Kujibiki Tokushou: Musou Haremu ken – Tome 4 – Chapitre 104

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Chapitre 104 : Homme sage, homme rusé

Dans la périphérie de Yalcon, il y avait une ville appelée Yufrates.

L’armée barbare qui avait perdu son général de dix mille hommes, Tanashi, sur le champ de bataille avait été fortement ébranlée. Cela signifiait simplement que cet homme était pour eux une pièce maîtresse.

Quand j’avais réorganisé les troupes restantes et avançais jusqu’à Yufrates, l’homme qui s’était appelé comme étant le vice-général avait envoyé un émissaire et avait offert une reddition en échange de la garantie de sa vie.

Je l’avais accepté.

 

 

Dans la ville d’Yufrates.

Il s’agissait de la ville la plus développée du territoire de Siracuza, une ville prospère dans le commerce et la culture depuis très longtemps. La plupart des marchands s’y établissaient, et de nombreuses personnes cultivées y vivaient également.

C’était ce genre de ville.

Nous étions tranquillement entrés dans Yufrates.

Un grand palanquin était entré dans la ville tout en étant protégé par des soldats. Si on le décrivait avec quelques mots, cela ressemblait à un lit extralarge avec un toit. Sa taille était celle d’un lit, mais elle était faite comme un canapé. Fiona et Maria étaient dessus. Dix soldats le portaient dans chaque direction soit un total de 40 hommes.

Au début, j’avais pensé à faire déplacer les deux filles dans un carrosse, mais Aura l’avait doucement rejeté.

C’était Aura qui représentait le mieux « une royauté plus proche du peuple » qu’Hélèna et Rica.

« C’est plus comme une personne de la royauté, » disait-elle.

C’était une idée qui ne venait pas de Rica qui était la plupart du temps confiné dans le passé et Hélèna dont les talents étaient concentrés à l’armée. Bien sûr, je ne maîtrisais pas aussi bien ce genre de chose, mais je pouvais comprendre. Être porté par des gens était plus prestigieux que d’être porté par des roues.

C’est pourquoi je l’avais fait.

Fiona et Maria qui montaient ce palanquin portent des vêtements de la famille royale.

Il semblait que cela soit un petit bonus qui allait avec le palanquin.

« Je-je suis si nerveuse »

« Onee-chan, prends-toi en main »

Alors qu’elle se le disait, Fiona affichait une expression très nerveuse. Maria qui l’encourageait avait le même niveau de nervosité que sa sœur.

Elles avaient l’air bien quand on les regardait au loin, mais les failles pouvaient être vues à proximité.

Ce palanquin qui les portait entra dans la ville et s’avança lentement dans la rue principale. Le peuple d’Yufrates s’était rassemblé sur les côtés de la rue et les avait accueillies avec des acclamations.

C’était la même chose à l’époque à Chigris. Les citoyens étaient heureux que les personnes de Siracuza soient revenues, ils étaient heureux que la famille royale soit revenue.

Pendant tout ce temps, je me demandais qu’elle en était la cause, mais en voyant Tanashi, j’avais compris. L’armée barbare devait encore capturer le cœur des gens.

Il était probable qu’ils avaient eu à se plaindre de tout ça.

Et cela tourne sans cesse, ils souhaitaient maintenant la bienvenue aux deux princesses du Royaume de Siracuza.

Cependant, cet accueil, c’était devenu une pression pour Fiona et Maria.

« Reine Fiona, longue vie ! »

« Reine Maria, longue vie !! »

Les voix qui annonçaient ça aux sœurs pourraient être entendues ici et là. Et avec cela, il en résulta que les deux sœurs devenaient de plus en plus tendues.

Je marchais à côté du palanquin et levais les yeux vers les deux, puis déclara. « Fiona, Maria. Vous pouvez vous détendre. »

« Monsieur Kakeru... »

« Quoi qu’il arrive, je suis avec vous, »

Fiona avait fait un visage abasourdi.

« Onee-chan, ressaisis-toi, » Maria avait déclaré exactement les mêmes mots que précédemment, mais le ton de sa voix était différent.

Cela ne ressemblerait-il pas plus à de l’excitation qu’à de la nervosité ?

Elles ne se léchaient pas les blessures, c’était un ton fort qui encourageait sa grande soeur.

« Nous ne devrions pas faire honte à Monsieur Kakeru. Regardez, tout le monde nous regarde, » Maria avait dit cela, et regardait de l’autre côté du palanquin.

Je pensais que le « tout le monde » concernait le peuple, mais ce que Maria regardait n’était pas ça.

C’était Hélèna, Rica et Aura qui marchaient à côté du palanquin.

Les dirigeantes de trois pays, mes femmes déguisées qui marchaient à côté de mon unité.

Puis Maria déclara tout en les regardant. « Si nous devenons timides et désagréables ici, elles seront déçues. »

« ... c’est vrai, hein. D’accord, nous ne devrions pas nous comporter de la sorte, hein. »

« Oui ! »

Fiona se reprit et Maria acquiesça clairement à la réponse de sa grande sœur.

Je ne sais pas pourquoi Hélèna, Rica et Aura avaient quelque chose à voir avec ça en ce moment.

{Tu es vraiment aimé, hein.} Éléanore me parla. C’était avec un ton à moitié taquin.

« Que veux-tu dire ? »

{Ces filles, Hélèna, Rica, et Aura, ce sont des personnes qui remplissent bien leur travail en tant que régente. En même temps, elles se comportent de cette manière, elles ne sont pas indignes d’être tes femmes.}

« Je suppose que oui, » je l’avais ressenti comme ça.

J’avais l’impression qu’elles essayaient de faire de leur mieux à la fois en public et en privé.

{Les sœurs, elles ont juste dit qu’elles ne devaient pas perdre contre elles. Et être d’aussi bonnes régentes que tes femmes. Leur cible de comparaison est ces trois-là.}

« Ahh, je vois, » j’avais été convaincu.

Il était vrai que la position de Fiona et Maria était exactement la même que celle de ces trois-là. Il était normal de les comparer à elles-mêmes.

Honnêtement, ça ne m’intéressait pas vraiment, de toute façon, Fiona et Maria étaient mes femmes.

Cependant, alors que ces choses s’étaient passées, les deux sœurs s’étaient calmées.

Sur le palanquin, elles avaient commencé à agir comme des reines, ne perdant pas leurs attitudes.

Si c’est le cas, alors c’est bien aussi, pensais-je.

 

☆☆☆

 

Traditionnellement, le roi de Siracuza plaçait son palais du côté nord et le palais de la reine du côté sud. La capitale royale était exactement comme cela.

Alors, que faire si le roi était en fait une reine ? J’étais entré dans un manoir sur le côté nord d’Yufrates.

Il y avait une salle d’audience qui y avait été faite rapidement et Fiona et Maria avaient aligné leur trône.

Fiona à gauche et Maria à droite.

Je m’étais tenu en diagonales vis-à-vis d’elles..., la soi-disant position ministérielle.

« Je m’appelle Murato Feris. Je suis honoré d’être en présence de Votre Majesté. »

Un homme portant une armure s’était agenouillé et avait salué les sœurs.

« C’est un honneur aussi de rencontrer Son Excellence Yuuki »

Le baron de Siracuza m’avait également salué.

« Êtes-vous le responsable de cette ville ? » demanda Fiona à Murato d’un ton franc.

« Non, le responsable, c’était le Général aux dix mille hommes... oh, c’est Tanashi qui gouvernait Yufrates. J’étais son aide. Alors, eh bien, j’en étais le responsable, mais il y a quelque temps... »

« Aide ? » Maria inclina la tête.

Murato commença rapidement son explication supplémentaire.

« Oui. Eh bien, cet homme était un individu vraiment terrible. J’avais essayé de l’arrêter plusieurs fois, mais ce n’était pas quelqu’un qui pouvait écouter les autres. Il agissait vraiment sur un coup de tête, tout a été fait par cet homme, oui, » Murato parlait très rapidement depuis le début.

Sa bouche avait des mousses et cracha de la salive en parlant.

C’était un mec dégoûtant qui avait beaucoup d’esprit.

{Kukuku, il évite à tout prix d’en prendre la responsabilité.}

En même temps, il cherchait la faveur de Fiona et Maria.

Bien, je comprenais. Je comprenais pourquoi il agissait ainsi.

Il était vraiment « comme ça » en tant qu’humain, mais j’allais l’ignorer pour l’instant.

Comparés à des gars comme Théo que vous ne pouviez jamais savoir quand il vous trahirait, les gars comme ça étaient plus faciles à contrôler.

S’il cherche un grand arbre, il suffit d’en être un.

{Tu dis de bien meilleures choses maintenant, hein.}

Cependant, je ne le disais pas.

J’avais continué à parler à Éléanore dans mon esprit.

Pendant que cela se passait, Murato continua à flagorner (NdT faire du lèche-botte).

« Alors, ce n’est pas ainsi, s’il vous plaît, laissez-moi Hidekel. Le gars là-bas est une vieille connaissance, donc si je persuade... »

« Hidekel ? »

J’avais compris entre les lignes.

« C’était le nom de la forteresse à l’ouest de Yalcon. Située entre Chigris et Yufrates. À l’origine, c’était un centre de détention pour les ennemis, mais à l’heure actuelle, c’était devenu un endroit isolé. »

« Je vois. »

La sphère d’influence avait été coupée grâce à notre entrée dans Yufrates, Hmmm.

« C’est pourquoi, avec une légère persuasion. »

Je le voyais vraiment sur un ton léger à la manière dont il l’avait dit.

« Persuasion, euh~ »

« Qu’en penses-tu, Onee-chan »

Les deux réfléchirent profondément, et à la suite de cela, elles me regardèrent pour me demander de l’aide.

J’avais fait une légère toux et j’avais dit. « Comme le souhaitent Vos Majestés. »

J’avais regardé les deux sœurs pendant que je disais ça.

J’avais implicitement dit : « fais ce que tu veux, je m’en occuperais si quelque chose arrive ».

Et ça... elles l’avaient bien compris.

Fiona et Maria regardaient Murato. « Alors, pouvez-vous les persuader ? »

« S’il vous plaît, laissez-moi ça ! » Dis Murato pendant qu’il martelait sa poitrine.

Un visage plein de sourires, la joie d’avoir été nommé dans une position importante par la reine, hein.

« S’il échoue, Monsieur Kakeru, s’il vous plaît..., » avec les mots supplémentaires de Maria, ses épaules tombèrent tellement que je le plaignais moi-même.

 

☆☆☆

 

J’avais quitté la salle d’audience et j’avais traversé un couloir.

J’avais demandé à Nana de garder Fiona et Maria.

Et alors que je marchais dans le couloir comme ça, une femme était venue, guidée par un domestique.

Elle portait un chapeau de soie noire et une robe qui montrait beaucoup de peau au niveau de son dos.

Une femme qui libérait naturellement un autre genre de sex-appeal que celle d’une noble élégante ou d’une personne d’une famille royale.

Delphina Homers Lanmari.

Une marchande dont la richesse équivalait celle d’un pays.

« Ça fait longtemps, Kakeru, » déclara-t-elle.

« Tout à fait, » nous nous étions arrêtés et Delphina et moi avions parlé.

Le serviteur qui la guidait silencieusement se dirigeait vers le mur, prenant la distance pour ne pas être sur notre chemin.

« Tu es arrivée, » déclarai-je.

« Oui, juste à l’instant »

« Comment était-ce ? As-tu beaucoup gagné  ? » demandai-je.

« Oui beaucoup, » Delphina sourit gracieusement alors qu’elle me répondait.

« Je vois, donc tout est bon pour toi, » j’avais dit ça et j’avais mis une main autour de la taille de Delphina.

C’était un mouvement improvisé, elle fut ainsi plaquée dans mes bras, incapable de réagir.

Et après ça, je l’avais embrassée.

J’avais sucé ses douces lèvres suaves.

J’appréciais ses lèvres, contrairement à ce à quoi elle ressemblait, elle devenait juste une femme au moment où elle entrait dans mes bras.

Après avoir profité de cette tranquillité, j’étais sorti ici.

« ... Pourquoi es-tu ainsi aussi soudainement ? »

« Tu as beaucoup gagné, n’est-ce pas ? Et tout cela grâce à moi. C’est mon bénéfice. »

« Quel homme rusé »

Delphina faisait un visage boudeur. Je l’avais déjà libérée de mes bras, mais elle était toujours adorable, plus mignonne que jolie.

Elle avait pris une respiration et faisait une tête sérieuse.

Ensuite, elle ajoutait. « Kakeru. Je souhaite recevoir la permission. »

« Quoi, une permission ? »

« En fait, je pense à tirer profit de la vente d’informations, pas seulement des fournitures. »

« Information ? »

Quelle information ?

J’avais pensé à Théo pendant un instant et mes sourcils avaient bougé.

« S’il te plaît, ne te méprends pas. Ce que je souhaite vendre, c’est de l’information relative à toi et à l’Épée Démoniaque. À propos de la vraie Épée Démoniaque, de l’Épée Démoniaque qui est apparue récemment, et du porteur de l’Épée Démoniaque qui les utilise. Je pense vendre ces trois types d’informations, » annonça-t-elle.

« ... obtiendrais-tu des bénéfices de cela ? » demandai-je.

J’avais réfléchi un peu, mais je n’avais pas compris. Cela pouvait-il être transformé en argent ?

« Je peux juste te dire que cela dépend de la manière de les vendre, » répondit-elle.

« Je vois. »

Je ne comprenais rien, mais puisque Delphina le disait, elle gagnerait probablement grâce à cela.

Si c’est le cas, ça va.

« Je peux te le permettre, mais j’ai une condition, » dis-je.

« Est-ce à propos de ta part ? » demanda-t-elle malicieusement. J’avais ignoré ça.

« Le fait qu’Hikari puisse devenir une humaine doit rester secret. Il ne s’agit que de... L’épée démoniaque Hikari »

« Oui, je comprends, » elle répondait cela avec un visage qui disait : « bien sûr ».

« Alors c’est bon »

Il n’y avait pas de problème tant qu’elle protège cela.

{Tu es un vrai papa poule}

J’avais ignoré les mots taquins d’Éléanore comme d’habitude.

Et, j’avais commencé à marcher avec ma main entourant Delphina.

Delphina et le serviteur qui l’avait guidée étaient surpris.

« Kakeru ? »

« As-tu des projets après cela ? »

« Mes Salutations pour ses Majestés... »

« Alors, viens avec moi »

Tout allait bien si c’était Fiona et Maria, si je le leur disais plus tard.

Et juste comme ça, j’avais tiré Delphina dans la pièce la plus proche.

Il y avait un lit à l’intérieur. Bingo.

Je l’amenais à l’intérieur, et le domestique ferma la porte dans un mouvement de panique.

Et, je l’avais embrassée, c’était mon deuxième baiser pour la journée.

Delphina avait été rapide pour faire s’harmoniser au mouvement de la bouche et de la langue.

Après l’avoir embrassée pendant un moment, je l’avais libérée.

Elle avait un visage beaucoup plus fiévreux que précédemment.

« Qu’est-ce qui arrive si précipitamment ? »

« Je vais prendre ma part »

« Eh ? Ne le voulais-tu pas ? »

« Je n’ai pas dit que je ne voulais rien »

« C-C’est vrai... »

« Tu ne veux pas ? »

« ... »

Delphina fit un visage boudeur.

« ... quel homme rusé »

J’avais embrassé Delphina.

J’avais versé ma ferveur accumulée lors de ma précédente bataille en elle.

« Quel homme terrible... ! » Il était bien tard dans la nuit quand elle l’avait chuchoté, elle était épuisée.

Comme je l’avais pensé, Delphina était incroyablement mignonne dans des moments comme celui-ci.

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7 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. kurokagespirit

    Merci pour le chapitre.

  3. Merci pour le chapitre.

  4. Merci pour le chapitre

  5. Merci pour le chapitre

  6. « Tu dis de bien meilleures choses maintenant, hein.}

    Cependant, je ne le disais pas. »

    Le « cependant » est en noir 🙂
    Merci pour le chapitre 😉

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