Chapitre 65 : Les Ombres Rodantes
« Myu〜 » Le Chibi Dragon pleurait alors qu’elle regardait vers l’extérieur du carrosse.
Encore, pensai-je. Je regardai alors dehors. Cette fois-ci, il y avait des bandits qui étaient montés sur des chevaux et ils venaient par ici. Rapidement, ils entourèrent le carrosse dans lequel je me trouvais.
Un, deux, trois... il y en avait six en tout.
Il s’agissait d’un nombre qui ne pouvait même pas être appelé comme étant une menace pour moi.
Face à ça, Aura était effrayée, et le visage de Mélissa était guindé.
« Laissez-moi ça, » dis-je. Après ça, j’étais sortie du véhicule.
J’avais regardé les bandits qui étaient tous à cheval.
« Qui diable êtes-vous ? » demandai-je.
« Hehehe..., » l’un des hommes pointa le bout de la lance qu’il tenait vers la fenêtre du carrosse sans même me répondre.
Il essayait probablement de voir ce qui se trouvait à l’intérieur.
J’avais dégainé Éléanore, et j’avais coupé la lance.
« Qui diable êtes-vous, » j’avais alors redemandé la même chose.
« N ~ ? Qu’est-ce que c’est encore que ça ? » répliqua l’homme.
« Ah ~, c’est ça, c’est ça... » déclara un autre homme.
« Ouais, ouais, c’est vrai. Sors ton argent et laisse les femmes derrière toi. »Les hommes souriaient, et ce qu’il disait était un classique.
Ce n’était que des phrases vides de réel sens. Il était clair que cela n’était pas la vérité derrière leurs agissements, seulement des mots qui prononçaient pour jouer un rôle.
« Visez-vous également la vie d’Aura ? » demandai-je.
« Si c’est le cas, que feriez-vous ? » L’homme a demandé en souriant.
« Pourquoi ? » C’est agaçant, mais je m’étais retenu et j’avais continué à demander.
« Hehe... je ne peux pas vous le dire, » répondit l’homme.
« C’est juste qu’il y a beaucoup de personnes qui seraient troublées si cette princesse était encore en vie, » rajouta un deuxième bandit.
« Et tu sais, c’est une personne de haut statut, hehe, » commenta un troisième.
« Ho, idiot, tu en dis trop, » répliqua le premier qui avait parlé.
« Ne t’inquiète pas. Après tout, nous allons tous les tuer, » rajouta le deuxième.
« Eh bien, c’est vrai, » déclara un autre des bandits.
« Je le sais bien, » déclara le premier.
Les hommes avaient tous ri en même temps.
Ils continuaient à rire ensemble avec un visage cruel qui m’avait fait me demander ce qui était le plus intéressant dans la situation.
Mais en plus, rien ne pouvait être fait si on leur demandait maintenant plus d’informations.
J’avais alors posé ma main sur Éléanore et Hikari.
{Garde en un en vie !} déclara Éléanore.
« Hein !? » m’exclamai-je.
{Si la situation change, il est possible qu’il parle plus facilement.} Déclara Éléanore.
« C’est possible, » dis-je.
« Que vas-tu essayer dans ce cas ? » l’homme me demanda ça avec un visage grimaçant. « Je vais te dire ça, nous sommes... » commença-t-il.
À ce moment-là, je fis apparaître l’aura noire tout autour de moi, puis j’attaquai avec Éléanore, décapitant l’homme qui se trouvait le plus proche de moi.
Un jet de sang tel une fontaine sanglante apparut alors.
« Trop lent. Faites-le avant de dire des choses stupides, » j’avais dit ça en regardant les hommes restants.
Leurs expressions avaient changé en un instant. Elles étaient passées d’une expression décontractée à des expressions remplies d’intention meurtrière et d’animosité.
Mais il était trop tard.
Tout était trop tard.
J’en avais laissé un intact et j’avais découpé les autres.
Je lui avais fait perdre conscience, et j’avais décidé d’interroger tranquillement plus tard.
{Papa, c’est quoi ça ?} Soudain, j’entendis la voix d’Hikari dans ma tête.
« Quoi ? » demandai-je.
{Oui, là-bas. Il y a une chose noire qui vole un peu plus loin,} déclara Hikari.
Une chose noire ? pensai-je.
J’avais regardé la direction qu’Hikari venait de m’indiquer. En diagonale dans les airs, il y avait quelque chose.
Comme l’avait dit Hikari, il y avait une chose noire qui était présente là.
Après avoir concentré mon regard, ma vision multipliée par 777 me permit de voir ce que c’était même si c’était au loin.
« ... Un globe oculaire ? » murmurai-je.
La chose que je venais de voir était un globe oculaire avec des ailes telle une chauve-souris.
Le globe oculaire... il jouait dans la sombre aura que j’avais générée tout autour de moi.
« C’est quoi ce truc ? » demandai-je.
{Un Oeil Maléfique. C’est un monstre qui communique les choses qu’il voit à son propriétaire. Normalement, il ne bougerait pas s’il était sauvage. Donc s’il bouge, c’est qu’il suit les ordres de quelqu’un.}
« Un monstre ? Des ordres... ? » répétai-je.
Le globe oculaire avait volé là pendant un moment, mais finalement, il s’était envolé plus loin.
☆☆☆
Après avoir interrogé le bandit, il me déclara qu’ils visaient bien la vie d’Aura selon les ordres du roi.
Aura qui avait entendu ça se lamentait. Je lui avais également parlé de l’existence du monstre de type globe oculaire.
« Utilisez-vous quelque chose comme ça à Comotoria ? » demandai-je.
« Hmm, je ne sais rien du tout à propos de ça, » répondit Aura.
« On dirait que les circonstances se sont compliquées, » dis-je.
« Que voulez-vous dire par là ? » demanda-t-elle.
« Les monstres sont impliqués, » répondis-je. « Peut-être, les choses jusqu’à maintenant peuvent être faites à la suite des ordres du roi de Comotoria, mais ce n’était peut-être pas les véritables intentions du roi. »
« Veux-tu dire qu’il pourrait être contrôlé par quelqu’un qui tire les ficelles tout en restant dans l’ombre ? » demanda Mélissa.
« Y a-t-il la possibilité que cela soit possible ? » demandai-je.
« ... Oui, c’est possible, » Mélissa avait réfléchi pendant un moment avant de hocher la tête tout en me répondant.
Aura était surprise. Ses yeux étaient écarquillés.
Une lumière brillait dans ses yeux. C’était peut-être la lumière de l’espoir.
« ... Dans tous les cas, dépêchons-nous d’aller à Krades, » au moment où j’avais dit ça, Aura et Mélissa avaient toutes deux hoché la tête.
{Si ce n’est pas toi, il n’aurait pas été possible de remarquer ce globe oculaire,} Alors que nous nous dépêchions, Éléanore avait dit ça.
Comme il était devenu plus facile à voir parce qu’il semblait avoir joué dans l’aura sombre que je générais... en un certain sens, cela pourrait être vrai.
Merci pour le chapitre
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