Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 1 – Chapitre 1 – Partie 3

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Chapitre 1 : Raisons pour se battre

Partie 3

Retrouvons-nous un mois plus tard.

Selon moi, ce petit navire était étonnamment bien construit.

Il y avait une hélice attachée au moteur et le tout était vraiment facile à manœuvrer en étant seul.

Je me tenais en ce moment sur le dessus du navire.

Je portais une robe qui cachait bien mon corps du soleil, et j’avais mis le capuchon. De l’eau, de la nourriture et quelques armes avaient été chargées à bord.

Ce montant était largement suffisant pour qu’une personne seule puisse vivre un moment.

« Il semblerait que j’ai vraiment demandé à mon père quelque chose qui fut déraisonnable, » murmurai-je pour moi-même.

Il ne m’avait pas seulement préparé un navire volant, mais également une épée et un fusil. Il y avait aussi beaucoup d’autres choses qu’il avait rassemblées pour moi.

Cela ne suffirait pas de simplement remercier mes parents pour tout ce qu’ils avaient fait pour moi.

Je leur avais probablement imposé quelque chose de très déraisonnable en leur demandant de rassembler autant d’objets pour mon seul usage.

Le navire en lui-même était essentiellement tel un petit moteur à hélice attaché à ce que je transportais, une simple embarcation en bois. Malgré tout, la préparation d’une telle quantité était une lourde dépense pour de pauvres nobles telle que ma famille.

« Tout bien considéré, je me demande quel genre de monde fantastique possède le gaz et l’électricité, » me demandai-je à voix haute.

Assis tout en tenant le fusil près de moi, je tenais des jumelles dans ma main tout en regardant les environs avec.

Puis, j’avais sorti une carte et pris une boussole.

« Je suppose que ce sont des choses comme ça qui en font un monde fantastique. »

La boussole indiquait la direction du nord ainsi que la direction à prendre. En plus d’une aiguille qui pointe vers le nord, il y avait aussi une deuxième aiguille qui savait où se trouvait ma destination.

Les boussoles à deux aiguilles étaient un objet commun dans ce monde.

En configurant l’emplacement à l’aide d’un cadran, il s’agissait d’un outil pratique qui pointait vers la destination.

Depuis leur venue, il y a dix ans, mes souvenirs du jeu et d’autres choses du genre se diluaient peu à peu. Mais juste après avoir récupéré ces souvenirs, j’avais noté les coordonnées ainsi que d’autres données à toutes fins utiles. Bien joué, félicitez-moi !

À cette époque, quand j’avais retrouvé mes souvenirs, j’avais seulement eu l’illusion de pouvoir agir comme un tricheur, mais je n’étais pas capable de commencer quoi que ce soit à cause des affaires liées à ma vie quotidienne.

« Je me trouverais dans une meilleure situation si j’avais commencé à travailler dur il y a longtemps. »

C’est humain d’avoir de telles pensées sans bouger. On ne peut dire que c’est le genre de personne que je suis. Je m’étais souvent plaint de ce genre de choses, regrettant de ne pas avoir agi plus tôt.

J’avais continué à tourner au ralenti jour après jour jusqu’à ce que je sois pressé par le temps.

Tout d’abord, ma vie ici était bien plus dure que la précédente.

Je me levais tôt le matin, j’étudiais la nuit... et le travail agricole était très dur. C’était normal pour moi d’aller au lit juste après que tout soit fini et de dormir ainsi.

J’étais épuisé tous les jours, sans jamais avoir un jour de congé. Je n’avais pas assez d’énergie pour m’autoformer et je n’avais pas non plus de connaissances ou de compétences particulières.

Étais-je vraiment un tricheur avec des avantages de la réincarnation ? Non. Si j’avais de telles choses, je ne connaîtrais pas de telles difficultés.

Étais-je vraiment un tricheur avec les connaissances de son ancien monde ? Non. Je n’avais pas de telles connaissances, et je ne saurais même pas comment les appliquer à ce monde.

Il y avait occasionnellement une vue qui s’offrait à moi avec l’océan et des rochers flottants ici et là.

« Il y a la mer et le ciel bleu... et aussi les nuages blancs, mais j’en ai assez de tout ça. »

J’avais saisi fermement le fusil tout en me contrôlant pour ne pas devenir fou.

Moi, qui avais déjà vécu dans mon monde précédent, je pensais que peut-être si je me suicidais avec ce fusil, une vie meilleure m’attendrait dans la prochaine — mais j’avais vigoureusement secoué la tête de côté.

« Même si je meurs seul, ça ne résoudrait rien. Au lieu que cela soit moi, c’est Colin qui serait victime de ces sales perverses. »

J’avais abandonné cette idée et j’avais levé la tête.

Le soleil était radieux.

J’avais souvent réfléchi au fait que je pourrais peut-être tout abandonner et m’enfuir dans un coin du monde.

Cependant, ce monde était bien plus dangereux que le Japon de ma vie antérieure. En tenant compte des monstres et des bandits, ma vie était toujours en danger, peu importe où je serais.

Dans ma situation actuelle, je m’envolais seul, sans même avoir un moyen de sécuriser des fonds, sans soutien. Le Japon de mon monde précédent me manque.

J’en avais marre de cette situation où je ne trouvais pas de refuge approprié.

« Ce monde est dur pour les mobs, » murmurai-je.

Je me parlais beaucoup au cours de ce voyage, mais je m’en fichais totalement.

Je serais vraiment foutu si je rencontrais des pirates des cieux dans un moment pareil.

Avec une telle pensée en tête, j’étais redevenu une fois de plus prudent vis-à-vis de mon environnement. Et c’est alors qu’un soudain vent avait soufflé fortement. La carte faisait un bruit de battement alors qu’elle était frappée par le vent.

La boussole avait été placée sur le dessus de la carte pour éviter que le vent ne la balaye, mais l’aiguille pointant vers la destination avait tourné sur elle-même.

« Quoi ? »

Alors que je me levais, le vent avait soufflé encore plus fort et j’avais dû y résister, sinon mon corps allait basculer sur le pont du navire, ou pire encore, directement dans le vide. Je m’étais ainsi agrippé à la main courante voisine et j’avais balayé mon environnement, mais la mer était calme.

Le mouvement des nuages était également normal.

On dirait qu’il n’y avait pas d’orage en préparation ou d’autre condition météo extrême.

Au fur et à mesure que le navire avançait, le soleil avait été bloqué par une ombre.

« ─ Quelque chose se trouve en dessus d’ici ? » demandai-je.

J’avais jeté un coup d’œil vers le haut, et j’avais vu qu’il y avait un gros nuage blanc dans le ciel.

C’était vraiment un énorme nuage.

Je l’avais regardé fixement et j’avais serré mon poing gauche très fortement.

Il y avait quelque chose un peu plus bas que le niveau du navire.

En regardant la mer, j’avais vu qu’une partie était d’un vert éclatant.

Je m’étais effondré et je m’étais frappé sur le front en souriant.

« C’est ça ! C’est ce truc — j’ai déjà vu cela ! Est-ce peut-être là à cause des microtransactions ? Ou peut-être que c’était ici depuis le début ? Eh bien ! De toute façon, ça n’a pas d’importance... Je l’ai trouvé. J’ai touché le jackpot ! » criai-je.

Je m’étais relevé, j’avais étendu mes deux mains et j’avais levé les yeux vers le ciel en poussant un cri.

Je suis vraiment reconnaissant que cette chose existe.

J’avais pensé que ce serait bien si elle existait. J’étais venu ici sans trop d’attentes pour pouvoir le confirmer, mais ─ j’avais clairement touché le jackpot.

« Oups, je n’ai toujours pas mis la main dessus. »

Me ressaisissant, je m’étais déplacé à l’arrière du bateau et j’avais actionné le mécanisme de l’hélice.

J’avais fait déplacer le bateau plus près de la mer. Puis, en me dirigeant vers l’endroit où il y avait de la lumière, le bateau avait commencé à grincer tout en tremblant.

Je m’étais baissé et je m’étais accroché au bateau qui secouait fortement.

« S’il te plaît, tiens le coup ! »

Bien que je ne conduisais pas le navire dans cette direction, il avait commencé à s’élever vigoureusement. La force était trop importante pour que je puisse me lever. Je ne pouvais le supporter qu’en restant à genoux.

Le bateau s’envolant avait été entièrement projeté dans un nuage, et mon environnement était devenu d’un blanc pur.

Mon corps était gelé

Mes vêtements étaient mouillés.

J’avais protégé mon fusil en le glissant sous ma robe, et j’avais déplacé le bateau tout en ne pouvant rien voir dans le nuage.

Il y avait quelque chose qui me poussait vers l’extérieur du nuage, et j’avais déplacé le bateau dans la direction opposée.

Je m’étais déplacé pour m’opposer à la poussée sans rien voir, mais j’avais l’impression de me déplacer le long d’un ruisseau déchaîné. Eh bien, je n’avais jamais connu de courant d’eau enragé, mais de toute façon, un vent violent soufflait à l’intérieur du nuage.

Le moteur avait alors fait entendre un bruit fort alors qu’il était poussé à ses limites. Cependant, même ce son était noyé dans le grondement du vent bien que je sois juste à côté.

Les deux aiguilles de la boussole tournaient en rond, ne servant à rien, et j’étais dans un état où je ne savais même pas où j’étais.

Pourtant, je n’avais pas d’autre choix que de continuer à aller à contre-courant, et au moment où je m’en étais rendu compte, mon corps était trempé par de l’eau. Il faisait encore plus froid.

Mes vêtements, imbibés d’eau, étaient lourds.

Le bateau fonctionnait d’une façon ou d’une autre à contre-courant, mais j’étais mal à l’aise à l’idée que cela puisse fonctionner. J’affrontais une tempête tout seul, sans soutien.

« Je vous en supplie ! Je vous demande encore et encore de m’accorder cette chance ─ ! »

Cela fait plusieurs dizaines de minutes, ou peut-être plusieurs heures que cela avait commencé ?

Ma perception du temps n’était pas précise en ce moment, et c’est alors que le moteur surchargé avait commencé à cracher des flammes.

« Attends ! Attends un peu ! Si je me fais jeter comme ça, ce sera un désastre pour ─, » commençai-je à dire.

Le pire scénario m’était instantanément venu à l’esprit. À l’instant suivant, le moteur avait explosé et l’hélice s’était détachée pendant l’incendie.

Le feu s’était propagé sur le bateau en bois, et il s’était soudain mis à trembler pendant que je pensais que je devais éteindre les flammes.

Le bateau avait été violemment secoué. Il avait traversé le nuage avant d’être projeté à l’extérieur de — et alors, juste là, une île flottante couverte par le nuage était apparue.

Alors que j’étais éjecté avec force hors du nuage, je m’étais résigné à mon funeste destin, mais mes yeux s’étaient ouverts en voyant l’île flottante. Il s’agissait de quelque chose que j’avais vu plusieurs fois dans le jeu, mais lorsque je l’avais vu en réalité, c’était vraiment formidable.

L’île était enchevêtrée avec les racines de grands arbres partout et elle était verte après avoir été ainsi enveloppée dans cette nature resplendissante.

En regardant la surface de terre, des racines plus petites en sortaient également, et il y avait de la végétation qui poussait partout.

« ─ Comme c’est incroyable. »

Je m’approchai peu à peu de l’île. En vérité, je pensais que c’était mon navire qui se dirigeait vers elle en raison des vents.

J’avais essayé de le déplacer en pleine panique, mais comme le moteur du navire avait été brisé, je n’avais plus la possibilité de le faire fonctionner. Il était en feu et très dangereux.

« Est-ce une plaisanterie ? »

En m’approchant de la surface de l’île flottante, je m’étais accroché à mes bagages et j’avais calculé le temps nécessaire pour sauter du bateau et m’échapper. Puis j’avais sauté.

Tout en lâchant les bagages que je tenais, je m’étais retourné pour amortir le choc et je m’étais arrêté quand mon dos avait heurté une grosse racine d’arbre.

Le bateau s’était brisé en morceaux lorsqu’il heurta la surface, et mes bagages restants s’étaient dispersés sous le choc.

Je m’étais ensuite levé alors que des douleurs m’assaillaient partout, tout en essuyant mes sueurs froides.

« Ah, c’était dangereux. C’était vraiment risqué de venir ici en bateau. »

Les choses auraient été plus faciles si le dirigeable avait été plus grand, mais nous n’avions pas assez d’argent pour en acheter un. En parlant de ça, nous n’avions plus d’argent pour nos prêts.

« Mais, j’ai réussi à arriver d’une façon ou d’une autre. »

Ma vision vacillait encore en raison de ce que je venais de subir. Je m’étais alors dépêché de ramasser mes bagages importants tout en tenant ma tête douloureuse.

Une partie des bagages avait été brûlée, mais je pensais pouvoir me débrouiller avec ce qui restait.

J’avais rassemblé les bagages au même endroit et j’avais ramassé le bois utilisable venant du bateau partiellement brûlé.

Je suis arrivé à destination, mais j’ai perdu mon bateau.

Ainsi, je ne peux vraiment plus m’échapper de là.

Il n’y aura pas de problème si je peux récupérer « Ça », la chose qui sommeille sur l’île, mais je ne pourrai pas partir si « Ça » n’est pas là.

Alors que je m’étais assis pour faire une pause et laisser passer la douleur, il semblerait que beaucoup de temps s’était écoulé avant que je sorte de cet état.

Les environs avaient commencé à s’assombrir.

J’avais sorti de la nourriture et de l’eau de mes bagages pour pouvoir ainsi prendre un repas.

J’avais mangé de la nourriture qui ressemblait à des craquelins et j’avais ajouté à ça de l’eau.

Il s’agissait clairement d’un aliment qui ne servait qu’à remplir l’estomac plutôt qu’à satisfaire ses papilles gustatives.

« S’il n’y a rien ici après avoir fait tout ce chemin, je ne pourrais qu’en rire. »

Mes journées seraient certainement chargées à partir de demain.

J’avais alors commencé mon séjour ici en préparant un feu de camp en utilisant les morceaux de bois brisés du bateau. Ainsi, j’avais pu réchauffer mon corps froid et mouillé.

Après ça, j’avais vérifié l’état de mon fusil et j’avais aussi cherché toute anomalie dans mon autre équipement.

« Ça a l’air d’aller. Tout bien considéré, c’est un soulagement que cette chose aille bien, » murmurai-je.

À la lumière du feu de camp, j’avais compté mes balles et je les avais placées dans des chargeurs.

Il s’agissait des balles que j’avais fait spécialement charger. Une marque de foudre avait été gravée sur la surface, indiquant qu’il s’agit de balles différentes des balles ordinaires.

En comparaison avec le yen japonais, une balle typique coûtait entre 3 000 et 5 000 yens.

Il s’agissait d’une balle spéciale — une balle magique qui pouvait donner lieu à des effets magiques. Il s’agissait de balles fantastiques qui pouvaient faire surgir des flammes lors d’un coup direct, ou avoir un effet de gel, ou d’autres choses du genre.

En raison de cela, le prix d’une balle dépassait sans problème les 10 000 yens.

Je ne ressentais que de la gratitude envers mes parents qui avaient pu rassembler ces balles en un si grand nombre.

« Si je reviens vivant, je vais devoir rendre hommage à mes parents... Maintenant que j’y pense, je n’ai pas rendu hommage à mes parents de mon monde précédent. »

Quand je pense à la façon dont je suis mort avant mes parents dans mon monde précédent, j’aurais l’air de quelqu’un qui ne respecte pas ses parents.

« Je me demande ce qui est arrivé à ma sœur. Je serais même content si elle était là pour m’insulter encore une fois. »

Je me souvenais encore du jour où je m’étais réveillé dans ce monde, ou plutôt, du jour où j’avais retrouvé mes souvenirs. Ça ne me dérange pas d’avoir dû faire le jeu vidéo Otome pour ma sœur.

Grâce à cela, j’avais pu obtenir des connaissances de ce jeu, donc je suppose qu’il vaudrait peut-être mieux que je lui montre de la gratitude ?

Mais si elle ne m’avait pas imposé ce jeu, j’étais presque sûr que je ne serais pas mort.

Manque-t-il quelque chose ?

Une fois après avoir fini de vérifier le fusil et les balles, je les avais placés à côté de moi alors que j’appuyais mon dos contre la grande racine de l’arbre.

Comme je vivais sur un bateau depuis un certain temps, il s’agissait de la première fois que je m’allongeais sur la terre depuis longtemps.

« ... Pourquoi me suis-je réincarné dans un monde d’un jeu vidéo Otome ? Normalement, je me serais réincarné dans le monde fantastique typique avec des épées et de la magie. Non, attends, je préférerais que ce soit mon monde précédent. Oui, il aurait été préférable de se réincarner au Japon si cela avait été possible. »

En y repensant, j’avais eu beaucoup de chance d’avoir été au Japon, où les monstres n’existaient pas et où les pirates du ciel n’étaient pas vraiment la même chose.

En pensant ainsi, j’avais fermé les yeux.

« ... Je devrai... travailler dur demain... »

Le plus gros pari de ma vie m’attend.

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

Un commentaire :

  1. Merci pour le chapitre !

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