Kujibiki Tokushou: Musou Haremu ken – Tome 3 – Chapitre 85

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Chapitre 85 : La fiabilité d’un homme

Dans la nuit, en plein air.

Après nous être déplacés toute la journée, nous avions campé dans un endroit approprié décidé par Nana.

Tous les soldats esclaves avaient érigé des tentes, Nana et Io, Fiona et Maria, Hikari et moi avions passé la nuit dans mon chalet magique.

J’étais allé à l’extérieur du chalet magique, et je m’étais étiré.

« Alors, que devrions-nous faire maintenant ? »

{Qu’entends-tu par. « Que devrions-nous faire » ? Ne vas-tu pas dormir à l’intérieur ?}

« Il y a Fiona et Maria. Je pense que c’est inapproprié. »

{Qu’est-ce qui vous en retient}

« Je préfère ma rémunération finale, au lieu d’une avance. C’était comme ça jusqu’à maintenant. »

{Je vois.}

Éléanore avait été convaincue.

Hélèna, Rica, Aura.

Toutes les femmes avec qui j’avais été, toutes étaient « mes rémunérations ».

Et ce sera la même chose maintenant.

Elle aurait pu avoir des doutes si c’était seulement que des mots, mais je l’avais déjà montré par mes actes, donc Éléanore avait été immédiatement convaincue.

{Maintenant que j’y pense, je n’ai pas encore trouvé le bon moment pour te le demander, mais laquelle des deux vas-tu faire reine ?}

« Quoi ? »

{L’aînée ou la cadette, je demande laquelle des deux tu vas faire couronner reine.}

« Tu es vraiment pressée, hein. Nous parlerons de cela après avoir gagné. »

{Je vois.}

De la manière dont la voix me parlait dans ma tête, j’avais compris qu’Éléanore se moquait.

{Je ne laisse pas un homme qui n’a pas confiance en soi m’utiliser après tout.}

« C’est un peu insultant là. »

Mais bon, je ne pensais pas que j’allais perdre.

J’allais détruire tous les obstacles, et j’allais restaurer le pays de ces sœurs.

C’était ce que  j’avais décidé de faire, je le mènerais parfaitement à son terme.

« Eh bien ! En toute logique, je suppose que ce serait Fiona. »

{Je pense que Maria serait la meilleure.}

« Pourquoi ? »

{Bien que ce fut seulement pour une courte période, elle m’a tenue. C’est la bénédiction de l’Épée Démoniaque Éléanore.}

« Bénédiction, dis-tu ? »

* Pi~n *, j’avais effleuré le manche d’Éléanore avec un doigt.

« Tu l’as presque tuée, comme c’est honteux pour toi de dire ça. »

{C’est ce qu’est une Épée Démoniaque, non ?}

« D’accord, d’accord. »

En plaisantant avec Éléanore, j’avais fait le tour du camp au hasard.

La tente des soldats d’esclaves était une grande tente dans laquelle un petit peloton de 20 personnes pouvait pénétrer à l’intérieur, et certaines lumières étaient encore allumées.

Et quand j’avais traversé l’une des tentes qui étaient un peu à l’écart des autres, des femmes étaient sorties de là.

Vingt d’entre elles étaient sorties l’une à côté de l’autre et s’étaient alignées devant moi.

Et l’une d’elles s’avança et me salua.

« Bonsoir ! Votre Excellence »

« Oui, bonsoir... tu es ? »

Je m’étais souvenu que je ne connaissais pas son nom, alors comme c’est une bonne occasion, je le lui avais demandé.

« Monsieur, je suis la première capitaine de peloton, Nikki Cephalis, monsieur ! »

« Je vois. Ne t’es-tu pas encore reposé, hein ? »

« Oui monsieur ! Nous attendions Votre Excellence. »

« Vous m’attendiez ? »

Ont-ils besoin de quelque chose de moi ?

« Nous, le Premier Peloton, prendrons soin de Votre Excellence pour ce soir. Nous avons attendu cela, monsieur ! »

« ... oh ! »

Pendant un instant, je n’avais pas compris de quoi il s’agissait.

En me disant quelque chose comme « prends soin de toi » ou « ce soir », je pensais qu’elle voulait le faire, mais j’avais rejeté ces pensées.

Cependant, le sens que je ne pouvais trouver à « prendre soin de ma nuit » était le sens sexuel.

Après tout, ceux qui « prendraient soin de moi » étaient tous des femmes esclaves.

« Je dois le vérifier. »

« Oui, monsieur ! »

« En prenant soin de moi, veux-tu dire “faire ça” avec moi ? »

« Chef Oui Chef ! »

« Pourquoi ? »

« Parce que notre premier peloton a été le premier parmi des pelotons à être entièrement consentantes, monsieur ! »

« Non, ce n’est pas ce que je voulais dire, c’est... »

« Monsieur, c’est parce que nous désirons ardemment Votre Excellence ! »

Nikki parla sans s’arrêter.

Et comme pour montrer qu’il n’y avait pas de mensonges dans ses mots, les 19 femmes derrière elle avaient les mêmes yeux.

Elles me fixaient, elles regardaient avec des yeux fébriles.

Leurs yeux étaient semblables aux yeux des femmes que j’avais embrassées juste avant que nous le fassions.

{Quelle différence énorme comparée à l’époque où elles venaient d’être achetées !!}

Je le pensais aussi.

Les 200 soldats esclaves.

Était-ce à cause de leur destin ? Après que j’avais demandé à Delphina de me les rassembler et qu’elles m’avaient été envoyées, elles m’avaient de suite regardé avec des yeux emplis de haine.

Et maintenant, c’était complètement différent, leurs visages étaient emplis de désir.

Et la cause de cela... ça n’a pas d’importance.

Il y avait des femmes qui veulent être enlacées devant moi, c’était déjà assez.

« J’ai compris. Devrions-nous le faire à l’intérieur de la tente ? »

« Chef Oui Chef ! »

Nikki avait répondu en tant que représentante, et toutes les soldates esclaves m’avaient montré un visage radieux.

J’étais entré dans la tente, et Nikki et les autres m’avaient suivi à l’intérieur.

« Bons mouvements »

Je ne l’avais pas manqué.

Toutes les femmes qui m’avaient suivi à l’intérieur étaient de bonne humeur, mais elles n’avaient fait preuve d’aucune négligence.

Comme si chacune d’elles avait son propre travail à faire, celles qui entraient en premier, celles qui fermaient la tente, et enfin celles qui montaient la garde.

Leurs mouvements montraient qu’elles avaient été bien formées en groupe.

Les femmes qui avaient été félicitées avaient montré des expressions de bonheur.

« C’est le résultat de la formation de Nana-sama, monsieur ! »

Nikki en tant que chef de peloton, avait répondu en tant que représentante.

« Je vois. Alors je devrais remercier Nana plus tard. »

J’avais dit cela, et j’avais encore regardé les femmes.

« Je ne sais pas quel entraînement tu as eu avec Nana, mais il manque l’élément essentiel, elle aurait dû t’apprendre à obéir à mes ordres »

« Chef Oui Chef ! »

« Alors, je vais t’ordonner ça, c’est un ordre que tu devras suivre tant que tu es vivante »

Quand j’avais dit cela, les femmes avaient tressailli.

On dirait qu’elles seraient toujours sur leurs gardes, parce que je leur avais dit que c’était un ordre qu’elles devraient suivre tant qu’elles sont vivantes.

« Arrête cette façon de parler pendant que je t’enlace. Je ne veux pas embrasser une soldate, je te veux en tant que femme. »

« ... »

Toutes avaient été stupéfaites. Elles avaient des visages montrant qu’elles ne s’attendaient pas du tout à cet ordre.

« Quoi ? Est-ce que tu désobéis à mon ordre ? »

« Ch-monsieur non monsieur. Pas du tout s... »

Au milieu de ses mots, Nikki réalisa.

« ... nous ne le ferons pas. Nous obéirons avec joie. »

Après un instant, elle avait changé de ton et sa manière de parler devint plus douce, féminine.

« Bonne fille. Je vais d’abord t’embrasser. »

« ... oui ! »

J’avais tiré Nikki qui était ravie de pouvoir enlacer mon corps.

« Nikki. »

« Oui. »

« Dis-moi ce que tu veux que je fasse. »

« Ce que je veux... ? »

« Je vais accorder ton souhait. Alors, dis-le-moi. »

Nikki réfléchit un moment, rougit les joues et répondit en se couvrant le visage.

« Je-je veux être traitée comme une femme... s-soyez gentil »

« Je m’en occupe. »

J’avais caressé tout le corps Nikki.

Gentiment, sans forcer. J’avais poussé Nikki comme si elle était une fille frêle et faible.

Les autres femmes qui voyaient leur capitaine comme ça avaient les yeux brillants d’espoir.

À l’extérieur de la tente, je portais mon pantalon et sortais torse nu.

{Ceci est un nouveau record.}

« Hmm ? Ahh, tu veux dire par le nombre de personnes, c’est ça ? »

J’avais hoché la tête. Eh bien, c’est la première fois que je prends soin de 20 filles à la fois.

20 types de femmes différentes, et en plus de cela, je leur avais fait dire leurs désirs, et je les leur avais accordés.

C’était un peu différent de la façon dont je le faisais habituellement.

{C’est aussi une première pour moi. Un homme qui prendrait soin de 20 femmes à la fois.}

« Ces Conquérants ou Héros ne l’ont-ils pas fait ? »

{Ils ne pouvaient pas. Tu es le premier, réjouis-toi.}

« Je vois »

{Quand même, tout ceci n’est-il pas mignon, de penser que tu as accompli tous leurs désirs.}

« J’avais juste envie de le faire. Comme elles l’ont tant demandé, j’ai juste pensé que je devais leur laisser des souvenirs agréables. »

{Tu n’as pas hésité aussi.}

« Pourquoi devrais-je hésiter ? »

{Normalement, on le ferait, quoi que...}

Éléanore avait dit cela, mais je ne le comprenais pas vraiment.

Il y avait une femme qui le voulait, et j’avais 777 fois la vigueur pour lui donner ce qu’elle souhaitait.

Il ne devrait y avoir aucune raison d’hésiter.

{Bien, peu importe. Si c’est le cas, que dirais-tu de me traiter avec douceur et gentillesse ? Tu es le seul dans ce monde qui me traite de manière cynique.}

« Ça, tu devrais abandonner »

{Mmm !}

J’avais ressenti l’insatisfaction d’Éléanore.

« Tu es la seule à ne pas être détruite quand je fais ressortir tout ce que j’ai. Les autres femmes seraient rapidement mortes si je ne les traite pas avec gentillesse. »

Je pense vraiment comme ça.

Une triche que j’avais reçue quand j’étais venu dans ce monde, une capacité qui multiplierait tout par 777 fois.

Et si j’utilisais le pouvoir que j’avais gagné à cause de cette triche, diverses armes seraient immédiatement détruites.

C’était la même chose avec les femmes.

Même Nana, même Mélissa, à la fin, elles ne pouvaient pas résister à toute ma puissance.

La seule chose qui pourrait m’endurer se situait à ma taille, il n’y avait que l’Épée Démoniaque légendaire, Éléanore.

{H-Hmph. Bien sûr. Je suis l’Épée Démoniaque légendaire Éléanore. Je ne suis pas une existence qui serait détruite par un faible Homme.}

C’est à regret, mais Éléanore me comprenait.

Elle était seulement réticente pendant un instant, sa voix était immédiatement revenue normale.

{Bien. Montre-moi que tu peux m’utiliser encore mieux que ça. Chez les humains, tu es le seul qui puisse m’utiliser complètement.}

« Nous sommes tous les deux seuls, pas vrais ? »

{Je suppose.}

« Alors, je vais le faire. D’abord, rétablissons Siracuza. »

{Huhu. Avec toi, moi, et les deux cents soldats}

L’heureuse voix rieuse d’Éléanore résonnait dans ma tête.

Je ne m’étais pas senti mal.

Avec Éléanore, ma petite armée composée de 200 soldats, nous allions relancer un pays.

C’était un vrai défi, et je m’étais déjà mis en marche.

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7 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre

  2. Julien Bonneau

    Merci pour le chapitre.

  3. kurokagespirit

    Merci pour le chapitre.

  4. Merci pour le chapitre.

  5. Merci pour le chapitre 🙂

  6. Dominique Ringuet

    Merci pour le chapitre !

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