Kujibiki Tokushou: Musou Haremu ken – Tome 10 – Chapitre 290

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Chapitre 290 : La couleur de beaucoup d’autres âmes

Je voulais confirmer la nouvelle capacité de Caroline, la voir de mes yeux.

Avec ma plume de téléportation, j’étais retourné au manoir avec Caroline.

« Ah ! Maître. »

Quand j’étais allé dans ma chambre à coucher, nous avions rencontré Miyu qui faisait le lit.

« Nana-san cherchait le Maître. »

« J’ai aussi des affaires à régler avec Nana. Dis-lui de venir ici. »

« D’accord ! »

Et bien que Miyu hocha la tête, elle ne prit aucune autre mesure et continua seulement à faire le lit.

Ce n’était pas comme si elle avait ignoré mes ordres.

J’avais donné à Miyu la compétence obtenue à la loterie « Marionnettiste ».

Elle avait probablement utilisé une marionnette oisive ou une marionnette qui était proche de Nana pour l’appeler.

Soudainement, je remarquais les yeux de Caroline.

Elle fixait Miyu.

« Qu’est-ce qu’il y a ? »

« Il n’y a rien. »

« Hein ? »

« Je ne vois rien… pourquoi ? »

« Tu ne vois rien… ? Tu dis ça à propos de Miyu, n’est-ce pas ? »

Caroline hocha la tête.

Je pouvais voir clairement à travers son expression qu’elle était dans la confusion.

{N’est-ce pas dû au fait que c’est une marionnette ?}

« Ahh, je vois. »

Je l’avais réalisé après avoir entendu Éléanore.

Celle-là n’était pas la Miyu originale. Ce n’était qu’une marionnette faite pour lui ressembler.

C’était une marionnette bien faite, mais sans âme.

« Eh bien, naturellement, tu ne pouvais rien voir, hein ? »

J’en étais convaincu, mais Caroline était toujours confuse.

J’allais la réconforter en le lui expliquant… mais je m’étais arrêté.

Je voulais tester ses yeux, il était donc trop tôt pour la réconforter.

Ce sera pour le mieux si nous procédions ainsi sans lui donner d’idées préconçues, avais-je pensé.

Après avoir décidé de ne rien dire, j’avais attendu un moment.

*KonKonKonKon*.

La porte de la chambre avait été frappée et Nana était entrée.

« Je suis venu répondre à votre convocation. Mon seigneur, j’ai entendu dire que vous aviez des choses à voir avec moi. »

« Avant ça, commençons par la tienne. Tu voulais aussi me dire quelque chose, n’est-ce pas ? »

« Ha ! Je voulais signaler qu’il y avait des visages suspects autour du manoir depuis quelques jours. »

« Des visages suspects ? Sont-ils forts ? »

« Non. Les chefs de peloton sont capables de vaincre des gens de ce niveau. »

« Je vois. Alors je te laisse t’en occuper. Si tu penses que ce n’est pas nécessaire… non. »

Je m’étais arrêté à mi-chemin, j’avais changé d’avis.

« Fais-moi un rapport quand ce sera fini. Amène avec toi celles qui auront obtenu de grands mérites. »

Cela sous-entendait que je leur donnerais des récompenses.

Entendant cela, Nana hocha la tête avec une expression plus digne que d’habitude.

« Pour quelle affaire mon Seigneur m’a-t-il appelé ? »

« Reste juste là… Caroline. »

J’avais fait attendre Nana tandis que je regardais Caroline.

« De quoi a-t-elle l’air ? »

« Elle est si aveuglante. »

« Aveuglante, hein. »

« Oui. Sa lumière est étonnante, c’est comme si je regardais le soleil durant la journée. »

« Aveuglante comme le soleil, hein ? »

J’étais convaincu et j’étais devenu heureux en même temps.

J’étais très heureux d’apprendre que l’évaluation de l’âme de Nana était encore meilleure que ce à quoi je m’attendais.

« Aruji... ? Qu’est-ce que ça veut dire ? »

« Ne t’en fais pas. C’est fini maintenant. »

« Ha… ? »

« Viens dans ma chambre ce soir. Assure-toi d’être seule. »

« … Oui ! »

Nana avait été surprise un instant, mais peu de temps après, elle avait fait un sourire exceptionnellement heureux.

Si les yeux de Caroline voyaient juste, cela signifiait que l’âme de Nana brillait comme le soleil.

Ça me rendait heureux… ça me donnait envie de la posséder davantage.

Et pour exécuter mon ordre, Nana avait quitté le manoir pour s’occuper de la question des visages suspects.

Je l’avais vue au loin, et alors que je réfléchissais au nom de la prochaine personne qui passera devant les yeux de Caroline.

« Papa〜 ! »

« Myu ! »

La porte avait été claquée et Hikari et la Chibi Dragon entrèrent dans la pièce.

La charmante fille et le petit dragon coururent vers moi et s’accrochèrent à moi en même temps.

« Papa, tu es de retour ! »

« Oui, je suis de retour. Tu jouais avec Olivia ? »

« Oui ! Je jouais avec O-chan et tout le monde ! »

« Je vois, je vois. Es-tu fatiguée ? Tu veux manger un en-cas ? »

« Oui ! »

« Miyu. »

« J’ai compris. »

Miyu hocha la tête et trottina hors de la pièce, probablement vers la cuisine.

Hikari m’avait serré dans ses bras, c’était toujours la fille la plus mignonne du monde, comme d’habitude.

« Ne, ne, ne, Papa. Hikari veut aller aux sources chaudes 〜. »

« Les sources chaudes, hmm. »

« Oui ! Je veux que mes cheveux soient lavés comme ceux d’un adulte, comme Papa me l’a appris 〜. »

« Je vois, je vois. »

Selon Hikari, lorsque les adultes se lavaient les cheveux, ils n’utilisaient pas de protection pour éviter le shampoing et ils se les lavaient sans baisser les yeux.

J’en avais parlé à Hikari avant, et depuis, on dirait qu’elle avait commencé à aimer ça.

« Okay okay. Nous irons la prochaine fois. »

« Oui ! »

« Myu, myuu 〜 ! »

« O-chan a dit qu’elle voulait aussi y aller. »

« Ahh, bien sûr. »

{Franchement, tu devrais mettre une limite à ton amour paternel.}

J’avais ignoré la voix d’Éléanore et j’avais tapoté la tête d’Hikari, qui était la plus mignonne du monde.

« Hein? »

« Qu’est-ce qu’il y a, Hikari ? »

« Onee-chan… Qu’est-ce qu’il y a ? »

Hikari regarda Caroline avec curiosité.

J’avais suivi son regard… et j’avais aussi remarqué.

Pour une raison quelconque, Caroline avait peur.

« Que s’est-il passé, Caroline ? »

« J’ai peur… »

« Peur ? »

J’avais regardé dans la direction que Caroline regardait quand elle avait dit qu’elle avait peur.

La personne qu’elle regardait… c’était Hikari.

« Hohe? »

« Hum… Dieu… »

Caroline avait l’air effrayée. Elle s’était cachée derrière mon dos et avait serré mes vêtements. Elle s’était accrochée à moi.

« Hikari fait peur ? »

« Non, ce n’est pas vrai du tout. Hikari est la plus mignonne du monde. »

« Mais, Onee-chan… »

« Même ainsi, ce n’est pas vrai du tout 〜〜 »

{Ça suffit, sale idiot trop aimant.}

Éléanore m’avait grondé avec un ton ferme tout en levant les yeux.

« Que se passe-t-il ? »

Tu devrais être content qu’Hikari soit là.

« Hohe? Qu’est-ce que cela veut-il dire, Maman ? »

{Il semblerait que cette fille peut voir l’âme des gens à l’état nu.}

« L’âme ? »

{Oui. On peut dire également qu’elle perçoit la vraie nature des gens. Quelle est l’identité d’Hikari ?}

« Hikari est une épée démoniaque, tu sais ? Après tout, je suis bien la fille de maman. »

Hikari avait répondu rapidement.

Elle n’en doutait pas, réagissant comme si c’était quelque chose d’évident.

{Umu. Hikari est une épée démoniaque. Une épée démoniaque qui n’est dépassée que par moi dans ce monde. En regardant sa vraie nature, il est naturel qu’elle ait peur.}

« Je vois〜 ! »

« … C’est comme ça, hein. »

Je comprenais ce qu’Éléanore disait. Je comprenais mieux l’expression que je voyais dans les yeux de Caroline.

Mais c’était compliqué.

Je ne pouvais pas être convaincu que cette charmante Hikari, la plus mignonne fille du monde serait une cause de peur.

« Ehehe...Hikari a de nouveau fait un pas de plus vers Maman 〜. »

{Oui. Continue à faire de ton mieux}

« Oui ! »

Mais Hikari semble aimer cela, la conversation d’Éléanore et Hikari continua de la même manière que les autres fois.

Hikari était devenue plus une épée démoniaque… et cela avait été prouvé.

Je devrais probablement en être heureux, comme Hikari l’était.

{Tu l’as entendue.}

« Ehehe〜 »

Hikari enlaça la Chibi Dragon et se retourna.

Elle était si mignonne après tout. Cependant, Caroline avait toujours peur d’elle malgré sa beauté.

C’était une scène un peu surréaliste.

Soudainement, j’étais devenu curieux.

Je m’étais retourné, cachant subtilement l’apparence d’Hikari, et j’avais demandé à Caroline.

« Au fait, de quoi ai-je l’air pour toi ? »

« Dieu ? »

« Ouais, moi »

Aurait-elle peur après tout ?

Après tout, je suis le « Porteur des Épées Démoniaques » Éléanore et Hikari. J’utilisais même l’aura sombre dans la vie quotidienne.

J’avais pensé que je serais du côté de ceux qui lui feraient peur, alors je l’avais demandé.

{Si je pouvais te corrompre avec ça, je t’aurais déjà possédé il y a longtemps.}, dit Éléanore en levant les yeux.

Ahh, je vois.

Après tout, ma résistance contre l’épée démoniaque était aussi 777x.

C’était comme Éléanore l’avait dit.

« Dieu est Dieu »

« Hein ? »

« Tu es vraiment comme un Dieu. Dieu est Dieu, il est différent des autres. »

Caroline continuait à m’appeler Dieu tandis que ses yeux devenaient encore plus fervents.

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6 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

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