Kimi to Boku no Saigo no Senjo – Tome 2 – Chapitre 3 – Partie 2

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Chapitre 3 : La dénonciation du traître

Partie 2

Au sud-ouest du canyon de Mudor. La première base temporaire.

Le groupe d’Iska était arrivé au camp, où plusieurs dizaines de tentes militaires étaient alignées en rangées. Ils avaient été mis en place par le premier groupe qui était arrivé plusieurs jours avant eux.

« Un escadron. Trente-deux unités. Cent soixante personnes, » rapporta Jhin au capitaine Mismis, après avoir fait le tour de la base. « La moitié est de la troisième division. Les autres sont de la quatrième. Il y a des unités d’infanterie, d’artillerie, médicales et de communication. Ils ont choisi des vétérans ayant suffisamment d’expérience pour s’adapter à cette situation. J’ai reconnu certains des capitaines là-bas. »

« Je fais un rapport ! Je suis allée aussi les saluer ! » Néné était venue vers eux de la direction opposée. « Je leur ai demandé de connecter un circuit de télécommunication avec le département des communications. Nous devrions aussi recevoir les informations de la base qui nous parviennent maintenant. Je vais garder l’appareil pour le circuit de l’unité, et pour celui de la capitaine, eh bien… »

« … Euh, écoute, je suis mauvaise avec la technologie, donc…, » déclara Mismis

« Veux-tu que je le garde ? » demanda Néné.

« Je t’aime, Néné ! » Elle serra sa subordonnée, mais Néné étant la plus grande des deux, il était difficile de dire qui était le vrai capitaine. « J’ai fait le tour de la base avec Iska. C’est un escadron complet. Ils ont dit que celui du deuxième campement temporaire est un camp de secours. Et aussi — . »

« Ils ont déjà prévu d’en envoyer un autre, » termina Iska, en informant Jhin et Néné.

Trois escadrons. C’était presque un bataillon entier. De plus, le Saint Disciple du huitième siège avait été envoyé.

« Je suis impressionné qu’ils se débrouillent dans ce canyon isolé. »

Jhin avait sorti son fusil de tireur d’élite de son étui en métal. « On peut pratiquement voir qu’ils prennent toutes les mesures pour mettre la main sur ce vortex. »

« C’est vrai. Il y a une tonne de gens de la troisième division ici. Je connais certains des capitaines. On vient de parler de se voir dans un moment. » La capitaine Mismis jeta un coup d’œil, agitant vigoureusement sa main d’avant en arrière en voyant une femme capitaine sortir d’une tente militaire.

« Noro ! Par ici ! Par ici ! » cria Mismis.

« Oh, Mismis. Alors c’est là que tu étais, » gazouilla l’autre capitaine avec une expression douce.

Elle avait des cheveux et des yeux dorés légèrement permanentés qui lui donnaient un aspect agréable. Elle ne semblait pas du tout avoir de rapport avec le conflit, manquant des qualités d’un capitaine impérial d’une manière différente de la figure enfantine de Mismis.

« Ça fait longtemps. Tu m’as surprise. Mismis, quand es-tu retournée à la troisième division ? Je croyais que tu étais avec la Seconde à la capitale impériale toute l’année dernière, » déclara Noro.

« Hee-hee, c’est arrivé récemment, » la capitaine Mismis avait répondit à Noro et l’avait prise dans ses bras.

Elles étaient toutes deux du même rang et dans la mi-vingtaine, mais en se basant uniquement sur la taille, elles ressemblaient à une paire de sœurs avec un grand écart d’âge.

« Oh, Noro. Laisse-moi te présenter. Ce sont mes charmants subordonnés. De la droite, c’est Néné et Iska. Ils sont tous les deux étonnants et si gentils. Celui-là, c’est Jhin. Il a l’air charmant et il est intelligent, mais il a la langue bien pendue. »

« … Hey, » s’écria Jhin.

« Oh mon Dieu. Je suis Shanorotte Gregory. Ravie de vous rencontrer, Néné et Iska. Et qui peut oublier le Jhin à la langue bien pendue ? » Elle riait en disant ça. « J’ai été diplômée avec Mismis de l’école des cadets. Et nous étions de jeunes soldats ensemble. Ça fait si longtemps. Lorsque nous recevions nos salaires, nous allions souvent au barbecue ensemble — bien qu’il ne semble pas que tu sois devenue plus grande, Mismis. »

« Je — j’ai grandi ! Environ 2,5 cm ! » répondit Mismis.

« Vraiment ? Je suis heureuse que nous soyons réunis, mais désolée pour les circonstances. Je viens de parler à un autre capitaine de la façon dont nous avons été jetés dans cette situation d’impuissance. » La capitaine blonde croisa les bras avec une expression troublée.

Mais elle s’était immédiatement débarrassée de cette attitude faible et elle avait adopté une meilleure posture avec une vitesse qui ne semblait pas à sa place avec son ton facile.

« Regards, Mismis, ils arrivent, » déclara-t-elle.

« Hein ? Quoi ? Qui vient… ? » demanda Mismis.

« Tout le monde ! Salut ! » fit entendre une voix, qui résonnait dans toute la base.

Les membres de l’unité qui travaillaient autour des tentes avaient immédiatement arrêté ce qu’ils faisaient et s’étaient mis au garde-à-vous.

« Euh… hein ? Ummm ? » s’exclama Mismis.

« Capitaine, tu dois saluer — saluer. Si tu ne le fais pas, tu auras des ennuis, » chuchota Iska à Mismis alors qu’il copiait les autres membres de l’unité, plaçant sa main droite levée parfaitement contre sa tête.

Ils avaient entendu le faible grondement des pas, et trois personnes décorées comme capitaines superviseurs étaient passées au quartier général — plus un autre homme qui avait suivi derrière le trio.

Le capitaine Shanorotte continua à tenir son salut en chuchotant à Mismis à côté d’elle. « Écoute, Mismis. Il arrive. C’est le Saint Disciple. »

« … Whoa. Il a l’air assez étrange. Mais honnêtement, je suis un peu pétrifiée, » répondit Mismis.

Parmi tous ceux qui portaient l’uniforme de combat impérial, il était dans une tenue étrange, enveloppé d’un long manteau gris foncé de la tête aux pieds. Il s’était approché du groupe d’Iska, imperturbable.

Il était le Saint Disciple du huitième siège — Sans Nom.

Le costume avait été fabriqué à partir d’un camouflage adaptatif, créé par le Département de développement des armes de répression de la capitale impériale.

… Je pense que je l’ai peut-être rencontré il y a un an quand j’étais aussi un Saint Disciple… Mais nous n’avons pas vraiment parlé ou quoi que ce soit.

Sans Nom faisait partie de la 6e division. Il avait été promu dans l’unité des assassins impériaux.

« Huit nouvelles unités ont été ajoutées à notre base aujourd’hui, » avait rapporté une voix, qui sonnait presque de manière robotique avec la statique électronique.

La rumeur disait que sous ce costume photochimique, il n’était pas vraiment humain, mais une machine-soldat autonome.

« Sans nom » était resté lui-même, même après avoir été promu à la garde du Seigneur. Cet assassin serait aux commandes de la base.

« Laissez-moi commencer par dire : je n’ai pas l’intention de donner à cette base un seul ordre concret. » La voix électronique se projetait à travers la base silencieuse. « Avec cela en tête, je vais vous dire les deux objectifs pour votre mission — . »

*

« Un. Sécurisez le vortex avant la Souveraineté. »

« Deux. Si cela échoue, détruisez le vortex avant de pouvoir l’utiliser. »

« Et le dernier — ne vous mettez pas en travers de mon objectif. »

« Avez-vous compris ? »

*

S’arrêtant comme pour leur demander cela, l’assassin qui était devenu un Saint Disciple continua. « Mon but est d’écraser le corps astral qui vient chercher le vortex. Ne vous mettez pas sur mon chemin. Gardez ça en mémoire. C’est tout. »

« — Rompez ! » cria le jeune capitaine accompagnant le Saint Disciple, qui avait tourné sur son talon. « Au travail. Chop-chop. Nous demandons que tous les capitaines dont les unités se sont jointes à nous aujourd’hui se présentent immédiatement à la tente du quartier général pour la stratégie. »

« … Hein ? Ça veut dire moi. Eh bien, à plus tard ! » Mismis s’était enfuie en courant.

La base s’était remise en mouvement, reprenant brusquement vie : Il y avait des gens qui entraient et sortaient des tentes pour livrer du matériel, des capitaines qui encourageaient rapidement leurs subordonnés, et des subordonnés qui se précipitaient vers les véhicules blindés.

… Ce n’est pas une vue rare dans une base temporaire… mais je ne sais pas pourquoi l’énergie nerveuse est… différente.

« L’une de mes amies de l’unité des communications m’a dit qu’elle se sentait étouffée ici. Je vois ce qu’elle voulait dire, » avait commenté Néné en accrochant la clé du véhicule militaire à son doigt. « Si Nebulis obtient le vortex, cela signifie que l’Empire sera en danger. Si les sorcières et les sorciers deviennent encore plus forts, ils disent que la guerre pourrait même faire rage dans toute la ville… »

« Une telle situation signifie que nous sommes dans une impasse, après tout. Mais celle-ci va être une lutte. C’est une tout autre histoire. Néné, fais chauffer le moteur. Dès que le capitaine revient, on part tout de suite. » Celui qui devait répondre d’un ton calme était le sniper aux cheveux d’argent.

Il regardait la tente de stratégie loin derrière eux, balayant son regard comme s’il fixait l’un des sommets rougeâtres.

« La frontière de Nebulis est par là. Le corps astral s’est probablement déjà réuni. » Il laissa échapper un soupir comme s’il les maudissait.

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Un commentaire :

  1. merci pour le chapitre

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