Kuma Kuma Kuma Bear – Tome 5 – Chapitre 112

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Chapitre 112 : L’ours devient un auteur d’un livre illustré ?

« Vous alliez demander du miel à la guilde des commerçants, et vous avez fini par tuer des monstres ? », demanda Tiermina

J’avais pris une bouchée d’un pancake qui dégoulinait de miel. C’était le même miel que je venais en fait de recevoir avec Kumayuru et Kumakyu.

« Je suppose que j’ai simplement suivi le courant ? »

Tiermina laissa échapper un long soupir résigné. Allez, j’avais suivi le courant ! Quand j’étais arrivée à la guilde commerciale, ils m’avaient dit que je ne pourrais pas savoir où en était la quête sans demander à la guilde des aventuriers, et quand j’étais allée à la guilde des aventuriers, j’avais fini par tomber sur les aventuriers qui avaient dit qu’ils ne pouvaient pas accomplir la quête parce que les gobelins étaient devenus des orcs. Tout s’était donc déroulé assez logiquement. J’avais suivi le mouvement, j’avais tué les orcs, et on était là.

« Eh bien, merci quand même. C’est le plat préféré des enfants. Je ne voulais vraiment pas arrêter de le vendre. », dit-elle.

« Je suis contente d’avoir pu agir comme la propriétaire de l’endroit pour une fois. »

J’avais laissé le magasin entre les mains de Morin et Tiermina, mais je devais me lever et faire quelque chose pour l’endroit de temps en temps, non ?

« Ha ha ! Sérieusement, vous agissez toujours comme la propriétaire de l’endroit. Nous vous sommes aussi tous reconnaissants, moi, Morin, et les orphelins. »

Tiermina continua à me flatter, et j’avais continué à commander de délicieuses crêpes. Ooo, et les nouvelles sélections de pain aussi…

« Vous allez vraiment manger tout ça ? »

« Je vais faire un petit voyage, ce sont donc des cadeaux. »

Maintenant que nous avions tout ce miel, j’avais pensé à apporter des choses à Mlle Flora.

« Des cadeaux ? Je vais donc leur demander de les emballer pour le transport. Je suis aussi sur le point de partir. »

« Où allez-vous ? »

« Je vais voir M. Lem pour lui demander de faire des réserves de miel. Nous devons aussi discuter des prix. »

Avec quelques paroles d’adieu à la cuisine, Tiermina quitta la boutique. Les enfants m’apportèrent mes pancakes et mon pain, je les avais pris avec moi, et j’étais retournée à ma maison ours et j’avais emprunté la porte d’ours en direction de la capitale.

Alors que je me dirigeais vers le château, il y avait une ambiance tellement différente de celle de Crimonia. Les gens me fixaient quand je passais devant eux. Je suppose qu’il était plus facile pour moi de vivre maintenant à Crimonia vu qu’ils me connaissaient. Je voulais dire, les gens me fixaient aussi à Crimonia, mais c’était différent.

Avant même que je puisse montrer ma carte de guilde aux gardes du château, ils m’ouvrirent un chemin.

« Entrez. »

Ça semblait un peu trop facile, carte de guilde ou pas, mais je n’avais au moins pas eu à supporter d’interrogations ou de regards suspicieux.

Une seule chose bizarre arriva quand même : un des nombreux gardes s’était enfui dès qu’il me vit. Hmm. Je m’étais demandé si…

me dirigeant vers cette pièce familière, j’avais soupiré et m’étais résignée à ce qui allait arriver. J’étais passée par des couloirs que j’avais vus d’innombrables fois. Les employés du château et moi avions échangé des salutations. Il y avait beaucoup moins de visages surpris à l’intérieur du château que dans la ville. Cet endroit avait vraiment accepté la vue du pyjama.

J’étais arrivée à la chambre et j’avais frappé. Une voix de fille m’avait répondu.

« C’est Yuna, l’aventurière », avais-je répondu, ce qui poussa une femme d’une vingtaine d’années à sortir. Il s’agissait d’Ange, celle qui était chargée de s’occuper de la princesse Flora.

« Oh ! Mais c’est Mlle Yuna. Bienvenue, entrez. »

« Est-ce que Mlle Flora est là ? »

« Elle est là », dit Ange en me laissant entrer avec un sourire.

« L’ours ! »

La princesse Flora accourut dès qu’elle me vit et me serra l’une des hanches. Je lui avais donné une tape sur la tête, et elle m’avait souri.

« Lady Flora, vous semblez aimer Madame Yuna, non ? », dit Ange.

« Oui ! Je l’aime ! »

Son sourire était si brillant et honnête.

« Madame Ange. Je lui ai apporté un déjeuner. Je peux ? », avais-je dit

« Oui, vous pouvez. Je vais en informer le chef. »

Le chef devait être en train de préparer le déjeuner de la famille royale, et il était sûrement en train de préparer le repas de Mlle Flora. J’essayais toujours de venir assez tôt pour prévenir le chef avant que cela ne pose problème, pour ne pas gaspiller de la nourriture.

« N’oubliez pas de vous excuser auprès du chef pour moi, » avais-je ajouté.

J’avais quand même interféré avec le travail du chef.

« Je le ferai, mais je doute que le chef soit contrarié vu à quel point il était ravi de la recette que vous lui avez donnée l’autre jour. »

« C’est bon à entendre. Dans ce cas, pouvez-vous aussi apporter ça au chef ? C’est notre nouveau produit. »

J’avais sorti les nouveaux pains cuits par Morin de ma réserve d’ours et les avais remis à Mme Ange.

« Je le fais tout de suite. Maintenant, si vous pouviez vous occuper de Mlle Flora… »

Ange hocha alors la tête et partit.

J’avais regardé Lady Flora.

« Hé, tu as faim ? »

« Uh-huh. Oui, j’ai faim. »

« Je sais que c’est un peu tôt, mais que dirais-tu de déjeuner ? »

J’avais emmené Mlle Flora à la table de la pièce. Elle s’était joyeusement installée sur un siège tandis que j’alignais les pains devant elle. Ils étaient encore tous frais sortis du four, et un arôme agréable flottait au-dessus de nous.

« Je peux… je peux les manger ? »

Les yeux de Mlle Flora scintillaient en regardant les sucreries.

« Tu peux manger tout ce que tu veux, mais assure-toi d’abord de t’essuyer les mains. »

J’avais utilisé une serviette humide afin de nettoyer les mains de Mlle Flora. Mais alors qu’elle fronçait les sourcils dans ses pensées, essayant de trouver quel pain manger, on frappa à la porte. Elle s’était ouverte avant même que nous ayons répondu. L’équipe habituelle était entrée en trombe.

L’équipage se composait du chef du pays, le roi lui-même, et d’Ellelaura. Il y avait aussi une jolie femme que je n’avais pas reconnue. D’après ses vêtements, elle ne pouvait pas être une servante. Elle portait une robe luxueuse et magnifique, qui n’était pas faite pour le travail. Si je devais deviner, je dirais qu’elle semblait être dans la même position qu’Ellelaura.

« Oh, mon Dieu, pourquoi… est-ce vraiment un ours », dit-elle.

Qui qu’elle soit, elle savait pour moi.

« Maman ! »

Au moment où Mlle Flora vit la femme, celle-ci sauta de sa chaise et trotta jusqu’à la dame avec un grand sourire sur le visage. Sa mère ? Ok, donc… si c’était la mère de Mlle Flora alors… en d’autres termes, c’était la reine elle-même.

La dame (la reine !) prit Lady Flora dans ses bras. Quand leurs visages étaient côte à côte, je pouvais voir qu’elles se ressemblaient vraiment. Whoa, Mlle Flora allait-elle devenir aussi jolie en grandissant ? Et puis, cette reine était plutôt, euh, bien dotée ?

La reine remarqua mon regard et s’approcha de moi avec Lady Flora.

« C’est un plaisir de vous rencontrer enfin. Je suis Kiteia, la mère de Flora. J’ai tellement entendu parler des ours par cette petite », dit-elle en regardant le visage souriant de sa fille.

« Je suis Yuna. »

« Yuna, c’est ça ? Puis-je me joindre à vous ? Ma fille parle constamment de vous, et j’ai toujours eu hâte de vous rencontrer après toutes ses histoires. »

Ce n’était pas comme si je pouvais dire non, même si j’avais une raison de le faire. Le roi et Ellelaura s’étaient déjà assis. Ce genre de choses me faisait toujours me demander ce que la royauté était censée faire.

« Il semble que vous vous habilliez vraiment en ours », déclara la reine avec un certain plaisir.

« Uh-huh… »

Voilà. Joli et ambigu.

« C’est un look mignon », avait-elle ajouté.

« Mignon ! »

Mlle Flora mima, puis elle me serra dans ses bras.

« C’est doux. »

Elle frotta alors son visage contre moi.

« Ha ha ! On dirait qu’elle vous aime bien. »

Une fois que j’avais amené Lady Flora à la table avec moi, j’avais trouvé le roi et Ellelaura choisissant du pain pour eux-mêmes.

« Le pain a l’air délicieux », dit le véritable monarque du pays.

« Il l’est vraiment. Maintenant, lequel vais-je choisir ? », marmonna Ellelaura.

« Alors, hey, je veux juste être sûr, mais… pourquoi êtes-vous venu ici ? », avais-je dit

La reine était venue pour me rencontrer, mais qu’est-ce que ces deux-là avaient à faire avec moi ?

« Parce que vous êtes passée bien sûr », proclama le roi.

« Nous n’avons pas d’autre raison », déclara Ellelaura.

Ce qui signifiait qu’ils n’avaient aucune raison. Très bien.

 

Puis le roi prit soudainement le pain que j’avais apporté et commença à piocher dedans, le tout sans même demander s’il pouvait.

« Très bon. »

« Oui, carrément. Mais, euh, est-ce qu’un roi devrait vraiment manger la nourriture d’un roturier ? »

« Si vous vouliez vraiment me tuer, vous n’auriez même pas besoin de poison. Vous pourriez simplement me couper la tête, non ? »

« Mais vous êtes censés faire attention à ce genre de choses, vu que vous êtes de la famille royale. Et le pain était… Je veux dire, j’avais apporté tout cela spécialement pour Mlle Flora, alors s’il vous plaît ne le mangez pas sans demander. »

Mlle Flora prit un morceau de pain avec du fromage fondu.

« Je veux celui-là. »

« Ça a aussi l’air délicieux », dit le régent du royaume.

« Tu veux en manger, papa ? »

Lady Flora offrit le pain au roi et inclina sa tête sur le côté.

« Ha ha, ça va. Je suis déjà en train de manger celui-ci. »

Le roi donna à Mlle Flora une petite tape sur la tête.

« Ah, puis-je avoir celui-là ? »

La reine prit alors un sandwich aux œufs.

« S’il vous plaît, mangez tout ce que vous voulez. », avais-je dit.

« Ah, elle a donc un traitement spécial ? », dit le roi.

Hé, je venais juste de la rencontrer. Je devais faire un effort.

« Dans ce cas. Je vais prendre la même chose. », dit Ellelaura

Elle prit un sandwich aux œufs comme la reine.

Pendant qu’ils mangeaient tous, on frappa à la porte et Ange apporta les boissons. Pour une raison quelconque, elle avait préparé une tonne de tasses.

« Merci de toujours prendre si bien soin de ma fille », m’avait dit le roi.

« Non, pas besoin. Tant qu’elle est heureuse, ça m’apporte de la joie. »

« Et bien, vous portez vraiment un si joli costume d’ours. Flora n’en finissait pas de me dire que “l’ours était mignon”, mais ! Oh, cette petite queue ! Délicieuse. », dit la reine en gloussant.

L’idée que je puisse être un sujet de conversation familiale allait me faire rougir. Je souhaitais qu’ils ne parlent pas de ces choses-là, mais je ne pouvais pas interdire à Mlle Flora de parler de moi.

« Pourtant, vous faites des choses très amusantes », dit le roi.

Comme je n’avais aucune idée de ce dont il parlait, je m’étais contentée de grignoter mon pain.

« Oh, je veux dire le tunnel et Mileela. Cliff avait l’air complètement épuisé quand il est venu nous en parler l’autre jour », dit le roi en riant de bon cœur.

« Cliff est-il toujours dans la capitale ? »

« Il est déjà parti. En râlant tout le temps à propos d’une montagne de travail qu’il devait finir, en plus », dit Ellelaura.

« Oui. Ça doit être dur d’être un seigneur. »

« Vous parlez comme si vous n’aviez rien à voir avec ça. »

Je veux dire, je n’avais rien fait.

« Si Cliff s’effondre à cause du surmenage, vous en prendrez la responsabilité, n’est-ce pas ? », dit Ellelaura

« Quoi, vous préférez que je ferme le tunnel ? »

Si je faisais ça, la charge de travail de Cliff se tarirait.

Le roi l’avait interrompu : « Je ne peux pas accepter ça. Cliff devra faire ce qu’il peut. »

« Dans ce cas, je pense que la responsabilité vous incombe, Votre Majesté. », avais-je dit

J’avais réussi à passer la main au roi. Bon sang, ça faisait du bien.

Ellelaura hocha alors la tête : « Je devrais donc peut-être retourner à Crimonia pour donner un coup de main à mon mari ? »

« Ah, pas besoin. Nous nous sommes arrangés pour envoyer des gens à Crimonia. Il devra juste faire ce qu’il peut avec les gens qu’il a en attendant. »

« Oh, vraiment ? »

La bouche d’Ellelaura se serra, comme si elle luttait contre un froncement de sourcils.

« Et moi qui pensais que je pourrais enfin y retourner. »

J’avais posé un pancake devant Mlle Flora et l’avais chargée de quantités juste dévastatrices de miel.

« Ours, qu’est-ce que c’est ? », demanda-t-elle.

« C’est un pancake. C’est très délicieux. »

Mlle Flora saisit une fourchette de sa petite main et se plongea dans le pancake chargé de miel. Comme les adultes regardaient avec nostalgie le pancake, j’en avais apporté quelques-uns pour eux aussi. Une fois que Mlle Flora eut fini de manger et sembla satisfaite, je sortis mon deuxième cadeau.

« Mlle Flora, ceci est pour toi. », avais-je dit en tendant un livre

Sur le devant du livre, en grosses lettres, il était écrit : l’ours et la fille, tome 2.

« C’est le livre de l’ours ! »

Lady Flora l’avait accepté avec joie. Au moment où elle le fit, Ange, qui était derrière elle, se pencha en avant et tendit le cou pour l’apercevoir.

« Ange ? »

« Oh, rien. »

Bizarre. Je me demandais de quoi il s’agissait.

« Est-ce une suite du livre que j’ai vu plus tôt ? », demanda le roi.

« Mlle Flora l’a aimé, alors j’ai écrit la suite. »

« Une touche-à-tout, hein ? Vous êtes une aventurière de premier ordre, une magicienne hors pair, une bonne cuisinière, et une dessinatrice de livres illustrés en plus de tout ça. »

« Le dessin, c’est juste un hobby. »

Il y avait des tonnes de meilleurs artistes dans ce monde.

Le roi prit alors la parole : « J’ai une requête, Yuna. »

« Qu’est-ce que c’est ? »

« Je voudrais faire des copies du livre que vous avez dessiné. Il y a beaucoup de gens qui veulent le lire, je ne cesse de recevoir des demandes d’emprunt. Vous pourriez probablement en vendre des exemplaires dans tout le pays. »

« Qui veut mon livre exactement ? »

Il n’existait qu’un seul exemplaire dans le monde entier. Je n’avais pas pensé que quelqu’un pourrait découvrir l’existence de ce livre.

« Principalement, les femmes avec enfants qui travaillent dans ce château, mais depuis peu, certains hommes le veulent aussi pour leur famille. »

Comme pour prouver son point de vue, Ange jeta un coup d’œil au livre derrière Mlle Flora.

« Vos dessins sont si frappants. Plusieurs personnes m’ont déjà posé des questions sur le livre », dit Ellelaura.

« Mais pourquoi tout le monde est-il au courant pour le livre que j’ai donné à Lady Flora ? »

Je pensais qu’Ange serait la seule à pouvoir entrer dans cette pièce.

« Mlle Flora est toujours heureuse de le porter sur elle », dit le roi.

« Vraiment ? »

Ange hocha alors la tête.

« Quand il fait beau, elle l’apporte dans le jardin et demande à ses serviteurs de le lui lire. »

Whoa, est-ce que Lady Flora faisait vraiment ça ? Je voulais dire, ce n’était pas comme si je pouvais lui demander d’arrêter. Elle était là, à ce moment précis, en train de lire avec plaisir le nouveau livre que je lui avais fait.

« Et à force de le trimballer partout, le précieux livre que vous avez fabriqué commence à être raturé. Ce serait un tel soulagement si nous pouvions en faire une copie afin qu’elle l’emporte partout. », ajouta Ellelaura.

Je suppose que ce serait dommage que le livre que j’avais fait pour elle se désintègre et qu’elle ne puisse plus le lire. Les copies pourraient le préserver, tout comme quelqu’un qui photocopiait quelque chose d’important ou qui gardait son animal en peluche préféré de l’enfance dans une boîte pour le mettre à l’abri.

« Dans ce cas, bien sûr que vous pouvez. », avais-je dit.

(Derrière Lady Flora, Ange avait l’air extatique.)

« Mais s’il vous plaît, ne le distribuez qu’aux personnes du château. »

Cela me gênait de penser que des gens le lisaient, je voulais donc vraiment limiter les lecteurs aux personnes qui voulaient déjà le livre.

« Pourquoi ça ? Si vous le vendiez dans tout le pays, il s’envolerait des étagères. », demanda le roi.

« Eh bien, n’est-ce pas un peu embarrassant de voir quelque chose que vous avez fait circuler dans tout le pays ? », avais-je dit en cherchant les bons mots

« Pourquoi dites-vous ça maintenant ? Et dans cette tenue ? »

Je suppose que ce pyjama était embarrassant même dans un autre monde. Comme tout le monde se comportait avec moi comme si j’étais normale ces derniers temps, je m’étais presque convaincue du contraire.

« Votre tenue n’est pas embarrassante, Yuna. C’est mignon », dit Ellelaura.

« Ours, tu es mignonne ! », cria joyeusement Flora.

« Oui, vous être extrêmement adorable. », dit la reine

Pourquoi leurs mots ne me rendaient-ils pas heureuse ? Un costume d’ours pourrait être joli sur une petite fille comme Mlle Flora. Peut-être que je pourrais lui apporter une des vestes en forme d’ours de la boutique ? Je pensais que ça plairait à la reine. Bon sang, ça pourrait même ennuyer le roi.

Ils m’avaient convaincue de le faire : j’avais permis que mon livre soit produit en masse.

« Une fois que vous les aurez imprimés, pourriez-vous me donner aussi quelques livres ? », avais-je dit.

Puisqu’ils se donnaient déjà la peine de les imprimer, je m’étais dit que je pouvais aussi bien en donner des exemplaires aux orphelins. Il y avait là des enfants qui ne savaient toujours pas lire, et je pouvais m’en servir pour les inciter à étudier.

« Bien sûr. Combien vous en faut-il ? »

« Peut-être une dizaine ? »

« Que ferez-vous avec autant de livres ? »

« Si Mlle Flora apprécie tant le livre, je pensais pouvoir donner des livres aux orphelins. », dis-je.

« Dans ce cas, bien sûr. Ellelaura, je vous laisse le soin de le faire. »

Ellelaura acquiesça : « Je vais faire la demande immédiatement. »

Et c’était ainsi qu’une course visant à donner un goûter pour un enfant s’était transformée en une course destinée à créer un livre pour enfants qui se retrouvera sur les étagères des librairies.

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3 commentaires :

  1. merci pour le chapitre

  2. Merci pour le chapitre

  3. Merci pour le chapitre

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