Kuma Kuma Kuma Bear – Tome 2 – Bonus 1

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Bonus 1 : Les aventuriers débutants (1)

J’avais fait appel à la guilde des aventuriers pour tuer le temps aujourd’hui. J’étais venue à la guilde dans ma combinaison d’ours habituelle, mais je n’avais entendu personne se moquer de moi. À l’intérieur, j’avais vérifié les tableaux de quête, en espérant trouver quelque chose d’intéressant.

J’avais pensé que je ne devrais pas rencontrer de problème en affrontant une autre vipère noire maintenant que je savais comment les vaincre tout en parcourant les tableaux des rangs D et C. Mais de toute façon, quel rang une vipère noire finirait-elle par avoir ? Si elle était plus élevée que le rang B, je n’en trouverais évidemment pas sur les tableaux que je regardais. J’avais jeté un rapide coup d’œil aux tableaux de rang B au cas où, mais je n’avais trouvé aucune quête avec de nouveaux monstres qui me semblait intéressants.

Juste au moment où je songeais à aller ailleurs, j’avais fait un pas sans regarder où j’allais.

« Ah ! »

J’avais renversé la fille devant moi sur ses fesses. On avait l’air d’avoir le même âge. Mais elle était plus grande. Pourquoi était-ce elle qui avait fini par tomber ? Je suppose que je pourrais remercier mon équipement d’ours pour cela.

« Désolée. Est-ce que ça va ? »

J’avais offert une main en forme d’ours à la fille clouée au sol. Après m’avoir regardée, elle fit le tour de la pièce.

« Un ours ? »

Un peu hésitante, elle avait saisi ma main. Une fois debout, elle m’avait remercié.

« Merci beaucoup. »

« Tu n’es pas blessée ? »

« Non, ça va. »

Juste quand j’allais prendre congé, un garçon s’était précipité vers elle.

« Horn, tu vas bien ? »

« Oui, je vais bien. Je suis juste tombé sur cet ours. »

Le gamin m’avait regardée une fois de plus.

« Un ours !? »

Venait-il seulement de le remarquer ? !

« Désolé pour ça. J’étais un peu perdu dans mes pensées. »

« Non, c’est bon. Je ne regardais pas où j’allais, puisque je cherchais tout le monde », dit Horn en baissant la tête.

« Je suppose qu’on doit partager la responsabilité. »

« Oui, on dirait bien », répondit Horn en souriant.

Le gamin me regardait.

« Quoi ? »

Je savais ce qu’il voulait dire, mais je l’avais appelé vu qu’il me fixait. Il n’avait probablement pas la moindre idée que sa vie dépendait de ce qu’il allait dire ensuite. Blague à part, le gamin s’était mis à parler.

« Es-tu l’ours des rumeurs ? »

Eh bien, si quelqu’un parlait d’un ours dans cette ville, c’était bien de moi qu’il s’agissait.

« Cela pourrait être le cas. »

S’il y avait d’autres ours dans les environs, j’aimerais les voir. C’est ce que je pensais, mais tout ce que je pouvais imaginer, c’était des types plus âgés avec très peu d’intérêts communs. Après m’avoir examinée, le gamin ouvrit sa bouche à nouveau.

« Oh allez, ils ont dû nous taquiner ! », dit le gamin.

« Oh, désolé. C’est juste que quelqu’un nous disait qu’il y a un aventurier effrayant qui s’habille comme un ours dans cette ville et que nous ne devrions pas nous en approcher. », dit Horn.

« En plus de ça, ils essayaient de nous agiter en nous disant que cet ours avait abattu un loup-tigre, un roi-gobelin et une vipère noire seule. »

Oui, c’était vrai.

« Donc es-tu censée être cette ourse dont toutes les rumeurs parlent ? »

Le punk m’avait frappée à la tête. J’avais commencé à compter à rebours à partir de dix. Quand j’avais regardé autour de moi, les autres aventuriers nous observaient, les yeux écarquillés et béants comme des poissons. Uh, pensais-je, est-ce qu’ils pensent que je vais faire quelque chose ?

Eh bien, c’était ce que je comptais faire. Un duo de garçons s’était précipité comme s’ils pouvaient voir la pensée sanglante se former dans ma tête.

« Horn, Shin, qu’est-ce que tu crois faire ? »

« Je veux dire, vraiment. On vous cherchait tous les deux. »

Si je devais les décrire en un mot, l’un était hyperactif et l’autre semblait belliqueux.

« Cet ours est tombé sur Horn. »

Baisse ce doigt, pensais-je. C’est impoli de pointer du doigt les gens. Où as-tu appris vos manières ?

« Un ours ? Tu ne veux pas dire celui des rumeurs ? »

« Oh, tu veux dire celui dont la réception nous a parlé… »

« J’en ai entendu parler par les aventuriers de haut rang… »

« Mais ils me disaient que l’ours était terrifiant. »

« Quelle blague ! Quand ils ont dit que c’était une femme habillée comme un ours, j’imaginais une dame géante. »

Le punk m’avait encore frappée à la tête. J’ai le droit d’être en colère bientôt, non ? pensais-je. Les aventuriers se faisaient rares dans le coin. Les travailleurs de la guilde n’avaient pas le droit de s’enfuir, et je pouvais voir sur leurs visages qu’ils savaient qu’ils étaient dans le pétrin. J’étais sur le point de poser la main sur ce petit voyou…

« Yuna ! S’il vous plaît, attendez ! »

Helen me cria dessus.

« La guilde n’était-elle pas censée être neutre face aux disputes entre aventuriers ? »

« C’est aussi le travail de la guilde de s’assurer que vous ne vous attirez pas d’ennuis. »

C’est vrai, je suppose qu’ils me l’avaient promis. J’aurais aimé qu’elle vienne à mon secours un peu plus tôt.

« Umm, qu’est-ce qu’il y a ? » dit la fille, ne semblant pas comprendre ce que disait Helen.

J’aurais aimé les faire pendre par les jambes sur une haute falaise, mais des idées plus fraîches l’avaient emporté.

« Aucun de vous n’a écouté ce que je vous ai dit l’autre jour ? »

Helen avait mis les garçons en garde.

« Vous voulez dire en ce qui concerne l’ours ? »

« C’est ça. Je vous ai dit qu’il y a une fille qui s’habille comme un ours et qu’en aucun cas vous ne devez vous moquer d’elle ou l’approcher pour vous amuser. »

« Voulez-vous dire cet ours ? »

Il avait fait un signe de la main vers moi.

« Arrêtez ça. Si vous ne voulez pas mourir, vous devriez vous excuser immédiatement et vous mettre au travail », Helen prit la main du gamin et pointa la porte.

« D’accord, on y va. On y va, tout le monde. »

« Entendu. Je suis vraiment désolé, mademoiselle l’ours. »

Horn et les garçons quittèrent la guilde.

« Mademoiselle Yuna, je m’excuse. Je pensais avoir assez bien expliqué les choses, mais il semblerait qu’ils n’aient pas compris. »

J’avais des doutes sur ce qu’elle leur avait dit. Je suppose qu’ils ne l’avaient pas cru quand ils me virent dans ce pyjama.

« Attendez, quelle est donc l’explication que vous leur avez donnée ? »

« Qu’il y a une aventurière qui s’habille comme un ours et qu’ils ne devraient jamais l’approcher pour leur propre amusement. »

« Est-ce tout ? »

« Non, je leur ai parlé aussi des monstres que vous avez tués pour qu’ils sachent à quel point vous êtes forte, pour qu’ils ne se moquent pas de vous ou qu’ils ne vous taquinent pas. Je leur ai parlé aussi des aventuriers de rang D et E qui avaient essayé de poser la main sur vous et qui avaient fini par devenir l’ombre d’eux-mêmes. »

Qu’est-ce que c’était que cette histoire maintenant ? Était-ce censé être un avertissement pour les voyageurs concernant un ours dangereux en liberté ou quelque chose du genre ?

« Quand malgré tout, je pense qu’ils ne croiraient pas en mon histoire, et donc j’ai demandé aux aventuriers chevronnés de leur parler. »

Quand j’avais regardé autour de la guilde, tout le monde avait détourné les yeux en même temps. Qu’est-ce qu’ils avaient bien pu dire à ces enfants ? Je n’avais aucune idée de ce qui se passait dans la guilde.

« Ce sont les instructions que nous avons reçues du chef de la guilde lui-même. Nous avons pris ces mesures pour que vous ne soyez pas impliqués dans des incidents inutiles. »

J’aimerais qu’ils arrêtent de me décrire comme un ours qui attaque sans discernement. Mais d’un autre côté, si quelqu’un se battait avec moi…

« J’ai fait en sorte de donner aussi à ces enfants toute l’explication », déclara Helen.

Elle poussa un soupir.

Après que tout le monde leur avait dit que j’étais une sainte terreur, ils virent cette fille en pyjama. Pas étonnant qu’ils aient pensé que c’était une blague. Non pas que ce soit une raison de pardonner à quelqu’un d’avoir frappé quelqu’un d’autre sur la tête.

« Je me demande si ces enfants iront bien. »

« Y a-t-il quelque chose à craindre ? »

« Un peu. Ces enfants ne sont que des débutants, mais ils ont pris une quête pour tuer des loups. C’est pour ça que je suis un peu inquiète. »

« Quel est leur rang ? »

« Ils ont rejoint la guilde l’autre jour, donc ils sont toujours de rang F. Apparemment, ils peuvent gérer des loups. »

« Alors ils ne devraient pas avoir de problème ? »

« Oui, mais cette fois, ils sont un peu à l’ouest, alors je suis un peu inquiète. »

« Mais ce ne sont que des loups. »

« Il semblerait qu’une grande meute ait été vue trop près d’un des villages voisins, ils ont ainsi pris cette quête. Ce n’est pas grand-chose, mais il y a une récompense, les enfants ont donc choisi d’y aller. »

Je comprenais son inquiétude, mais s’ils avaient déjà vaincu des loups, ça devrait aller. C’était aussi comme ça dans le jeu. Combattre plusieurs adversaires à la fois était le secret de l’efficacité.

« Alors, Mlle Yuna, êtes-vous venue voir les quêtes ? »

« Il n’y en a pas d’intéressante, alors je rentre chez moi. »

« Des intéressantes… ce n’est pas comme ça que les gens priorisent les quêtes. »

Helen semblait consternée.

Le lendemain, je m’ennuyais encore. Les quêtes ne variaient pas beaucoup en l’espace d’un ou deux jours. Le temps était beau, alors j’avais pensé à faire une promenade avec Kumayuru et Kumakyu.

« Fina, allons nous promener ! »

C’était la première chose que je lui avais dite quand elle était venue travailler.

« Mais pourquoi veux-tu faire ça tout d’un coup ? »

« J’ai un peu de temps devant moi, alors j’avais pensé aller me promener avec les ours. J’espérais que tu viendrais avec moi, Fina. »

« Mais qu’en est-il de mon travail ? »

« Tu as un jour de congé ! »

« Boo… »

« Tu peux rapporter de la viande de loup. »

Cela scella l’accord.

« Alors où allons-nous, Yuna ? »

« Je pensais qu’on pourrait aller dans un village où j’ai déjà été, mais prenons d’abord quelques souvenirs à emporter. »

J’avais emmené Fina faire du shopping avant de quitter la ville. Nous allions au village où j’avais résolu le problème des sangliers. Le bébé de Marie aurait dû naître bientôt. Je voulais lui offrir un cadeau pour la fête prénatale.

« Hé, monsieur, je vais prendre tous ces fruits, s’il vous plaît. »

J’avais racheté tous les orans du vendeur.

« Euh, es-tu sûre de tous les acheter, petite ourse ? »

« Si les prendre tous me cause des problèmes, donnez-moi juste le nombre que je peux acheter. »

« Ça ne me dérange pas vraiment, mais qu’est-ce que tu vas faire avec ça ? »

« Ce sera juste un petit cadeau. »

Comme nous étions parvenus à un accord, j’avais mis la boîte d’orans dans mon stockage d’ours. Après cela, j’étais allée dans quelques magasins, j’avais acheté des choses qui semblaient difficiles à trouver dans le village, et j’étais partie en dehors de la ville.

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Un commentaire :

  1. merci pour le chapitre

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