Kimi to Boku no Saigo no Senjo – Tome 1 – Chapitre 2 – Partie 4

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Chapitre 2 : La personne qu’il et elle ont rencontrée est…

Partie 4

« Adieu, Beatrix, je ne peux plus vivre avec toi ! »

« ... Oui. Adieu, Ahzel. Je crois que la prochaine fois que nous nous rencontrerons ne sera pas dans une église, mais sur les champs de bataille. »

Nous nous trouvions au milieu de l’opéra. La performance émotionnelle de l’actrice jouant l’héroïne de l’histoire mélangée avec l’accompagnement musical de l’orchestre avait coloré la scène dans le chagrin et la passion.

« ... Aaah. J’ai maintenant compris. Je comprends maintenant pourquoi la capitaine Mismis aime tellement ce spectacle. » Mélangé avec les autres spectateurs passionnés par le spectacle, Iska murmura.

Touchés par la dignité et le mode de vie de la chevalière, ils avaient tous ressenti les émotions venant de son amour brisé. Actuellement, eux aussi étaient touchés par les circonstances douloureuses affectant Beatrix, et Iska pouvait sentir d’autres spectateurs qui étaient émus aux larmes et qui retenaient leur souffle. Pendant ce temps, pour une raison inconnue, il pouvait ressentir une sorte de sensation de froid juste autour de lui.

« Aah Beatrix ! Tomber amoureux d’un chevalier d’une nation ennemie... Peu importe combien tu l’aimes, il s’agit d’un amour qui ne pourrait jamais être comblé. Est-ce que c’est bien d’avoir un tel amour si douloureux ? C’est beaucoup trop cruel ! Pourquoi Dieu accorde-t-il... un sort si cruel... ? Uuu ! »

Dans tous les cas, il semblerait que la jeune femme assise à côté de lui était facilement émue aux larmes. Submergée par les émotions ressenties en raison de l’histoire, elle pleurait à chaudes larmes et elle semblait incapable d’essuyer toutes ses larmes, peu importe combien de fois elle s’essuyait le visage avec un mouchoir─, et Iska ne pouvait plus se concentrer pleinement sur la scène.

« Ce stupide Ahzel ! Pourquoi un homme comme lui vous aime-t-il !? »

« Chut, votre voix est trop forte, Mademoiselle Alice. Tout le monde regarde cela tranquillement. »

« M-mais... »

« Mon Dieu ! Qu’est-il arrivé au mouchoir ? Même si le vôtre était trempé de larmes, je vous ai également remis le mien. »

« ... Celui-là est aussi complètement trempé ! »

« Avez-vous autant pleuré !? »

La jeune femme essuyait ses yeux avec le dos de ses mains. Iska ne pouvait pas la voir clairement à cause de l’obscurité, mais à en juger par sa voix, il pouvait dire qu’elle était probablement dans son adolescence. Sa compagne dans le siège à côté d’elle semblait également être dans la même catégorie d’âge.

« Hum, vous pouvez le prendre si vous le voulez, » déclara Iska à la jeune femme à côté de lui.

« Hein !? » s’exclama la fille qui pleurait à chaude larme.

D’une voix calme, Iska avait sorti son propre mouchoir et l’avait proposé à celle qui se tenait sur le siège suivant.

Remettre un mouchoir à une dame dont on ne connaissait même pas le nom est une scène que les nobles aiment depuis très longtemps, pensa Iska... Mais cet acte n’est en vérité pas censé être quelque chose de particulier.

C’était vraiment sans arrières-pensées qu’il faisait ça. Mais cela s’était produit en partie, car Iska était incapable de rester là pendant que quelqu’un était troublé juste à côté de lui. Mais en vérité, il avait également le motif pragmatique qu’il ne pouvait pas se concentrer sur le spectacle alors qu’elle sanglotait comme ça à côté de lui.

« Je ne l’ai pas du tout utilisé et il est propre. Alors, euh, je pensais juste que vous seriez encore plus troublée si l’on vous laissait seule sans que personne vous propose son aide, » déclara Iska.

« ... » Elle devait avoir une certaine réticence à accepter un mouchoir de quelqu’un qu’elle ne connaissait pas, mais même ainsi, elle semblait incapable d’arrêter ses larmes débordantes de ses yeux, alors, elle étira timidement sa main. « Merci beaucoup. »

Hmm !? À ce propos, où ai-je entendu cette voix avant aujourd’hui ? Se demanda-t-il.

Iska avait l’impression d’avoir trouvé cette voix familière, mais parce que sa voix était déformée par ses pleurs, il ne pouvait pas l’identifier avec précision. Cela avait dû être son imagination. En mettant rapidement cela de côté, Iska avait décidé de concentrer son attention sur les derniers instants de la pièce. Et ainsi le rideau tomba...

Les applaudissements du public avaient rempli le théâtre alors que les lumières avaient commencé à revenir.

« Uuu... * renifle *, comme c’est pitoyable, Béatrix ! »

« Mademoiselle Alice, regardez, c’est déjà fini. Avant que les lumières ne s’allument, s’il vous plaît, au moins finissez d’essuyer vos larmes. »

« M-Mais... »

La jeune femme se leva en essuyant son visage avec le mouchoir. Elle s’était ensuite inclinée vers Iska qui était toujours assis à côté d’elle.

« H-Hmm... Désolée d’avoir trempé votre mouchoir. Je vais vous rembourser pour cela. Rin, s’il te plaît, prend des dispositions pour lui présenter un cadeau fait du velours le plus fin. »

« Hein !? N -non, ce n’est pas nécessaire ! Ce mouchoir est quelque chose de bon marché, alors c’est correct ainsi, » déclara Iska.

« Non, ça ne va pas. C’est quelque chose qui m’a été accordé après avoir exposé un côté si embarrassant de ma personne. Ce n’est pas un problème quant à savoir si c’était bon marché ou non, » répondit la jeune femme.

Tout en agrippant le mouchoir avec ses deux mains, elle secoua la tête.

« Euh, permettez-moi une fois de plus d’exprimer mes remerciements, » après avoir murmuré cela avec sincérité, la jeune femme avait fait un pas en avant...

Et juste à ce moment-là, les lumières s’allumèrent complètement.

« Merci pour le... »

Sous le lustre brillant et lumineux, les cheveux blonds brillants de la jeune femme et ses jolis traits étaient apparus.

La Sorcière de la Glace de la Calamité Aliceliese.

Celui qui agrippait le mouchoir devant lui était l’auteur de la féroce bataille qu’Iska avait traversée il y a trois jours dans la forêt de Nelka.

« ... Hein !? » s’exclama-t-il.

« Pou... Pou-Pou-Pou-Pou-Pou-Pou-Pou-Pou-Pourquoi êtes-vous ici !? »

La jupe de la princesse Théocratie de la Maison Impériale Nébulis avait volé avec un bruit sourd. Elle ne portait pas les vêtements royaux de grande classe qu’elle avait sur les champs de bataille. À la place, elle portait plutôt une robe en une pièce que l’on pouvait trouver en vente dans n’importe quel magasin de vêtements dans n’importe quelle ville. Une aura totalement différente était dégagée par cette jeune femme qui voyageait incognito.

« Je vois, vous me surveillez depuis l’ombre. Très bien, permettez-moi de régler une fois pour toutes notre conflit, prêt... Ahhh ! » cria Alice.

« Mademoiselle Alice, vous ne pouvez pas faire ça ! Nous sommes dans la Cité Neutre ! » Celle qui avait bloqué les bras d’Alice par-derrière était sa préposée, Rin. « Dans cette ville, toutes formes de conflit sont strictement interdites. C’est la loi de la Cité Neutre. Même s’il s’agit de votre ennemi ancestral ou d’un général impérial, si vous lui mettez la main dessus... »

─ Loi Une, tout conflit dans la Cité Neutre est strictement interdit.

─ Loi Deux, en préambule de la précédente déclaration, celui qui a posé la main sur l’autre partie en premier est la partie violatrice.

─ Loi Trois, toutes les cultures sont acceptées, et le but premier de la ville est de s’amuser à l’aide des arts.

Il s’agissait des règles qui s’appliquaient à la Cité Neutre.

« ... Je le sais déjà. Si je faisais quelque chose ici, tous les territoires neutres le considéraient comme une violation des règles et cela se retournerait contre nous. Si cela arrivait, ce serait plutôt sérieux, » déclara Alice.

Rin relâcha les bras alors qu’elle se mordait les lèvres.

« Cependant, je n’aurais jamais imaginé que vous seriez venu apprécier l’opéra en vous tenant juste à côté de moi, » déclara Alice. « Pas étonnant que je ne pouvais pas me calmer. »

« Et ce n’est pas ça du tout. Vous sembliez tellement concentrée sur la pièce que vous n’avez pas arrêté de pleurer, » répliqua Iska.

« ~~~~~~~ !? C-C’était juste de la sueur qui provenait de mes yeux ! » répondit Alice. « Oubliez tout ce que vous avez vu aujourd’hui, vous m’entendez !? »

Alice recula d’un pas en frappant des pieds.

« Mademoiselle Alice, si vous parlez avec tant de force, vous attirerez bien trop de l’attention, » déclara Rin.

« Ahh !! Bon sang ! » s’exclama Alice.

Constatant enfin que le public environnant la regardait fixement, la jeune femme aux cheveux blonds qui avait les larmes aux yeux s’était mise à rougir encore plus qu’auparavant.

« Je vais me retirer d’ici. Je vous dis adieu, Iska ! » s’exclama Alice.

« ... D’accord. Prenez soin de vous, » répondit Iska.

Alice s’inclina gracieusement alors qu’elle soulevait sa jupe des deux mains d’une manière serait approprié à la cour.

« Mademoiselle Alice, qu’est-ce que vous faites ? » demanda Rin.

« Hein !? Ah... T-tu te trompes, Rin ! C’était la force de l’habitude ! » s’exclama Alice.

Après que la jeune femme avait semblé lui faire ses adieux comme elle le faisait au palais royal, elle s’était mise à rougir jusqu’à l’oreille alors qu’elle sortait du hall de l’opéra. Iska avait été laissé seul là où il se trouvait.

« Je suis celui qui a été choqué ici..., » murmura-t-il.

Puis, posant la main sur sa poitrine qui battait tel un marteau, Iska laissa échapper tout son souffle d’un coup.

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Un commentaire :

  1. Merci pour le chapitre ! Moi aussi plus je le lis plus je l’adore!!

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