Chapitre 4 : La malédiction, la conjointe et quelqu’un d’autre
Partie 2
Vous gagnez 1 PMA.
Votre sœur femme tient la main de votre mari. Vous devriez l’essayer avec elle, pour renforcer le lien entre vous trois.
En grinçant des dents, je fixais du regard le message. Encore une fois. Il ne pensait probablement qu’aux PMA, mais c’était atroce de me mettre tout ce bordel en plein devant mon visage.
Il était à nouveau coincé dans la classe d’Étudiant et cela pourrait le rendre nerveux.
Et j’étais sûre que tout le « second mariage » était un accident, tout comme le mien.
Mais je voulais tout de suite le tuer.
Il n’avait probablement même pas réalisé à quel point nous étions tous dans le pétrin.
Au moins, j’étais libre, mais j’étais sûre que Teru-chan et Eri-chan me surveillaient de près. Mes propres amis doutaient de moi !
Même Masahiko-kun, quelqu’un qui était bien trop gentil pour son propre bien ! Il était peut-être un peu arrogant et égocentrique, mais à la fin, Masahiko-kun essayait de penser au mieux aux autres. C’est pour ça qu’il était aimé.
Daichi-kun avait les deux pieds sur terre et un vif instinct de conservation. Il n’abandonnera jamais un ami, mais il n’avait pas d’estime pour les personnes égoïstes.
Katsuo-kun était une personne plutôt sombre, qui ne pouvait communiquer correctement qu’avec ses amis. Je suppose que la présence de Masahiko-kun le faisait se sentir mieux avec lui-même.
Teru-chan était petite et mignonne, mais elle était secrètement pleine de pensées salaces. Mais elle ne montrerait jamais ce côté aux garçons. Mais c’était peut-être la raison pour laquelle elle utilisait une lance comme arme, puisqu’elle était petite et salace. Mais elle était douée pour le ménage.
Eri-chan n’était pas très populaire auprès des garçons, mais en premier lieu, elle n’était pas intéressée, puisqu’elle avait Masahiko-kun comme ami d’enfance. Ils ne sortaient probablement pas encore, mais elle mesurait tous les garçons avec lui, alors qui d’autre aurait une chance ?
J’avais été libérée par eux, mais il y avait une condition : Je devais les amener à Ken. Ils pensaient probablement qu’il me forçait à obéir à ses ordres, mais finalement, je ferais mieux d’y retourner surtout depuis que j’avais reçu un certain message...
Vous et votre mari avez été séparés de force ! Si vous ne revenez pas vers lui, dans les deux jours, vous souffrirez de la même malédiction que lui. Vous êtes uni, pour le meilleur et pour le pire, dans la maladie et dans la santé.
J’espérais qu’il y aurait une partie « jusqu’à ce que la mort nous sépare » dans toute cette abomination de mariage. Puisque j’avais vraiment envie de le tuer, pour m’avoir contaminée avec cette malédiction ! Cette peste !
Qu’ai-je fait pour mériter ça ? Je suis peut-être un peu dure parfois, mais si je ne le fais pas, qui sait ce que Ken pensera qu’il peut faire de moi.
Il m’avait aidée à montée de niveau, mais cela n’en valait pas la peine. Et maintenant, je savais que je ne pouvais même pas me séparer de lui, sans mettre ma vie en danger. La perte de PE due à sa malédiction me tuera lentement.
Alors oui, bien sûr, je prendrais toutes les chances pour le retrouver ! Et voilà pour ma dignité féminine, à ne pas pouvoir laisser partir un homme, toujours à sa recherche. Je veux le récupérer !
Mais il y avait un problème puisque je n’avais aucune idée d’où se trouvait Ken, donc je devais le trouver. Et le fait d’avoir mes amis dans les parages rendait cet acte plus sûr. J’avais donc accepté leur offre. Peut-être qu’ils le tueront et que je serai libre. Oui, ce serait la meilleure solution.
... non, c’était seulement la frustration de mon impuissance face à la situation qui parlait. Même si je voulais que Ken se sente aussi coupable que possible, ce n’était pas comme si tout était de sa faute. Mais ce n’était pas non plus la mienne !
Qu’est-ce que je fais !? Je suis sûre que la plupart de mes amis veulent sauter sur l’occasion de rendre la vie de Ken misérable, mais même si cela ne me dérange pas qu’il soit un peu malmené, j’ai l’impression que ça va mal finir pour beaucoup de monde. Et pour moi, c’est le moins que l’on puisse faire !
Comme il était déjà tard, le camp provisoire était devenu un véritable campement. J’avais aussi besoin de ce temps pour contacter Ken, même si je ne voulais pas être vue en le faisant.
Je devais donc créer une situation où je ne serai pas pas visible.
« Eri-chan ? » murmurai-je en regardant Eri.
En interprétant bien mon regard, Eri déclara : « Nous serons de retour dans une minute. »
Pause salle de bains.
Je m’étais levée.
« Attends, Kyou-chan. As-tu besoin de ton sac à dos ? » demanda Eri.
« N’est-ce pas le cas ? » demandai-je.
J’étais choquée. Cela signifie-t-il que ni Eri-chan ni Teru-chan ne prennent soin d’elles ? Je suggère ce que je veux dire par un petit geste.
« Ah, désolée, » Eri avait rougi. « Je... »
Elle ne savait probablement pas si elle devait me traiter comme une prisonnière ou une amie, alors elle me soupçonnait d’avoir apporté mon sac à dos.
« Ce n’est pas grave, » j’avais souri. Je veux lui faire du mal, mais je souris quand même ! Je croyais qu’on était amis !
Nous nous étions toutes les deux retiré au loin du camp et après une minute de marche, je m’étais assise derrière un buisson, pour qu’Eri-chan ne puisse voir que l’arrière de ma tête.
J’avais enlevé le sac à dos de mes épaules et j’avais sorti un stylo et du papier. Après avoir écrit mon message, j’avais placé le tout dans le sac à dos.
Ken était stupide. S’il était à moitié aussi intelligent qu’il le pensait, il aurait déjà compris qu’on pouvait utiliser notre Inventaire partagé pour communiquer. Il n’avait qu’à trouver mon message et tout ira bien. Je l’avais même mis dans le coin supérieur gauche de l’écran de l’inventaire, car il en serait irrité.
Je m’étais levée, j’avais été voir Eri-chan et je m’étais excusée. « Désolée. Je ne peux pas vous aider beaucoup. »
Elle me regarde encore avec méfiance. « Ne peux-tu pas en parler ? »
J’avais déplacé légèrement mes yeux sur le côté. « Je ne peux pas. » Parce que leur raconter cette histoire serait non seulement embarrassant, mais aussi humiliant.
C’était une bonne chose, que beaucoup de films et de romans avaient des choses comme ça, donc ça ne semblait pas bizarre, qu’il y ait une sorte de dispositif de contrôle, qui m’empêchait de faire certaines actions.
Ils avaient déjà compris que la bague avait quelque chose à voir avec ça. Alors, utilisons-le.
Eri-chan m’enlaça. Je l’avais aussi prise dans mes bras.
« Kyou-chan, nous savons toutes les deux de quoi nous sommes capables. Donc je ne te ferai pas entièrement confiance, » déclara Eri.
« N’est-on pas amis ? » demandai-je.
« Oui ! Nous le sommes. On en sait donc beaucoup l’une sur l’autre, » déclara Eri.
Les relations entre filles pouvaient avoir des problèmes de force. Avant de venir au monde, j’étais la responsable. Pour l’instant, c’était Eri-chan. Nous étions amies, rivales et ennemies, tous en même temps.
C’était Eri-chan qui avait manipulé les garçons pour qu’ils m’abandonnent. Et Teru-chan l’avait soutenue de tout son cœur. Et elles savaient que je ferais de mon mieux pour me venger le plus vite possible. Et elle pensait que c’était peut-être l’occasion de le faire.
Naïve. Je vais prendre mon temps. Et puis tu pleureras.
Eri-chan et moi sommes amies. Et à cause de ça, on ne se retiendra pas !
Merci pour le chapitre.
Merci pour le chapitre ! Lorsqu’on voit la situation d’amitié qu’à Kyou, je trouve que elle et Ken s’entendent bien niveau couple dans le sens où y à quasiment aucune messe basse entre les deux xD