Kujibiki Tokushou: Musou Haremu ken – Tome 2 – Chapitre 37

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Chapitre 37 : La Sainte aux Sept Têtes

« Maître, il y a un visiteur. » Après une journée de travail puis de détente à l’intérieur du Manoir, Miyu vint me dire cela.

« Un visiteur ? Qui est-ce ? » Lui demandai-je.

Après un court instant, elle me répondit. « Hum, il s’agit d’une personne qui s’appelle Mélissa. »

« Il s’agit là de la première fois que j’entends ce nom. Allons à la salle de réception. » Dis-je.

« D’accord. » (Miyu)

Miyu quitta la pièce. Je sortis aussi du salon où je me relaxais, mais je me déplaçai vers ma destination d’un pas lent.

{Il s’agit là du nom d’une femme. Hehe, le nombre de victimes pour tes crocs empoisonnées vient encore d’augmenter.}

« Ne parle pas de ça comme étant des crocs empoisonnés. De plus, je m’occupe très bien d’elles. Et en passant, c’est plutôt toi qui as des crocs empoisonnés à vouloir posséder tout le monde. » (Kakeru)

{Et tu es bien trop diabolique pour que je sois capable de te posséder.}

« Ne me désigne plus jamais comme étant diabolique. Surtout que moi, je m’occupe au moins des femmes avec gentillesse... » (Kakeru)

{Ce que tu me dis là est dans la même nuance que quand tu les « aimes » toutes.}

Alors que je finissais ma discussion avec Éléanore, j’entrai dans la salle.

Il y avait plusieurs filles se trouvant à l’intérieur.

Toutes les personnes présentes portaient les mêmes vêtements assez simples, et trois d’entre elles se tenaient comme si elles étaient des gardes du corps.

Et l’une d’elle, qui portait aussi les mêmes genres de vêtements, mais avec quelques décorations colorées était assise sur une chaise.

En vue de leurs positions respectives, on pouvait tout à fait connaître leur relation.

Les gardes du corps devaient avoir chacune dans la trentaine alors que la fille assise était un peu plus jeune et devait approcher de la fin de son adolescence.

La fille assise se leva, puis parla avec un ton très décontracté. « Je m’appelle Mélissa. »

« Je m’appelle Kakeru Yuuki. Veuillez prendre une chaise. » (Kakeru)

Je fis s’asseoir Mélissa. Puis je m’installai confortablement sur une deuxième chaise.

« Et donc, pour quelle mission êtes-vous venue auprès de moi ? » Demandai-je.

« Ce que vous avez à la ceinture, est-ce la véritable Épée Démoniaque, Éléanore ? » Demanda-t-elle.

« Hein !? Oui, c’est exact. » Répondis-je.

À l’instant où je répondis ça, je remarquai directement le changement.

Mélissa n’avait rien fait, mais les visages des filles-gardes du corps étaient devenus raides.

Elles regardaient Éléanore avec un visage très effrayant, serrant très fortement leurs poings.

Était-ce de la nervosité ? Non, n’était-ce pas plutôt de la peur ?

« Est-ce la vraie ? » (Mélissa)

« C’est une fausse. » (Kakeru)

Comme cela semblait poser problème, j’avais simplement dit ce mensonge.

Même si c’était la vraie, il n’y aurait aucun mérite, et elles diraient tout simplement. « Il n’y a aucune chance qu’elle puisse être dominée par un simple humain, » ou quelque chose du genre.

C’était pourquoi j’avais conté ce mensonge. Mais alors que Mélissa l’entendit, son visage sembla changer de couleur.

« Pourquoi dites-vous un mensonge ? Avec le mal qui émane d’elle, il n’y a aucune chance qu’elle ne soit pas la vraie. » (Mélissa)

Je fus un peu surpris par sa réponse.

J’avais été surpris quand elle avait dès le début parlé d’Éléanore, mais il semblerait qu’elle ait pu ressentir que ce que j’avais à la taille était bien la vraie.

Elle avait dit... le mal qui émane d’elle, hehe.

Quand je me battais en l’utilisant, je pouvais relâcher par ma seule volonté sa sombre aura. Mais je pensais que c’était très bien ainsi, car c’était le déroulement normal.

« Pourquoi ne dites-vous rien ? » (Mélissa)

« Ha, sans raison. Mais au lieu de vous répondre, que feriez-vous si c’était la véritable épée ? » Demandai-je.

« Que vais-je faire ? » (Mélissa)

Le visage de Mélissa devint de plus en plus sévère. Avais-je posé une question stupide ?

« Vous n’arrivez même pas à le comprendre alors que vous regardez nos tenues ? » (Mélissa)

« Tenues ? » (Kakeru)

Y avait-il quelque chose de si spécial avec leurs tenues ? C’était comme une sorte d’uniforme, mais à part ça, je ne voyais pas grand-chose d’autre.

{Ces filles appartiennent à l’Église Solon. Il s’agit de la plus importante religion du monde. Je ne connais pas les détails, mais elles semblent toutes être d’un assez haut rang dans la hiérarchie.}

Hein !? Est-ce que c’était quelque chose comme un évêque qu’on pourrait trouver dans le christianisme, ou quelque chose du genre ?

Je ne savais pas si un évêque avait une autorité en ce monde, mais j’avais ce genre d’idée en tête.

Et bien, je comprends pourquoi elles sont en colère. Probablement que dans ce monde, si on voit quelqu’un portant ces vêtements, on savait sans l’ombre d’un doute que la personne qui les portait était de l’Église de Solon.

Je ne pouvais pas faire grand-chose si elles s’étaient fâchées pour si peu.

« Et donc, qu’est-ce qu’un membre éminent de l’Église de Solon est venu faire ici ? » (Kakeru)

« Même si vous semblez savoir beaucoup de choses, vous osez quand même me demander ça ? » (Mélissa)

« ... Êtes-vous venu ici afin de la sceller ? » (Kakeru)

Ma question concernant la seule chose qui me venait à l’esprit.

Une religion et une épée du démon qui possède chaque humain sans exception...

Elles doivent sûrement être venues avec ce genre d’idée en tête, pensai-je.

Et j’avais mis dans le mile.

« C’est exact. Nous sommes venus la récupérer. » (Mélissa)

Hehe, elles sont venues la chercher.

« Je suis désolé, mais je ne vous la donnerais pas. » Dis-je.

« 100 pièces d’or. » (Mélissa)

« Hein !? » (Kakeru)

« Je ne parlais pas de la prendre gratuitement. Que pensez-vous de me la vendre pour cent pièces d’or ? » (Mélissa)

Elle vient en me frappant le visage avec des billets, hehe...

« Je refuse. » (Kakeru)

« ... et combien faudrait-il pour que vous acceptiez de nous la remettre ? » (Mélissa)

« Ceci n’est aucunement en relation avec le montant. Alors même que vous empileriez une montagne d’or devant moi, je refuserais toujours de m’en séparer. » (Kakeru)

« Mais dans ce cas, que voulez-vous avant d’accepter de nous la remettre ? » (Mélissa)

Je n’avais rien répondu. Peu importe la durée des négociations, je savais déjà que nous ne serions jamais sur la même longueur d’onde.

Mélissa voulait l’épée, peu importe ce que cela lui coûterait. Quant à moi, je ne voulais pas m’en séparer, peu importe ce qu’on me proposerait.

Il n’y avait donc aucune chance qu’on puisse négocier ainsi.

Nous nous étions tous deux regardés droit dans les yeux.

« Je vais prendre congé. » Déclara Mélissa avant de se lever.

« Je ne sais pas trop ce que vous voulez faire. » Dis-je.

« Je reviendrais à nouveau. » (Mélissa)

« À nouveau ? » (Kakeru)

« Tout à fait. Je viendrais aussi longtemps que vous n’aurez pas changé d’avis. Et bien, je suis sûre que vous découvrirez bientôt l’horreur que représente Éléanore. Et alors, vous changerez d’avis. » Déclara Mélissa avant de quitter le manoir.

Dans la soirée, je vins chercher Delphina.

Dans la pièce qui lui servait de bureau dans sa compagnie marchande, je parlais avec elle de ce qui s’était passé avec Mélissa.

« Et ainsi, la Sainte Mélissa est venue vous voir. » (Delphina)

« La Sainte Mélissa ? » (Kakeru)

Un nom assez cool venait d’être prononcé.

« D’après les rumeurs... non, il s’agit là de la vérité prônée par l’Église Solon... Lors d’une guerre contre des infidèles, elle fut capturée alors que la guerre montrait des signes de défaite. Elle fut condamnée à être décapitée. Mais ils disent qu’elle était toujours en vie malgré le fait qu’ils aient tenté de la décapiter pendant 7 jours. Voilà le genre de chose qu’ils disent dans l’église. » (Delphina)

« Hein ? ... elle a été blessée pendant ces 7 jours, mais ils n’ont pas réussi à la décapitée ? » (Kakeru)

Je ne pouvais pas vraiment croire ce qu’elle me disait.

« C’est exact. Après ça, elle fut sauvée par l’Église Solon. Et cette “vérité” fut annoncée comme étant un miracle de leur Dieu. Elle devint ainsi l’incarnation d’un miracle, et elle fut dès lors appelée en tant que sainte. » (Delphina)

« Il s’agit là d’une histoire vraiment incroyable. Qui pourrait tenir ainsi alors qu’on essaie de la décapiter pendant 7 jours de suite. » (Kakeru)

« C’est pourquoi ils ont appelé cela un Miracle de leur Dieu. Du moins, c’est ce qu’ils disent. » (Delphina)

« Et bien, si cette histoire est vraie. Alors c’est vraiment un miracle. » (Kakeru)

« ... dois-je faire quelque chose concernant cette affaire ? » (Delphina)

« Quelque chose, vous dites ? » (Kakeru)

« Tout à fait. Je pourrais faire circuler une rumeur comme quoi Éléanore est une réplique. C’est vraiment très simple. Monsieur Yuuki, il ne faut pas oublier que vous portez en tout temps Éléanore a votre ceinture et malgré ça, vous n’avez jamais été possédé par elle. C’est la vérité, mais personne ne croirait que ce soit bien la vraie épée... tout comme je l’avais fait. » Tout en disant ça, elle se mit à rougir.

Eh bien, Delphina était comme ça.

« Mais Mélissa l’a vue, et elle a dit que le mal était présent en elle. » (Kakeru)

« Hehe, elle ne sera donc pas trompée par de telles rumeurs. » (Delphina)

« Je le pense aussi. » (Kakeru)

« Je comprends. Alors, dans ce cas, je ne ferais rien. » (Delphina)

« C’est ça. » (Kakeru)

Nous étions revenus au point de départ.

« Bon, allons à la maison. » (Kakeru)

« D’accord. » (Delphina)

Au même moment où Delphina hochait la tête, quelqu’un frappa à la porte de la pièce.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » (Delphina)

L’un de ses subordonnés entra. Il s’agissait d’un visage familier, il ne fut donc pas surpris de me voir ici.

« Un visiteur voudrait vous voir. » (subordonné)

« Un visiteur ? À cette heure et sans même s’être annoncé au préalable ? » (Delphina)

« Il s’agit de... » (subordonné)

Son subordonné se pencha afin de lui murmurer dans l’oreille de Delphina.

« C’est la Sainte Mélissa. » (subordonné)

Il avait beau avoir murmuré ça, mes oreilles purent capter très clairement ses mots.

Delphina fut surprise, puis elle me regarda rapidement.

Et bien, c’est ainsi. Vous alliez réagir ainsi.

Je fus moi aussi surpris par la tournure des événements.

« Monsieur Yuuki. La Mélissa dont vous venez de me parler vient d’arriver ici. » (Delphina)

« Est-ce lié à notre relation ? » (Kakeru)

« Impossible, elle n’est connue de personne. » (Delphina)

« Je vois. » (Kakeru)

« ... que devrions nous faire ? » (Delphina)

« Je ne vais pas me montrer pour le moment. » (Kakeru)

« Vraiment ? » (Delphina)

« Faites ce que vous pensez être le mieux. Est-ce que cela vous convient ? » (Kakeru)

« D’accord. » (Delphina)

« Alors je vous laisse vous en charger. » (Kakeru)

Ce serait bien mieux si c’était Delphina. Elle ne ferait jamais rien de défavorable à mon encontre, et elle possédait les compétences requises pour l’affronter verbalement.

Pour toutes ces raisons, je préférais la laisser agir à ma place.

« J’ai compris. Je lui ferais comprendre qu’Éléanore ne lui sera jamais remise. » (Delphina)

Je hochai la tête afin de lui indiquer que c’était exact. Elle avait parfaitement compris mon point de vue.

« Mais à propos de ça... » déclara Delphina alors qu’elle changeait d’expression tout en le disant. Son visage semblait plus coquin.

« Hein !? » (Kakeru)

« Que pensez-vous d’elle en tant que femme ? » (Delphina)

« Femme ? Heu !! » (Kakeru)

C’était quelque chose que je n’avais jamais pensé avant ça. Alors je ne pouvais pas lui répondre dans l’immédiat.

Dans le même bâtiment, mais dans une autre pièce.

J’écoutais depuis la pièce d’à côté la rencontre entre Mélissa et Delphina.

Delphina avait tout préparé pour ça.

« Bienvenue Madame Mélissa. Cela fait si longtemps. Vos succès s’accumulent de jour en... » (Delphina)

« Les présentations sont terminées. Vous avez un lien avec le porteur de l’Épée Démonique. Ai-je raison ? » (Mélissa)

Ho, elle semble savoir ça.

« Mais, de quoi parlez-vous ? » (Delphina)

« Arrêtez de jouer l’idiote. J’ai déjà enquêté sur le fait que vous avez beaucoup investi en lui. » (Mélissa)

Ho, elle semble savoir aussi ça.

« Je suis une marchande. Alors il est normal que j’investisse de l’argent sur des choses utiles. » (Delphina)

« Il n’est nullement dans mon intention de vous blâmer pour ça. Mais à la place, je suis venue afin de vous acheter des renseignements. Des renseignements à propos du Porteur de l’Épée Démoniaque. » (Mélissa)

« Mais en demandant cela, que souhaitez-vous faire avec ? » (Delphina)

« Ne jouez pas l’imbécile. Vous savez pertinemment que quiconque manie l’Épée Démoniaque se verra corrompre avant de causer un nombre incalculable de méfaits. » (Mélissa)

« ... tout à fait. » (Delphina)

« Je ne sais pas pourquoi tout semble bien aller pour le moment. Mais qui sait quand tout cela explosera, provoquant ainsi une tragédie. Il nous faut donc la sceller le plus tôt possible. Cette ville... non, cela pourrait même entraîner la chute du Royaume de Mercury. » (Mélissa)

Et bien, c’est déjà... presque arrivé.

Lors de l’accident où Éléanore avait perdu le contrôle de l’Armée de Morts-Vivants, si je ne l’avais pas arrêté... Andrew m’avait dit que Roizen aurait sûrement été détruite.

Mais je savais aussi que toutes les craintes de Mélissa étaient infondées.

Mais... je fus très surpris.

Alors que j’entendais la conversation avec Delphina, j’avais l’impression que Mélissa était venue uniquement avec de bonnes intentions.

En réfléchissant à cela, j’avais baissé les yeux.

Delphina l’avait bien entendu trompée. Elle n’avait pas vraiment menti, mais elle lui avait raconté que des informations qu’elle avait obtenues lors de l’enquête qu’elle avait effectuée avant de me rencontrer, rajouter aux informations qu’elle avait entendues dans les rumeurs.

Cela concernait la chasse aux vaches des montagnes. Au fait que je possédais un manoir. Que j’avais une femme de ménage homme-bête. Ainsi que sur le fait que j’étais proche de la Princesse Hélèna...

Elle avait uniquement parlé de ça. Elle le disait d’une manière qui semblait très détaillée, mais en vérité ses paroles ne contenaient que très peu d’informations.

Et tout ce qui concernait la téléportation, le prêt de mes capacités, mes capacités en elle-même, tout ça ne fut jamais abordé. Finalement, c’était comme si elle n’avait rien dit.

« Merci beaucoup. Vous m’avez été d’une grande aide. » (Mélissa)

« C’est un plaisir si j’ai pus vous aider. » (Delphina)

« Puis-je vous demander autre chose ? » (Mélissa)

« Qu’est-ce que c’est ? » (Delphina)

« Pourriez-vous trouver pour moi ces différents objets et les réunir ici ? Le plus tôt serait le mieux. » (Mélissa)

« C’est... est-ce que c’est afin de vaincre un esprit des arbres ? » (Delphina)

« Il y a un petit village nommé Rintos. J’ai eu un rapport comme quoi il y avait des problèmes causés par un nombre anormal d’esprits des arbres. Je dois donc y aller sous peu. Alors pourriez-vous m’obtenir ces objets. Le plus tôt possible. Bien sûr, je payerais. »

« Rintos... n’est pas un minuscule hameau dont la population n’excède même pas dix personnes ? » (Delphina)

« Le nombre d’habitants n’a rien à voir avec toute cette histoire. Compris ? » (Mélissa)

« C’est exact. Je comprends parfaitement. Je vais rassembler les objets souhaités le plus rapidement possible. » (Delphina)

« S’il vous plaît, faites-le. » (Mélissa)

Delphina quitta la pièce. Je quittai moi aussi la pièce ou je me trouvais avant de demander avec une faible voix à Delphina de s’arrêter.

« Que se passe-t-il ? » (Delphina)

« Pouvez-vous demander à Mélissa si elle n’aurait pas besoin d’un mercenaire, quelqu’un du genre combattant avec elle ? Et si elle a bel et bien besoin d’une personne, alors pourriez-vous me faire préparer des vêtements noirs afin de pouvoir cacher mon identité ? » (Kakeru)

« ... vous comptez aller l’aider ? » (Delphina)

« C’est exact. Je suis un peu intéressé par tout ça. » (Kakeru)

« Je pense avoir compris. Je ferais comme vous le souhaitez. » (Delphina)

Delphina retourna dans la pièce où se trouvait Mélissa.

« Madame. En plus de l’équipement, auriez-vous besoin d’une personne ? » (Delphina)

« Une personne ? » (Mélissa)

« Si vous avez besoin du plus puissant guerrier que je connaissais afin de vous protéger, je pourrais le faire venir dès maintenant afin qu’il vous accompagne. » (Delphina)

Delphina me tenait en grande considération.

***

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5 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre 🙂

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