Le Dilemme d’un Archidémon – Tome 6 – Chapitre 2 – Partie 6

Bannière de Le Dilemme d’un Archidémon ***

Chapitre 2 : Ma mignonne fille a grandi et j’ai rétréci. Et maintenant ?

Partie 6

« Arrête-toi ici, Foll ! » Zagan avait crié après Foll pendant qu’elle le tirait à travers Kianoides. Soit dit en passant, parce qu’ils ne trouvaient pas de vêtements convenant à Zagan, il avait simplement pris sa robe habituelle en enlevant tout le reste pour l’ajuster, puis il l’avait attaché le reste ensemble.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » demanda Foll en se retournant vers lui et en penchant la tête avec curiosité.

« Qu’est-ce qu’il y a ? As-tu besoin de le demander ? Pourquoi va-t-on dans cette boutique entre tous les autres endroits ? » demanda Zagan.

Ils se trouvaient actuellement devant leur magasin de vêtements habituel. Zagan l’utilisait souvent, et la vendeuse était quelqu’un avec qui il était en bons termes, mais…

« Tu as acheté mes vêtements ici. Ils ont aussi des trucs pour les garçons. Ce n’est pas grave, » déclara Foll.

« … Tu ne comprends pas. Si Manuela me voit comme ça, je suis foutu, » déclara Zagan.

« Hein ? Mais Néphy a dit qu’elle était gentille. Tu ne devrais pas être en danger, » déclara Foll.

Ce n’était pas un mensonge, mais Manuela n’avait pas non plus beaucoup de maîtrise de soi. Malheureusement, ils avaient tous les deux provoqué une certaine agitation juste à l’extérieur du magasin, ce qui avait évidemment attiré l’attention.

« C’est quoi tout ce bruit ? »

La porte s’était ouvert avec un claquement, et la vendeuse aviaire aux ailes vertes, Manuela, était sortie. Cette femme était une des meilleures amies de Néphy, ce qui signifie que Zagan la tenait en haute estime, mais… elle s’était souvent transformée en une véritable nuisance quand il s’agissait de vêtements.

Attends, je ne l’ai vue jouer qu’avec des filles. Peut-être qu’elle ne s’intéresse pas aux garçons… De plus, il y avait aussi la chance qu’elle n’ose pas faire l’imbécile avec lui parce qu’il était un Archidémon. Zagan avait quand même augmenté ses défenses au cas où, alors que Foll s’approchait d’elle.

« Nous sommes ici pour acheter des vêtements, » déclara Foll.

« Hein ? Hm… ? Je ne pense pas que ce soit possible, mais… es-tu Foll ? » Manuela plissa ses sourcils en posant cette question.

« Je le suis, » répondit Foll. Et à ce moment-là, elle s’était finalement rappelée à quoi elle ressemblait, alors elle avait étendu les bras et les ailes sur place.

« J’ai grossi, » expliqua Foll alors que le tissu autour de sa poitrine s’ouvrait à nouveau. Zagan avait dû réparer ses vêtements en un instant pour l’empêcher d’être complètement exposé.

« Je n’arrête pas de te dire de ne pas faire de mouvements brusques…, » marmonna Zagan, attirant l’attention de Manuela sur lui.

« Hum, ohhh, qui est ce gamin ? » demanda Manuela.

« Zagan, » répondit Foll.

« Pffft, » grogna Manuela avant d’éclater de rire et de dire, « Comment ça ! Il est si mignon ! Comment es-tu devenu si amusant… si délicieux… joyeux ? Hmm… Eh bien, peu importe. Tu es vraiment amusant maintenant, Zagan ! »

« N’invente pas des mots ! » Zagan avait rugi en se demandant pourquoi elle renonçait à trouver le mot juste si facilement.

« Geheheheh, eh bien, laisse-moi entendre tous les détails juteux à l’intérieur. On a deux clients payants ici ! » Manuela avait pris Zagan dans ses bras et l’avait emmené à l’atelier alors qu’il était perdu dans ses pensées.

Oh, je vois. Ça n’avait rien à voir avec le fait que je sois un Archidémon. Manuela ne s’intéresse pas aux adultes… Alors qu’on le traînait à l’intérieur, il aperçut un autre visage familier.

« Bienvenue ! »

La fille aux oreilles blanches et duveteuses qui les avait accueillies avec le sourire était une fille-renard. Son « uniforme » était une robe d’une seule pièce qui ressemblait à ce que portait Néphy. Les principales différences étaient la dentelle à froufrou sur toute la robe et le bandeau qui s’ajustait bien entre ses oreilles.

« Kuu ? Qu’est-ce que tu fous là ? » demanda Zagan.

« Hm ? Vous me connaissez ? Même si c’est le cas, vous devriez respecter vos aînés. Sinon, cette dame effrayante pourrait vous traiter comme un jouet ! » Les oreilles duveteuses de Kuu frémissaient d’agacement quand elle disait ça. On aurait dit qu’elle n’avait pas remarqué que l’enfant devant elle était Zagan.

C’est peut-être mieux comme ça… Agir comme un enfant innocent semblait préférable que d’avoir plus de gens au courant de sa situation. Il s’était donc mordu les lèvres et avait fait un léger sourire.

« Désolé, Mlle Kuu. Je vous ai déjà vu à l’Église, alors je l’ai dit sans réfléchir » affirma Zagan. Puis, un bruit sourd retentit derrière lui, et quand il se retourna, il aperçut Manuela qui roulait sur le sol avec ses mains sur le ventre.

 

 

Putain de merde ! Je me souviendrai de ceci… Même si elle était l’amie de Néphy, elle allait vraiment trop loin. Son comportement rappelait à Zagan Gremory, ce qui lui faisait avoir des frissons le long de la colonne vertébrale. Et après avoir interprété l’expression sur le visage de Zagan comme un regret, Kuu lui tapota la tête pour le réconforter.

« Vraiment ? Heehee, c’est bien que tu te sois excusé tout de suite… Oh, mais tu devrais vraiment travailler ton sourire. Ça ressemblait à ce que fait M. Zagan quand il se bat, » déclara Kuu.

Se souvient-elle de ce qui s’est passé quand Bifrons a pris le contrôle de son corps ? Le visage de Zagan s’était raidi dès qu’il l’avait entendue dire ça. Kuu avait beaucoup souffert quand Bifrons l’avait manipulée, c’est pourquoi Zagan avait demandé à Orias d’effacer ses souvenirs. Mais, en y repensant, il ne se souvenait pas qu’elle avait accepté sa demande.

Hm, il semble que j’ai aussi l’air d’être nul pour sourire… Zagan avait pensé à la façon dont Néphy s’était tiré les joues pour s’entraîner. Et quand il l’avait fait, il s’était rendu compte qu’il devait faire le même effort puisqu’il était son époux. C’est pour ça qu’il s’était tiré les joues. Il avait supposé que ses muscles faciaux étaient encore raides, mais il semblait que le fait de se transformer en enfant les avait tous étirés. Il n’arrêtait pas de les étirer encore et encore, et finalement, quelqu’un l’avait serré dans ses bras par-derrière.

« Qu’est-ce que tu fais ? » demanda Zagan. Il ne comprenait pas pourquoi Foll l’enlaçait si fort.

« Mignon. Mignon, » déclara Foll.

« Hein ? Qui traites-tu de mignon !? » Zagan avait protesté. Cependant, cela n’avait pas empêché Foll de frotter sa joue contre la sienne. Et quand il avait essayé de s’arracher, Kuu était venu lui caresser la tête une fois de plus.

« Les garçons détestent qu’on les traite de mignons, n’est-ce pas ? Mais tu sais, ce n’est pas si mal parce que ça nous donne envie de t’enlacer ! » déclara Kuu.

« Grrr…, » Zagan grogna en raison de l’ennui. Mais, en y repensant, il se souvient que Foll ne cessait de serrer Néphy dans ses bras et de la traiter de mignonne quand elle était devenue une enfant. Peut-être que ça voulait dire qu’elle avait l’habitude d’enlacer des choses mignonnes.

« Hm… Tu sais, tu ressembles un peu à M. Zagan. Tu es tout habillé comme un sorcier, toi aussi… Es-tu de sa famille ? » demanda Kuu en penchant la tête sur le côté.

« E-Eh bien…, » Zagan était devenu silencieux alors qu’il essayait de trouver une excuse.

« Hein ? Qu’est-ce que tu veux dire ? Zagan est Zaghamph, » Foll avait essayé de révéler son secret malgré son hésitation, mais heureusement, Manuela était arrivée et l’avait fait taire en lui couvrant la bouche.

« Cet enfant est un parent éloigné de Zagan, Dagan. Oh, et cette jolie dame est sa sœur aînée, Farah. Ce sont les invités de Zagan, alors fais attention à tes manières avec eux, d’accord Kuu ? » Manuela avait dit cela en essayant d’aider Zagan à cacher son identité. Puis, elle chuchota à l’oreille de Foll et lui dit : « Joue le jeu, d’accord ? ».

Dans un virage inhabituel, Foll avait été rapide quant à l’assimilation de l’information, alors elle avait simplement basculé la tête en haut et en bas en réponse.

« Au fait, qui est exactement cette “dame effrayante” qui traite les enfants comme des jouets ? » demanda Manuela à Kuu en se tournant vers elle.

« Hein ? Qu’est-ce que vous racontez ? Vous devez être confuse ! J’ai juste dit que les mauvais enfants devraient être punis ! » s’exclama Kuu en redressant son dos d’un coup sec.

Oh, je vois. Manuela doit déjà la traiter comme un jouet… Zagan se sentait mal pour elle.

« Dagan est donc un parent de M. Zagan ? Je me demande si tu lui ressembleras quand tu seras grand ? Oh, dans ce cas, tu devrais apprendre à être gentil avec les filles avant qu’il ne soit trop tard ! » déclara Kuu.

Elle se souvient vraiment de tout, n’est-ce pas ? Zagan avait impitoyablement enfoncé son bras dans son cœur lors de leur dernière rencontre. Même si ses souvenirs avaient été effacés, cette douleur était probablement restée fraîche dans son esprit. Et en réalisant cela, Zagan avait été vaincu par un sentiment de culpabilité.

« Zagan semble inquiet à propos de ça aussi, et il a dit qu’il ne ferait plus des choses aussi méchantes. Alors, détendez-vous, s’il vous plaît. Vous n’aurez plus de souvenirs douloureux. Il ne le permettra pas, » déclara Zagan.

Zagan faisait de son mieux pour s’excuser, mais pour une raison quelconque, le visage de Kuu devenait rouge quand elle avait entendu ses paroles.

« Hnnngh... Oh, quel est ce sentiment ? C’est mauvais, Kuu. Ce n’est qu’un enfant, » marmonna Kuu en se serrant la poitrine, puis s’éloignant en s’éventant.

J’aurais dû savoir que des mots réconfortants n’allaient pas suffire… En fin de compte, il venait probablement de lui faire se souvenir d’un souvenir douloureux au lieu de l’aider à s’en remettre, et sachant cela, cela avait fait baisser les épaules de Zagan en raison de la déception.

« Zagan, tu ne devrais pas être trop gentil avec les gens dans ta forme actuelle, » déclara Manuela se tenant à côté de lui.

« Tu crois que j’ai été gentil ? S’il te plaît, je ne faisais que dire ce que je pensais, » répondit Zagan.

« Euh… Je veux dire, ce serait bien si tu étais toi-même normal, mais quand tu es tout petit, il y a quelque chose qui semble étrangement charmant… Même moi, j’ai du mal à te résister en ce moment…, » déclara Manuela.

« Charmant… ? » Zagan bégayait sur un ton indiquant sa confusion. Honnêtement, il comprenait un peu ce qu’elle voulait dire, mais le concept l’avait aussi confondu, alors il avait décidé d’y penser plus tard.

Attends, n’est-elle pas vraiment semblable à cette grand-mère… ? Il pria pour que Gremory et Manuela ne se rencontrent jamais, de peur que sa vie ne soit ruinée.

« Je ferai attention…, » répondit Zagan docilement, ce qui fit éclater le visage de Manuela en un large sourire.

« C’est l’heure de te changer ! » déclara Manuela.

« Non, je peux choisir mes propres vêtements… Hé, tu m’écoutes ? Attends, qu’est-ce que tu tiens ? Arrêts ! Ne t’approche pas ! » Zagan avait désespérément crié pour que Manuela s’arrête alors qu’elle s’approchait de lui avec une jupe et une robe d’une seule pièce dans ses mains.

« Fufufufu, tu es beaucoup plus mignon quand tu es timide… Foll, tiens-le en place, qu’on en finisse, » déclara Manuela.

« Oh, d’accord, » répondit Foll. Son corps avait peut-être grandi, mais elle était toujours la même fille innocente dans son cœur, alors elle faisait confiance à Manuela de tout son cœur.

« Arrêtez, laissez-moi partir… NOOOOOOOOON ! » cria Zagan.

Quelques minutes plus tard, Zagan était couvert de volants et de dentelle comme une petite princesse.

Comment ose-t-elle me faire ça ? D’habitude, Zagan ne s’approchait pas du vestiaire, alors il ne savait pas qu’y entrer était la même chose que tomber dans les fosses de l’enfer.

« Hnnngh ! Mes yeux n’avaient vraiment pas tort ! Tu as vraiment du potentiel ! Aie plus confiance en toi ! » déclara Manuela.

« Quelle confiance… ? Ne te fous pas de moi…, » Zagan marmonna docilement, semblant avoir perdu sa volonté de la combattre.

« Manuela, ce sont des vêtements de fille. Plus de farces, » déclara Foll en penchant la tête sur le côté dans la confusion. Puis, elle avait soufflé sur ses joues, et contrairement aux attentes de Zagan, les yeux de Manuela avaient brillé.

« Wôw, j’aurais dû m’en douter. Tu as peut-être grandi, mais tu es toujours aussi adorable… Regarde, tu vois Zagan tout de suite ? Ces vêtements ne lui vont-ils pas bien ? » demanda Manuela.

« Ils le font, mais je peux dire qu’il ne les aime pas, alors arrête, » demanda Foll. Zagan était choqué que sa propre fille le défende.

« Hm, je suppose que tu as raison. Wôw, tu es devenue une vraie grande sœur, Foll. Je suis fière de toi, » déclara Manuela en s’essuyant les yeux, qui semblaient sur le point de verser des larmes de fierté.

« Grande sœur… ! Ouais, je suis… sa grande sœur, » déclara Foll en gonflant sa poitrine avec ses joues rouges.

Cette partie d’elle est encore enfantine, mais peu importe… Zagan avait décidé de ne rien dire parce qu’il trouvait ses actions mignonnes.

« Eh bien, je suppose que ça suffit de jouer. C’était amusant, mais maintenant il est temps de choisir de vrais vêtements, » déclara Manuela en serrant les épaules de Zagan. Puis, elle l’avait fait tourner sur place une fois. Et juste au moment où il commençait à se demander ce qu’elle faisait, sa tenue à froufrous avait été remplacée par un costume fringant, livré avec une cravate bouffante. Il portait des vêtements plutôt serrés qui lui donnaient l’air d’un noble hautain, ce qui le choquait, mais cela rendait bien.

En fait, je voulais qu’elle m’offre quelque chose comme ça pour mon rendez-vous avec Néphy… Zagan avait prévu de lui demander de l’aide pour ça plus tôt, mais cela ne servait à rien maintenant. Après tout, il n’était même pas sûr qu’il reviendrait bientôt à sa forme normale.

Foll se tenait debout et frappa des mains avec des paillettes dans les yeux pendant qu’elle regardait Manuela changer ses vêtements en un instant.

« Tu es incroyable, » déclara Foll.

« Fufufufu, n’est-ce pas ? N’est-ce pas le cas ? Vas-y, félicite-moi encore plus ! » s’exclama Manuela. Ses compétences étaient plutôt impressionnantes, mais le fait qu’elle commençait à agir avec plus d’impudence avait frotté Zagan dans le mauvais sens du poil.

« … Es-tu un sorcier ? » demanda Zagan, sa confusion était évidente à cause de l’expression de son visage.

« Je suis simplement le commis d’un magasin de vêtements. Rien de plus, rien de moins. Plus important encore, que penses-tu des vêtements de Foll ? » demanda Manuela.

Il n’avait même pas remarqué qu’elle l’avait habillée, alors il s’était tourné vers elle pour admirer la nouvelle vue. Foll portait une robe d’une seule pièce avec un élégant morceau d’armure dessus. Les deux parties s’assortissaient et la rendaient belle, alors Zagan pensait que c’était un bon choix.

« C’est un peu serré, mais c’est aussi facile à se déplacer avec. Mais je n’ai pas besoin d’armure. Ce truc va juste se mettre en travers du chemin, » expliqua Foll en faisant un petit tour sur place. Bien sûr, Foll était jeune, mais comme elle était un dragon, son corps était encore protégé par ses écailles. Ils n’étaient pas visibles dans sa forme humaine, mais ils projetaient quand même une sorte de barrière magique qui rendait inutiles toutes les armes normales et la sorcellerie.

« Ce n’est pas ça, Foll. Tes seins sont vraiment lourds maintenant, non ? » demanda Manuela en secouant la tête devant la déclaration précédente de Foll.

« Comment le sais-tu ? » répliqua Foll en la fixant d’un air émerveillé.

« Je peux le dire rien qu’en regardant. Tu vois, ils commencent à te faire mal aux épaules quand ils sont si gros, mais le port d’un plastron allégera la charge. Penses-y comme à des sous-vêtements que tu portas par-dessus tes vêtements, » déclara Manuela en expliquant son raisonnement en détail.

« Je vois. Tu es incroyable, » répondit Foll, exprimant son opinion honnête.

Cependant, pour une raison ou une autre, tout ce discours sur les sous-vêtements avait fait rougir Zagan. Attends ! Pourquoi je trouve ça si embarrassant ?

Il pouvait comprendre qu’il rougirait s’ils parlaient des sous-vêtements de Néphy, mais c’était sa fille. Peu importe sa taille, il ne la verrait jamais comme autre chose.

Mon esprit est-il influencé par mon nouveau corps ? Quand Néphy était devenue une enfant, son esprit avait commencé à se dégrader en fonction de son âge. Peut-être qu’il avait des symptômes similaires. Il semblait qu’il n’avait pas beaucoup de temps, alors Zagan avait décidé d’agir immédiatement. Et juste à ce moment-là, la porte du magasin s’était ouverte.

« Bienvenue ! Bonjour, Mlle Gremory ! » Kuu, qui les observait de loin, avait réagi immédiatement face à l’intrus.

« Bonjour. Oh, mon Dieu, ton visage a l’air tout à fait charmant, n’est-ce pas ? »

« Je ne comprends pas vraiment ce que tu veux dire, mais merci ! »

Et celle qui était venue, c’était Gremory.

Hein ? Kuu connaît Gremory ?

Gremory leva la main et salua Kuu, puis regarda immédiatement Zagan. Cependant, au lieu de s’approcher de lui, elle s’était arrêtée juste devant Manuela.

« Bienvenue, camarade Gremory. »

« Bon travail, camarade Manuela. »

Cette ville est condamnée… Zagan était resté sans voix pendant qu’il les regardait toutes les deux échanger des saluts.

Si l’on en juge par l’emploi du terme camarade, ces deux-là étaient déjà bien au-delà du domaine des simples connaissances. Les deux femmes qui n’auraient jamais dû se rencontrer conspiraient déjà ensemble. Et tandis que Zagan devenait pâle devant cette réalité, Gremory s’adressa finalement à lui.

« Je pensais que tu viendrais ici. On dirait que tu as fini de te changer sans problème. Eh bien, je suis sûre que tu serais heureux d’apprendre que j’ai réussi à entrer en contact avec mon professeur, » déclara Gremory.

« Oh, euh, bon travail…, » Zagan avait dit ça et avait hoché la tête quand son expression avait commencé à s’assombrir.

« Allez ! Ça ne te ressemble pas d’avoir l’air déprimé. Ne t’inquiète pas, tu m’as moi et mon professeur à tes côtés, donc je suis certaine que tu reviendras à la normale en un rien de temps, » avait affirmé Gremory en gonflant fièrement sa poitrine.

Après ça, Zagan et Foll avaient suivi Gremory hors du magasin. Et bien sûr, ce qui les attendait, c’était — .

***

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, informez-nous en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée s’il vous plaît. Il est conseillé de se connecter sur un compte avant de le faire.

2 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre!

  2. Merci pour le chapitre.

Laisser un commentaire