Prologue
Enfin. Nous sommes de retour à Esse ! Nous nous retrouvons enfin derrière des murs qui nous protégeront du mal provenant du monde extérieur.
C’était difficile de retenir mes larmes, mais je me sentais enfin en sécurité. Cela faisait si longtemps depuis la dernière fois...
Même Momokawa Kyou, la jolie fille qui voyageait avec moi, semblait ravie par la situation. Nous avions tous les deux eu notre part de problèmes jusqu’à présent. Les lézards, un dragon, de multiples situations mettant notre vie en danger et pour finir, un duel à mort était plus que suffisant pour vous permettre de chérir la sécurité offerte par les murs de la ville.
« Kyou-san, allons dès maintenant à l’église, » déclarai-je.
« Je suis d’accord, » me répondit-elle.
Je devrais mentionner le fait que nous étions normalement tous les deux cyniques, égoïstes et irrespectueux. Mais après toutes les épreuves que nous avions dû subir pour survivre, c’était maintenant une situation où nous pourrions être entourés d’une aura rose de pur bonheur en ce moment sans que cela soit faux. Il se pouvait tout à fait que ce ne soit que pour une durée limitée, mais franchement, je m’en fichais en ce moment.
Kyou-san et moi étions donc allés à l’église et là-bas, nous avions rencontré le prêtre, qui s’était spécialisé dans la levée de malédictions. « Ah, je me rappelle bien de vous. Est-ce bien vous qui possédiez la bague maudite ? Oh, vous semblez avoir un peu maigri depuis la dernière fois. »
« Euh... oui, » à l’origine, j’étais le seul à avoir été soumis à un anneau maudit, ce qui m’avait rendu faible, incapable de récupérer quoi que ce soit par moi-même et m’avait forcé à rester dans la classe d’Étudiant, qui était en réalité ma forme originale. Et en temps normal, j’étais un peu rond. Mais ma classe d’Éclaireur actuellement sélectionnée m’amincirait automatiquement. « En vérité, la malédiction a empiré depuis la dernière fois. »
Même si les pénalités avaient disparu, la malédiction s’était également propagée à Kyou-san. Elle portait maintenant une bague presque identique à la mienne. Les deux anneaux étaient de simples bijoux de cuivre avec des gravures, le mien avait un lion et le sien une lionne.
« C’est inhabituel, mais je devrais pouvoir dissiper les deux en même temps. Et c’est d’autant le cas que vous avez tous deux commencé le rituel en même temps, ce qui est une bonne chose. » Kyou-san et moi avions dû faire un pèlerinage jusqu’aux sources chaudes de Heissquellen et avions prié à chaque sanctuaire se trouvant sur le chemin.
Il s’agissait de recueillir l’énergie divine qui était cruciale pour éliminer une malédiction aussi puissante. Pour commencer tout ce processus de collecte, nous avions dû payer beaucoup d’argent à l’église pour exécuter un rituel spécial, qui allait maintenant trouver sa fin avec la dissipation de ma malédiction.
« Commençons donc..., » le prêtre avait commencé à réciter une prière et... « Étrange. C’est... vraiment étrange. »
« Qu’est-ce qui est bizarre ? » demanda Kyou-san d’une manière méfiante et suspicieuse.
« Je ne peux pas l’expliquer, mais il n’y a aucun pouvoir divin en vous, » déclara le prêtre.
C’est impossible ! Pour quelle raison avons-nous fait toutes ces conneries ? « Nous avons respecté la limite de temps et nous avons prié à chaque sanctuaire sur le chemin ! Et nous avons même l’eau bénite de Heissquellen ! Comment est-ce possible !? » j’étais sur le point de le frapper alors que je lui criais dessus.
« Je ne suis pas sûr... il semble que toute cette énergie soit déjà épuisée. Je ne peux même pas sentir les traces du rituel vous permettant la collecte que j’ai personnellement exécutée sur vous. » Êtes-vous sérieux ? Quel genre de rituel merdique s’arrête soudainement de fonctionner sans raison !? « Eh bien, on peut tout simplement le relancer et tout refaire. »
La colère et la frustration s’amplifiaient en moi. Je devais donc retourner à Heissquellen, à un jet de pierre des ss’raks !? Je peux dire que j’étais furieux et je le montrais clairement à travers mon regard qui le fusillait depuis son annonce.
Franchement, auriez-vous gardé votre calme ici ? Ce dernier pèlerinage a été un désastre et maintenant nous devons le refaire ?
Mais il y aurait un petit problème supplémentaire. Le prêtre nous avait alors souri. « Il me faudrait un don de 300 000 pièces d’or pour cela. »
Je ne me souvenais plus très bien de ce qui s’était passé par la suite, mais j’avais dû être mis dehors par des gardes. Comme l’église faisait partie de la zone du château, il y en avait toujours un petit nombre présent ici.
Il était fort probable que je n’avais pas vraiment apprécié le fait qu’il nous fallait à nouveau payer pour l’ensemble du rituel. J’avais peut-être blessé des personnes, mais j’étais l’innocent dans cette situation. Tout était de leur faute !
Mais là, j’avais compris la raison pour laquelle, la dernière fois, les 300 000 pièces d’or n’avaient pas été « payées », mais « offerte en don » au prêtre. Il avait fait ça pour qu’il n’y ait pas de remboursement possible, hein ? Ce service à la clientèle est nul !
Kyou-san et moi, un peu malmenés par mon déchaînement, étions maintenant assis dans la cour.
« Pfff. »
« Soupir. »
Nous étions tous les deux là à soupirer lourdement alors que nous n’avions plus aucune force. Même si les blessures des victimes de mon coup de colère étaient mineures, je ferais mieux de ne pas me montrer à l’église pendant un certain temps. Et il n’était même pas question d’avoir l’argent nécessaire pour refaire le pèlerinage, car nous en avons à peine eu assez la dernière fois et maintenant nous étions pratiquement à sec. Et même si nous avions le montant nécessaire, je doute vraiment que l’un d’entre nous ait la volonté de répéter tout ce voyage maintenant.
« Ken, je te tuerai un jour, » me déclara-t-elle après un moment.
« Ce n’est pas ma faute, » lui répondis-je.
Nous avions tous les deux les yeux sans vie.
« Mais tu m’as mis dans le pétrin, » déclara-t-elle.
« Désolé, » répondis-je.
Je ne pouvais même pas discuter, vu qu’il s’agissait de la vérité.
« Que devrions-nous faire ? » demanda-t-elle.
« ... Voir le bon côté des choses ? » demandai-je.
En fait, la malédiction n’était pas si mauvaise en soit. Pour moi, ce n’était pas génial, mais pour Kyou-san, c’était vraiment une bénédiction.
La raison en était que chaque fois que l’un d’entre nous tuait un monstre, nous obtenions tous les deux 50 % du PX total. Comme Kyou-san manquait de puissance offensive, il s’agissait d’un moyen facile d’augmenter son niveau. Il s’agissait vraiment de l’exemple parfait d’une sangsue de PX comme on en trouvait des fois dans les jeux !
Nous tirions tous les deux quelques bénéfices mineurs en raison de la malédiction, mais il y avait un gros inconvénient : La malédiction nous avait forcés dans une forme étrange de mariage. Nous étions pour ainsi dire récompensés pour avoir flirté et il se pourrait que les pénalités de la malédiction d’origine reviennent, si nous n’étions plus à côté l’un de l’autre.
Comme nous ne nous étions jamais séparés depuis que cette forme de « mariage » s’est produite, nous ne connaissons pas les détails.
Normalement, ce ne serait pas si mal, mais ce qui était vraiment ennuyeux, c’était ce genre de chose.
Vous gagnez 1 PMA.
Dans la prospérité comme dans l’adversité. Vous partagez les mêmes soucis, mais tant que vous restez ensemble, vous et l’amour de votre vie pourrez résoudre tous les problèmes.
Oh, donc nous avions un système de PMA (Points de MAriage) qui était obtenu lorsque nous faisions ensemble un certain nombre de choses... comme c’est génial.
Oui, ces messages pop-up étaient vraiment une plaie.
Mais si nous collections assez de PMA, nous pourrions acheter des bonus dans un magasin de PMA, qui apparaissait sur nos écrans de statut.
Actuellement, la malédiction nous donnait les avantages suivants : La possibilité de vérifier le statut de l’autre, un petit coup de pouce aux attributs lorsqu’on se tenait l’un à côté de l’autre, le fait que nos pointes d’expérience étaient partagées entre nous et un inventaire partagé.
« Kyou-san. Nous avons tout simplement à collecter de l’argent et sur le chemin, nous pourrions dépenser un peu de PMA pour nous faciliter la vie. On pourrait prendre le bonus pour obtenir plus de points d’expérience lorsque nous tuons un monstre en couple ou alors celui qui permet d’utiliser les compétences de l’autre. Il y a beaucoup de choses intéressantes, donc ce n’est pas si mal que ça, » déclarai-je.
Au moment où j’avais dit ça, Kyou-san me regarda comme si j’avais craché dans sa gourde. C’était un mélange de choc et de dégoût.
Eh bien, afin de collecter des PMA, nous devions faire des choses telles que du flirt. Il y avait une liste des différentes actions pour obtenir des PMA, mais certains avaient des conditions spéciales et d’autres allaient beaucoup trop loin, comme le fait de prendre un bain ensemble.
En ce moment, nous arrivions à obtenir quelques PMA par jour en faisant des choses mineures : Tenir la main de l’autre, le coussin de jambe, s’appeler l’un l’autre par son prénom ou son surnom le fait que je mange sa cuisine dite familiale et finalement dormir à côté de l’autre (sans aucune relation sexuelle). Chaque jour nous apportait ainsi 6 PMA, mais c’était trop peu pour gagner l’un des bonus que j’avais mentionnés en moins d’un mois.
« Ken. Veux-tu entrer dans le château ou préfères-tu prendre une chambre dans une auberge ? » me demanda-t-elle.
Et maintenant, elle ignorait tout simplement mes paroles. Ça pourrait être pire.
« Je n’en suis pas sûr. D’un côté, nous devons parler aux résidents du château à propos de Muaotef, et de l’autre côté, je n’ai pas trop envie d’y retourner, » répondis-je.
Après quelques jours dans ce monde, j’avais quitté le château pour trouver mon propre chemin dans ce monde. Je ne faisais confiance à personne, et d’autant moins au dieu qui nous avait amenés ici. Eh bien, je n’avais toujours pas confiance même maintenant.
Mais finalement, je pensais qu’ils étaient quand même meilleurs que Muaotef. Il s’agissait d’un dragon que nous avions rencontré lors de notre pèlerinage et je n’avais jamais ressenti une telle peur auparavant. Selon moi, il s’agissait d’une menace et je ferais n’importe quoi pour ne pas le revoir.
Il y avait une ville avec ses serviteurs Ss’rak présente, le peuple des lézards, et ce fait était très probablement inconnu du royaume de Feuerberg. Cette ville se trouvait profondément dans les montagnes, à seulement quelques jours de la capitale Esse. On ne savait pas ce qu’ils y préparaient, mais je savais seulement que cela ne pouvait pas être une bonne chose pour nous.
« Je suppose que... je prendrai une chambre, après avoir vendu ce que nous a collecté au cours du trajet. Je n’aime pas dépendre des résidents du château. Et comme nous essayons de dormir l’un à côté de l’autre chaque fois que c’est possible, je pense qu’il vaut mieux éviter les rumeurs étranges. Du moins, vis-à-vis des personnes qui nous connaissent, » déclarai-je.
Kyou-san avait vécu dans le château avant, elle y était bien connue. Je pense qu’elle avait encore la plupart de ses affaires là-bas, alors elle voudra probablement y rester.
« Connais-tu déjà l’auberge ? » demanda-t-elle.
« Oui. L’un de mes mentors m’a recommandé l’Aigle Doré. Il est bon marché et il se trouve dans le quartier ouest, » répondis-je.
« D’accord, j’irai là-bas, quand je serai prête. Nous parlerons de ce qu’il faudra faire à ce moment-là, » déclara-t-elle.
Kyou-san jouait avec une mèche de cheveux alors qu’elle me disait ça, alors j’étais sûr qu’elle voulait se nettoyer à fond dès que possible. Nous avions eu un long voyage, donc nous n’étions pas vraiment présentables en ce moment.
« Je vais d’abord vendre notre butin, donc nous aurons nos fonds à disposition après ça, » déclarai-je.
« Tu ne le feras pas. Commence par aller à l’auberge et prends un bain. Et n’oublie pas de laver tes cheveux ! » ordonna-t-elle.
Devrais-je me disputer ? Non, ne le faisons pas. Ce serait fatigant si je décidais de le faire en ce moment.
― ○●○ ―
Le fait de voyager avec une fille pouvait être délicat par moment. Même si je n’étais pas particulièrement intéressé par Kyou-san, j’étais quand même devenu plus conscient d’elle par rapport au départ. De plus, il y avait des moments où ma convoitise était stimulée, ce qui me permettait de soulager ce type particulier de stress chaque fois que j’en avais l’occasion.
Comme il n’y avait que peu d’occasions de calme lors du voyage avec Kyou-san, j’avais aussi profité de ce moment de solitude. Même si j’avais fait de mon mieux pour ne pas penser à elle en le faisant, puisque c’était elle qui avait réveillé ces émotions, il était difficile de remplacer son visage par celui d’un personnage provenant d’un jeu. Mais j’avais quand même fait de mon mieux.
J’avais pris un bain, lavé mes cheveux avec l’étrange savon pour cheveux de ce monde et changé mes vêtements. J’avais vraiment pris mon temps, donc je me sentais propre et détendu pour la première fois en environ deux semaines. J’avais même nettoyé les interstices de mes lunettes aussi bien que possible. Je n’avais pas besoin de les porter tant que j’étais avec ma classe d’Éclaireur, puisque mes sens étaient automatiquement renforcés, mais d’une façon ou d’une autre j’avais voulu me laver de tout ce qui s’était passé ces deux dernières semaines.
Il ne restait que l’anneau inamovible de mon annulaire gauche qui restait de cette période.
Marié à Momokawa Kyou-san, hein ? Il s’agissait de la présidente de classe et l’une des plus jolies filles de mon école, et aussi l’une des plus populaires. Mais le fait qu’elle simulait une personnalité agréable, tout en étant méchante au fond d’elle-même, était un gros point négatif.
Moi, par contre, je n’étais qu’un joueur, qui ne se souciait pas d’elle avant ça. Franchement, les choses pouvaient changer avec le temps à ce que je voyais.
Le soir venu, Kyou-san se présenta dans ma chambre.
Si je ne m’étais pas soulagé avant, je réagirais certainement maintenant, puisqu’elle était de nouveau présentable et pleine de vie. Ses cheveux étaient presque soyeux, sa peau lisse et sans tache, ses lèvres humides et brillantes, et même la saleté sous ses ongles avaient été enlevées.
Son habit était une robe cléricale qui mettait en valeur ses courbes d’une manière que je ne pouvais pas expliquer. Elle me rappelait certains personnages féminins de type Mage blanc vraiment sexy que j’avais déjà vu dans des jeux.
J’avais complètement oublié à quel point elle était jolie.
« ... Ken, attends ici une minute, » déclara-t-elle.
Et elle était repartie sans rien dire de plus ! Eh bien, attendons.
Cinq minutes passèrent et elle revient avec un bol d’eau, des ciseaux, un balai, une pelle à poussière et une brosse.
« Assieds-toi sur cette chaise. Tes cheveux sont en désordre, alors je vais les couper, » déclara-t-elle.
Mes cheveux étaient un peu longs, mais je pouvais toujours très bien voir sans être gêné. Comme vous pouvez vous en douter, j’étais du genre à aller chez le coiffeur chaque fois que cela devenait trop peu pratique et je n’allais jamais avant ça.
« Cela nous donnera aussi un peu de PMA. Donc, fais ce que je te dis, » ordonna-t-elle.
« Pfff... »
Le coup de parler de PMA m’avait achevé.
*Ciseaux*. Je m’étais donc assis sur la chaise et pendant que Kyou-san commençait à me peigner et à me couper les cheveux, nous parlions de ce que nous allions faire après ça.
« Nous devrions d’abord parler de Muaotef au roi ou au chancelier. Je préfère te laisser y aller seul, Kyou-san, mais chaque détail que nous oublions pourrait s’avérer fatal, » déclarai-je. « Puis, il s’agit de recueillir de nouveau de l’argent, pour que ces prêtres voleurs d’argent puissent refaire le rituel, » à moins que cela ne soit une arnaque, je devrais le faire, car je n’avais personne d’autre sur qui compter. Donc je devais tout simplement espérer que cela soit vrai. Et s’ils échouaient une deuxième fois, je pourrais toujours chercher un autre moyen pour y remédier.
« On n’a pas le choix, n’est-ce pas ? Je ne veux pas le faire, » déclara-t-elle.
« Moi non plus, » lui répondis-je.
Cette pensée était déprimante et nous étions tous les deux marqués émotionnellement par le dernier pèlerinage.
« Mais peut-être que nous pourrions obtenir une récompense pour nos informations. Au fait, pourquoi ne voulais-tu pas que je vende nos affaires ? Les carapaces et les autres biens ne sont pas assez précieux pour être conservés longtemps, » lui demandai-je.
« Je veux essayer quelque chose plus tard, » déclara-t-elle alors qu’elle continuait à couper mes cheveux. *ciseau*
« Quoi ? » lui demandai-je.
« Tu verras bien. Mais ne bouge pas la tête là, » ordonna-t-elle.
« Ne coupes-tu pas un peu trop ? » Je pouvais déjà voir des paquets de cheveux tomber au sol.
« Tu me remercieras plus tard, » j’avais tout bonnement l’impression que Kyou-san s’amusait à le faire, et cela même si elle ne me démontrait pas beaucoup d’émotions pour cette tâche.
Je devrais être prêt à me voir raser tous les poils par la suite, car elle pourrait bien faire une crise de découpe si cela continue.
« C’est fait. Regarde le miroir, » déclara-t-elle.
J’avais jeté un coup d’œil, m’attendant au pire. Mais en vérité... C’était très court, mais je n’avais pas grand-chose d’autre à dire. Mes cheveux avaient été coupés proprement et on ne voyait pas de peau. « C’est... court. »
« Je trouve que ça a l’air bien. En tout cas, c’est moins négligé qu’avant, » déclarai-je.
Vous gagnez 3 PMA.
Le fait que votre femme vous coupe les cheveux est un symbole de confiance en ses compétences et cela lui donne l’occasion de vous façonner un peu à son goût.
Ces PMA étaient vraiment facile à obtenir. J’avais même envie de passer mes doigts dans mes cheveux, car c’était si peu familier et cela me faisait un peu froid.
J’avais ensuite aidé Kyou-san à balayer mes cheveux coupés. Adieu, cheveux, mais on ne peut pas aller plus loin ensemble.
« Alors nous devrions maintenant aller au château ! » déclarai-je.
« Nous sommes déjà le soir alors allons dormir, » déclara-t-elle.
« ... »
Maintenant que Kyou-san et moi étions bien propres, le fait de dormir sur un lit comme avant semblait beaucoup moins... désinvolte. Mais en fin de compte, il n’y avait aucune raison logique de décliner. Sauf si l’on tenait compte de ma luxure.
« Ken, sors de la pièce, » déclara-t-elle.
« Pourquoi ? » lui demandai-je.
« Je veux me changer en pyjama, » me répondit-elle.
Attends... Attends un peu. Nous avons peut-être dormi dans la même literie parfois, mais jusqu’à présent, nous étions toujours entièrement habillés. Alors le fait d’amener un pyjama maintenant, c’est injuste !
« Pourquoi un pyjama ? » lui demandai-je.
« Parce que j’en ai marre de dormir dans mes vêtements et je ne veux pas dormir dans une chemise de nuit. Mais disons, ce pyjama est plus une robe recousue et rien de plus, » me répondit-elle.
« Alors je veux pouvoir dormir en sous-vêtements ! » Moi aussi, je veux dormir confortablement !
« Rejeté ! Vêtements ou peut-être pyjama, tant qu’il couvre une bonne partie de ton corps, » me répondit-elle
Ah, cette fille est si irritante !
Merci pour le chapitre, et pour l’illustration à la fin.
Merci pour le chapitre.
Merci pour le chapitre !
Merci pour le chapitre! Vivement le nouvel arc.
Merci pour le chap ^^ On se doutait bien que cette malédiction ne pouvait pas être levée si facilement ~
Merci pour le chapitre
Merci pour le chapitre.