuse avait été aménagée ici.

Au milieu de la pièce, un robot humanoïde, dont la moitié supérieure était levée, attendait.

Il possédait un grand corps.

Sa tête avait une forme simple et, à l’intérieur de sa visière, il y avait les objectifs de caméra qui brillaient en rouge.

Un son de démarrage avait alors retenti dans la pièce.

J’avais préparé mon fusil.

« ... Intrus détecté. Extermination... lancement de l’extermination..., » annonça le robot.

Le robot avait lentement pris vie, et sa taille était d’environ six mètres. Ses grandes mains avaient bougé pour essayer de m’attraper, alors j’avais appuyé sur la détente de mon fusil.

Cependant, l’impact de la balle n’avait produit qu’une petite explosion à la surface de son armure, émettant un éclair — c’est tout.

« Il est donc vraiment très solide, » dis-je.

Quand j’avais chargé la balle suivante, la cartouche éjectée avait fait un cliquetis métallique quand elle avait touché le sol.

« Ne me permettras-tu pas d’avoir le contrôle si je te montre une carte magnétique ? » déclarai-je.

Alors que je pensais déjà que cela ne m’arrêterait pas si j’avais la carte d’accès de l’un des membres de la base, le robot devant moi m’avait répondu d’un ton calme.

« La carte d’accès que vous possédez provient d’un membre du personnel de la base. Les caractéristiques de votre corps ne correspondent pas à celles du membre ni à celles des autres membres du personnel. De plus, il a été jugé que la survie du propriétaire et des habitants de cette base est impossible. Par conséquent, vous êtes un intrus — extermination en cours, » annonça le robot.

« Merci pour la réponse honnête ! » déclarai-je.

J’avais entendu une voix électronique synthétisée. Je ne m’attendais pas à ce qu’il soit capable de tenir une conversation. Je pensais aussi que c’était un peu surprenant à quel point la réponse avait été directe, mais je n’avais pas le loisir de m’en préoccuper pour l’instant.

Le tir suivant avait touché sa cible, mais cela n’avait pas fait autant de dégâts.

J’avais couru pour esquiver les bras qui s’étendaient vers moi.

Après avoir pris un objet cylindrique attaché à ma ceinture, j’avais arraché sa goupille, et après l’avoir jetée, l’adversaire avait essayé de le repousser avec une main.

Cependant, en essayant de le faire, cela avait explosé au moment du contact.

L’objet avait provoqué une onde électrique plus forte que ce que les balles pouvaient faire, et mon adversaire robotique s’était temporairement arrêté. De la fumée provenait de ses joints.

« Parfait ! » m’exclamai-je.

Alors que j’étais content de ne pas l’avoir manqué, la visière placée sur la tête du robot se mit à briller.

« Les attaques utilisant la “magie” ont atteint des niveaux critiques. Activation de la barrière anti-magique, » annonça le robot.

Une légère lumière avait jailli de son corps afin de l’envelopper, comme si elle le protégeait entièrement.

Même quand j’avais tiré coup après coup sur lui, ça avait complètement repoussé les attaques magiques électriques. L’électricité n’était même pas apparente à l’impact, et il n’y avait aucun dommage qui avait été provoqué.

« Quelle lâcheté ! » criai-je sur le robot.

Le robot avait répondu en réponse à mon cri. « Merci. »

Bien que j’avais été surpris qu’il me remercie, j’avais changé de chargeur et préparé mon fusil.

« Es-tu brisé ? Tu viens de me remercier, » lui demandai-je.

Pendant que je tirais balle après balle avec mon fusil, il semblait que les mouvements de l’adversaire s’émoussaient un petit peu.

« Combattre avec lâcheté est un compliment. C’est ce qu’on m’a appris, est-ce faux ? » demanda le robot.

« C’est une erreur ! Pourquoi as-tu des contre-mesures contre la magie ? » demandai-je.

Cette chose n’avait pas de barrières contre la magie dans le jeu. Je me suis fait avoir ici.

« Réponse simple. Je ne peux pas vraiment dire que je comprends la magie, mais analyser et préparer des contre-mesures est naturel, non ? » demanda le robot.

« Tu es vraiment brillant ! Et bavard ! » déclarai-je.

Tout en courant dans la pièce, j’avais continué à appuyer sur la détente pour attaquer consécutivement. J’avais cherché un point faible, mais je n’en voyais pas.

Si je demande, est-ce que ça me le dirait ?

« Cela fait très longtemps que je n’ai pas parlé comme ça, je suis peut-être dans un état d’excitation, » déclara le robot.

Je me demande de quoi parle cette machine, mais ce vaisseau est une relique perdue, pensai-je.

Il s’agissait du point culminant de la technologie ancienne, un objet de microtransaction que j’avais acheté pour mille yens... c’est un peu étrange que cela soit mille yens, mais de toute façon, il ne faisait aucun doute que c’était une arme puissante.

Il ne serait pas étrange qu’il y ait une IA, mais je ne pensais pas qu’elle puisse converser. C’était peut-être parce que cette partie de l’histoire du vaisseau n’avait pas été établie dans le jeu.

J’avais pris un autre cylindre à partir de la taille — une grenade à main.

« Est-ce que c’est peut-être une grenade à effet magique ? Elle n’aura pas d’effet sur moi dans mon état —, » déclara le robot.

« Idiot ! » criai-je.

Je l’avais jetée, j’avais pris de la distance et je m’étais abaissé sur le sol.

L’ennemi n’avait même pas essayé de se défendre.

Cependant, lorsque la grenade avait frappé le robot, elle avait fait une grosse explosion qui n’était pas comme la précédente. J’avais basculé jusqu’au coin de la pièce après l’explosion, mais je m’étais ensuite vite levé.

De la fumée noire s’était répandue dans la pièce, et la visibilité s’était rapidement détériorée.

« C’est juste une bombe ordinaire. Une puissance énorme, n’est-ce pas ? J’hésitais à l’utiliser parce qu’elle aurait pu détruire le vaisseau, » déclarai-je.

Je voulais utiliser ce vaisseau spatial plus tard alors il aurait mieux valu qu’il y ait le moins de rayures possible, et donc, je ne voulais pas me servir de cette bombe.

Dans la pièce enfumée, j’avais baissé mon fusil.

« Ce n’est qu’un fragment des atouts que j’ai. Même dans le jeu, mon pouvoir était tout à fait —, » commençai-je à parler.

Tout en pensant que c’était fini, une grande main s’était alors mise à sortir de la fumée noire et m’avait facilement attrapé.

Le choc m’avait fait lâcher mon fusil, alors j’avais dégainé mon épée et je l’avais plantée vers les doigts du robot. Cependant, la lame n’avait fait que s’ébrécher et elle n’avait pas causé de dommages.

C’est très douloureux d’être attrapé par la force.

« L-Lâche-moi..., » criai-je.

« — J’ai été surpris. Était-ce juste une puissante grenade ? Puisque vous êtes tous obsédés par la magie, je ne pensais pas que vous utiliseriez de telles armes. Quelle bataille intéressante ! » déclara le robot.

Une partie de l’armure du robot avait été arrachée, exposant ce qu’il contenait. L’infrastructure, le moteur et d’autres pièces de ce genre étaient visibles.

En me saisissant, il me rapprochait de son visage en me regardant.

« Ta façon de te battre est très différente de celle du passé. Ce fusil est surprenant, et ces balles m’intéressent. Leur incorporer de la magie est un concept fascinant, » déclara le robot.

À l’aide des objectifs de caméra présente à l’intérieur de sa visière, il n’arrêtait pas de changer leur point focal tout en regardant mon visage.

Je ne pouvais pas m’échapper, et la force de la main qu’il utilisait pour me saisir devenait de plus en plus importante.

Il m’avait posé une question pendant que je luttais.

« Question. En quelle année sommes-nous par rapport au calendrier solaire ? » demanda le robot.

« Argh ! Calendrier solaire ? Comme si je le savais ! En ce qui concerne le calendrier du Royaume de Holfault... Gaaaaah !! » criai-je.

De l’électricité s’était mise à jaillir de la main de mon adversaire, et mon corps s’était engourdi à cause de l’agonie produite alors que je hurlais de douleur.

Alors que je perdais le contrôle, j’avais agi violemment pour essayer de m’enfuir, mais il était peu probable que je m’échappe de toute façon.

« Cette réponse est suffisante. Nous avions posé la même question à plusieurs reprises... mais nous avons tout de même été vaincus, » déclara le robot.

J’étais épuisé lorsque le courant s’était arrêté et que le mouvement du robot s’était lui aussi arrêté. Je tremblais et je ne pouvais pas fermer la bouche, alors j’avais essuyé ma bave avec la main que j’utilisais pour tenir mon épée.

« V-Vaincu ? Nous ? Qu’est-ce que tu racontes ? » demandai-je.

Y avait-il des adversaires qui pouvaient vaincre un cuirassé tricherie ?

« ... Il s’agit de la nouvelle race humaine. L’ancienne civilisation a été détruite dans le passé avec l’avènement de la nouvelle race humaine qui possède un pouvoir magique écrasant, » expliqua le robot.

Une nouvelle race humaine ?

Est-ce que ça fait partie du décor du jeu ? Ce jeu vidéo Otome comprenait-il une telle histoire introduite ? Je suis un peu inquiet. Je voulais juste en prendre possession, je voulais être à l’abri de tout fait nouveau en venant ici.

Eh bien, une telle chose n’a rien à voir avec moi. J’ai besoin de sortir d’ici d’une façon ou d’une autre.

« Et tu es un descendant de la nouvelle race humaine. Tu es donc mon ennemi, » déclara le robot.

J’avais soudain entendu une voix grave qui ressemblait à un son électronique. C’était comme si la voix essayait de m’étiqueter comme un ennemi et de m’éliminer.

« C-C’était très émouvant. Parlons-en une seconde. Attends ! Argh ! » criai-je.

J’avais entendu un son que je n’aurais pas dû entendre venant de mon corps alors que la grande main continuait à me serrer. Le son s’était peu à peu renforcé.

« Extermination de l’ennemi... extermination..., » déclara le robot.

La situation n’était plus dans un état où nous pouvions parler.

Il semblait que le robot essayait de m’écraser aussitôt après avoir subi de gros dégâts. Mais au contraire, cela n’avait fait que prolonger mes souffrances.

Je ne savais pas si c’était de la chance ou de la malchance, mais j’avais décidé de ce que je devais faire.

« T-Toi... tu traînes juste une vieille querelle, » déclarai-je.

« Notre mission n’est pas terminée. Notre priorité absolue est d’exterminer la nouvelle race humaine. Les ordres étaient d’être en attente dans cette base, mais de tout exterminer si de nouveaux êtres de la race humaine venaient. À ce moment-là, beaucoup des personnes de la race nouvelle humaine sont venues à cette base. Et en te regardant maintenant, il est évident qu’ils s’affaiblissent... Je vais maintenant lancer une attaque pour détruire les nouveaux descendants de la nouvelle race humaine —, » déclara le robot.

Il y a eu des aventuriers qui sont déjà venus sur cette île ?

En laissant cela de côté, si cette chose se répand et se déchaîne, ma famille va être tuée.

N’est-ce pas moi qui ai réveillé cette chose ?

C’est bien si ce Zola est écrasé par cette chose, mais c’est à tous les coups répugnants si mes parents, mon frère aîné et mon jeune frère disparaissent.

J’avais mordu un bouton présent sur la poignée de l’épée de ma main droite, je l’avais sortie et j’avais pointé la lame vers le robot.

Et alors — .

« Va te faire foutre... morceau de ferraille, » criai-je.

Une fois que j’avais activé le mécanisme, la lame avait volé, s’était coincée dans la visière du robot, puis avait éclaté en un éclair. Comme l’électricité s’écoulait à l’intérieur du robot, les dommages étaient probablement énormes.

La tête du robot avait reculé en produisant une petite explosion, et la visière s’était brisée lorsqu’elle avait reculé. Ça ne me dérangeait pas qu’un morceau me touche la joue et fasse couler le sang.

La main avait perdu sa force et elle m’avait lâché tombée sur le sol. C’était douloureux de toucher le sol, mais le fait d’être libéré m’avait permis de mieux respirer et j’étais soulagé d’avoir pu échapper à ça. Je ne savais plus qui était quoi.

Tout en toussant violemment, je m’étais mis à genoux et sur mes mains pour récupérer mon fusil.

Le robot faisait des mouvements inquiétants, et son comportement devenait étrange.

En replaçant vers le haut mon fusil, j’avais ensuite placé le canon de l’arme vers la visière.

« Je n’ai pas besoin d’avoir de la sympathie pour toi. J’ai ma propre situation. Tais-toi, allonge-toi et accepte ce qui t’arrive, » déclarai-je.

J’avais appuyé sur la détente. Puis j’avais encore chargé une balle et j’avais appuyé sur la détente une fois de plus. Chaque fois que je répétais ça, le robot essayait de m’attraper avec sa main, mais — .

« — C’est fini, » déclarai-je.

Je l’avais répété plusieurs fois jusqu’à ce que mon chargeur soit vide et que le robot s’arrête de bouger.

Notes : 

  • 1 : À titre de comparaison, un porte-avions américain, c’est 350 mètres, et le vaisseau d’Albator, c’est selon le modèle 500 mètres.

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

3 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre! L’histoire devient intéressante.

  2. Merci pour le chap ^^

  3. Merci pour le chapitre !

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