Kujibiki Tokushou: Musou Haremu ken – Tome 1 – Chapitre 17

Bannière de Kujibiki Tokushou: Musou Haremu ken ***

Chapitre 17 : Faire des Achats avec tout mon Argent

Après un long baiser, je m’éloignai un peu de la Princesse Hélèna. Je vis alors qu’elle était très gênée par ce qui venait de se dérouler et qu’elle regardait vers le bas. En constatant cela, je la trouvai encore plus mignonne que je ne l’avais jamais vue auparavant.

« Heuu... » (Hélèna)

« Hum ? » (Kakeru)

« Une jeune femme de la famille royale ne peut avoir qu’un seul homme au cours de toute sa vie. Il en a été décidé ainsi depuis des temps immémoriaux. » (Hélèna)

« Hum ? » (Kakeru)

Je fus immédiatement capable de deviner ce qu’elle voulait dire alors qu’elle me disait ces mots quelque peu détournés. J’étais donc son premier homme, et ainsi donc, je serais toujours le seul dans sa vie.

C’était ce que la Princesse Hélèna essayait de me dire à sa manière.

« Je comprends parfaitement. » (Kakeru)

« Kakeru ! Bien qu’il me soit très difficile pour l’instant d’aller là où vous vous trouvez, je... » Hélèna fit un regard triste tout en disant cela.

« Vos mots sont plus que suffisants, alors j’attendrai. » (Kakeru)

« Haii — — ! » (Hélèna)

Et ainsi, Hélèna devint ma femme.

***

Le jour suivant. Miyu tenait quelque chose dans ses mains alors qu’elle entra dans la pièce où je me relaxais.

« Maître, une lettre pour vous ! » (Miyu)

« Une lettre pour moi ? » (Kakeru)

Je reçus la lettre des mains de Miyu. En regardant l’enveloppe de la lettre, je vis qu’il y avait un symbole que j’avais vu auparavant.

« C’est de la Compagnie Marchande Saramas. » Me confirma Miyu.

Je me demandai alors ce que cela pouvait être. Pourquoi est-ce qu’il m’envoyait quelque chose comme ça ?

J’ouvris alors la lettre et je pris le papier avant de le regarder.

( C’est une facture. Ceci concerne votre jeune esclave. ) (Éléanore)

J’entendis alors une voix résonner dans ma tête. Comme je ne pouvais pas lire l’écriture de ce monde, j’étais vraiment reconnaissant qu’elle m’avait aidé à comprendre le texte.

« Je vois, il m’avait dit qu’il s’occuperait de toute l’administration plus tard après que j’ai acheté l’autre jour, Miyu. Alors cela doit être cela. » (Kakeru)

« C’est à propos de moi ? » (Miyu)

« Qu’est-ce qui ne va pas ? » (Kakeru)

« 300 pièces d’argent, pensez-vous que je vaille vraiment autant d’argent ? » (Miyu)

« 300 ? » (Kakeru)

Je ne connais pas le prix du marché, mais je ne pensais pas que Saramas fasse quelque chose comme d’augmenter artificiellement le prix. Je pensais donc que cela devrait bien être autour de ce montant pour une esclave de cette qualité.

« Eh bien, je suppose que je vais aller le payer dès maintenant. » (Kakeru)

***

Après cela, j’utilisai la plume de Warp tout en transportant les 300 pièces d’argent avec moi. Et j’allais donc directement chez Saramas pour y payer la facture concernant Miyu. Transporter un grand nombre de pièces d’argent était quelque peu encombrant et donc c’était ennuyeux de les transporter.

« Certes, j’ai bien reçu le montant des 300 pièces d’argent, et donc voici votre certificat. » (Saramas)

Je reçus ainsi un magnifique morceau de papier avec un symbole inscrit dessus et les mots « Firme Marchande de Saramas » rajoutés sur le haut.

« Merci d’avoir fait affaire avec notre compagnie. » (Saramas)

« Ah ! S’il y a autre chose dont j’ai besoin, je reviendrais ici. » (Kakeru)

« Monseigneur Yuuki, ceci me fait penser à quelque chose. Avez-vous entendu les rumeurs selon lesquelles le Royaume émettrait un nouveau type de monnaie très prochainement ? » (Saramas)

« Hein !? » (Kakeru)

Mon cœur fit subitement un bon. C’était probablement ce que j’avais suggéré à la Princesse Iris à propos du fait de changer la monnaie vers du papier-monnaie. Bien sûr, je le savais, mais je gardai cela pour moi.

« C’est une nouvelle pour moi. Est-ce souvent le cas où une nouvelle monnaie est émise ? » (Kakeru)

« Non, cela ne se produit que lorsque les personnes au pouvoir dans le royaume changent. Normalement, ce ne serait pas le cas dans ce cas de figure. » (Saramas)

« Vraiment ? » (Kakeru)

J’avais déjà entendu beaucoup de rumeurs au sujet du papier-monnaie qui sera bientôt rendu public. À l’origine, c’était une solution que j’avais proposée à la Princesse Iris. En outre, c’était présentement une chose que je prétendais ne pas savoir. En pensant au type de rumeurs répandu, il devrait être au moins à ce niveau là d’informations.

La seule chose que j’avais entendue était qu’il avait été décidé de changer l’unité utilisée pour l’argent. Probablement, ce serait comme le « yen » ou le « dollar » ou peut-être quelque chose de plus long a prononcer.

« Au fait, il y a quelque chose qui a attiré mon regard depuis bien longtemps, mais... est-ce que ce que Monseigneur Yuuki a à sa taille ne serait-il pas... » (Saramas)

« Hn? Ah, est-ce que vous parlez d’Éléanore ? » (Kakeru)

Je pris dans ma main l’Épée Maudite depuis ma taille et la montrai à Saramas.

Bien qu’"elle" soit devenue très obéissante ces derniers temps depuis que nous avions commencé notre coopération, mais il était encore très dangereux pour les autres de la toucher, donc je l’avais toujours gardée à mes côtés.

« Comme je le pensais, il s’agit bien de l’Épée Maudite, Éléanore. Penser que vous auriez quelque chose comme ça. » (Saramas)

« Je le dirai dès le départ, je ne la vendrais pas. » (Kakeru)

Comme je m’étais souvenu que Saramas était un marchand, je le prévins d’entrée de jeu.

***

Je sortis alors du bâtiment après avoir fini de parler un peu avec lui de l’épée. Au moment où je fus sur le point d’utiliser ma plume Warp pour me téléporter jusqu’à mon manoir, je vis quelque chose de brillant dans ma poche. Je fus très surpris quand je constatai ce que c’était.

Il s’agissait d’un billet de loterie. J’avais déjà utilisé les 10 billets de loterie que j’avais pu accumuler jusqu’à présent et j’avais donc pu jouer onze fois à la loterie, mais alors, pourquoi y aurait-il un ticket de loterie dans ma poche ?

J’avais d’une certaine façon soupçonné que quelque chose comme cela pourrait arriver —

Le certificat de propriété de Miyu.

Après avoir payé le certificat de Miyu avec 300 pièces d’argent, j’avais sûrement dû recevoir ce billet de loterie.

« Est-ce parce que j’ai acheté quelque chose et donc, j’ai reçu un ticket de loterie ? Est-ce cela ? » (Kakeru)

De nos jours, c’était chose normale au Japon, mais dans cet autre monde, je ne sais pas. Je n’avais pas encore de preuve affirmant cela, car c’était quand même une loterie quelque peu étrange.

C’est pourquoi je décidai de procéder à une expérience.

***

La totalité des actifs en ma possession était d’environ 2000 pièces d’argent. Je l’utilisai donc un peu partout dans la ville. J’avais alors utilisé cet argent pour prendre un repas, mais je n’avais rien reçu en retour. J’étais allé après cela chez le marchand d’habits. J’avais ainsi pu avoir une nouvelle tenue pour Miyu faite sur mesure. J’avais alors dépensé environ 10 pièces, mais aucun billet de loterie n’était alors apparu.

J’étais ensuite allé d’un magasin puis au suivant et j’y achetais de nombreuses choses. Finalement, j’avais utilisé environ la somme de cent pièces d’argent prévu au départ, en de nombreuses transactions et malgré cela, je n’avais pas eu le moindre billet de loterie.

Ce nouveau billet de loterie, cela voulait dire que les achats effectués avant cela n’étaient pas la cause de son apparition ?

Je décidai donc de continuer en allant acheter quelque chose auprès de Société Marchande Saramas, mais cette fois en utilisant beaucoup d’argent en même temps.

« Bienvenue, oh Mon Dieu. N’est-ce pas Monseigneur Yuuki que je vois là ? Est-ce que je peux vous aider en quoi que ce soit ? » (Saramas)

« Un peu, il y a quelques babioles dont j’ai besoin pour ma personne. » (Kakeru)

« Veuillez indiquer tout ce que vous aviez en tête. » Annonça Saramas avec son attitude de marchand.

Maintenant, d’abord, j’essayerais d’acheter quelque chose de commun.

« J’ai besoin de meubles. Certains meubles que j’ai retrouvés dans le manoir ne sont plus en très bon état, et donc j’aimerais les changer. » (Kakeru)

« Certainement. » (Saramas)

Après quelques secondes de réflexion, Samara rajouta.

« Si tel est le cas, alors cela vous coûterait environ 25 pièces d’argent, est-ce que cela vous convient ? » (Saramas)

« Je vous laisse vous en charger. » (Kakeru)

Après avoir compté les pièces d’argent jusqu’à 25, je les transmis toutes à Saramas.

« Merci de faire affaire avec nous. Je vais les faire préparer immédiatement. » (Saramas)

« S’il vous plaît, faites. » Répondis-je. Puis j’attendis un moment pour vérifier si quelque chose se produisait.

Il n’y eut aucune apparition de billet de loterie.

Peut-être que cela n’avait rien à voir avec la Société Marchande Saramas. Peut-être que c’était lié avec la somme d’argent impliquée ? Je réfléchissais alors à quelque chose puis je demandai encore une fois à Saramas.

« J’aimerais acheter une peinture. » (Kakeru)

« Une peinture de ? » (Saramas)

« Ouais, un tableau que vous mettez habituellement dans une salle d’attente, un tableau avec cadre. Je n’ai vraiment aucune connaissance concernant la peinture, alors cherchez-moi celui qui coûterait environ 300 pièces d’argent. » (Kakeru)

300 pièces d’argent équivalaient à la valeur de Miyu. Le ticket de loterie pourrait apparaître si j’utilisais le bon montant.

« Je comprends. » (Saramas)

« Eh bien, voici les 300 pièces d’argent. » (Kakeru)

« Certes, nous avons reçu le paiement. Cependant, pour cela, il faudra du temps pour que je trouve ce qu’il vous faut... » (Saramas)

« Je vous laisse vous en occuper, j’ai toute confiance. » (Kakeru)

C’était déjà plus probable que cela marcherait là, car j’avais quand même acheté quelque chose de cher. Et ce qui m’intéressait était uniquement le billet de loterie. Je sentis quelque chose apparaître, à ce moment-là, dans ma poche de ma chemise et puis... C’était bien là !

Le billet de loterie qui n’était pas là jusqu’à récemment était soudainement apparu. En effectuant le paiement de Miyu et la transaction que je venais de faire tout à l’heure, cela avait marché. Les deux correspondaient à une certaine condition. Et pour le dire plus simplement, je recevrai un ticket de loterie quand j’achetais quelque chose de cher. Avec cela en tête, je ne me retiendrais plus.

Je me dirigeais donc de nouveau vers Saramas avec le ticket de loterie dans la main (Saramas ne peut pas voir le billet) et sortie alors tout l’argent que j’avais mis de côté.

« J’ai environ 1600 pièces d’argent. Avec cela, que puis-je acheter ? » (Kakeru)

« ... Quel genre d’achat quelque peu unique est-ce ? » Répondit Samaras avec un sourire ironique aux lèvres.

Sa réaction était tout à fait raisonnable. Si je regardais de son point de vue, je me sentirais de la même manière.

Cependant, de mon point de vue.

Cet argent était juste quelque chose que je devais consacrer pour obtenir des billets de loterie. Je n’avais pas vraiment envie de faire des achats.

« S’il vous plaît, veuillez attendre un moment. » Dis Saramas avant de partir pendant un certain temps. Il revint ensuite portant un plateau dans ses mains.

Dessus se trouvait un bracelet doré avec un bijou encastré au centre.

« C’est ? » (Kakeru)

« Il s’agit de quelque chose qui est très populaire chez les gentilshommes ces derniers jours. En mettant cela sur une femme qui fait partie de votre harem, vous revendiquez clairement son appartenance et vous signalez donc à tous le fait qu’elle soit votre possession personnelle. » (Samaras)

« Hee... » (Kakeru)

« Il s’agit là d’un échantillon. Comme il est uniquement fabriqué pour être utilisé en tant que revendication de propriété, nous le modifions selon les désirs de nos clients. Par exemple, un bracelet en or avec des bijoux et une inscription spécifique dessus. » (Samaras)

C’était très intéressant.

Un objet qui permettait de clairement annoncer que vous possédiez un harem.

Il ne semblait pas que j’ai la chance de l’utiliser très bientôt, mais pour ce moment, j’allais tout simplement l’acheter.

« Eh bien, donnez-moi celui qui équivaut à 1'600 pièces d’argent. » (Kakeru)

« Dans ce cas, que diriez-vous de quatre bracelets ? Est-ce que cela vous convient ? » (Samaras)

« Oui, bien sûr ! » (Kakeru)

Je sortis alors le restant des pièces d’argent du sac en tissu et Saramas commença donc à compter.

« Voilà, j’ai bien reçu le paiement. » (Samaras)

Au moment où Saramas m’annonça cela, encore une fois, plusieurs tickets de loterie apparurent en même temps. Cette fois, il y en avait cinq d’un coup !

***

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, informez-nous en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée s’il vous plaît. Il est conseillé de se connecter sur un compte avant de le faire.

Laisser un commentaire