Je déteste être marié dans un monde imaginaire ! – Tome 3 – Chapitre 4 – Partie 5

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Chapitre 4 : Comment résoudre les problèmes relationnels

Partie 5

« Et n’essayez rien de drôle. Nous sommes toujours entourés d’autres gardes, alors soyez sages, » Aera’jos avait guidé Yoshimura et Hoshibashi jusqu’à Aroahenn. Après une longue discussion, Yoshimura avait appris quelques faits intéressants.

Yoshimura essayait d’être calme, mais il n’avait pas pu. Aera’jos lui avait parlé, ainsi qu’à Hoshibashi, des autres héros ici et il y avait une information qui avait retenu toutes leurs attentions : Momokawa Kyou-chan était ici. Il ne le savait pas, mais c’était une coïncidence chanceuse. Et pour une raison inconnue, elle était avec Katsuragi et une autre héroïne.

Comment Katsuragi avait-il réussi, à avoir deux filles dans son groupe, surtout Momokawa-chan  ?

Eh bien ! Compte tenu de ce que Yoshimura avait entendu auparavant, Momokawa-chan avait été laissée derrière par ses amis, alors elle avait très probablement rejoint le groupe de la seule personne disponible. Mais en vérité, Yoshimura était sûr que Katsuragi était mort.

Hoshibashi prétendait les avoir vus dans le fort de Wächter, mais Yoshimura avait rejeté cette information. Une erreur de calcul, mais il serait facile de convaincre Momokawa-chan de rejoindre leur groupe si sa seule autre alternative était Katsuragi.

Yoshimura avait le béguin pour Momokawa-chan et cela depuis très longtemps. Mais quoi qu’il ait fait, ce n’était jamais assez pour attirer son attention.

Cependant, dans ce monde, les cartes avaient été remaniées et maintenant il allait lui montrer quel genre d’homme il était devenu.

C’est une occasion en or !

« On est à peu près là. Vous deux, rangez vos armes dans votre sac à dos, » ordonna Aera’jos.

« Kch ! » Hoshibashi avait fait claquer sa langue, mais après avoir vu que Yoshimura s’y conformait, il avait fait la même chose. Yoshimura pensait que son partenaire était fiable, mais qu’il avait quelques problèmes de colère et c’était surtout le cas depuis qu’il avait eu cette classe.

Yoshimura avait mis ses armes dans son Inventaire et il avait vu sur l’écran quelque chose d’étrange. La carte, que ce type, Correo leur avait donnée, clignotait légèrement. Il l’avait sortie de là. C’est tout à fait normal dans sa main, alors pourquoi avait-elle flashé sur l’écran de son Inventaire ?

« Qu’est-ce que c’est ? » Aera’jos avait pris la carte de la main de Yoshimura. « Une carte ? C’est comme ça que vous nous avez trouvés ? Donc ce n’était pas seulement des rumeurs, mais aussi des cartes ? »

« Oui, » répondit l’humain.

« Une autre chose que nous devons dire à l’Ancien. » Aera’jos semblait inquiet ou dans la joie, c’était difficile à dire pour Yoshimura. « Est-ce que tout est rangé ? Alors, allons-y. » Il se déplaça entre des arbres et des broussailles, qui s’ouvrirent pour lui, comme tout le temps auparavant. Qui sait combien il serait difficile de se déplacer dans cette forêt sans un guide elfes.

Et puis ils avaient vu Aroahenn, avec ses bâtiments uniques, qui étaient faits par les efforts réalisés par des arbres vivants, ses ponts et ses vignes. Tout cela semblait briller…

Non, la lueur venait d’ailleurs. D’Aera’jos ou plus précisément : La carte de Correo, qui était toujours dans sa main. « Quoi… ! » Puis il y avait une forte détonation avec une explosion de lumière.

Yoshimura avait vu des points colorés et avait entendu des bruits étranges. Sa vue était lentement revenue à la normale et il se retrouva entouré de nombreuses personnes étranges. Des cornes, des griffes, des ailes, des queues, tout était mélangé. Certains étaient deux fois plus grands que lui, d’autres atteignaient juste ses genoux.

Mais il savait ce que c’était depuis qu’il avait été à la frontière… des démons ! Et ils attaquaient le village avec des rugissements de soif de sang et de méchanceté, ignorant ceux qu’ils avaient juste encerclés.

Comment... COMMENT ? Yoshimura ne savait même pas quoi penser. Ils entraient dans le village et les démons surgissaient de nulle part — non, de la carte.

Correo !

Ils avaient été utilisés ! Ils avaient apporté le désastre au village elfique !

L’un des démons, particulièrement grand, s’inclina devant eux. « Si vous voulez récupérer ces reliques, elles sont sous cet arbre, comme les autres trésors. » Une voix féminine bourdonnante s’était fait entendre, venant de ce qui ne pouvait être vu que comme un Oni. Deux grandes cornes noires sur un corps rouge, de longs bras avec des muscles puissants, une armure au sommet, un sous-vêtement rayé en forme de robe avec une armure en os sur la poitrine, et une longue massue en fer dans ses mains.

L’Oni avait crié lorsqu’il avait été frappé par trois flèches. C’était Aera’jos qui avait alors crié. « Vous m’avez piégé ! Ordure de Duman ! » Il était vraiment énervé.

« Allez, les héros. Je m’occuperai de ce pauvre Alfr. » L’Oni était empli de confiance. « Ça ne prendra que peu de temps. La relique que vous cherchez est une plume d’oie. Si vous l’avez, vous saurez comment l’utiliser. »

Dans de telles situations, les humains montreraient leur vrai caractère, tout comme Yoshimura et Hoshibashi en ce moment. Ils courent en direction de l’arbre que l’Oni montrait du doigt.

Yoshimura soupira. On dirait qu’ils avaient changé de camp. Mais qui sait ? Peut-être que les démons étaient un meilleur choix. Le fait d’être un héros noir n’avait pas l’air si mal. Ils avaient vu le traitement qu’ils avaient reçu des elfes, alors cela semblait n’être qu’une sorte de jugement juste.

Les elfes étaient le vrai mal !

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« Quel genre d’explosion était-ce ? » Avec ma compétence Focus, j’entendais clairement que le son était telle une explosion, ce que je n’avais jamais entendu auparavant. « Et il y avait quelque chose d’autre. »

Les cris de guerre commencèrent à se faire entendre. C’était très probablement une attaque, même si je n’arrivais pas à penser à quoi que ce soit, qui pourrait percer les défenses des alfar.

« Nous devrions vous aider ! » Rine était prompte à le décider et avant même d’avoir fini ses mots, elle était déjà passée par la porte.

« Ne décide pas toute seule. Pfff, » je n’avais pas envie d’aider, car cela allait devenir dangereux. Mais au moins, je pouvais jeter un coup d’œil. « Euh, tout le monde ? » Je m’étais tourné vers ceux qui étaient derrière. « Pourriez-vous aussi regarder  ? Je pense que ce sont des démons, mais je pourrais me tromper. »

Ara-san et Kyou-san y jetèrent aussi un coup d’œil et c’était la fille alfr qui confirma mes soupçons. « Oui, on dirait des démons. Et ils attaquent le village. » Sans plus d’hésitation, Ara-san avait rejoint Rine, qui se frayait déjà un chemin à travers les démons.

Les démons ne devraient-ils pas ne pas laisser de corps, mais se transformer en fumée bleue à leur mort ? On dirait que oui.

Comme c’est amusant !

« Ken, on devrait aussi les aider, » déclara Kyou-san.

« Pourquoi ? » demandai-je.

« Premièrement, il y a Rine et Ara-san. Je me sentirais mal si quelqu’un leur faisait du mal. Et enfin, » Kyou-san s’approcha de moi. « Nous gagnerons la confiance et les remerciements des alfar, donc ils nous aideront pour tout. »

Quelle utilisation de la situation ! Mais elle avait raison. Ce n’était pas comme si je devais courir un grave danger, et si les choses tournaient mal, je pouvais très probablement battre en retraite. « Tu connais les mots justes, Kyou-san. »

Il était temps de passer à la classe de Lancier et j’avais couru vers Rine : « Rine, changement ! » Rine recula et me laissa faire mon truc ! Et ainsi, une bande de démons avait été soufflée, certains des petits fumaient déjà pas mal. « Changement. »

Rine échangea sa position avec moi et s’occupa de ceux qui étaient encore debout. Ara-san était maintenant à mes côtés. « Couteaux de glace ! » Ara-san invoqua un éventail de glace et le lança. Cela se divisera en cinq couteaux, qui frappèrent les ennemis.

« Pouvez-vous les tenir avec Enchevêtrement ? » La même chose qu’elle utilisait pour éloigner Jazzman et moi.

« Enchevêtrement  ! » Avec cela, les mouvements de plusieurs démons avaient été empêtrés par les herbes, les branches et les racines, qui poussaient comme des vignes.

« Kyou-san ! » criai-je.

« Dois-je le faire ? » demanda Kyou-san.

« Fais-le, c’est tout ! » déclarai-je.

Kyou-san avait toujours son couteau, qui infligeait d’énormes dégâts aux cibles immobiles. Avec ça, elle pouvait s’occuper de ceux emmêlés, pendant que je tenais ceux libres à distance, alors qu’ils étaient sur le point de nous attaquer.

Il n’avait fallu que peu de temps avant que les démons ne soient tués ou qu’ils ne se retirent. Mais quelque chose semblait étrange. C’était comme des bêtes sans cervelle, qui ne seraient pas vraiment une menace lors d’une guerre de longue durée avec qui que ce soit. Peut-être qu’il y avait des démons comme celui-ci et d’autres, qui étaient en fait intelligents ?

Au moins, j’avais l’impression de tuer des monstres. Mais c’était mieux comme ça, car c’était plus facile que de tuer des êtres sensibles.

Les gardes alfar avaient aussi aidé. Ils se battaient comme des héros. Mais pour autant que je sache, Ara-san était censée être le seul héros alfr ici. Ces types étaient-ils si forts que ça ?

Alors quelque chose m’attira. Des humains. Deux qui étaient en plus japonais. Ah, ce sont eux, qui campaient dehors avant.

Comment ont-ils été appelés ? Je ne m’en souviens plus.

L’un d’eux avait une très grande épée, tandis que l’autre maniait une épée longue. Leurs mouvements étaient vifs et leur travail d’équipe était superbe. C’était bien mieux que ce dont Rine et moi étions actuellement capables de faire.

Mais pourquoi se battent-ils contre les alfar et cela avec un tel succès ? Les alfar qu’ils combattaient étaient aussi compétents que les autres, mais les deux individus japonais bloquaient les flèches avec leurs lames. Je pense que chacun d’eux est plus fort que moi ! Comment !?

« Kenta-kun, regarde, » Ara-san, je le vois déjà, mais je ne veux pas. « Comment peuvent-ils se battre comme ça, malgré leur — KENTA-KUN ! » Ah, elle était vraiment énervée. « M’as-tu caché des héros ? »

« Oui, je l’ai fait et non, je ne le regrette pas, » j’étais honnête.

« Toi… mais pourquoi… ? Où est Oro’hekk !? » demanda Ara-san.

« Il se bat contre ce gros type qui vient d’écraser Jazzman, » répondis-je.

« Qui ? » demanda Ara-san.

« Tu sais, Jazzman, » répondis-je.

Ara-san regarda dans la direction que je pointais du doigt pour voir qu’Oro’hekk était vraiment occupé à combattre cet ennemi. Et j’étais content de ne pas être celui qui devait faire ça. Cet Oni était bien au-dessus des autres démons, et c’était peut-être leur chef ou même un vrai monstre de type boss. Les attaques étaient féroces, envoyant des ondes de choc dans les airs. Je ne voudrais vraiment pas me battre contre ça.

Mais Ara-san montra du doigt la direction des deux héros ennemis. « Kenta-kun, Momo, Katarine-san. S’il vous plaît, aidez-moi à combattre ces deux-là. » Voulait-elle qu’on se batte contre nos anciens camarades de classe ? Il y a deux jours, j’aurais été d’accord, mais aujourd’hui, je me sentais nettement inférieur à eux. « Ils se déplacent vers l’Aeolferelda ! Nous devons la protéger. »

« On va le faire ! » Rine était sur le point de courir, mais je lui avais tenu le bras.

« Ne décide pas toute seule, Rine ! Ara-san, ces types sont forts. Je ne sais pas pourquoi, mais ils le sont. Même si toi et Kyou-san êtes en soutien, Rine et moi prenons le plus de risques ici ! Qu’est-ce qu’il y a pour moi ? »

« Et moi ? » Kyou-san semblait aussi s’y opposer.

« Momo, sous les racines de l’Aeolferelda se trouve le trésor. La relique que vous cherchez est là et je pense qu’ils essaient de la voler avec les autres trésors, » déclara Ara-san.

« Alors c’est seulement si Ken y va aussi, » son désir d’obtenir cette plume et son désir de survivre étaient égaux, alors elle voulait en profiter au maximum, hein ? Mais je ne vais pas tomber ainsi !

Ara-san me regarda alors dans les yeux. « Kenta-kun. S’il te plaît. » La détermination, la volonté de mourir pour la cause. Je savais qu’elle le ferait si je ne l’aidais pas. Elle était prête à le faire.

« Putain de merde ! » Comment m’a-t-elle convaincu rien qu’en me regardant dans les yeux ? Mais j’avais l’impression que je voulais vraiment l’aider. Pourquoi !?

« Tu m’intéresses ! Quoi ? Je croyais que c’est comme ça que les humains se font des amis. » Étrange. Hé, ce n’est pas comme ça que ça marche ! C’est…

J’avais été vaincu. Il y avait quelque chose en moi en ce moment, et c’était peut-être un peu d’amitié.

Le fait de parler avec Ara-san était peut-être amusant. Elle s’occupait bien de nous, prenant notre parti. Elle était un peu calculatrice, mais à la fin, elle le fait pour satisfaire sa curiosité, pas pour une arrière-pensée.

Je déteste ça. Je déteste ça ! JE LE DÉTESTE ! « MERDEE ! Je dois le faire, c’est tout !? Rine, reste derrière moi ! On va essayer de les séparer ! »

« Oui ! » Heureuse de mon changement d’avis, Rine m’avait suivi avec obéissance.

Je me déteste d’avoir fait ça. Ne suis-je pas censé être un trou du cul ? Mais j’avais le sentiment que je le regretterais toute ma vie si je ne le faisais pas.

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2 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. amateur_d_aeroplanes

    Duel fratricide entre héros ?

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