Chapitre 60 : Capture de la Forteresse Ennemie
« Eh bien ! Dans ce cas, allons-y, » déclara Nana.
« O-On y va maintenant, » déclara Io.
Nous nous trouvions justes avant que Nana et Io ne partent.
Nana n’avait pas changé d’expression, mais Io était clairement nerveuse.
J’avais alors prêté des capacités à Io.
[La Puissance Magique de la foudre a été prêtée à Io Akos. Temps restant : 59 minutes 59 secondes.]Je venais d’utiliser le premier prix de la loterie limitée. Et ainsi, je la lui avais prêtée avec la plus longue durée à disposition.
Et, je lui avais également donné les boules magiques que j’avais aussi reçues de la loterie.
« Prends-les avec toi, tu sais déjà comment les utiliser correctement, » dis-je.
« Oui, j’ai juste besoin de les jeter, n’est-ce pas ? » demanda Io.
« C’est vrai, les noires sont faites pour une attaque magique, les blanches renferment de la magie curative, » déclarai-je.
« Compris, » dit-elle.
Nana et Io étaient alors allées là où Eria les attendait avec les soldats.
Tout en commandant la quasi-totalité de l’armée, ils quittèrent la forteresse, avant de commencer à battre en retraite.
Je restais là, avec quelques soldats que j’avais pris avec moi depuis Météora.
Des voix hurlantes pouvaient être entendues de loin.
« Hmm... Faisons notre part, » dis-je.
{Jusqu’où ?} demanda Éléanore.
« Mais ainsi, l’armée de Comotoria nous attaquerait, n’est-ce pas ? Si nous ne leur montrons pas une “retraite complète”, ils pourraient ne pas poursuivre comme ils veulent le faire, » dis-je.
{Hmm, cependant, même si nous n’avons que quelques personnes avec nous, n’attaqueraient-ils pas si vous vous déplacez ailleurs ? Si tel est le cas, n’est-il pas préférable de se cacher à l’intérieur de cette forteresse ?}
« J’ai juste besoin de faire ça, » dis-je.
J’avais utilisé la Plume de Téléportation, et je m’étais téléporté avec les soldats.
J’avais pris la centaine de soldats avec moi, et nous étions allés dans les prairies aux vaches des montagnes.
« Je vais attendre ici un moment. Nous retournerons à la forteresse après ça. Puis nous ferons avancer l’armée jusqu’à destination, » dis-je.
{Je vois.} Éléanore semblait être désormais convaincue.
D’autre part, les soldats qui avaient été soudainement téléportés étaient en train de se plaindre.
« Silence, » dis-je.
J’avais dit ça avec un ton assez faible, mais j’avais utilisé Éléanore et Hikari pour me revêtir d’une sombre aura.
Leurs clameurs avaient alors disparu. À la place de paroles, on dirait que l’aura sombre énigmatique avait plus de persuasion.
Je fermai les yeux et attendais.
Le temps s’écoula.
Petit à petit, petit à petit, le temps avança.
N’est-ce pas le bon moment ?
J’avais pensé à ça, mais j’avais enduré l’attente.
Si je retournais là-bas trop tôt, les effets de l’attaque-surprise seraient réduits.
Je devais donc attendre encore un peu plus. Le temps passait.
Est-ce l’heure ? Non, encore un peu
Est-ce l’heure ? Non, il me faut encore attendre.
Il était très probable qu’en ce moment, Nana et Io se battaient désespérément. Elles défendaient désespérément la retraite des troupes principales en utilisant toutes leurs forces... elles devraient se battre pour contrôler la situation.
{Papa !} dit Hikari.
« Oui ? » répondis-je.
{Est-ce que mes grandes sœurs vont-elles bien ?} La voix inquiète de Hikari résonna dans ma tête.
{Toi, idiot} Éléanore m’avait alors grondé.
{N’est-ce pas la stratégie que tu as faite ? Si oui, soutiens-les. Si tu crois en tes femmes, crois en elle jusqu’à la fin}.
« ... Ahh, » murmurai-je.
J’avais hoché la tête.
C’était vrai, je devrais croire ces deux filles.
Je leur avais fait confiance, et j’avais attendu.
Mais le sentiment d’impatience n’avait pas disparu après ça.
Nana et Io, si c’était elles...
Mes sentiments s’étaient silencieusement calmés. Le temps avait passé bien trop lentement.
[Le prêt des pouvoirs magiques de la foudre est terminé]J’avais entendu une voix.
C’était la voix que j’attendais.
J’avais alors ouvert les yeux, j’avais vérifié l’état de mes soldats, puis je m’étais téléporté.
Je m’étais téléporté dans la forteresse. J’étais exactement au même endroit où j’étais avant ça.
Les soldats avaient commencé à provoquer une certaine clameur, mais c’était faible comparativement à ce qui s’était passé plus tôt.
« Nous allons maintenant attaquer Saria. Que tout le monde me suive ! » criai-je.
« HOURAAA ! » Les cris des soldats se pressèrent sur mon dos.
Tout en tenant mes deux Épées Demoniaques, j’avais avancé dans la direction de Saria.
***
En un simple coup d’œil, on pouvait voir que Saria pouvait être considérée comme une forteresse imprenable.
Elle avait de hautes tours, et elle était entourée par de profondes douves.
Il n’y avait qu’un seul chemin qui reliait les portes du château avec le reste du monde, et il s’agissait d’une pente.
La seule façon de l’attaquer était de courir là-bas, mais une averse d’attaques concentrées viendrait certainement si quelqu’un faisait ça
Mais, il n’y avait aucune chance que je puisse me replier. Et en premier lieu, je n’avais pas beaucoup de temps pour le faire.
J’avais donc couru vers le haut de la pente.
{Papa, c’est dangereux}
Beaucoup de flèches étaient alors venues du château.
C’était vraiment comme la pluie. Des flèches obscurcissant totalement les cieux volaient vers moi.
Mais après tout, il n’y avait que des flèches.
J’avais frappé à l’aide de mes deux Épées Démoniaques et j’avais bloqué les flèches, puis j’avais continué à remonter la pente.
Je ne serais certainement pas arrêté avec quelque chose comme ça.
« Monsieur le Baron ! Regardez là-bas, » l’un des soldats avait crié.
Il pointait du doigt les portes du château. Les portes s’ouvraient en ce moment, puis d’énormes rochers tombaient de là.
Les rochers étaient peu nombreux, mais ils étaient largement plus gros que la taille d’un homme. Ils avaient alors dévalé la pente, augmentant progressivement leurs vitesses.
« Uwaaaa!! »
« C-Courrez !! »
Des cris avaient été faits par mes soldats.
Les rochers descendaient l’unique chemin. Il était donc naturel d’avoir peur et de s’enfuir.
Mais après tout, ce n’était que des rochers.
« Éléanore, Hikari. Nous allons le faire, » dis-je.
{Vas-tu les couper ?} demanda Éléanore.
« Je vais le casser, » dis-je.
{Laisse-les-moi, Papa !} déclara Hikari.
J’avais augmenté ma vitesse à l’inverse des soldats et j’avais chargé vers les rochers.
Sous les cris et les acclamations que je pouvais entendre derrière moi, j’avais d’abord frappé l’un des rochers avec Éléanore.
J’avais eu alors une impression de lourdeur. J’avais l’impression que je serais repoussé si je ne me concentrais pas assez.
« Quelque chose comme... ça !! »
Je l’avais alors arrêté avec Éléanore et je l’avais coupé avec Hikari.
*Clac*, le rocher avait été coupé en deux, et je l’avais ensuite brisé en morceaux.
Les rochers qui étaient maintenant de la taille d’un humain avaient été envoyés sur les flancs de la pente.
Puis, sans arrêter de déplacer mes pieds, j’avais continué à courir.
Les flèches volaient, la magie volait, les rochers roulaient.
Mais tout cela, je les avais nettoyés en étant à l’avant.
Finalement, j’avais pu parcourir tout le chemin d’un coup. J’avais chargé vers Saria avec les soldats.
Le point-clé de la frontière, Saria, il n’aura même pas fallu une heure pour le faire tomber.
***
Après avoir laissé les soldats dans la forteresse de Saria, je m’étais téléporté dans la forteresse du point de relais, puis j’étais allé dans la direction prise par les troupes principales.
Je m’étais déplacé seul. J’avais traversé l’arrière de l’armée de Comotoria jusqu’à atteindre l’endroit où les deux filles étaient présentes à l’arrière-garde.
« Nana ! Io ! » criai-je.
Le nombre de soldats que les deux filles commandaient avait diminué par rapport au début vu qu’il s’agissait des troupes de l’arrière-garde.
Mais, les deux filles ne semblaient pas avoir de blessures.
Nana était en tête des troupes, et Io la soutenait en lançant des boules magiques depuis derrière elle. Il s’agissait de leur position respective.
« Monseigneur !! » cria Nana.
« Monsieur Kakeru, » cria Io.
« Désolé de vous avoir fait attendre, » dis-je.
« Et qu’en est-il de Saria ? » demanda Nana.
« Ahh, je l’ai capturée, » répondis-je.
Les expressions des deux filles s’étaient égayées. Et Io avait l’air très soulagée.
Je m’étais retourné et j’avais frappé avec Éléanore sur le sol.
L’aura sombre avait alors explosé, créant un petit cratère.
Avec ce seul impact, j’avais temporairement arrêté la bataille.
J’avais crié vers l’armée de Comotoria qui faisait des grimaces vis-à-vis de ce qui était arrivé. « Écoutez-moi ! La Forteresse de Saria est déjà tombée ! »
« Quelle chose ridicule !! » Au sein des soldats ennemis, l’homme qui portait les meilleurs vêtements se moquait de ce que je venais de dire.
Puis, l’un des soldats qui avaient un télescope avait alors dit en toute hâte. « Général ! Saria, le drapeau de Calamba est présent sur la forteresse de Saria ! »
« Que dites-vous là !? » déclara le général avant de prendre le télescope et de regarder dans la direction de la forteresse.
Il ne faisait aucun doute que le drapeau de Calamba était présent sur la forteresse de Saria. Et après qu’il avait pu confirmer ça, il commença à trembler.
« R-Ridicule, quelque chose comme ça. Pour que Saria tombe dans ce court laps de temps... avions-nous un traître ? » déclara-t-il.
Je vois, vous pouvez penser à ça, hehe, pensai-je.
« Je ne sais pas, » déclara l’un des gardes.
« Merde ! » cria le général.
« Eh bien, décidez-vous. Rendez-vous maintenant, ou vous allez mourir sous le coup d’une attaque en tenaille, » déclarai-je.
Je montrai très clairement Éléanore, pressant mes demandes.
Et après avoir hésité un moment, ils s’étaient finalement rendus.
***
« Quelle personne étonnamment puissante, c’était comme si vous étiez allée dans la guerre en étant seul ! »
Nous nous trouvions dans la forteresse de Saria.
À l’intérieur du bâtiment de commandement, Eria avait dit ça avec un visage compliqué.
« Peu importe s’il y a de bons résultats. Et aussi, je n’étais pas seul cette fois-ci, » dis-je.
C’était parce que Nana et Io faisaient de leur mieux.
La raison pour laquelle la résistance de Saria était mince était parce que les deux filles gardaient l’arrière occupé en utilisant toutes leurs forces.
Et comme elles avaient fait que leur départ ressemble à une véritable retraite, elles avaient été capables d’attirer les soldats ennemis.
Donc, cela n’était pas seulement de mon fait.
« Mais maintenant, puis-je vous laisser tout le reste ? Des choses comme défendre cet endroit, ou rapporter cette information à Météora, » dis-je.
« Il n’y aurait pas de problème pour ça... que ferez-vous de votre côté ? » demanda Eria.
« J’ai une chose importante à faire, » dis-je. Après lui avait dit au revoir, j’étais parti.
J’étais allé dans une autre pièce ou m’attendaient Nana et Io.
Les deux filles étaient assises à mon arrivée, mais elles essayèrent de se lever au moment où elles m’avaient vu.
Io ne pouvait pas se lever correctement, et les mouvements de Nana étaient ternes.
Il était facile de dire que le combat qu’elles avaient effectué en tant qu’arrière-garde avait été intense.
« Monsieur Kakeru, tenez, » déclara Io en tendant la main. Il y avait les boules magiques qui étaient là. Il s’agissait bien entendu des objets que je lui avais donnés avant ça. Leur nombre avait beaucoup diminué.
Mais c’était surtout les boules blanches qui avaient considérablement diminué.
« As-tu utilisé beaucoup de boules blanches ? » demandai-je.
« Oui, la plupart, je..., » commença Io.
« Est-ce la plus grosse partie ? Les as-tu utilisées sur Nana ? » demandai-je.
« Je n’ai aucune excuse, » Nana inclina la tête en s’excusant.
« C’est correct. Mais maintenant, nous devrions retourner au manoir dès maintenant, » dis-je.
« Hein !? Retournons-nous à la maison ? Ne devrions-nous pas plutôt aller faire un rapport en premier à la Reine ? » déclara Io.
« C’est le manoir en premier. Car après un tel combat, il y a des choses que je dois faire, n’est-ce pas ? » déclarai-je.
Io avait alors vu son visage devenir complètement rouge, et Nana avait fait un « Ah ! », puis elle avait commencé à avoir un léger malaise.
Après un combat. Ma libido avait augmenté proportionnellement à l’échelle de la bataille.
« Je pense être un peu fatiguée après ce combat, mais ce n’est pas grave ! » déclara Nana
« Non !! S’il vous plaît, faisons-le, Monsieur Kakeru ! » déclara Io.
« Si tu insistes, alors je vais vous récompenser, » déclarai-je.
Les réactions des deux filles m’avaient rendu encore plus excité.
Après cela, j’avais fait l’amour avec elles jusqu’à ce qu’elles soient dégoulinantes de sueur et sans force, mais heureuses.
Merci pour le chapitre.
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Les pauvres surtout nana