Kujibiki Tokushou: Musou Haremu ken – Tome 1 – Chapitre 16

Bannière de Kujibiki Tokushou: Musou Haremu ken ***

Chapitre 16 : Comment On Se Sent

Votre Altesse Royale ! » cria Fortist pour avertir la princesse. Il semblait vraiment désespéré.

Hélèna leva alors ses yeux vers le ciel. Son sourire disparut immédiatement alors que son visage devenait de plus en plus pâle. Je regardai alors dans la même direction où elle regardait. Là, je vis que des flèches jaillissaient depuis l’autre côté du mur, telle une dense pluie. À l’extérieur du fort, des rangées de soldats tenant des arcs pouvaient clairement être vues.

De toute évidence, ils concentraient leurs attaques sur ce point-ci. Ils devaient avoir prévu de déclencher des volées de flèches une fois qu’ils avaient vu la silhouette de la Princesse Hélèna.

« Fuuu. » (Kakeru)

Je frappai dans les airs avec l’Épée Maudite et déviai ainsi toutes les flèches arrivant proches d’elle. J’avais ainsi réussi à neutraliser toutes les flèches successivement. Une seule faillit passer au travers, mais finalement, je réussis quand même à l’intercepter.

« Fantastique... » (Hélèna)

« Quelle maîtrise extraordinaire de l’épée ! » (Fortist)

Hélèna et Fortist furent tous deux estomaqués par mes actions.

Il n’y avait plus aucune flèche dangereuse pour la princesse, ayant ignoré toutes les flèches qui frappaient ailleurs. Je fis alors face à la princesse avant d’entendre la prochaine volée de flèches arriver, que je déviai de la même manière.

« Je suis ici. Tout est correct à partir de maintenant. » Lui dis-je tout en lui faisant un sourire.

« Oui... » Me répondit-elle en me retournant un sourire. Cela me convenait parfaitement, mais l’expression qu’elle faisait actuellement était différente de quand elle m’avait vu arriver ici. Elle me parla de nouveau. « Est-ce que cette épée... ne serait-elle pas Éléanore ? »

« Quoi !? » (Fortist)

Quand Fortist entendit ce que la Princesse Hélèna venait de dire, ses yeux s’ouvrirent en grand. Les deux regardaient maintenant l’Épée Maudite que j’avais dans ma main. Éléanore, parlaient-ils d’elle ?

« L’Épée Maudite Éléanore, elle mange les cœurs les plus purs et détruit les esprits — la légendaire Épée Maudite. » (Hélèna)

« Cette forme, et cette aura sinistre. Ceci ne peut être une fausse, il s’agit bien d’Éléanore. Votre Altesse, reculez immédiatement. » (Fortist)

Fortist se plaça entre la Princesse et moi.

... Hum, c’est vrai. L’information était juste. En tant que chevalier, l’action de Fortist pour protéger la princesse Hélèna était aussi correcte.

Cependant, j’étais quand même quelque peu triste. On ne pouvait rien y faire vu qu’ils ne savaient pas que j’étais toujours moi-même, même si j’avais l’Épée Maudite dans ma main. Mais cela me rendit quand même triste d’être traité ainsi.

Alors que j’étais sur le point de m’expliquer pour effacer le malentendu,

« Sir Fortist ! » (soldat)

Cette fois, les cris d’un soldat nous interrompirent. Il s’agissait d’un soldat qui était positionné en observation sur un point très élevé du bastion.

« Que se passe-t-il ? » (Fortist)

« Les renforts de l’ennemi arrivent présentement face à la porte avant. » (soldat)

« Ils envoient encore plus de troupes... Quels sont leurs effectifs ? » (Fortist)

« J’estime à environ 1000 soldats. » (soldat)

« 1000 ? Ce traître de Syril. Ce bâtard ! A-t-il envoyé tous ses soldats à ce point !? En veut-il vraiment à la vie de Son Altesse Royale ? » rugit Fortist avant de cracher sur le sol, contrarié par la situation.

Ainsi, je fis une suggestion.

« Quoi qu’il en soit, laissez-nous sortir immédiatement de cet endroit. » (Kakeru)

« Oui, je suis d’accord. Je vais regrouper toute la garde avec qui nous sommes arrivés et vous partirez avec Son Altesse Royale. Je resterais à l’arrière pour les retenir le plus longtemps possible... » (Fortist)

Je n’attendis pas que Fortist finisse, et l’interrompis. « Combien de soldats valides vous reste-t-il ? »

« Seulement 50... » (Fortist)

Seulement 50 soldats. Si c’était le cas, alors cela me semblait possible, mais si cela ne fonctionnait pas, nous pouvions simplement les diviser en de petits groupes plus restreints.

« S’il vous plaît, veuillez les faire tous venir ici. » (Kakeru)

« Qu’essayiez-vous de faire ? » (Fortist)

« Ne vous inquiétez pas et dépêchez-vous ! » (Kakeru)

Je l’ai exhorté à se dépêcher, mais Fortist n’avait pas commencé à esquisser le moindre mouvement. Était-il hésitant ? Franchement, nous n’avions pas trop le temps pour ce genre d’attitude actuellement.

« Foo — » (Kakeru)

« Fortist. Faite que ce qu’il vient de vous dire. » (Hélèna)

« ... Attente... » (Fortist)

La Princesse Hélèna avait ordonné, alors Fortist ordonna à contrecœur aux soldats de se rassembler tous ici. Tous les soldats s’étaient finalement rassemblés, même le dernier soldat qui tenait la barre de bois bloquant la porte du fort.

Je sortis alors la plume Warp.

« Eh bien, nous allons là-bas. » (Kakeru)

« Que faites-vous ? » (Fortist)

J’entendis bien la question de Fortist, mais comme nous n’avions pas assez de temps pour palabrer, je l’ai tout simplement ignoré. Je me remémorai alors de mon trajet pour me rendre ici. À l’endroit le plus proche où il n’y avait pas d’ennemi. Avec la ville d’Euboi comme destination, je priai pour activer la plume.

Le paysage changea alors brusquement et c’est ainsi que nous atteignîmes Euboi. Je regardai les environs immédiats. Je pus constater que la Princesse Hélèna était bien présente, de même que Fortis, ainsi que tous les soldats qui étaient couverts d’ecchymoses. J’avais donc réussi à transporter tout le monde jusqu’ici. C’était donc un succès total.

« ... Qu’est-il exactement arrivé. » (Fortist)

« Je veux bien tout vous expliquer plus tard. Pour le dire rapidement, nous avons réussi à nous téléporter vers cet endroit, mais cet endroit est-il sûr ? » Juste au cas où, je demandai à Fortist.

« À, euhh. Oui. Cet endroit devrait être sûr. » (Fortist)

« Je vois. Alors c’est bien. Je vais donc vous laisser ici pour le moment. » (Kakeru)

« Vous partez déjà ? Qu’allez-vous faire ? » (Fortist)

« Princesse Hélèna, je vais devoir partir un moment. » (Kakeru)

« Que la fortune de la guerre soit avec vous. » La princesse Hélèna me répondit immédiatement. On dirait qu’elle savait déjà ce que je voulais faire.

En utilisant la plume Warp, je retournai au fort.

« Il n’y a personne ici ! Qu’est-ce qui se passe ? » (soldat ennemi A)

« Il n’y a que des cadavres ici. » (soldat ennemi B)

« C’est impossible ! Ils étaient là tout à l’heure. » (soldat ennemi C)

Pour le faire en toute sécurité, je m’étais téléporté à une petite distance de là où nous nous trouvions avant. De partout, j’entendis les voix des soldats ennemis. Ils étaient venus en se précipitant après que le chevalier qui bloquait la porte soit parti, mais quand ils furent entrés, ils ne virent personne, ce qui les rendit extrêmement surpris par ce retournement de situation.

« Maintenant, dois-je le faire ? » (Kakeru)

( Faire quoi ? ) (Éléanore)

« La Princesse Hélèna est maintenant en sécurité, alors je pensais m’occuper d’eux, ici et maintenant. » (Kakeru)

( Par toi-même ? ) (Éléanore)

« Ouais, Fortist avait l’air d’être bien trop fatigué. Ses subordonnés étaient quant à eux tous blessés. C’est donc mieux si je m’en occupe moi-même. » (Kakeru)

Bien que ce que je venais de dire n’était qu’une excuse ;

( Je savais déjà cela, avant même que tu me le dises. Mais en vérité, tout ce que tu veux faire, c’est de faire étalage de ta force devant la Princesse Hélèna, n’est-ce pas ? ) (Éléanore)

Elle avait deviné correctement.

« ... peux-tu lire l’esprit des autres ? » (Kakeru)

( De la façon dont tu agis maintenant, tout le monde peut voir à travers toi très facilement. ) (Éléanore)

« ... Eh bien, je suppose que c’est vrai. » (Kakeru)

( Tu te mets en valeur... ) (Éléanore)

J’étais ainsi taquiné par Éléanore. Je sortis de l’ombre tout en me sentant un peu mécontent.

« Il y en a un ici ! » (soldat)

L’un des soldats cria quand il me vit. Les ennemis se précipitèrent donc pour tous venir dans la zone. Si je ne me trompais pas, en tenant compte du rapport que j’avais entendu auparavant, il y avait environ 1'000 soldats ennemis.

Ceci allait être le plus grand nombre de personnes, jusqu’à présent, qui allaient devenir mes adversaires. Car avant cela, la plus grande armée que je n’avais jamais combattue était l’armée des morts-vivants que l’Épée Maudite avait convoquée et il n’y avait eu environ qu’une centaine de morts-vivants. En termes de nombre, ce nouvel adversaire que j’avais en face de moi était environ 10 fois plus grand.

Je pourrais les gérer d’une manière ou d’une autre. Et même si je n’y parvenais pas, je pouvais toujours me téléporter en utilisant la plume.

« Ha non. » Maintenant que j’y pense, je sortis la plume. Puis je me téléportais derrière l’ennemi qui était juste devant moi. Je pus ainsi le découper en deux en frappant cet ennemi sans défense. Et c’est ainsi qu’un ennemi incapable de résister tomba avec une seule attaque. Juste à côté de lui, il y en avait un autre. Comme précédemment, je me téléportai soudainement pour apparaître dans son dos et je le frappai à l’aide de l’Épée Maudite.

Téléportation et Attaque. Tel fut mon schéma d’attaque.

( Quelle façon odieuse de combattre. ) (Éléanore)

La voix de l’Épée Maudite se réverbéra dans ma tête, mais contrairement à ce qu’elle venait de dire, juste en analysant le ton de sa voix, elle avait l’air de s’amuser comme une folle. Pour ma part, je riais seulement en affichant un sourire sur mes lèvres. Alors qu’un nouvel ennemi apparaissait devant moi, je lui coupai simplement la tête d’une seule attaque inblocable.

Un autre groupe d’ennemis arrivèrent. Je me téléportai à nouveau et les frappai un à un dans le dos. Je balançai l’Épée Maudite, coupant tout sans distinction particulière. Trancher, trancher et toujours trancher. Telles furent mes pensées du moment.

« Uoooooooo!! »

De nulle part, un soldat vint me sauter directement dessus. Comme il était arrivé si soudainement, je tomberais à la renverse en raison de la force de l’impact.

Ce genre de chose — Guu !

Je me relevai rapidement, mais un autre soldat me sauta dessus. En plus du premier soldat qui essayait toujours de me bloquer, il vint de plus en plus de soldats qui se rajoutaient ainsi à la mêlée. Je fus donc incapable de me relever.

Les uns après les autres, les soldats commencèrent à s’accumuler sur moi, en un clin d’œil, une petite colline fut formée.

« C’est le moment ! » (soldat A)

« Que quelqu’un le tue ! » (soldat B)

J’étais complètement écrasé sur le sol. J’étais même devenu incapable de rassembler mes forces et donc je ne pouvais plus me lever. Un soldat différent vint alors près de moi. Une lance fut ainsi directement pointée vers ma tête.

Je suis foutu si je ne fais rien.

Ouais, mais ceci n’était plus possible depuis hier. J’utilisai alors la plume de Warp. Sortant ainsi de la colline de corps, je me téléportais à environ un mètre sur le côté.

Je me tenais debout comme si rien ne s’était passé avant cela.

D’un seul mouvement, je découpai facilement la petite colline de chair humaine en deux.

« Comment... Comment est-ce possible. »

« Mais, c’est un monstre ! »

« Comment lutter contre quelque chose comme ça ? »

En voyant cette scène, un certain nombre de soldats perdirent tout esprit combatif et se mirent à fuir. Je tranchai en deux tous ceux qui vinrent vers moi pour se battre. Mais je laissai partir ceux qui avaient déjà perdu toute envie de se battre.

« Heee, hors de mon chemin ! » (Kakeru)

Après un bon moment de combat, je poussai plus loin un soldat refusant de se battre et c’est alors qu’un homme apparut devant moi. De par son aspect extérieur, il avait l’air très différent des autres. De plus, il portait une splendide armure.

« Vous êtes ? » (Kakeru)

« Je suis Syril Slavic ! Qui êtes-vous !? Et où est allée la princesse Hélèna ? » (Syril)

Cet homme s’appelait donc Syril, j’avais l’impression d’avoir entendu le nom avant.

« Alors c’est donc vous Syril. Celui qui a trahi la princesse Hélèna ? » (Kakeru)

« Qu’allez-vous faire si je l’ai bien fait ? » (Syril)

« Rien de spécial, il n’y a aucun problème avec cela. » (Kakeru)

En effet, il n’y avait rien de spécial que je comptais lui faire.

Zashuu !

Je frappai en diagonale avec l’Épée Maudite et la tête de Syril se détacha tout simplement du bas du corps. « Mais il n’y a non plus aucune raison pour que vous soyez encore en vie après avoir fait ça. »

Kujibiki Tokushou: Musou Haremu ken – Chapitre 16 - Volume 01 - Kiril contre Kakeru

Syril mourut sans émettre le moindre son, et sans aucune résistance. Quand les autres soldats virent cela, ils tombèrent en pleine panique, et tous commencèrent à fuir le plus rapidement possible.

Après avoir nettoyé un peu le sang qui me couvrait à l’aide de l’eau du puits du fort, je pris avec moi sa tête et après une nouvelle téléportation jusqu’à la ville d’Euboi, je l’offris simplement à Fortist.

Fortist fut grandement surpris et il me demanda donc immédiatement comment j’avais pus réussir cela. Comme je ne pouvais pas lui donner de meilleure réponse que simplement « J’ai tranché, encore tranché et toujours tranché. », je lui répondis donc exactement comme ce que je pensais plus tôt.

Fortist fut alors extrêmement choqué, mais ce n’était pas mon problème actuel. Je me sentais actuellement mal, mon cœur était douloureux, comme mal à l’aise. Je ne savais pas ce qui causait ce trouble.

« Maintenant que j’y pense. » (Fortist)

« Hein ? » (Kakeru)

Soudain, l’expression de Fortist devint encore plus sérieuse, avant de dire. « J’ai souvent entendu dire par mes subordonnés qui retournait chez eux après leur première bataille ceci : si vous vous sentez mal, alors essayez d’embrasser une femme... »

C’était très irritant qu’il ait pu lire si facilement en moi. Mais pour avoir été capable de comprendre ma situation, je le remercie pour cela.

Je devrais donc faire beaucoup de *MofuMofu*.

Je devrais tout de suite y aller, et ainsi, je pourrais faire du *MofuMofu* jusqu’à ce que le matin suivant arriverait. Si je faisais cela, j’étais sûr que mon cœur se calmerait. Je sortis alors la plume de Warp et me mis à penser que je voulais me téléporter jusqu’à ma maison quand...

« Monsieur Kakeru ! » (Hélèna)

J’entendis à ce moment-là la Princesse Hélèna qui m’appelait. Je me tournai donc dans sa direction et je me rapprochai d’elle.

« Je suis heureuse que vous soyez revenu sain et sauf. » (Hélèna)

« Um. » (Kakeru)

« Mon Dieu. Il y a une blessure sur le visage. » (Hélèna)

« Hein ? » (Kakeru)

Je touchai alors mon visage. Sur la zone en contact avec ma main, je pus facilement tracer le contour de la plaie. Je ne me souvenais même pas d’avoir subi une telle blessure. Peut-être que c’était quand j’avais été mis à terre par la masse de soldats.

La Princesse Hélèna sortit alors quelque chose qui ressemblait à un mouchoir, puis elle essuya mon visage avec lui. Je pouvais sentir sa chaleur passant par ce mouchoir en soie. Un doux parfum chatouillait mon nez.

Mon sentiment de malaise dans ma poitrine était toujours présent.

Après que la princesse Hélèna ait fini d’essuyer mon visage, elle me regarda alors.

Toujours avec ses yeux fixés sur moi, lentement, elle les ferma. Je plaçai alors tout doucement mes mains sur ses épaules délicates.

Et j’embrassai tout simplement Hélèna.

Kujibiki Tokushou: Musou Haremu ken – Chapitre 16 - Hélèna contre Kakeru, le baiser

La suite dans le prochain chapitre...

***

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, informez-nous en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée s’il vous plaît. Il est conseillé de se connecter sur un compte avant de le faire.

Un commentaire :

  1. Sondage : Je suis le seul qui à la fin vers les 5 dernières lignes à baissé et à vu un bout de l’image puis continué pour finalement se gâcher totalement cette scène. Svp je ne souhaite pas être le seul.

Laisser un commentaire