Kujibiki Tokushou: Musou Haremu ken – Tome 2 – Chapitre 57

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Chapitre 57 : Les Devoirs d’une Reine

**Point de vue de Rica**

Dans la cellule de prison sombre et humide.

Un homme était apparu devant l’un des eunuques qui contrôlaient dans le passé le Royaume de Calamba, Oros.

Il portait des vêtements noirs qui lui avaient permis de passer outre les gardes. Il se faufila à l’intérieur de la cellule.

« J’ai attendu tellement longtemps. Maintenant, dépêche-toi et laisse-moi sortir d’ici, » cria Oros.

« ... » l’homme ne répondit rien.

« Quoi ? Es-tu bien venu afin de me sauver ? Alors, dépêche-toi..., » cria Oros.

« Voici un message. Tu en as fini avec ça, » déclara l’homme.

« Quoi !? » s’exclama Oros. Il était très surpris.

Celui qu’il pensait venu afin de le sauver était en vérité un assassin.

« Attends, le plan... la promesse était différente ! » cria Oros.

« Ne t’inquiète pas pour ça, » déclara-t-il dans un murmure avec une voix qui semblait froide, il venait de déclarer la suite sans montrer la moindre pitié. « Rarouka et Sukinaris, je les ai déjà envoyés dans l’autre monde. »

« Quoi !? Attends ! Réfléchi bien à la situation, » cria Oros.

« ... » l’assassin ne répondit rien.

Oros suppliait pour sa vie, mais le cœur de l’assassin n’était nullement affecté par ces paroles.

Les trois eunuques qui avaient été punis d’une peine d’emprisonnement à vie avaient subi une « Mystérieuse Mort » dans la même journée.

Dans la capitale Météora, à l’intérieur du palais. 

Moi , Rica Calamba, je discutais avec les ministres que j’avais rassemblés.

« À propos de la situation de Saria, » l’un des ministres, Acheron qui était le plus ancien avait dit ça. « Nous avons des rapports concernant la situation militaire de notre pays et ils sont très bons. Le général Oshif va sûrement pouvoir reprendre notre Saria volée dans quelques jours. »

« Est-ce que la guerre contre Comotoria se terminera après ça ? » demandai-je. 

« Laissez-moi réfléchir. Si cela arrive, cela serait une bonne chose de proposer pour un cessez-le-feu. Saria est à l’origine une terre de notre pays, et qui a été volée lors d’une attaque-surprise effectuée lors du déclenchement de la guerre, » déclara Acheron.

« Si j’ai raison, il s’agit d’un point stratégique proche des frontières... d’après ce que j’ai entendu, » j’avais laissé sortir les connaissances que j’avais désespérément acquises récemment.

Saria. Il s’agissait à l’origine d’un territoire de Calamba, et il s’agissait d’un endroit facile à défendre, mais difficile à prendre d’assaut.

La première tâche que j’avais décidé de faire après avoir récupéré l’autorité des eunuques était de mettre un terme à la guerre avec Comotoria.

« Oui, même si nous nous voyons pour faire un armistice, cela devrait être fait après que nous l’aurions reprise. Si nous faisons un armistice alors que Comotoria en a toujours le contrôle, cela serait comme si nous avions un couteau collé contre notre gorge, » déclara Acheron, j’avais hoché la tête sans dire un mot.

C’était comme il l’avait dit, Saria était une terre très importante pour nous. J’avais fait des recherches sur ce sujet en voulant savoir l’importance de cette région après avoir entendu qu’elle était une terre vitale, et c’était quelque chose qui était souvent apparu dans l’histoire du royaume.

Je ne savais pas encore grand-chose sur les affaires militaires, mais l’histoire disait que cet endroit était important en vue du nombre de conflits qui avaient été réalisés pour son contrôle.

« C’est pourquoi il est nécessaire qu’elle soit recapturée, » dis-je en indiquant ce que je pensais.

« Si la situation militaire évolue comme prévu, alors ça devrait aller, » déclara Acheron.

« Je souhaiterais parler, » au lieu d’Acheron, cette fois-ci, il s’agissait de Statis qui ouvrit la bouche.

Il s’agissait d’un homme d’âge moyen qui était familier avec les affaires intérieures, et son visage était très tendu en ce moment.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » demandai-je.

« À propos des dépenses militaires... Le trésor national devient vraiment très bas, alors cela serait bien si l’on arrivait à une conclusion dans quelques jours, car il y a un risque de banqueroute si la guerre s’éternisait plus longtemps, » déclara Statis.

« Est-ce si terrible ? Lors du déclenchement de la guerre, Oros et les autres m’ont dit que nous pouvions nous battre pendant 5 ans, voire 10 ans ! » déclarai-je.

Déjà là, je ne croyais pas à ce qu’ils me disaient, mais même dans ce cas, l’écart était bien trop important.

« À propos de ça, il y a deux choses que je dois vous signaler. Tout d’abord, pour ce qui concerne l’argent, il y a des traces d’argent qui a été blanchi à travers Oros et les deux autres. Il est très probable qu’ils remplissaient leurs poches sous prétexte de la guerre, » déclara-t-il.

« Et quelle est l’autre chose ? » demandai-je alors que je contrôlais ma colère.

« Oros, Rarouka, Sukinaris. Ils sont tous morts la nuit dernière, » déclara-t-il.

« Mort ? Hier ? Et les trois ? » demandai-je.

« Oui, » répondit-il tout en hochant la tête.

« Que s’est-il passé ? » demandai-je.

« Nous sommes en train d’enquêter sur ça, mais..., » commença-t-il.

« Ce n’est certainement pas une coïncidence, Hmmm, » dis-je.

Même moi étais capable de comprendre ça. Je savais que ce n’était pas normal que ces trois hommes qui avaient été capturés puis mis en prison soient morts le même jour.

« Concernant l’argent... ne peut-on rien faire à ce niveau-là ? » demandai-je.

« Si la guerre ne finit pas dans quelques jours, alors..., » déclara-t-il.

« Réfléchissez à des méthodes de pouvoir prolonger ça, » déclarai-je.

« Comme vous le souhaitez, » répondit Statis tout en s’inclinant devant moi. « Même si cela est dit, les choses que nous pourrions faire sont limitées. On pourrait soit prendre l’argent aux nobles, aux marchands ou encore à la populace. Il faut choisir l’un d’entre eux. »

« Lequel est le meilleur selon vous ? » demandai-je comme je ne le savais pas.

« Prendre l’argent au peuple, » répondit-il.

« Au peuple ? Pourquoi ça ? Même si le fait d’exploiter ainsi les roturiers serait un acte qui pourrait entraîner la destruction de la nation ? » demandai-je.

C’était une histoire typique qui était arrivée à de nombreuses reprises dans l’histoire. J’avais récemment commencé à l’étudier.

Il était très habituel pour les pays qui étaient une tyrannie qui exploitait son peuple de s’effondrer.

Voilà pourquoi, à partir des trois choix que Statis avait donnés, j’avais pensé que le plus mauvais serait celui-là.

« Si nous le prenions aux nobles ou aux marchands, alors ce qui se passerait serait qu’ils iraient le reprendre en le prenant eux-mêmes aux roturiers. Ils n’accepteraient jamais de se trouver dans une situation avec une perte d’argent, » déclara-t-il.

« Ah !? ... » m’exclamai-je.

« Et quand cela arrivera, ils le feront comme si s’agissait de frais supplémentaires. Et ils le récupéreront au peuple comme si c’était tout à fait naturel. Les nobles lèveront des impôts supplémentaires, et les marchands augmenteront les prix de leurs produits. S’ils donnent cent pièces d’or au pays, ils sont le genre de personnes, qui pense que ce serait une perte s’ils ne prenaient pas au moins cent vingt pièces d’or à la population. »

« ... si finalement, ils prennent vingt pièces de plus... dites-vous qu’il vaudrait donc mieux que le pays demande directement à la population même si cela fait qu’elle nous en voudra pour ça ? » demandai-je.

D’une certaine manière, j’avais compris ce que Statis essayait de dire.

Face à moi, il hochait silencieusement la tête tout en me regardant. Ses yeux semblaient indiquer « Eh bien, que ferez-vous ? »

J’étais devenue troublée, hésitante.

J’avais été troublé par ça, mais c’était vraiment comme si je n’avais pas d’autre choix.

« Prenez-leur directement l’or, » dis-je.

Ainsi, le résultat sera que la population devra supporter un plus faible fardeau.

Et le résultat de cet acte sera qu’ils auront certainement une rancune vers la Maison Royale... c’était une décision vraiment amère.

« Comme vous le souhaitez, » déclara-t-il.

« Comme prévu de Sa Majesté, je suis émue face à ce sage jugement, » déclara Acheron.

« Assez avec cette flatterie ! Et à la place, faites que la guerre se termine le plus vite possible, » dis-je.

« Bien sûr. Cependant, le général Oshif est après tout un guerrier aguerri, alors de bonnes nouvelles viendront sûrement..., » commença Acheron.

Au milieu de la phrase d’Acheron, la porte s’ouvrit avec violence.

Un homme entra rapidement dans la pièce. Il courut vers Acheron avec un visage pâle, puis il se mit à lui parler en chuchotant.

Le teint d’Acheron avait alors changé, en un instant, il était devenu bleu.

« Que se passe-t-il ? » demandai-je.

« ... » il ne répondit pas.

« Acheron !? » demandai-je à nouveau avec une voix plus forte.

« Le général Oshif... est mort au combat, » annonça-t-il finalement.

« ... Hein !? » m’écriai-je.

« Quand il a constaté que le commandant en chef ennemi essayait de fuir hors de Saria, et l’a poursuivi avec des soldats, et une embuscade..., » expliqua Acheron.

« Une telle chose..., » dis-je.

« Depuis, les lignes de front sont tombées en pleine confusion, et apparemment, la situation est désastreuse, » dit-il.

« Franchement, en perdant de vue l’objectif... il aurait dû laisser partir le général ennemi, cette guerre n’était là que pour reprendre Saria, » déclara Statis.

« ... des hauts faits d’armes, il voulait probablement plus de hauts faits d’armes, » déclara Acheron tout en se tenant la tête.

Je voulais aussi faire ça.

J’avais même eu la résolution d’être détesté par la population, mais avec ce qui se passait...

Que devrais-je faire, que dois-je faire ? pensai-je.

« Votre Majesté !? » déclara Acheron. « Nous sommes dans une situation où nous ne pouvons plus penser pouvoir recapturer Saria. Nous devrions immédiatement envoyer un messager à Comotoria, et leur proposer un cessez-le-feu. »

« Un cessez-le-feu, en ce moment ? » demandai-je.

« Il faudrait faire une offre de compensation raisonnable et leur céder du territoire, » dit-il.

Je voulais maintenant pleurer.

Le « raisonnable » qu’il avait dit, cela ne serait absolument pas raisonnable.

Quelque chose qui était donné par le perdant, il n’y avait aucune chance que « raisonnable » soit suffisant.

J’avais regardé les deux hommes se trouvant devant moi.

Tous les deux avaient des yeux qui me pressaient de prendre une décision. « C’est le seul choix possible, et si c’est fait maintenant, la blessure sera moindre », voilà quel était le genre d’yeux qu’ils me faisaient.

Compensation et cession de territoire.

Je...

« Quoi, tu es donc ici, Hmm. »

Il était entré par la porte qui avait été laissée ouverte.

Il semblait détendu et parfaitement à l’aise. Il était entré dans la salle avec ses deux Épées Démoniaques à sa ceinture.

« Kakeru ! » criai-je immédiatement.

Si c’est Kakeru... Je suis sûre que si c’est Kakeru..., pensai-je.

***

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10 commentaires :

  1. Barthélémy Lelièvre

    Merci pour le chapitre

  2. Merci du chapitre

  3. Merci pour le chapitre.

  4. kurokagespirit

    Merci pour le chapitre.
    PS:Et le voilà reparti pour un massacre de pauvre soldat innocent ne fesant qu’obéir. (lol)

  5. Merci
    Le plus puissant mercenaire de l’histoire repart en mission

  6. Merci pour le chapitre.
    P.S : Pourquoi aucun des 5 pays n’as pas déjà donné du pouvoir militaire à Kakeru en fait ?
    Ah peur de se faire renverser… Légitime pour tout le monde, sauf pour toi Rica…

    • Car les seules qui ont assez confiance en lui (deux soeurs par exemple) n’en voit aucune utilité vu qu’elles savent qu’il a plus de puissance que leur propre force armée de leur royaume.

      Et pour Rica, elle apprends.

  7. Merci pour le chapitre 🙂

  8. On l’attendais et il es venu comme le héros qu’il es

  9. L'amateur d'aéroplanes

    Bientôt la fin du tome 2. Sera t’on dans les suivants les raisons et motivations de cette loterie interdimensionnel ?

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