Chapitre 2 : Relique perdue
Partie 1
Un monde de jeu vidéo Otome avec un environnement paisible.
Quoi qu’il en soit, lorsqu’un objet formidable faisait son apparition à notre époque, on l’appelait une « relique perdue », et il s’agissait d’objets impossibles à redécouvrir provenant directement des temps anciens.
Beaucoup d’entre eux avaient été fabriqués avec une technologie perdue depuis, et ils ne pouvaient pas être fabriqués à nouveau, donc leur rareté était élevée.
Parmi ces reliques du passé, il existait même un objet que seule la protagoniste pouvait équiper. Il s’agissait d’un contexte conçu pour que la protagoniste dégage une sensation spéciale, incomparable vis-à-vis des autres personnages du monde.
Cette île flottante sur laquelle j’étais arrivé était celle où se trouvait l’objet en question.
En avançant à travers la forêt qui n’avait pas subi de coupe afin d’entretenir ces chemins, j’essuyais la sueur qui dégoulinait de mon front. J’avais alors dégainé et préparé mon épée pour ce qui allait suivre. J’avais alors commencé à avancer en coupant l’herbe haute et les branches qui entravaient ma progression.
Le simple fait d’avancer était déjà pénible en soi étant donné la densité de la végétation qui m’entourait.
Le sol était assez meuble, et j’étais tombé plusieurs fois dans la terre qui présentait souvent des creux.
« J’aurais mieux fait d’avoir ma hachette, » me plaignais-je.
Alors que j’avançais dans les profondeurs de la forêt, j’avais progressé en coupant les herbes hautes et les branches tout en pensant à la manière dont cela aurait été plus facile si j’avais eu en ma possession une hachette ou une machette. J’en avais apporté une, mais au moment de mon soudain crash aérien, le manche s’était brisé et elle n’était donc plus utile.
« Franchement, je n’étais pas censé utiliser cette épée pour autre chose que m’entraîner ou me battre. »
C’était plus ou moins l’état d’esprit des nobles de penser ainsi.
Je me réveillais tôt le matin et j’entraînais les bases du combat à l’épée sous la direction de mon père. Les maisons de nobles riches emploieraient un mentor ou un tuteur, mais les nobles pauvres n’avaient pas vraiment la marge de manœuvre nécessaire pour embaucher quelqu’un.
J’avais regardé autour de moi.
Je visais à accéder au centre de l’île, mais cela prendrait du temps pour y arriver, contrairement à ce qui se passait dans le jeu. Comme prévu, il semblerait que le jeu et la réalité soient vraiment différents de bien des manières.
Pour commencer, il était difficile de suivre un chemin qui n’avait pas été entretenu depuis très longtemps.
De plus, je ne pouvais pas être négligent face aux serpents, aux insectes et aux autres créatures vivantes dans la zone, mais surtout, la chose la plus dangereuse était — .
« C’est encore là, » je me plaignais à voix basse tout en me cachant dans les buissons proches de là.
Je m’étais accroupi sur le sol et me cachais pendant que l’ennemi passait devant moi à quelques mètres.
Cette ennemie n’était pas un monstre comme on l’entendait dans le cadre du jeu.
Il s’agissait d’un robot rond couvert d’un lourd blindage fait de plaque d’acier qui voyageait en flottant dans les airs en utilisant le contrôle de la gravité. Il ne possédait pas de pieds, et il se déplaçait en flottant dans les airs d’une manière un peu hésitante.
C’était une machine qui se caractérisait par ses longs bras et son chapeau pointu sur la tête. Il s’agissait d’un robot qui était chargé de défendre sa base — l’île.
Il semblerait qu’il faisait périodiquement des rondes dans la forêt afin de déloger les intrus qui auraient pu arriver ici.
Tout en restant immobile et en retenant mon souffle, j’avais prié pour qu’il ne me découvre pas.
Après avoir confirmé que la machine était passée et qu’il était désormais loin, je m’étais levé et j’avais rapidement quitté les lieux.
« J’ai évité encore une fois d’être démoli par ce machin, » murmurai-je.
Puisque cette machine en fonction protégeait une base qui était déjà dépourvue de personnes, elle se trouvait dans un environnement étrangement vide d’autre présence, mais se faire prendre serait un désastre pour moi.
Le robot avait continué à fonctionner depuis les temps anciens afin de protéger l’île, et il montrait clairement des pièces cassées ou rouillées ici et là. Puisqu’il n’avait pas réussi à me détecter, je suppose qu’il était à moitié cassé avec plusieurs de ses systèmes hors fonction.
« Je veux me dépêcher d’aller jusqu’à cette base. »
Il y avait une base au centre de l’île flottante.
Il s’agissait de la base où résidait la relique perdue, mais des robots la gardaient en tout temps.
Le scénario dans le jeu n’expliquait pas en détail les raisons derrière tout ça.
Dans le jeu, il s’agissait d’un endroit pour rassembler des objets utiles de fin de partie. Bref, c’était le point où vous pouviez obtenir les objets de microtransaction que vous aviez achetés dans la boutique du jeu.
Bien qu’il y avait une chance pour la protagoniste et ses compagnons de se faire expulser de l’île, c’était le moment où l’on pouvait obtenir ces objets.
J’avais traversé la forêt tout en étant prudent, et j’étais alors tombé sur un bâtiment après avoir marché pendant plusieurs kilomètres.
Le bâtiment était enchevêtré dans le lierre, et des arbres poussaient à travers le toit, donnant l’impression qu’il était devenu une ruine depuis longtemps.
La bâtisse avait probablement été laissée quasi intacte pendant très longtemps.
C’était une scène bizarre qui ressemblait à ce que j’avais déjà vu dans le jeu, mais je trouvais que c’était rafraîchissant quand je la voyais en personne dans la vraie vie.
« ... Maintenant, j’ai bien la preuve que je me suis réincarné ici. »
J’avais pensé que peut-être ces souvenirs qui avaient surgi en moi n’étaient en vérité que des illusions... que j’avais seulement eu l’impression de me réincarner et que j’étais en réalité un peu fou. J’y avais pensé à de nombreuses reprises avant aujourd’hui. Il était également possible que je ne voie ce monde que comme le monde de ce jeu en me trompant sur toute la ligne.
Tout en étant soulagé de ne pas être devenu fou, j’étais entré dans la bâtisse avec prudence.
Les équipements défensifs du bâtiment étaient brisés et la plupart des objets étaient immobiles à cause des racines des arbres et du lierre qui régnait maintenant en maître des lieux.
C’était un bâtiment en béton et en acier.
Il y avait du matériel électrique implanté un peu partout dans les murs.
Tout cela ressemblait à des objets du monde que je connaissais, et je pouvais aussi ressentir un sentiment de familiarité dans tout cela.
« De vieux bâtiments comme celui-ci sont parfois traités comme des donjons, n’est-ce pas ? »
De ce que je savais, il y avait de vieux bâtiments comme celui-ci sur des îles flottantes, où les aventuriers y gagnaient des trésors et y accumulaient une fortune.
Les nobles cherchaient de nouvelles îles comme celle-ci et ainsi, ils pourraient être loués s’ils réussissaient à vaincre le donjon. Même encore aujourd’hui, ils étaient toujours fiers d’être les descendants de grands aventuriers qui avaient réalisé de tels exploits.
« On pourrait aussi dire qu’ils s’introduisent par effraction dans des sites historiques pour les piller sans vergogne. »
Les aventuriers pillaient les trésors de précieux sites historiques. Parfois, ils détruisaient nonchalamment des objets de valeur historique au nom de l’appât du gain.
Vus sous un autre angle, ils n’étaient que des ravageurs et des pillards.
« Eh bien, je ferais la même chose pour ne pas être vendu à de vieilles perverses avant de mourir sur les champs de bataille. Mais je ne dirais jamais ça devant ces individus. »
En continuant le long du sentier, j’avais découvert une porte ouverte.
Cependant, une machine flottante se trouvant dans le passage — un robot chargé de la défense s’était retourné et m’avait remarqué.
C’était un miracle que ces robots presque brisés puissent encore bouger, et j’avais alors versé une larme en pensant à la façon dont ils avaient gardé une base où personne ne reviendrait.
Cependant, j’avais un fusil.
« Désolé pour tout ça. »
Après m’être excusé auprès de la machine qui protégeait l’institution jusqu’à maintenant, j’avais appuyé sur la détente.
La balle avait touché le robot et elle avait libéré une décharge de foudre au point d’impact.
Un jaillissement de lumière avait instantanément surgi et le robot tomba sur le sol. La lumière vacillante dans ses yeux avait ensuite disparu.
J’étais resté en alerte tout en tenant le fusil, mais il ne semblerait pas se relever. Il n’y avait pas non plus d’autres ennemis sur les lieux.
Après avoir confirmé l’effet des balles, j’avais été soulagé que l’installation et les robots aient été partiellement brisés avant ma venue.
« C’est comme dans le jeu. C’est bien que je me souvienne de leurs points faibles. Maintenant, je me demande si c’est par là — . »
L’effet spécial de la foudre dans ces balles magiques faisait un énorme effet sur les robots. Puisqu’ils étaient chargés de la défense, ils auraient au moins dû avoir une résistance à la foudre installée, mais c’était un monde fantastique... utilisé dans un jeu vidéo Otome. Alors, inutile de parler de détails mineurs.
J’avais avancé, m’appuyant sur mes souvenirs, vers la porte ouverte.
Elle était à moitié remplie de racines d’arbre et de lierre.
« Était-ce comme ça dans mes souvenirs ? Eh bien, ça se passe bien comme dans le jeu. »
En entrant dans la pièce, j’avais vu le squelette d’un humain qui se trouvait au sol.
Il portait des tissus en lambeaux de ce qui était autrefois des vêtements, et mettait ses mains ensemble dans une pose de prière.
J’avais sorti une carte plate en provenance de sa poche.
Ce que j’avais pris, c’était une carte d’accès. Je me demande si c’était aussi une pièce d’identité, car le nom de quelqu’un était écrit ici avec un alphabet, du moins, c’était ce que je pensais. La photo avait disparu en raison de la détérioration, et il ne restait qu’une partie des lettres, donc je ne connaissais pas le nom complet de cette personne.
« Ce sont des lettres, non ? Je sens quelque chose d’étrange. »
Je ne m’attendais pas à voir l’alphabet venant de l’autre monde.
J’avais mis la carte d’accès dans ma poche et j’avais recommencé à me déplacer.
Il y avait un endroit dans le jeu où étaient stockés tous les objets de microtransaction. Je m’étais ainsi arrêté sur cette île à plusieurs reprises pour obtenir ces objets dans le but de terminer le jeu après chaque fois où j’avais eu recours au magasin du jeu.
Cependant, mes souvenirs d’il y a dix ans pourraient ne pas être totalement fiables. J’aurais peut-être oublié les coordonnées de cette île flottante si je ne les avais pas écrites juste après avoir retrouvé la mémoire.
C’était effrayant de penser que j’aurais dû me fier à ma mémoire floue si je n’avais rien écrit.
L’anxiété et la peur de partir seul dans le ciel... étaient quelque chose que je ne voulais pas ressentir deux fois.
J’avais alors cherché une pièce qui pouvait être ouverte avec la carte d’accès. J’avais trouvé un dispositif qui permettait d’ouvrir une porte. À cet endroit, il y avait ce qui ressemblait à une salle de repos.
Les distributeurs automatiques rouillés et usés se démarquaient clairement dans la pièce.
L’un d’eux s’était effondré, et les marchandises s’étaient répandues sur le sol.
En les ramassant à la main, elles s’étaient effondrées comme du sable.
Il y avait deux cadavres devenus des squelettes qui étaient assis sur un canapé.
« ... Je m’en fichais quand c’était un jeu, mais que s’est-il passé ici ? »
Une partie de la base en ruines fonctionnait encore. En imaginant à la façon dont une civilisation avec une telle force technologique aurait péri... cela m’avait rendu un peu mal à l’aise.
« Et bien, ma priorité est d’obtenir ce dont j’ai besoin. »
L’un des deux cadavres squelettiques avait sur lui la clé dont j’avais besoin pour aller de l’avant.
J’avais quitté la pièce après avoir pris la clé, et je m’étais dirigé vers ma destination. Ce qui nous attendait après cela, c’était des robots de défense d’un type différent.
« Maintenant que j’y pense, ce bidule était là aussi. »
Il s’agissait d’un robot à jambes multiples à qui il manquait quelques jambes, ce qui le rendait immobile. Cependant, il bloquait le passage, et il possédait aussi des armes pour se protéger face aux possibles intrus.
Alors que je me cachais dans le coin du couloir, j’avais tiré avec mon fusil, et l’impact de la balle s’était transformé en un éclair de lumière, mais — le robot de défense avait pris vie et avait commencé à contre-attaquer avec une gatling qu’il tenait dans ses mains.
Il n’y avait que la gatling qui bougeait. Cependant, cela suffisait à elle seule pour constituer une menace. Qu’il soit cassé ou non, c’était un soulagement que son système de visée ne soit pas verrouillé sur moi.
« Woah là ! »
Alors que je me cachais dans le coin, je chargeais la balle suivante avec le mécanisme d’action à verrou, et je tirais avec mon fusil tout en me cachant.
Afin de ne pas être une cible facile, j’avais utilisé un miroir pour regarder la situation en attaquant depuis ma cachette. C’était peut-être lâche, mais s’attaquer à ce problème, c’était comme si je m’attaquais à mains nues à un nid de guêpes.
Comme l’adversaire était cassé, il ne se défendait pas puisqu’il ne pouvait pas bouger, mais il avait fini par fixer sa vue sur moi. Si cette chose avait été entretenue et réapprovisionnée, je serais immédiatement sous l’assaut d’un véritable nid de guêpes.
Ce à quoi je pensais quand j’avais préparé plan après plan, c’était — .
« Mon Dieu ! C’est trop solide. Pour empirer les choses : — putain ! Je me suis encore trompé ! »
En calculant la consommation de balles dans ma tête, je trouvais que tout cela était une utilisation d’une somme d’argent scandaleuse.
Comme je tirais avec une mauvaise posture, les tirs ne frappaient pas toujours la cible, et pour ajouter une couche, quand les balles touchaient, le robot continuait toujours à fonctionner. Après de nombreux tirs, la chose avait finalement cessé d’agir, et une fois que j’avais vérifié mon stock, il s’était avéré que j’avais utilisé près de trente balles.
En pensant à la façon dont c’était dans le jeu, cela n’aurait dû prendre qu’une dizaine de munitions...
« Peut-être que les choses ont-elles vraiment changé maintenant que c’est dans la réalité ? »
Je m’étais reconcentré sur mon but et par la suite, je m’étais dirigé vers ma destination tout en gardant l’œil ouvert sur la venue possible de robots de défense supplémentaire. J’avais continué à aller de l’avant, en visant le cœur de la base.
Quand je m’en étais rendu compte de mon importante consommation de balles afin de tuer tous les robots qui m’assaillait au fur et à mesure de ma progression, il ne me restait plus que quelques balles.
Après avoir traversé un sombre passage, il ne me restait plus qu’un fragment de lumière devant moi, puis, finalement, j’avais atteint l’endroit où se trouvait mon objectif, du moins, l’étage supérieur avant ça.
J’avais utilisé la clé pour ouvrir une porte, ce qui m’avait conduit au cœur de la base.
J’avais poursuivi ma route en accédant à un escalier menant au sous-sol de la base.
Je ne voyais rien dans l’obscurité, alors j’étais allé chercher une lanterne et je l’avais allumé.
« S’il y a de l’électricité, j’aimerais au moins qu’il y ait des lampes de poche. »
Il s’agissait d’un monde où les ampoules existaient, mais étrangement, il n’y avait pas de lampes de poche, car les ampoules étaient vraiment grosses. C’est pourquoi ils utilisaient encore des lanternes à huile. J’étais descendu dans les escaliers en me plaignant de ce genre d’illogisme.
Dans ce passage obscur, il y avait parfois des os humains tombés au sol qui provoquaient un sentiment de peur.
Je ne savais pas ce qui s’était passé ici, mais si c’était possible, j’aimerais qu’on me ramène vite chez moi.
« Mais même ainsi... cela se passe vraiment comme selon mes souvenirs. »
Il s’agissait bien de l’endroit où se trouvait l’objet de microtransaction que j’avais acheté — dans ma mémoire, ce qui m’attendait, c’était une grande pièce entrelacée de racines d’arbres et de lierre.
Je m’étais alors retrouvé à l’entrée d’une grande pièce qui se trouvait être le quai pour des dirigeables.
Tout en tenant fermement le fusil de mes deux mains, je marchais en étant prudent. Beaucoup des emplacements pour accueillir des dirigeables étaient vides tandis que le lierre et les racines des arbres dépassaient et pendouillaient.
Même pour les dirigeables qui étaient encore ici, ils étaient empêtrés avec beaucoup de lierre et de racines d’arbres. De plus, une mousse collait sur leurs surfaces.
De plus, tous les dirigeables étaient clairement en panne, et pas quelque chose qui semble réparable dans un avenir proche.
Parmi eux, un espace remarquablement grand avait été préparé pour la chose pour laquelle j’étais venu ici avec peine et misère. C’était à un tout autre niveau de taille par rapport aux autres dirigeables.
« — Il n’y a pas d’erreur que c’est bien celui-ci. »
Il s’agissait du seul dirigeable qui avait conservé sa forme originale, et il était vert à cause du lierre et des branches qui l’enchevêtraient, ainsi que de la mousse qui poussait sur sa coque. Cependant, tout n’était pas couvert, et l’armure grise était visible à certains endroits.
J’avais frissonné face à cette vue.
« C’est vraiment là ! Il existe vraiment ! »
Merci pour le chap ^^
Merci pour le chapitre! comment il va manœuvrer un aussi gros dirigeable tout seul?
Merci pour le chapitre !