Kujibiki Tokushou: Musou Haremu ken – Tome 3 – Chapitre 87

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Chapitre 87 : Le chemin de l’Épée Démoniaque

Après avoir fait le tour des lieux une fois, j’étais retourné en me téléportant, et j’avais tout expliqué à Théo.

Théo était tellement surpris.

« C’est... c’est vrai ? »

« Hmm... si c’est à propos de Madame Hélèna et de Madame Iris, je peux le garantir. Je les ai rencontrés plusieurs fois, et... j’ai le sentiment qu’elles vont écouter ce que Monsieur Kakeru demande, » déclara Fiona en levant timidement la main.

« Les fleurs jumelles de Theresia l’ont fait ?! Si c’est vrai... »

« Je te dis que c’est vrai »

Théo retint son souffle et se mit à murmurer avec un sérieux visage.

« Mercury, Calamba et Comotoria... trois des quatre royaumes nous ont fait gagner du temps, hein. Si c’est ainsi... »

« Pendant ce temps, je leur ai dit à tous de demander une condition, celle d’anéantir les derniers restes de l’armée du royaume. Il n’y aura pas de problèmes tant que nous ne serions pas éliminés. »

« Pourquoi avez-vous posé une telle condition ? »

Théo y pensait étrangement.

« Alors... c’est bon maintenant, » Maria parla calmement. Avec des yeux pleins de confiance envers moi, elle continua. « Si Monsieur Kakeru est avec nous... nous ne serions jamais éliminés. »

Après tout, j’ai fait cette condition avec cela à l’esprit.

Théo avait récupéré de sa surprise, et avait ensuite été très impressionné.

« Cependant... pour que trois des quatre royaumes le fassent en si peu de temps... comme attendu de Goshaku-sama. Je vous admire beaucoup. »

Plutôt que d’avoir cinq titres de noblesse, ce sont mes liens privés, enfin, peu importe.

{En y réfléchissant attentivement, tu as largement gagné les trois cinquièmes du monde.}

Je m’en fous de ça.

Je serais heureux si je pouvais faire un harem avec les trois cinquièmes de toutes les belles femmes, je ne me souciais pas vraiment beaucoup des territoires.

« Alors, où devrions-nous attaquer en premier ? J’ai demandé à Rica et aux autres de le dire, mais si nous restons ici, nous ne serons même pas reconnus comme les restes de Siracuza. Nous devons nous rappeler qu’il y a Fiona et Maria, les survivantes de la famille royale. Nous devrions attaquer et occuper une place. »

« C’est très vrai. Eh bien. »

Théo avait appelé son subordonné, et avait demandé d’apporter une carte.

« Demain soir, nous attaquerons la ville appelée Gihon, » j’avais appelé Nana et Io et je l’avais dit aux deux.

« Bien compris »

« Pourquoi l’attaquer de nuit ? »

« C’est parce que nous avons moins de soldats. L’armée restante est inutile, alors nous allons livrer la première bataille avec un peu plus de 200 personnes. Donc, le meilleur moyen est d’attaquer la nuit. »

« C’était comme ça, » Io en est convaincue.

Ayant toutes les caractéristiques des aventuriers, elle avait un visage qui semblait ne rien comprendre du tout, mais elle suivait docilement ce que je dirais.

« Alors, nous nous séparerons en trois. D’abord, Io. »

« Oui. »

« On dirait que cette ville est protégée par des murs décents, alors je vais te demander de les détruire en utilisant ta magie. Je vais te prêter ma capacité. Même si c’est seulement pour un tir unique, j’en veux un énorme. »

« J’ai compris. Je ferai de mon mieux ! »

« Nana. »

« Oui ! »

« Entrez par les murs que Io aura détruits. Je vais te laisser l’intégralité des 200 soldates esclaves. »

« À vos ordres. »

« Je vais te laisser prendre les décisions en fonction de la situation. C’est comme d’habitude. Si tu penses que les choses vont se détériorer, tu peux te replier si nécessaire. Ne force pas trop. »

« Ha ! »

« Alors, qu’allez-vous faire, Monsieur Kakeru ? »

« Je vais... »

La nuit, dans la banlieue de Gihon.

J’étais à deux kilomètres de la ville.

« Ils boivent, hein »

J’avais regardé la ville de Gihon avec la vue multipliée 777 fois.

J’avais entendu dire qu’il y avait des murs solides qui l’entouraient, mais en le voyant en personne, c’était très semblable aux murailles d’un château.

Il y avait des soldats qui en gardent les hauteurs, mais ils ne faisaient pas attention, et ils aimaient faire la fête avec de l’alcool.

{Ils sont en état d’ébriété !}

« Eh bien, ils devraient l’être. Ils ont renversé le royaume et sont sur le point d’en bâtir un nouveau. »

{Est-ce que faire un royaume est si extraordinaire ?}

Hikari l’avait demandé. Puisque c’est juste avant la bataille, je porte Hikari sous sa forme d’Épée Démoniaque.

« Eh bien ! C’est... est-ce vraiment incroyable ? »

{Pourquoi me le demandes-tu ?}

« Non, eh bien, je ne le sais pas vraiment. D’un autre côté, il est probable que tu l’aies fait quelques fois ? »

{Je me le demande. Des royaumes... j’en ai fait beaucoup, mais j’en ai détruit davantage, donc je ne m’en souviens pas vraiment.}

Tant pis, hein.

« Tu es vraiment quelque chose, toi »

{Pas autant que toi !}

« Je suis juste un mec normal. »

{Il n’y a aucun moyen qu’un mec normal déplace les princesses et les reines de trois royaumes d’un simple mot.}

{Papa n’est pas normal ?}

{Hum ! Pour autant que je le sache, il est au plus haut degré de l’anormalité.}

{Je vois~. Papa est si génial !}

« Hé toi, n’apprends pas à Hikari des choses si bizarres »

J’avais donné un léger coup à Éléanore avec un doigt.

L’Épée Démoniaque avait comme crié un « Chiri~n ».

C’était parce que je le faisais beaucoup récemment, j’avais appris à obtenir un bon son.

En fait, un son agréable, semblable à de la harpe, avait été créé.

Pendant que nous bavardions ainsi, une lumière jaillit de l’autre côté de Gihon.

Un éclair gigantesque était tombé sur la ville. Quelques secondes plus tard, des bruits de destruction avaient retentit.

{Ça a commencé, n’est-ce pas ?}

« Allons-y. »

{Ahh.}

{Oui !}

J’avais couru vers Gihon avec mes deux Épées Démoniaques, la mère Éléanore et sa fille Hikari.

J’avais sprinté à travers le vent.

J’avais parcouru les deux kilomètres presque instantanément.

J’avais vu les soldats sur les murs extérieurs paniquer. Ils ne paniquaient pas à cause de moi, mais à cause de la foudre.

J’avais donné un coup de pied au sol et j’avais sauté.

J’avais sauté comme si des ailes se propageaient de mon dos, volant plus haut que les murs.

« O-Oi, regarde ! »

« Eh ?! ... guwaa !! »

Dès que j’atterris au sommet du mur, je me faufilai vers le soldat le plus proche avec une forte amplitude, et poignardai le cœur du soldat à côté de lui.

« A-Attaque ennemie, attaque ennemie !!! »

Un soldat qui était un peu loin avait crié d’une voix forte. Un peu plus tard, des tambours avaient retenti.

Et puis, ils m’avaient attaqué simultanément avec des flèches et de la magie.

D’innombrables flèches qui tombaient comme s’il pleuvait, et des boulets de feu qui ressemblaient à des tirs de plusieurs canons.

« Leur réaction est bonne. »

{Bien qu’ils aient été comme ça au début, ce sont toujours des hommes forts qui ont jusqu’à présent gagné la guerre.}

« Je vois. »

Tout en étant convaincu, j’avais frappé avec Éléanore et Hikari.

J’avais bloqué les flèches, je m’étais faufilé dans la magie et j’avais coupé en deux sans pitié les soldats qui m’avaient attaqué.

Une montagne de cadavres avait été faite très rapidement.

« Q-Qui diable est ce mec ! »

« Il est seul, il est tout seul, ri-ridicule »

Les soldats avaient tremblé.

Ils étaient restés au loin et ne m’avaient pas attaqué.

Nous nous étions regardés les uns les autres.

« Cela ne peut pas se finir comme ça. »

{Alors as-tu juste besoin d’attaquer ?}

« Je suppose que oui. »

J’avais mis ma force dans les deux épées démoniques, puis j’avais libéré une aura sombre.

Une aura dont la densité était incomparable jusqu’à maintenant. Cette aura prolongeait et étranglait le soldat le plus proche.

Le soldat avait lutté et avait laissé tomber sa lance.

* Gugugugu *... * Boki *.

L’os qui avait atteint ses limites avait craqué, et il s’était cassé.

J’avais enlevé l’aura, le soldat était tombé comme un déchet.

« C’est très pratique. »

{Je t’ai dit de ne pas me traiter comme une personne convenable !}

« C’est plus faible que de le faire de manière directe. »

{En plus de cela, tu es suffisamment effronté pour te plaindre de ça ! N’est-ce pas naturel ? Tu devrais savoir qu’il n’y a aucun moyen que mon aura puisse m’être supérieure !}

{Ne~, ne~, Papa, peux-tu aussi faire ça à Hikari.}

« Oh ? Hikari, hein. Si c’est avec Hikari... »

J’avais réfléchi un peu et l’avais fait consciemment.

J’avais sorti l’aura d’Hikari de la même manière, et je l’avais portée comme s’il s’agissait de vêtements.

La main de l’aura sombre, combinée à celle d’Éléanore, l’image que j’avais d’elle a été quadruplée.

Je tendis la main avec les quatre mains et étranglai de nouveaux soldats ennemis.

« Hikari est tellement incroyable ! »

{Dis que c’est pratique !}

Éléanore avait protesté. Mais j’imaginais qu’elle avait les larmes aux yeux.

« Oui, oui, Éléanore est aussi incroyable. »

{Ne te moque pas de moi ! Et aussi, je ne parle pas de ça !}

« Oui oui. »

Je sentais qu’elle pleurait presque, alors je l’ai laissée avec ça.

« A-t-il dit Éléanore ? »

« L’Épée Démoniaque, Éléanore ? !! »

« Je-je ne veux pas mourir !! »

Les soldats ennemis s’étaient enfuis.

La peur s’était répandue dès que j’avais prononcé le nom d’Éléanore.

{Waa~, Maman est si incroyable !}

{Fufun !}

Éléanore était si fière. Vous ne penserez pas qu’il y a un instant elle était au bord des larmes.

Elle avait affiché son meilleur visage à sa fille et s’était mise de très bonne humeur.

Et en plus, elle était comme « Ehen~ », et avait commencé à parler.

{Écoute ça, Hikari. Sur les champs de bataille, tu dois répandre la peur et la crainte sur tes ennemis comme ça. C’est la manière de faire de l’Épée Démoniaque}

{Oui !}

{Tu as prolongé l’aura plus tôt ? C’est une manière d’agir pour une Épée Démoniaque... mais il y a un autre moyen, il est plus aisé de posséder le cœur et l’esprit de l’ennemi, les rendant ainsi beaucoup plus facilement destructibles.}

« Hé, hé, n’enseigne pas des choses aussi bizarres à Hikari »

J’avais arrêté Éléanore en poursuivant les soldats ennemis qui couraient partout.

{Ce n’est pas une chose étrange, c’est la vraie voie de l’Épée Démoniaque, je lui apprends juste le chemin. Y a-t-il un problème si Hikari devenait une très puissante Épée Démoniaque répandant la peur partout ?}

« ... Nan »

En y réfléchissant, il n’y avait pas de problème, il n’y en avait pas du tout.

Au contraire, cela serait même préférable.

{Ne~, ne~, Maman. Que dois-je faire pour faire que Papa soit celui qui deviendra célèbre ?}

{Ce mec ?}

{Oui, c’est cool d’être comme Maman en ce moment, mais je suis l’Épée Démoniaque de Papa, donc je serai tellement heureuse si c’est Papa qui devenait célèbre ~}

D’une voix innocente, elle m’avait surpris, moi et Éléanore.

Ne plus être le possesseur de l’Épée Démoniaque, mais « l’Épée Démoniaque de Kakeru », c’est cela.

« ... quelle fille mignonne ! »

{Bien sûr qu’elle est, c’est ma fille.}

« C’est également ma fille. »

{Dommage pour toi, elle me ressemble beaucoup plus que toi.}

« Ku! »

Elle avait mentionné une telle chose. Cela me préoccupait vraiment.

À la fois dans son apparence comme épée et sous forme humaine, Hikari ressemblait à sa mère.

Elle était super mignonne donc ça n’avait pas d’importance, mais... c’était tellement énervant quand Éléanore le mentionnait comme ça.

J’avais tranché tous les soldats au sommet du mur.

Après m’être occupé de la plupart d’entre eux, j’étais allé en ville.

Un groupe de soldats ennemis qui avait la même apparence que ces gars-là courait dans ma direction.

Derrière eux, j’avais vu Nana les poursuivre.

« Fais chier !! »

L’homme à l’avant-garde chargea d’une voix forte.

Était-ce parce qu’ils fuyaient Nana à cause de la peur, ils étaient fous et avaient des yeux injectés de sang.

Il avait levé son épée... mais j’avais frappé avec Éléanore en premier, il avait été tranché en deux depuis le haut de sa tête.

« H-Hiii !! »

« P-Pardonnez-nous !! »

Les soldats de derrière jetaient leurs armes les unes à côté des autres, et se prosternèrent avec la tête contre le sol.

Un moment plus tard, avec Nana et les soldats esclaves.

« Monseigneur... »

« Oh, que s’est-il passé ? Il est si rare de te voir avec un tel visage troublé. »

« En fait... la personne que Monseigneur vient de couper en deux, c’était leur commandant. »

« Eh ?! Qui est ce mec ? »

J’avais regardé les « deux choses » qui étaient tombées par terre.

À bien y penser, il avait l’air différent des autres soldats, il portait de meilleurs vêtements.

Comment pouvais-je dire ceci, c’était comme s’il était le chef de certains bandits.

« Dans ces moments-là, couper la tête du commandant mettrait fin à la bataille, mais... »

Ahh, j’avais vu des choses comme ça se produire dans les guerres dans des mangas et des films.

Quelque chose comme M. A a été vaincu, un truc de ce genre, et cela enlève le moral de l’ennemi.

« Chef... »

J’avais regardé cette chose qui était divisée en deux. Il avait été magnifiquement coupé de haut en bas.

J’avais trouvé la raison pour laquelle Nana avait un visage si troublé.

« Eh bien, fais juste quelque chose à ce sujet... »

« Compris. »

Cependant, il n’y avait aucun doute que nous les avions vaincus.

Par la suite, la bataille devint un peu usante, mais elle fut vite terminée.

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8 commentaires :

  1. Dominique Ringuet

    Merci pour le chapitre !

  2. Merci pour le chapitre.

  3. Julien Bonneau

    Merci pour le chapitre.

  4. kurokagespirit

    Merci pour le chapitre.
    PS:Pour ceux qui ont pas compris c’est le fait que couper de cette manière il est difficile de transporter la tête pour montrer que le commandant à été vaincu qui embête Nana.

  5. Merci pour le chapitre 🙂

  6. amateur_d_aeroplanes

    Ah, ces charmantes discutions en famille en plein champ de bataille 🙂

    Rien ne vaut l’apprentissage sur le tas 😉

  7. Merci pour le chapitre

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