Chapitre 70 : Le Mur des Probabilités
Il s’agissait de l’après-midi et nous nous trouvions dans le salon.
J’étais assis face à Delphina, et Hikari nous regardait tout en serrant le Chibi Dragon.
« Sais-tu que j’ai des terres à Comotoria ? » demandai-je.
« Tout à fait, je sais également que ces terres ont augmenté dernièrement, » répondit-elle.
« Comme prévu de ta part, tes oreilles entendent tout et elles sont très rapides, » dis-je.
« L’information est après tout, la base du commerce, » répondit-elle.
« Ces terres, je te les laisse, » dis-je.
« D’accord, » répondit-elle. Les yeux de Delphina brillaient. Ils étaient comme ceux d’un prédateur qui regardait sa proie. « Me les laissez-vous vraiment ? »
« Oui, je vais tout te laisser, » dis-je.
« Les taxes également ? » demanda Delphina.
« Je vais te donner toute autorité dessus, » dis-je.
« Pour être sûre, je vais demander ceci. Est-ce que vous savez combien de terre vous avez ? » demanda-t-elle.
« Je ne sais pas du tout, » dis-je.
Delphina se mit alors à rire. C’est un rire qui disait, « avec un tel gars, on ne peut pas y faire grand-chose de plus », et je ne savais pas si elle était étonnée ou quoi.
« Si oui..., » commença-t-elle.
« Quoi que ce soit je te les laisse, » dis-je.
« Hein !? » Delphina avait été surprise. Elle avait fait un visage qui indiquait qu’elle avait été prise par surprise.
« Quoi que ce soit, Hmm, » commença-t-elle à réfléchir.
« Ah, je vais tout te laisser. Je parle également de la gestion. Et bien sûr, s’il y a du profit, je te le laisse également, » dis-je.
« Hein !? » Delphina avait été de plus en plus surprise. Elle avait été plus surprise que juste avant.
« Q-Qu’est-ce que vous complotez ? En faisant cela, vous n’obtiendrez pas..., » commença Delphina.
« Ma femme deviendrait ainsi plus forte, » j’avais interrompu ce que Delphina s’apprêtait à dire. « Y a-t-il un plus grand gain que cela ? »
« ... vous, vous êtes toujours comme ça, » murmura-t-elle.
Delphina bouda un peu.
Son visage quand elle boudait était mignon, mais je devrais laisser ça pendant la nuit.
« Le ferais-tu ? » demandai-je.
« Je le ferai... Je ne vous laisserai rien dire si vous regrettez ça plus tard, » déclara Delphina.
« Que regretterais-je ? » demandai-je.
« À propos de moi, avez-vous oublié la promesse comme quoi vous comptiez m’acheter ? » répondit Delphina.
Je l’avais regardée avec intensité. Quoi ? À propos de ça, hein !?
« Je n’ai pas oublié à propos de cette promesse. C’est inclus dedans. Cela te fait devenir une femme qui ne peut être achetée par quiconque dans ce monde autre que moi, » dis-je.
« ... Je comprends, » après avoir dit ça, Delphina quitta la pièce.
Au moment où elle partait, il y avait un sourire sur ses lèvres. Eh bien, je pouvais tout à fait lui laisser quelque chose comme des terres ou du territoire.
« Papa ! » Hikari était venue à moi tout en serrant le Chibi Dragon. Elle souriait et marchait avec son petit trot. Elle était si belle qu’on ne pouvait rien faire face à ça.
« Qu’est-ce qu’il y a, Hikari ? » demandai-je.
« Hmmm, Papa, es-tu libre maintenant ? » demanda Hikari.
« Oui, j’ai du temps libre, » dis-je.
* Toc Toc*, il y avait un coup qui avait été frappé sur la porte.
Le mot « Ah ! » était alors sorti de la bouche de Hikari.
« Qui est-ce ? » demandai-je.
« C’est Nana. »
« Tu peux entrer, » dis-je.
La porte s’ouvrit et Nana entra dans la pièce.
Elle était apparue dans son armure habituelle, avec sa longue épée pendante de sa taille.
Contrairement à Delphina, Nana avait commencé à me parler en se tenant devant moi. « Êtes-vous maintenant dans votre temps libre ? »
« ... Oui, » dis-je.
J’avais regardé Hikari. Tout en serrant le Chibi Dragon, Hikari était retournée à l’endroit où elle se tenait auparavant avec de mignons petits pas.
Je devrais me rattraper plus tard, pensais-je, alors que je regardais Nana. « Que se passe-t-il ? »
« Je suis venue vous faire un rapport concernant l’entraînement des esclaves-soldats, » annonça Nana.
« Ahh ! » m’exclamai-je.
« 14 filles ont été blessées dans une simulation de bataille hier, et l’une d’entre elles ne serait complètement guérie qu’après un mois. Je pense que l’entraînement ne serait pas vraiment bon pour elle pendant un moment, » déclara Nana.
« Et la formation en elle-même ? » demandai-je.
« Ça se passe comme prévu. Si Monseigneur les menait, elles seraient capables de se battre contre des ennemis avec le même nombre d’individus, » répondit Nana.
Ça veut dire qu’elles ne sont pas encore vraiment optimums, pensai-je.
Le nombre d’esclaves-soldats en ce moment était de 200, et si elles étaient capables de se battre contre 200 autres soldats avec moi à l’avant-garde, cela voulait dire que ce n’était vraiment pas bon.
« S’il vous plaît, continuez l’entraînement, » dis-je.
« D’accord, » répondit Nana.
« Ahh, et aussi, » commençai-je.
J’avais ouvert mon entrepôt dans une dimension différente. J’avais sorti une boule magique blanche de là-bas.
« Utilise ça sur celle qui a été lourdement blessée. Elle devrait être guérie en un instant, » dis-je.
« J’ai compris, » répondit Nana en prenant la boule magique et en sortant de la pièce.
« Papa ! » encore une fois, Hikari était venue me voir. Elle se tenait devant moi, regarda la porte un instant, puis commença à parler. « Euh, récemment, nous n’avons pas joué très souvent. »
« Ah, c’est vrai qu’en y pensant, » dis-je.
« Quand partons-nous ? » demanda-t-elle.
Ce n’est pas comme si je l’avais fait exprès. C’était juste que j’y allais seul tous les jours pour gagner le bonus de connexion. Et donc, je n’étais pas allé là-bas avec Hikari pour effectuer le tirage au sort.
Je vois, elle veut y aller afin de tenter sa chance, pensai-je.
« Bon, allons-y aujourd’hui, » dis-je.
« Vraiment !? » s’exclama Hikari alors qu’un sourire avait fleuri sur son visage.
Hikari qui était vraiment à son très bel âge m’avait laissé voir le sourire le plus mignon du monde.
Et puis, un * toc toc * put être entendu en provenance de la porte.
Hikari avait manifestement fait un visage déçu, et Miyu était entrée par la porte ouverte.
« Maître, les messagers du Royaume de Calamba sont venus. Ils disent qu’ils sont les envoyés de la reine, » dis-je.
« Des messagers de Rica, Hmm, » dis-je.
Hikari avait fait un visage triste, mais mature qui écoutait correctement, et avait essayé de retourner là où elle venait.
« Hikari, attends une minute, » dis-je.
« Papa ? » demanda Hikari.
« Miyu. Fais-les attendre, » dis-je.
« D’accord, je comprends, » déclara Miyu avant de quitter la pièce. Je pouvais entendre ses pas précipités s’en aller.
« Papa ? » demanda Hikari.
« Allons-y, » dis-je en prenant sa main et en lui faisant un sourire.
« D’accord, » répondit-elle.
Et, nous avions commencé à marcher. Après avoir souhaité aller à la loterie, nous avions fait un pas ensemble.
La scène autour de nous avait changé en un instant, et nous étions arrivés à l’endroit où se trouvait la loterie.
Et à ce moment exact, j’avais vu l’homme avant qu’il ne sorte.
C’était l’homme qui était venu du même monde qui avait eu des compétences de tentacules après avoir tiré au sort le même jour que je l’avais fait.
En raison de toujours avoir beaucoup de billets de loterie, l’homme m’avait laissé une certaine impression.
« Bienvenue, » annonça la femme de la loterie avec son sourire habituel.
Moi, Hikari, et Éléanore nous nous trouvions devant elle.
Éléanore qui pour une raison inconnue reprenait sa forme humaine ici, et Hikari qui l’avait immédiatement enlacée en la voyant.
J’avais alors demandé au personnel de la loterie. « Vis-à-vis de l’homme plus tôt qu’elles ont été ses résultats ? »
« Eh bien, assez correct. Il a apporté environ 120 billets de loterie et a touché des récompenses assez décemment, » répondit-elle.
« 120 billets ! Comme d’habitude, cette personne est tellement folle quant à ses réalisations, » dis-je.
« Oui, il est toujours incroyable, » rajouta-t-elle.
« Dans mon cas, je n’ai que ça, » dis-je.
J’avais sorti les billets de loterie. Après avoir rassemblé des esclaves soldats et certaines choses, c’était les vingt billets de loterie que j’avais obtenus en utilisant de l’argent.
Et puis, j’avais remarqué quelque chose.
Derrière la femme, la liste des prix de loterie avait changé.
J’avais regardé fixement le panneau.
– Prix de participation : Boule magique (Blanche)
– Cinquième Prix : Boule magique (Noire)
– Quatrième prix : Attaque supplémentaire 1 %, 3 fois
– Troisième prix : Attaque supplémentaire 3 %, 3 fois
– Deuxième prix : Attaque supplémentaire 10 %, 3 fois
– Premier prix : Attaque supplémentaire 100 %, non inclus dans les 3 fois
Les prix avaient beaucoup changé. Des choses similaires étaient alignées là.
Ce modèle, j’avais l’impression de l’avoir déjà vu.
J’avais regardé la femme du personnel et j’avais demandé. « Les prix ont changé, n’est-ce pas ? »
« Oui. Récemment, un nouveau roi règne dans le Royaume Comotoria, » répondit-elle. « Pour cette raison, les affaires nationales de Comotoria ont été normalisées. Un énorme événement s’était produit, de sorte qu’afin de fêter cela, il y a cette loterie limitée. »
Comme je l’avais pensé, c’était bien ça. C’était la même chose que j’avais eue avec la capacité de prêt avant aujourd’hui.
C’était le même modèle quand le papier-monnaie avait été introduit par Mercury, et puisque le roi de Comotoria avait changé, ils avaient fait une loterie limitée pour commémorer cela. C’était la même chose.
En passant, en regardant attentivement les prix, la position des boules magiques noires et blanches avait changé, je me demande si cela était aussi quelque chose de limité.
« Et, vous ne le croiriez pas, mais en ce moment, du deuxième au quatrième prix, ils ont trois fois plus la probabilité de sortir ! » dit-elle.
« N’y a-t-il donc rien pour le premier prix ? » demandai-je.
« Il n’y a rien pour le premier prix ! Ce n’est quand même pas pour rien le premier prix, » répondit-elle.
« Je vois mieux maintenant, » dis-je. J’avais hoché la tête, puis j’avais donné les billets de loterie à la femme.
« Oui, avec 20 tickets, cela fera 22 tirages. Qui va les jouer ? » demanda-t-elle.
« Qui veut ? » dis-je en me tournant et en demandant à Éléanore et Hikari.
Hikari réfléchit un moment et déclara ça en se cramponnant à Éléanore. « Toutes les deux ! »
« On ne peut pas y faire grand-chose, hehe, » dis-je.
Les deux filles se placèrent ensemble devant la machine à loterie, elles se positionnèrent sur le marchepied préparé par la femme du personnel et elles tinrent le manche de la machine à loterie.
« Un-deux-trois, » dis-je.
Et elles tirèrent en même temps sur le levier.
*GaraGaraGara*, *Poton*.
Blanche, blanche, blanche, noire, blanche, noire...
La plupart des tirages étaient des échecs, et le cinquième prix sortait parfois.
Je m’en fichais de la loterie habituelle.
Mais là, j’avais regardé la liste des prix, et j’avais essayé d’imaginer leurs effets.
Je pouvais en quelque sorte les imaginer, alors je voulais gagner l’un d’entre eux, et essayer de le tester.
J’avais pensé : Quatrième prix, ne peux-tu pas venir ?
La 22e fois, la dernière balle...
Une boule dorée sortie de la machine.
La cloche sonna, * Garan *, * Garan *, un son retentit dans la pièce.
« Toutes nos félicitations ! Il s’agit du premier prix ! » s’exclama la femme du personnel.
« ... Hein !? » j’étais très surpris.
J’avais regardé la liste des prix. Les mots « Attaque supplémentaire 100 % » dansaient très largement devant mes yeux.
Étonnamment, le premier prix avait franchi le mur des probabilités.
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Merci pour le chapitre 🙂
Merci pour le chapitre j’ai très envie de voir ce premier prix
Ce type ruinerait le loto avec sa chance 🙂