La Croix d’Argent et Dracula – Tome 2 – Chapitre 1 – Partie 4

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Chapitre 1 : La Réunion de Monstres

Partie 4

Elle avait retrouvé sa force et était à nouveau capable de bouger librement. Maintenant que le soleil se couchait, le moment le plus actif de la journée pour les demi-vampires allait enfin commencer.

« Désolé de vous avoir troublé. Je vais bien maintenant, » déclara Eruru.

« Alors il est temps que vous me disiez pourquoi vous êtes restée à l’école, n’est-ce pas ? » Hisui avait demandé tout cela avec une expression sérieuse. « Si c’était afin de nous surveiller, alors cela ne servirait à rien si nous sommes déjà partis. N’auriez-vous pas dû partir et nous suivre ? Mais aujourd’hui, hier ainsi que la veille, vous êtes restée à l’école. Nous avons tous quitté la salle de classe lorsque les activités du club ont pris fin, mais à l’armoire pour les chaussures qui se trouve l’entrée, vous vous êtes séparés de nous. Pourquoi ? »

Finalement, Eruru se rendit et haussa les épaules. « Vos compétences d’observation sont toujours aussi affûtées que l’autre jour. J’ai une mission. Même si je dois vous surveiller tous les deux, j’ai expressément été transféré ici, je parle de cette école — ou plutôt devrais-je dire, à cette zone de la ville de Seidou afin de mener des enquêtes. »

« Quelles enquêtes... ? Y a-t-il quelque chose dans cette ville qui vaille la peine de mobiliser le Département de Police Métropolitaine ? Eh bien ! Je suppose que l’incident précédent compte dans le lot, » déclara Hisui.

« Avant cet incident, des enquêtes secrètes menées dans la région étaient déjà en cours. La raison pour laquelle nous, de la Section des Enquêtes Surnaturelles, étions stationnés ici au poste de police, était à cause de cette affaire bien particulière, » déclara Eruru.

« ...! »

C’était exact... la première rencontre entre Eruru et Hisui s’était produite au poste de police le plus proche... le poste de police de Seidou.

À l’origine, il pensait qu’ils avaient été envoyés ici en raison de l’apparition de Rushella... Mais il semblait qu’il avait tort.

« Et elle concerne quoi cette affaire ? » demanda-t-il.

« Les affaires liées à la criminalité dans le quartier ainsi que les personnes disparues ont récemment augmenté, » répondit-elle. « Cependant, l’augmentation n’est que légèrement supérieure aux normes, ce qui n’est pas digne de mention. Néanmoins, au fur et à mesure que l’enquête progressait, nous avons découvert qu’une partie des cas était fortement liée à des êtres surnaturels. Parmi eux, il y avait des cas clairs où les vampires étaient coupables... les cadavres qui avaient été vidés de tout leur sang. »

« Soupçonnez-vous... Rushella ? » demanda-t-il.

« C’était bien avant son réveil, » répondit-elle. « Même si nous ne pouvons pas croire tout ce qu’elle dit, étant donné sa personnalité franche, elle ne semble pas mentir. Ces cas sont très probablement sans rapport avec elle. Mais cela rend les choses encore plus difficiles, car après tout, il y avait un vampire qui travaillait dans la pénombre et la Section des Enquêtes Surnaturelles n’a pas pu le débusquer. »

« C’est vrai, » répondit-il. « Mais je vis dans cette ville depuis que Miraluka m’a adopté, et c’est la première fois que j’entends quelque chose comme ça. Quand j’étais jeune, je n’ai jamais entendu parler d’événements étranges ou de phénomènes surnaturels. Pourquoi voudriez-vous que ces personnes... ? »

Alors que Hisui croisait les bras, Eruru continua. « C’est exact. L’incident qui a attiré notre attention n’est survenu que récemment. Cependant, vous pouvez également le penser de cette façon. Le parent adoptif qui vous a élevé... en d’autres termes, l’existence du vampire nommé Miraluka, pourrait-il avoir agi comme une sorte de pouvoir répressif qui a protégé la zone jusqu’à sa mort ? »

« ...!? »

« Réfléchissez bien à cela. Si un vampire de rang “Véritable Ancien” vit quelque part, alors, tout d’abord, tous les autres vampires resteraient le plus loin possible de lui, » déclara Eruru. « Tant qu’ils ne sont pas liés par un lien, ils garderaient tous leur distance. Cela s’appliquerait à d’autres créatures surnaturelles... car après tout, personne ne voudrait s’approcher de la résidence de l’existence couronnée comme étant le roi de la nuit, le plus haut rang de la race des morts-vivants. Même si on ne sait pas si cela a été fait consciemment ou non, simplement en vivant ici, elle a créé une sorte de zone de sécurité. C’est précisément à cause de cela que vous avez reçu sa protection et que vous étiez naturellement inconscients des troubles liés au surnaturel. Qu’est-ce que vous en pensez ? »

« ... Ce que vous dites est logique, » dans son cœur, Hisui était fondamentalement d’accord avec les déductions d’Eruru.

Bien qu’il ne soit pas trop clair sur l’état d’esprit des créatures surnaturelles, il était plausible qu’il y ait un manque de fauteurs de troubles se rapprochant imprudemment d’un vampire de rang « Véritable Ancien ». Si une créature surnaturelle devait s’approcher de lui et lui causer des problèmes, elle serait à coup sûr exterminée.

« En outre, avant que vous et votre parent adoptif déménagé ici, toutes sortes de rumeurs étranges existaient déjà dans la région, » déclara-t-elle.

« Vraiment !? » s’exclama-t-il. « Quel genre de rumeurs !? Est-ce ce genre d’histoires de fantômes effrayants qui sont communs parmi le folklore ? »

« Non, complètement différent de ce genre de rumeur, » répondit-elle. « Plutôt que des contes étranges folkloriques, elles ressemblent plus à des légendes urbaines... et pour une raison inconnue, ils impliquent principalement des entités surnaturelles occidentales plutôt que des youkai de l’est. »

« Quoi... !? » s’exclama Hisui. « J’ai entendu dire que cette zone avait l’habitude d’interagir avec des pays étrangers, car ils effectuaient des échanges commerciaux très fréquents. Serait-ce la raison ? Je ne connais pas vraiment l’histoire locale. »

Les bras croisés, Hisui se rappelait des souvenirs de cette ville qu’il avait eue lors de sa petite enfance.

« Comme prévu, vous ne savez pas non plus, » déclara-t-elle. « Au contraire, il est très probable que tout le monde de votre âge n’a aucune information concernant ça. »

« ... Donc quelque chose existait dans cette ville avant l’arrivée de Miraluka, » déclara-t-il. « Après cela, soit elle a quitté la zone, soit elle a caché ses traces. Est-ce que vous vouliez dire avant ça ? »

« Néanmoins, ce vampire n’est plus là, » répondit-elle. « Le moment de sa disparition... ha, c’est vrai. C’était après vos vacances d’été pendant votre troisième année du collège. »

Hisui pâlit instantanément en entendant ces paroles. Des images avaient émergé depuis ses souvenirs qu’il ne voulait nullement se rappeler.

« J’ai enquêté sur votre dossier d’immigration, » déclara-t-elle. « Avant vos vacances d’été en troisième année du collège, vous avez vraiment voyagé partout dans le monde. Mais plutôt que de dire que c’était des vacances à l’étranger, il serait plus approprié de décrire vos séjours comme une série de sessions d’études à court terme à l’étranger. Cependant, à partir de cet été particulier, vous n’avez plus jamais quitté le pays. »

Hisui n’avait rien répondu face à ça.

Il s’attendait déjà à ce qu’on déterre son passé. Naturellement, Eruru n’avait épargné aucun effort dans ce domaine. Cela n’avait pas vraiment d’importance.

Mais cela faisait ressurgir de vieux souvenirs de Hisui.

« La dernière fois que vous êtes rentré de l’étranger, vous étiez sous la protection de l’ambassade d’un certain pays. Vous avez été transféré par un autre pays avant d’arriver au Japon, » déclara-t-elle. « C’était naturel, vu que le pays dans lequel vous étiez allé était rentré dans une période de guerre civile et qu’il était tombé dans un chaos total. Sans votre Vampire, un humain comme vous devrait avoir subi beaucoup de difficultés pour y survivre. »

« ... »

« Quand vous êtes revenu... Vous étiez seul, » continua-t-elle. « Les documents indiquaient que vous aviez également quitté le Japon seul, alors cela aurait pu être logique. Cependant, un enfant se dirigerait-il vraiment vers ce genre de pays tumultueux ? Même si les enregistrements de sortie ne l’indiquaient pas... Peut-être qu’il y avait un tuteur légal qui vous accompagnait ? »

Tuteur légal... c’était vrai. C’était son parent adoptif qui était beaucoup plus âgé que lui.

Celle qui avait joué le rôle de la mère et la sœur aînée, et qui était plus proche de lui que toute autre personne.

« Cependant... vous êtes retourné seul, portant deux objets que vous n’aviez pas quand vous aviez quitté le Japon, » continua-t-elle.

« ... Ça suffit, » déclara-t-il.

« Le premier est une grande croix. C’était très probablement cette épée qui se trouve dans votre sous-sol. Et le deuxième objet était..., » déclara Eruru, mais ne put l’achever.

« Taisez-vous !! » cria Hisui.

L’explosion soudaine avait totalement réduit Eruru au silence. Ou plutôt, elle avait avalé le reste de ses mots.

Les émotions de Hisui la surprirent.

« S’il vous plaît, arrêtez de parler de mon passé. Voulez-vous être pris pour une harceleuse ? » demanda Hisui.

« ... Toutes mes excuses, » répondit Eruru. « Je n’aurais pas dû dire ces choses inutiles. Quoi qu’il en soit, il existe quelque chose dans cette ville. Quelque chose qui s’est abrité pendant que votre parent adoptif vampire vivait ici, mais est désormais agité comme avant sa venue. »

« Après tout, nous avons déjà une étrange vampire ainsi qu’un golem de Frankenstein, » répondit Hisui. « Mais en dehors d’eux, quoi d’autre se trouve ici ? D’ailleurs, enquêtez-vous dans l’école ? »

Sans répondre, Eruru entra dans la forêt derrière le banc.

Hisui l’avait suivi tout en étant perplexe.

Assez vite, Eruru arrêta de marcher et se pencha.

« Il est aussi apparu ici aujourd’hui, » déclara-t-elle.

« ... Quoi !? » s’exclama Eruru.

Tendant son cou, Hisui regarda ce qui se trouvait devant les yeux d’Eruru.

Puis, il ne put s’empêcher de froncer les sourcils et d’éviter de regarder la chose.

Après avoir repris son calme, il regarda à nouveau la chose se trouvant par terre.

Allongé sur le sol... se trouvait le cadavre d’un chat noir.

On dirait qu’il avait été écrasé par les pneus d’une voiture, avec une énorme dépression se situant au niveau de son ventre. La vue était vraiment des plus tragique.

Sur la base de sa taille, cela devrait être un chaton, ce qui avait suscité encore plus de pitié.

« Étiez-vous à la recherche de ça ? » demanda-t-il. « Au fait, comment saviez-vous que cela serait dans ce genre d’endroit ? »

« Parce que, y compris celui d’aujourd’hui, c’est la troisième occurrence de cet événement, » répondit-elle.

« Hein !? » s’exclama-t-il

« Il y a environ une semaine... Je me promenais dans l’école et je suis passée par cette zone. En sentant l’odeur du sang, je suis venue jeter un coup d’œil ici... et j’ai trouvé le cadavre d’un chat noir. Par rapport à celui d’aujourd’hui, son apparence était encore plus pitoyable, car tout son ventre avait été ouvert. »

« ... »

Eruru avait parlé avec indifférence. Très probablement, elle avait agi de la même manière qu’aujourd’hui, regardant fixement ce mort.

« Trois jours après ça, j’ai marché ici... Et j’ai trouvé un autre cadavre très similaire, » expliqua-t-elle. « Bien qu’il n’y ait eu aucune blessure externe visible, il avait été probablement empoisonné à en juger par l’odeur étrange provenant de sa bouche. Après ça... un nouveau est apparu aujourd’hui. »

« Qu’est-ce qui se passe ici ? C’est complètement époustouflant... Est-ce que vous me dites qu’il y a un fou dans l’école qui tue avec cruauté les chatons et laisse leurs corps traîner dans cette zone déserte !? Non, attendez une minute... puisque vous êtes venue enquêter, le coupable est-il une créature surnaturelle ? » demanda-t-il.

« Ce n’est pas clair pour le moment, mais une chose est certaine. Il s’agit d’un chat qui a été sacrifié vivant, » dit-elle.

« ... !? » En entendant l’assertion d’Eruru, Hisui regarda à nouveau le cadavre du chat noir.

L’apparence tragique du chaton... sur le sol se trouvant en dessous, d’étranges motifs avaient été creusés.

Un cercle juste assez grand pour entourer le corps du chaton, avec des symboles écrits dedans ainsi que diverses formes ayant un motif triangulaire.

Même sans connaissances spécialisées, la plupart des personnes comprendraient la signification de ce cercle.

Ça devait être... un cercle de magie.

Ce symbole avait été tracé pour faire de la magie.

Le détail très précis qui avait été tracé faisait qu’il était difficile de croire que c’était simplement une sorte de farce.

En outre, le plus alarmant de tous était la façon dont le Cercle Magique avait été dessiné.

L’auteur n’avait pas utilisé un outil comme une branche afin de tracer ces motifs sur le sol. Naturellement, il n’avait pas été dessiné en utilisant la craie comme dans les leçons d’éducation physique.

C’était noir avec une légère nuance de rouge, et une odeur qui flottait dans l’air. Hisui savait déjà ce qui avait été utilisé pour dessiner le cercle.

C’était du sang.

Le sang qui avait légèrement taché le sol de rouge, sculptant le Cercle Magique se trouvant sur le sol.

« C’est complètement insipide. Qu’est-ce que c’est, le sang du chat ? Ou est-ce... ? » demanda-t-il.

« Du sang humain à en juger par l’odeur, » répondit-elle. « Je déteste admettre que je suis en fait assez sensible à tout ce qui concerne le sang, mais cela doit être clarifié. De plus, c’est... »

Eruru avait ramassé une poignée de terre et l’avait dispersée au hasard sur le Cercle Magique.

En tombant, la terre avait recouvert une partie du cercle.

Cependant..., très rapidement, des lignes rouges étaient apparues sur la terre obscurcissant le cercle.

Il était clair que lorsque le sang s’était infiltré dans le sol, et qu’il aurait dû disparaître s’il était recouvert de terre fraîche ou si le sol taché de sang avait été déplacé... mais le Cercle Magique n’avait cependant pas disparu.

« Qu’est-ce qui se passe ici... ce n’est donc pas une blague... ? Se pourrait-il vraiment que cela soit... ? » demanda Hisui.

« Cela ressemble bien à ça... Ça devrait être une sorte de magie. C’est ce qu’on appelle la magie noire, » répondit-elle. « En tout cas, il faut entreprendre des... hé, que faites-vous ? »

Ignorant les appels d’Eruru, Hisui ramassa le chaton mort.

« S’il vous plaît, ne le touchez pas imprudemment ! » demanda Eruru. « À quoi pensez-vous !? »

« À la même chose que vous, » répondit-il.

Hisui avait pointé du doigt les profondeurs de la forêt.

« Après tout, c’est sûr que vous allez l’enterrer, comme les deux précédents. S’il y avait des fleurs dans le coin, j’aimerais bien les offrir, » déclara Hisui.

« Hmm..., » Eruru avait rougi. Elle détourna son visage.

Hisui avait souri avant de faire une tombe juste comme elle l’avait fait avant ça.

À cet instant, le chaton ouvrit les yeux. Ses pupilles dorées brillaient intensément.

Plissant ses yeux dans une ligne droite, le regard du chat sembla percer Hisui.

« Quoi... !? » s’exclama-t-il

« Ceux qui s’impliquent imprudemment dans la voie de la magie seront maudits..., » murmura une voix inconnue.

« Toi..., » s’exclama Hisui.

Le chaton avait vraiment parlé alors qu’il était clair qu’il était mort.

Il n’aurait pas dû être capable de faire le moindre son.

Néanmoins... il avait parlé avec une voix humaine très rauque.

Puis, tout en utilisant ce ton de voix, emprunt d’un mélange de haine et de colère, il continua à parler. « Vous serez maudits... vous serez maudits... »

Cette fois-ci, le chaton avait non seulement parlé, mais il avait également déplacé l’une de ses pattes avant, faisant une égratignure sur le poignet droit d’Hisui.

« Hmm... »

Hisui ne put s’empêcher de le lâcher, laissant tomber le chaton sur le sol.

Et alors que cela arrivait, le chaton ferma les yeux.

Puis il resta par la suite immobile. Le chaton était revenu à l’état d’un mort silencieux.

« ... les deux d’avant, ont-ils aussi parlé ? » Tremblant, Hisui demanda à Eruru, mais elle secoua la tête avec une expression sérieuse.

« ... Non. Rien de ce genre ne s’était produit avant aujourd’hui, » ne répondit-elle.

Ils restèrent silencieux pendant un moment. Hisui frottait la blessure causée par la griffe.

Il semblait que rien de grave ne lui arriverait.

La blessure s’étendait du poignet jusqu’à l’avant-bras. En raison de sa constitution, le saignement s’était très rapidement arrêté.

« ... Serai-je maudit ? » demanda-t-il.

« Je ne sais pas, » Eruru était incertaine.

L’atmosphère gênante leur avait fait perdre l’usage de la parole. Hisui avait tendu une fois de plus la main pour ramasser le chaton.

Mais il semblait que cette fois-ci, il n’allait plus bouger.

« Vous le faites quand même... déjà maudit ? » demanda Eruru.

« Ne dites pas des choses si négatives, » répliqua-t-il. « Et bien... En regardant les choses de son point de vue, il doit vraiment nous détester. Les humains sont tous les mêmes à ses yeux... La suite, je peux m’en occuper seul. »

« Non, je vais également vous aider, » répondit-elle.

Après cela, Hisui et Eruru avaient fait une simple tombe pour le chaton et étaient rentrés à la maison.

En se séparant, Eruru lui dit. « S’il vous plaît, gardez l’incident d’aujourd’hui secret vis-à-vis de la fille qui vit avec vous. Je ne souhaite pas être harcelée par ses questions. »

« D’accord, » répondit Hisui.

« Tôt ou tard, Sudou-san se joindra pour nous aider... Mais pour l’instant, vous ne devriez pas agir seul. Si quelque chose arrivait, signalez-le-moi immédiatement. Compris ? » demanda Eruru.

« ... J’ai compris, » répondit-il.

Puis ils étaient partis chacun dans une direction différente.

Sur le chemin du retour, Hisui s’était soudainement souvenu de certaines paroles de son parent adoptif.

Quand il avait été adopté par Miraluka, alors qu’ils commençaient à vivre dans cette maison, il lui avait demandé... pourquoi vivre ici?

Parce qu’il sentait que les vampires semblaient plus aptes à vivre dans d’anciens châteaux au fond des montagnes.

Après avoir entendu sa question, Miraluka avait réfléchi pendant un moment avant de répondre de la manière suivante. « Eh bien ! Les raisons sont difficiles à décrire. Mais d’abord, c’est parce que c’est plus intéressant. »

« Intéressant ? » demanda le petit garçon.

« Exact. Une personne étrange vit ici, » avait-elle répondu.

« Quel genre ? » avait-il demandé.

« Elle se trouve dans la cité, » répondit-elle.

Arrivée à ce moment-là, elle avait légèrement souri avec une signification profonde derrière son acte. Puis, séparant ses lèvres afin de révéler ses crocs d’un blanc immaculés qui brillaient d’un éclat glacial, Miraluka se pencha et murmura avec douceur à l’oreille d’Hisui.

« Une sorcière vit ici. Et même maintenant, son sang continue de pulser. »

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