Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 1 – Chapitre 10 – Partie 1

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Chapitre 10 : Amour

Partie 1

Marie tremblait en regardant l’armure grise debout dans l’arène.

Quoi ? Qu’est-ce que c’est que ça ? Je n’ai jamais entendu dire qu’il y avait une personne forte comme ça. Je... Je ne sais pas qui c’est ! pensa-t-elle.

Une fois que l’armure grise avait retiré son pied du corps de Jilk, les responsables s’étaient précipités pour le récupérer. Il semblait que sa vie ne soit pas en danger, et qu’il s’était juste évanoui.

Kyle avait été surpris. « Est-ce que tout ira vraiment bien ? Ils ont tous les quatre perdu sans pouvoir faire quoi que ce soit. »

Julian avait serré le poing.

Il regarda son armure blanche.

« — Je ne pensais pas qu’il serait un tel adversaire. Cependant, mon armure a été fabriquée en utilisant la meilleure technologie du royaume. Marie ne t’inquiète pas, » déclara Julian.

Marie avait fait un sourire raide.

Tout le monde n’a-t-il pas dit ça et a quand même perdus !? Ça n’aide pas vraiment. Ça me rappelle que ces gars étaient inutiles pendant la guerre et qu’ils ont subi des défaites, alors j’ai fait que mon frère aîné finisse à 100 pour cent le jeu, pensa Marie.

Marie s’était remémoré de sa vie antérieure.

C’était une forme d’évasion, ne voulant pas accepter la situation actuelle.

Mon frère aîné était terrible ! pensa-t-elle. Il a dit à ma mère que j’étais partie en vacances, puis il est mort — et après, ma position dans la famille est devenue inexistante ! Ils ne m’ont même pas aidée quand mon partenaire s’est enfui après notre mariage ! C’est la faute de mon frère ! Je vois, ce Léon ressemble à mon frère, et cela me rend irritée !

Julian avait enlevé son manteau.

Puis, il avait mis sa tenue qui recouvrait tout son corps et qui ressemblait à des collants. Les vêtements réguliers devenaient un obstacle une fois entré dans l’armure, et en y réfléchissant, les vêtements utilisés étaient des vêtements semblables à des collants, qui soulignaient la silhouette du corps.

Marie avait réfléchi après l’avoir vu en direct.

C’est plutôt stupide, pensa-t-elle. Mais il est vrai que dans le jeu, j’avais été un peu excitée par l’apparition de ses muscles. Je préférerais qu’il porte au moins un gilet ou un pantalon comme l’imitation de mon frère aîné.

Une fois que Julian s’était placé dans l’armure, les yeux de son casque s’étaient mis à briller. Il avait deux yeux et ressemblait à un robot.

Kyle regarda l’armure blanche avec un regard d’envie.

« Comme c’est beau ~... Moi aussi j’aimerais bien avoir ça, » murmura Kyle.

Marie hocha négativement la tête. « Tu n’es pas un chevalier, tu ne peux pas. En plus, tu ne pourrais pas la faire bouger puisque tu es un elfe. »

« On ne saurait pas à moins d’essayer. Il y a une chance que ça marche puisque je ne suis qu’un demi-elfe, » déclara Kyle.

« Non. D’ailleurs, avoir une armure —, » commença Marie.

Après ça, Marie avait réfléchi un moment. H-Hein ? Les humains et les sous-races ne devraient pas être capables de faire des enfants... eh bien, puisque c’est un jeu, je suppose que ces détails ne sont pas clairs.

Julian avait fini de monter dans son armure, puis il avait regardé Marie.

« Marie, j’y vais, » déclara Julian.

Marie chercha dans sa tête les mots à répondre à Julian.

Dans ces moments-là, c’est absolument —, pensa-t-elle.

« D’accord. Je prierai pour ta victoire, Julius, » déclara Marie.

« Ah, laisse-moi faire ! » déclara Julian.

Son discours et ses manières imitaient ceux de la protagoniste. Devant les cinq personnes, Marie avait agi comme leur femme idéale.

*Soupir*, je suis fatiguée, pensa-t-elle. Tout d’abord, il est très difficile d’imiter la protagoniste innocente et sans défense qui a la tête pleine de fleurs.

Elle avait fait tout ce qu’elle pouvait pour prendre la place de la protagoniste dans sa seconde vie.

Elle était restée à l’affût aux bons endroits, avait chassé la protagoniste, puis avait imité son discours et ses manières pour charmer les garçons.

C’était très facile pour Marie, car elle comprenait les goûts et les personnalités des cinq garçons, et les choses allaient selon ses calculs.

Comme preuve à l’appui, elle avait pu rapidement faire tomber Anjelica de son piédestal. Cependant, un être irrégulier était apparu.

Léon.

Bref, je dois faire quelque chose pour ce Mob, me demandai-je. Ou plutôt, que vais-je faire si nous perdons ? Je pense que si c’était le jeu, j’aurais eu droit à un game over.

Cette affaire concernait son avenir, alors elle voulait que Julian gagne par tous les moyens.

C’est vrai, pensa-t-elle. Je ne peux pas laisser ça s’arrêter ici. J’ai besoin de m’amuser davantage dans ce monde. D’autres filles ont pu faire tomber beaucoup de garçons amoureux d’elles et vivre une vie de luxe. Mon monde précédent était cruel. J’ai enfin pu atteindre le bonheur... J’ai besoin que ce Mob perde !

 

♥♥♥

 

L’armure blanche était descendue lentement dans l’arène.

On aurait dit qu’elle brillait et qu’elle était l’armure la plus puissante du royaume. Une version plus forte apparaîtra plus tard, mais pour l’instant, il s’agissait de la plus puissante à disposition.

... Je ne saurais trop insister sur le fait qu’aucune autre armure n’est à la hauteur.

« Je ne m’attendais pas à ce que tu te retrouves face à moi. Je te félicite de ta lutte vaine, » déclara Julian.

Devant l’attitude arrogante du prince, le public avait applaudi avec joie.

Ce sont peut-être ces idiots qui ont parié toute leur richesse. Mais c’est moi qui vais gagner.

Les prières du public n’atteindront jamais le ciel.

Tout d’abord... Je savais que je n’étais qu’une personne insignifiante.

Si j’avais participé à ce duel, c’était parce que j’avais Arroganz, mais aussi parce que le prince et les autres étaient encore en première année.

Si cela avait été la fin de l’année, ils auraient commencé à se développer et nous aurions été à peu près égaux. C’étaient des gens talentueux qui allaient devenir forts à la fin de l’année, et à leur niveau actuel, leur manque de force venait de leur manque d’expérience.

Si je devais attaquer, ce serait maintenant. Cela m’arrangeait bien les choses.

« Donc tu serais fier de frapper un menu fretin... c’est ça ? » demandai-je.

J’avais essayé de le contrarier, mais le prince avait à peine réagi.

Il tenait un bouclier dans sa main gauche, et une épée dans sa droite.

Puis, venant de son sac à dos se trouvaient deux canons montés sur les épaules avec des chargeurs tournants.

Il s’agissait d’une armure très extravagante, qui convenait à un membre de la royauté.

C’était bizarre d’avoir une bataille où mon adversaire... était à l’origine quelqu’un lié à la protagoniste.

Je voulais lui demander s’il était vraiment d’accord pour que Marie soit celle qu’il protégerait...

« Votre Altesse, puis-je poser une question ? » demandai-je.

« Si je peux y répondre, » déclara Julian.

« Que penses-tu de l’étudiante d’honneur, Olivia ? » demandai-je.

La réponse du prince fut lente. Il semblait qu’il ne savait pas pourquoi j’avais posé une telle question.

« Olivia ? J’ai entendu dire qu’elle faisait de son mieux ici, mais qu’en est-il ? » demanda-t-il.

« ... Vraiment ? » demandai-je en retour.

J’avais préparé ma pelle. C’était une scène surréaliste maintenant que j’y ai réfléchi. Il serait peut-être bon de passer avec une lame maintenant ?

Si j’étais arrivé jusqu’ici avec une pelle, il vaudrait peut-être mieux se battre avec une pelle jusqu’à la fin.

L’arbitre avait fait une expression légèrement peinée.

Il me regardait... avec une expression qui disait « Vous savez ce que cela implique, n’est-ce pas ? ». Je me demandais s’il voulait me dire de ne pas causer de blessures.

L’arbitre avait levé le bras et l’avait fait basculer vers le bas. « Commencez ! »

Cependant, alors même que le début avait été annoncé, ni Julian ni moi n’avions bougé.

On aurait dit que le prince attendait en tenant son bouclier devant lui.

Luxon semblait insatisfait de cela.

« Essaie-t-il de retarder le combat ? » demanda Luxon. « Quelle personne désespérée ! La différence de capacité est évidente. Elle peut être supérieure à d’autres armures, mais elle n’en est pas moins une simple armure. »

« Dans ce cas, tout ce que nous pouvons faire, c’est prendre l’initiative, » déclarai-je.

Arroganz avait fait des pas de géant et il avança la pelle sur le bouclier. Sur quoi, le prince avait repoussé l’attaque et avait ensuite utilisé l’épée dans sa main droite pour me frapper.

J’avais arrêté le coup à l’aide du manche de la pelle, provoquant la formation d’étincelles.

« Je n’ai pas finiiii ! » cria Julian.

Il n’arrêtait pas d’attaquer avec son bouclier et son épée.

Je les avais bloquées en utilisant ma pelle et je les avais repoussés en me penchant vers le bas. En pensant peut-être que le prince m’avait submergé, il y avait là des acclamations passionnées venant du public.

« Ces gars ne veulent pas perdre leur pari, » déclarai-je à Luxon.

« Ils seraient soulagés si tu perdais, maître, » répliqua Luxon. « Après tout, tu as piétiné leurs émotions, même si tu le fais depuis un moment. Du point de vue du public, ils pensent probablement que tu es une nuisance. »

« Ne dis pas ça ! Wôw ! » m’écriai-je.

Une brusque impulsion du prince le fit s’approcher de moi, et je glissai comme si je patinais sur le sol. Il avait fait la même chose. Il avait glissé sur le sol comme s’il était sur des patins et m’avait attaqué avec son épée.

Quand j’avais arrêté sa frappe, j’avais entendu la voix du prince.

« Je ne perdrai pas. Pour le bien de la fille qui prie pour ma victoire — je ne perdrrrrrais pas ! » cria Julian.

La lueur sur sa lame devint plus brillante, peut-être à cause de ses émotions en folies.

Les flammes bleues qui sortaient du dos de l’armure du prince étaient très belles.

« Je reconnais tes techniques, » déclarai-je.

« Venant de toi, ce n’est pas de l’éloge. Mais de toute façon, je ne vais pas non plus abandonner, » répliqua Julian.

J’avais intercepté et repoussé chaque coup qu’il avait fait dans sa vigueur folle avec ma pelle. Je savais très bien que les capacités de la personne qui pilotait cette armure étaient au top.

« Comme attendu de Son Altesse Julian, » déclarai-je. « Ta vigueur est différente des quatre autres. Peut-être que tu pensais aux quatre autres ? Peut-être que tu ne veux pas perdre, car être le seul vainqueur pourrait signifier avoir plus de temps avec Marie ! »

« Ne plaisante pas ! Qu’est-ce que tu sais de nous ? » cria Julian.

Les flammes bleues à l’arrière de l’armure blanche devinrent plus fortes, et leur intensité s’accrut. Je m’étais rendu compte qu’il tentait de compenser la différence de capacité en mettant à rude épreuve son armure.

Il semblait qu’il était devenu sérieux...

« Je ne sais rien du tout. Mais je ne pense pas que ce que vous faites soit bien, » répliquai-je.

Quand j’avais regardé le public pour voir Olivia et Anjelica, elles avaient tourné leur regard vers moi.

Olivia m’avait encouragé en joignant ses deux mains comme si elle priait.

Anjelica affichait de son côté une expression compliquée. Je suppose qu’elle n’aimait pas me voir me battre avec le prince. Non, attends. Peut-être qu’elle craignait que je ne le blesse ?

J’avais continué à me battre tout en parlant avec le prince. « Votre Altesse, qu’est-ce que ça fait d’être totalement épris d’une autre personne ? Je ne peux pas comprendre un tel sentiment, tu vois. »

« Ce n’est pas étonnant, » déclara Julian en un cri. « C’est pour ça que tu es capable de t’immiscer si calmement dans les affaires des autres. Si tu avais vraiment quelqu’un que tu aimes, tu n’aurais pas provoqué un tollé en faisant ce duel ! Il aurait mieux valu que tu saches ce qu’est l’amour pour que tu renonces ! »

Je ne peux pas parler pour les autres, mais ces mots ne pourraient-ils pas aussi s’appliquer à lui ?

« Est-ce à propos d’Anjelica ? Je crois qu’elle t’aime, Votre Altesse, » lui demandai-je.

« — Elle ne pense pas ainsi de moi, » répliqua Julian.

« Hein ? »

Les flammes sur son dos augmentaient en force, ce qui augmentait la vitesse de l’armure.

Il était plus rapide que les quatre autres et avait fait une série d’attaques rapides.

Les choses devenaient assez sérieuses avec ça.

« Ce qu’elle ressent, ce n’est pas de l’amour ! » cria Julian. « Elle ne tient pas compte de mes propres sentiments ! Elle est comme toutes les autres filles du palais royal ! Ma vie de roi m’a été imposée ! Je ne voulais pas naître dans la famille royale. Je vivais dans le palais royal, où personne ne me voyait pour moi-même, alors — . »

Il n’y avait rien à faire. Après tout, il était le prince héritier.

Je voulais le lui dire, mais le fait d’être né dans la royauté ne signifiait pas que l’on aimerait toujours leur situation.

« Marie est la seule femme qui reconnaît mes sentiments, » continua Julian.

Il n’y avait aucun type de femmes qu’il recherchait dans le palais royal, donc il avait pu facilement être trompé au milieu de son trouble intérieur.

Olivia devait à l’origine intervenir ici. Mais c’était dans le jeu.

Les choses avaient mal tourné en raison de quelqu’un d’autre qui s’était réincarné ici.

Elle avait mené ces cinq gars par le bout du nez dans un acte de disgrâce impensable.

« Il en va de même pour toi, qui n’arrêtes pas de dire ces choses égocentriques ! » continua-t-il à crier. « Tes paroles ne valent rien ! On ne peut pas s’appeler chevalier quand on n’est qu’un enfant arrogant après avoir côtoyé une grande puissance ! Est-ce que tu t’amuses bien ? Comment se sent-on face à l’utilisation de ce pouvoir pour submerger les autres et ensuite les gronder avec une attitude condescendante ? »

« — C’est vraiment le pied !! » criai-je.

« Quoi !? » s’écria Julian.

Quand j’avais essayé de frapper l’armure du prince, il l’avait bloquée avec son bouclier. Il avait volé vers l’arrière en un instant et avait tiré avec les canons sur ses épaules, mais je ne m’étais pas protégé face à eux.

Arroganz avait tremblé, mais je n’avais pas eu une seule égratignure.

« C’est la meilleure sensation possible ! » déclarai-je. « C’est rafraîchissant de pouvoir utiliser ma puissance écrasante pour vous accabler et vous réprimandez tous, vous, les hommes dominateurs et pleins de courage. Cependant, j’ai un problème avec vos compagnons qui ne répliquent pas après ça. Eh bien, je suppose que ceux qui répondent en dépit de leur défaite n’inviteront que la misère ! Alors, laisse-moi te dire quelque chose. Je suis peut-être arrogant, mais tu ne pourras pas gagner contre moi. Qu’est-ce que ça fait de le savoir ? Qu’est-ce que ça fait de perdre face à un type de rang inférieur à toi, Votre Altesse Royale !? » J’avais exprès déclaré la fin ainsi, afin de le fâcher encore plus.

« Toiiiiiiiii ! » cria Julian.

J’avais tenu en échec mon adversaire avec une puissance écrasante tout en le condamnant.

 

 

Je trouvais que cela devenait addictif.

De plus, mes adversaires étaient des individus qui me regardaient de haut... alors mes sentiments de culpabilité étaient vraiment très minces.

Luxon avait la même opinion que moi.

La voix de ce truc ne s’était pas fait entendre dehors. Ma conversation avec lui n’avait pas non plus été entendue par les autres. C’était très efficace.

« Il a fini de te démentir à ce stade, maître, » déclara Luxon. « Mais je présume qu’il ne peut pas se défendre du choc d’avoir perdu le débat. Tout bien considéré, l’humanité est une vraie saloperie. Je suis impressionné. »

Quand j’avais défoncé le bouclier que le prince tenait dans sa main gauche, de la fumée avait commencé à s’en échapper. C’était peut-être à cause du fardeau qu’il causait à son armure.

Le bouclier s’était déformé et le prince l’avait jeté. Les doigts de son armure étaient pliés, et il semblait que sa main n’était plus utilisable.

« Je dirai encore une chose. Est-ce que tu comprends au moins tes propres sentiments, idiot !? As-tu au moins une vague idée de ce que je ressens !? De plus, sais-tu au moins ceux d’Anjelica —, » demandai-je.

« Ta gueuleeeee !! » cria Julian.

Quand il m’avait frappé avec une épée, j’avais utilisé ma pelle pour bloquer nos armes ensemble, ce qui nous avait fait nous retrouver face à face. J’avais l’avantage en termes de poids et de taille.

L’armure du prince semblait avoir été écrasée par un important fardeau.

« Tu dis que tu ne voulais pas naître dans la famille royale, » déclarai-je. « As-tu déjà couru le risque d’être vendu à de vieilles femmes perverses ? As-tu déjà eu l’expérience de devoir être servile et baisser la tête pour demander à une fille d’être ta femme ? Une fille t’a-t-elle déjà dit qu’elle déteste la campagne et qu’elle comptait aussi avoir d’autres amants ? C’est vraiment misérable. Connais-tu le sentiment de voir des personnes devenir malheureuses toute leur vie après le mariage et de te faire dire qu’on t’a élevé pour être l’amant de quelqu’un, en sachant que tu finiras comme eux, hein ? »

J’avais exprimé mes pensées honnêtes, et il y avait certainement beaucoup de garçons qui seraient d’accord avec moi.

Je pouvais voir les visages des garçons dans l’auditoire hocher la tête ou verser des larmes de compréhension.

Tout le monde... Je vais infliger une juste punition à ce garçon gâté qui ne sait rien de ce monde, alors regardez-moi de là !

« P-Pourquoi dis-tu des choses pareilles ? N’es-tu pas libre de faire ce que tu veux ? Tout ce que tu as à faire est de trouver une bonne partenaire ! » répliqua Julian.

Je l’avais frappé plusieurs fois en raison de la colère. Chaque fois, Julian tremblait à l’intérieur de son armure blanche et criait pour tenter de résister à l’impact.

« Libre !? » criai-je. « Trouver une bonne partenaire ? Tu dis que je — nous sommes libres !? Ne nous traite pas avec légèreté, sale gosse pourri gâté ! As-tu senti que ta chasteté était en danger en raison d’une femme de trois fois ton âge !? As-tu déjà mis ta vie en danger !? As-tu déjà embarqué seule sur un petit bateau ? As-tu déjà mis les voiles dans le ciel sans aucun compagnon !? Tu as le droit d’avoir une belle fiancée et de flirter avec une autre fille... pourquoi ne veux-tu pas être né dans la famille royale ? N’est-ce pas toi qui prends ton pied ? Reprends-toi en main ! »

« Je ne plaisante pas ! Je suis sérieux ! » répliqua Julian.

« C’est encore pire ! » répliquai-je.

Normalement, il aurait dû être le compagnon d’une fille d’un ménage de vicomte. Peut-être l’avait-il été à un moment donné ?

En tout cas, je ne connais pas les détails, mais obtenir la fille d’un duc comme fiancée n’était pas quelque chose à ignorer.

Maintenant que j’en parlais — l’élite, ou plutôt le royaume dans son ensemble, seront-ils en sécurité à l’avenir ?

Il en va de même pour les nobles influents.

Le fait d’avoir les mêmes genres de femmes autour d’eux n’allait que créer des problèmes.

J’avais repoussé son épée avec un coup de pelle, j’avais saisi son bras et je l’avais écrasé.

Maintenant qu’il ne pouvait utiliser aucun de ses bras, il avait pris de la distance et avait commencé à utiliser ses canons pour me frapper.

Je les avais évités et j’avais attendu que ses tirs s’arrêtent.

Puisqu’il y avait une limite à ses munitions, il allait bientôt devoir s’arrêter.

« *Soupir*... n’est-ce pas suffisant ? J’en ai marre de jouer. Ton opposant est là-bas. Compris ? » déclarai-je.

Quand j’avais utilisé mon pouce pour montrer du doigt Anjelica et Olivia dans le public, Anjelica affichait un visage triste. Je me penchai vers l’avant et attendis la réponse du prince.

Anjelica avait un faible pour le prince. Non, je pouvais dire qu’elle l’aimait. Ce duel avait eu lieu parce qu’elle voulait que Marie se sépare du prince.

Le prince, qui avait cessé de se battre, parla. « ... Ce n’est pas fini. »

« Hein ? » demandai-je.

« Ce n’est pas encore fini, » déclara Julian. « Je préfère mourir plutôt que de laisser Marie m’être retiré ! Je n’accepterai pas la défaite. Si tu veux me tuer, fais-le ! C’est un duel ! J’interdis à ce duel de s’arrêter jusqu’à ce que toi ou moi mourions ! »

Il voulait que personne ne se mette en travers de notre chemin.

Il était devenu provocateur.

Puisque c’était quelqu’un de la famille royale qui disait cela, cela pouvait être considéré comme un ordre de ne pas intervenir et de ne pas nous arrêter. Parlé de deux poids, deux mesures... cela allait bien si c’était lui qui le faisait, mais il s’énerverait si d’autres essayaient de le faire.

Cependant, maintenant qu’on en était arrivé là, il serait difficile de traiter avec lui.

« D’accord ! Et si je te tourmentais jusqu’à ce que ton cœur se brise ? » demandai-je.

Luxon murmura sa surprise à voix basse. « Cette discussion s’est avérée être la pire des conversations qui n’aient jamais eu lieu. Cependant, les mots que tu as prononcés il y a quelques instants étaient remplis d’une émotion plus sincère que je ne l’avais ressenti auparavant. Voilà mon évaluation. »

C’était évident. Ils viennent d’expériences réelles que j’avais vécues.

Dénoncer la stupidité de certaines personnes, c’était génial ! Je n’étais pas là pour les négociations.

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

3 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre. :3

  2. On dirait que la sœur de Leon de son monde a était transféré aussi …

    Merci pour le chapitre et bonne continuation !

  3. Merci pour le chapitre !

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