Kujibiki Tokushou: Musou Haremu ken – Tome 2 – Chapitre 60 – Extra

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Chapitre 60. 5 Extra : Histoire Bonus : Les Fleurs Jumelles de Theresia

Ceci faisait un moment que j’étais avec ma grande sœur.

À l’intérieur du carrosse qui était enduit de magie afin de ne pas ressentir les vibrations de la route, j’étais assise face à ma grande sœur.

Hélèna Theresia Mercury.

Ma sœur qui m’était chère, elle était très gracieuse, noble et si belle que même moi, qui étais du même sexe et sa sœur, j’étais hypnotisée par elle.

« Iris ! Qu’est-ce qui est arrivé pour que tu me regardes comme ça ? » demanda Hélèna.

« R-Rien. C’est juste que je te trouve si belle dans cette robe, » répondis-je.

« Merci beaucoup. Mais tu sais, Iris, toi aussi tu es très jolie, » répondit Hélèna.

J’avais été félicitée par ma grande sœur. J’étais très contente, mais c’était également embarrassant.

Afin de pouvoir faire disparaître mon embarras, j’avais appelé l’homme qui était dehors. « Fortist ! »

« Ha ! » La voix qui me répondit était la voix sérieuse d’un militaire.

Il s’agissait du fidèle chevalier de ma grande sœur, Fortist.

Je lui avais alors demandé. « Combien de temps nous reste-t-il avant d’arriver à Reiusu ? »

« Environ quatre heures et demie, » répondit-il.

« Nous sommes un peu en retard. Faites accélérer le rythme, » la bouche de ma grande sœur s’était ouverte afin d’annoncer son ordre. Ses beaux sourcils s’étaient plissés.

Cela contrastait avec la manière dont elle était assise avec son dos bien droit, et ses expressions qui semblaient très sérieux.

« Ha ! Si nous allons plus vite que maintenant, cela dépassera les limites de la magie, » déclara Fortist.

« Ceci ne me dérange pas, » répondit Hélèna. « À la place de penser à de tel détail, assurez-vous que nous puissions arriver avant que les messagers des quatre pays ne quittent les lieux. »

« D’accord ! » répondit Fortist. Après ça, le carrosse se mit à vibrer un peu.

Le tremblement avait dépassé les limites de la magie, donc le carrosse devrait avancer à une vitesse plus importante qu’avant.

En ce moment, nous nous dirigeons vers le manoir de Kakeru Yuuki qui se trouvait à Reiusu.

Nous étions sur le point de lui donner un titre de noblesse, afin de répondre à la demande du Grand Sage Althea

Et pour faire ça, ma grande sœur avait fait vraiment vite.

Honnêtement, je ne pensais pas qu’il soit nécessaire d’en faire autant.

Alors que je pensais à ça, mes yeux rencontrèrent ceux de ma grande sœur qui regardaient dans ma direction.

« Iris, » déclara Hélèna.

C’était comme si elle avait lu dans ma tête, et alors mon cœur cogna dans ma poitrine.

« Q-Qu’est-ce qu’il y a ? » demandai-je.

« Ta robe est en désordre, » déclara Hélèna

« R-robe, ça ? » déclarai-je.

Je m’étais dépêchée, alors j’avais maintenant vérifié quelle était mon apparence.

En ce moment, je n’étais pas dans ma tenue habituelle avec mon armure. Il s’agissait de la même somptueuse robe emplie de décoration que ma grande sœur portait.

J’avais donc demandé à ma demoiselle d’honneur de m’aider à la mettre. Alors, je n’avais pas vraiment vu comment j’avais été arrangée.

« Ne bouge pas, » déclara Hélèna.

Ma grande sœur avait tendu la main, elle avait fixé mon ourlet. On dirait que la façon dont les plis s’étaient chevauchés était vraiment mauvaise.

« C’est bien mieux comme ça, » déclara Hélèna, satisfaite d’elle.

« Merci beaucoup, » lui répondis-je.

Après que je lui avais dit merci, ma grande sœur avait fait un doux et agréable sourire, et elle avait replacé ses mains.

Même ce genre de gestes était élégant, gracieux et raffiné.

J’avais encore une fois été hypnotisée par elle.

Même si nous portions le même type de robe, je pensais que ça lui allait bien mieux qu’à moi.

Et, tout en portant cette tenue, elle m’avait intensément regardée.

« Grande sœur, qu’est-ce qu’il y a ? » demandai-je.

« Iris, comme je l’avais pensée, cette tenue te convient bien mieux. Bien plus que ta tenue habituelle, » déclara Hélèna.

« C’est..., » commençai-je.

« Tu devrais porter ce genre de vêtement en temps normal. Iris, tu ne vas pas si souvent sur les champs de bataille, » déclara Hélèna.

Je ne pouvais rien dire face à ça.

C’était vrai. Comme l’avait dit ma grande sœur, je n’allais généralement pas dans les champs de bataille.

Je n’étais même jamais allée une seule fois là-bas. Je n’avais fait que préparer mon apparence et mon mental afin que je puisse aller à n’importe quel moment, mais pour le meilleur ou pour le pire, je n’avais jamais rencontré une telle occasion.

Les fleurs jumelles de Theresia.

Les deux princesses qui participaient aux affaires de l’État de Mercury. Voilà le surnom que ma grande sœur et moi avions.

Ma grande sœur était entraînée pour s’occuper des affaires militaires. Si elle touchait son éventail noir qui pouvait être appelé comme sa marque de fabrique, on disait que la situation de la guerre changeait radicalement. Elle pourrait tout à fait être appelée comme une déesse de la guerre en raison de la façon dont je le regardais.

J’avais toujours admiré ma grande sœur qui portait toujours sa tenue combinée à une armure quand il s’agissait des affaires de l’État.

J’avais remonté mes cheveux, je m’étais dès lors vêtue d’une armure et d’une cape tout comme elle.

Le fait d’imiter la manière d’agir de ma grande sœur était une indication de ma volonté de vouloir aider ma grande sœur sur le champ de bataille le jour où cela serait nécessaire.

Bien sûr, je n’en avais jamais parlé à ma grande sœur.

J’avais calmement répondu.

« Tu dis cela, mais les affaires de l’État sont un pandémonium qui n’est nullement inférieur à un champ de bataille. C’est un endroit où les mauvais esprits qui sont aiguisés par leur vieillesse errent. Une petite fille comme moi ne serait pas capable de leur résister si je ne portais pas au moins de tels atours, » dis-je.

« Vraiment ? » demanda-t-elle.

« Oui, c’est le cas, » dis-je.

« Je vois..., » répondit-elle.

Ma grande sœur acquiesça tout en restant silencieuse après ça, on dirait qu’elle en était convaincue.

L’excuse à laquelle j’avais pensé pendant des années ne représentait qu’environ 30 % de mes véritables sentiments.

Je serais très troublée si elle n’avait pas été convaincue.

C’était vrai que ma grande sœur en a été convaincue.

Mais...

« Bon dans ce cas, à partir de maintenant, je vais continuer à te créer des opportunités, et je vais t’emmener chez Monsieur Kakeru, d’accord ? » déclara-t-elle.

« Hein !? » m’exclamai-je.

Pourquoi est-ce que ça devient comme ça ? pensai-je. J’étais abasourdie.

« Il y a beaucoup de belles femmes se trouvant autour de Monsieur Kakeru. Donc, Iris, tu devras également faire de ton mieux pour ne pas perdre face à elles, » déclara Hélèna.

« Euh... M-Mais je ne pense pas que de telles choses me correspondent bien, » répondis-je.

« Ce n’est pas vrai du tout, » déclara Hélèna. « Iris, tu as hérité du sang de notre mère. Si tu te présentes avec la bonne toilette, tu serais une magnifique personne qui ne laissera personne indifférent. »

J’étais devenue très gênée.

Ma grande sœur m’avait toujours complimentée comme ça. Elle pensait à moi.

Elle pensait à moi qui suis trop dure en ce qui me concernait.

J’avais ainsi été observée par ma grande sœur avec un regard sérieux et gentil.

« P-Pour ce moment-là, grande sœur, vas-tu choisir une robe pour moi ? » demandai-je.

« Bien sûr. Si tu veux être habillé d’une manière magnifique, alors quoi qu’il en soit, je coopérerais avec toi, » déclara Hélèna.

« Merci beaucoup, » déclarai-je.

Ma grande sœur avait alors souri avec bonté et douceur.

Notre conversation fut après ça arrêtée là.

L’aura dégagée par ma grande sœur avait changé.

Ma grande sœur agissait comme d’habitude, se redressant pour être bien droite, et regardait droit devant elle.

Mais elle avait des yeux excités et forts, comme s’ils perçaient la paroi du chariot.

Il s’agissait d’yeux indiquant qu’elle ne pouvait rien faire d’autre qu’attendre.

Il avait changé pour un visage qui indiquait qu’elle voulait même maintenant, immédiatement se précipiter chez cet homme, Kakeru Yuuki.

Il y avait une épine dans ma poitrine.

Comme pour repousser cette aura inconnue qui s’était répandue à l’intérieur de la voiture, j’avais ouvert ma bouche. « Il y a une chose que je voudrais te demander ? »

« Qu’est-ce que c’est ? » demanda Hélèna.

« Cet homme, est-il vraiment si bien ? » demandai-je.

« Demandes-tu à propos de Monsieur Kakeru ? » demanda Hélèna.

« Oui, » répondis-je.

Après avoir hoché la tête, l’expression de ma grande sœur avait clairement changé.

Elle était passée de l’Impressionnante Sœur Jumelle de Theresia, à celle d’une citadine amoureuse.

« Il est la personne la plus grande pour tous les types d’orientations. Voilà comment est Monsieur Kakeru, » répondit-elle.

« Tous les types..., » murmurai-je.

Cela n’était pas une réponse du tout, car elle était trop aveugle.

« Il est fort, galant, mais également gentil. Et quand il pense à moi, il est toujours sérieux, » déclara-t-elle.

Il s’agissait des raisons que j’avais probablement entendues quelque part avant ça.

« Ah ! Ce n’est pas tout. Écoute-moi bien, Iris. Monsieur Kakeru, en ce moment, il porte mon éventail. Et après ça, » déclara-t-elle.

Elle se vantait de ses aventures amoureuses.

Elle se vantait totalement de son amour.

Je connaissais ce visage. Il s’agissait du même visage de mon autre sœur aînée qui était née d’une autre mère, il s’agissait du visage de Kali Ricoris Mercury.

C’était le même visage de cette sœur aînée qui interagissait avec les hommes comme s’il s’agissait d’affaires d’État. Autrement dit, un visage que je ne pouvais pas imaginer voir sur ma grande sœur jusqu’à maintenant.

J’avais de la gratitude pour Kakeru Yuuki, je m’étais sentie très reconnaissante pour l’idée qui était utilisée pour le symbole royal.

Toutefois ! Je ne pouvais pas oublier qu’il avait fait que ma grande sœur ait ce genre de visage.

Ainsi... n’était-elle pas juste une femme obsédée par l’amour.

J’avais besoin de faire quelque chose...

Alors que je pensais à ça, les vibrations du carrosse s’étaient arrêtées.

« Votre Altesse, nous avons atteint le manoir, » j’avais entendu la voix de Fortist provenant de l’extérieur.

À cet instant.

« Allons-y, » déclara Hélèna.

L’expression de ma grande sœur avait changé.

C’était comme... si elle s’était Transformée.

Elle avait redressé son dos, et elle avait un visage impressionnant qui regardait droit devant elle.

Son expression d’amour obsessionnelle avait disparu. Elle était devenue très belle.

Sa grâce était soulignée, et cela laissait apparaître une aura pleine d’élégance.

J'avais l'impression que je ne l'ai jamais vu aussi belle.

Qu’est-ce que c’était que ça... c’est... ? pensai-je.

Ma grande sœur m’avait regardé et elle m’avait dit. « Pour effectuer notre travail. Il n’est pas nécessaire d’embarrasser Monsieur Kakeru, n’est-ce pas ? »

Ma grande sœur était là pour Kakeru Yuuki.

Hélèna Theresia Mercury.

L’autre moitié des Fleurs Jumelles qui était appelée la Déesse des champs de bataille.

Je ne voulais pas penser à ça, mais... je me sentais comme si ma grande sœur m’était arrachée.

Par rapport à avant, elle brillait beaucoup plus.

Celui qui avait fait cela était... Kakeru Yuuki.

Je m’étais alors intéressée à lui. J’avais gagné un plus grand intérêt pour lui. Je pensais que je voulais en savoir plus sur lui.

Mais avant ça.

« Allons-y, » déclara ma grande sœur tout en me regardant.

J’avais fermé mes yeux puis j’avais pris une profonde respiration.

Comme je n’étais pas habituée à porter une robe, je m’étais dit que le mieux serait d’imiter les mouvements de ma grande sœur.

Je ne devais surtout pas embarrasser ma grande sœur.

Après être descendue du carrosse, j’étais entrée dans le manoir avec nos subordonnés.

« Mon nom est Hélèna Theresia Mercury. »

« Je m’appelle Iris Theresia Mercury. »

Les messagers des quatre pays se mirent à murmurer entre eux pendant que ma grande sœur ouvrait la bouche.

Je le regardais, Kakeru Yuuki, essayant d’en savoir plus sur lui.

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7 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre

  3. Merci pour les chapitres 🙂

  4. Merci pour les chapitres.

  5. Barthélémy Lelièvre

    Merci pour le chapitre

  6. Le chapitre viens trop tard il est sans trop d’intérêt pour moi

    • C’est normal qu’il vienne tard car c’est un rajout bien plus tard qui provient du LN et non pas du WN. Tout le reste de la trad provient du WN, et l’auteur a rajouté des chapitres extra qui eux sont du LN et qui donc sont placé à la fin des tomes meme si ils sont + tot.

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