Chapitre 3 : L’Etna, les Quoiseaux et la Séparation
Partie 2
« Katsuo, vise ses ailes. Essaie seulement de le faire avec précision. Eri, soit prête à réduire la chute de Kyou grâce à la magie si notre plan échoue. Daichi et Teruko, nous trois, nous l’engagerons, si nécessaire. » Inoue Masahiko donnait l’ordre pour faire atterrir la créature à quatre ailes, même s’il était aussi prêt pour les autres résultats.
Ne t’inquiète pas, Kyou. On va te sauver ! pensa-t-il.
Katsuo était un Archer et il avait utilisé la compétence Quadruple Tir pour frapper chaque aile de cette étrange créature semblable à un oiseau. L’oiseau avait crié et battu des ailes plusieurs fois. Il ne tenait plus vraiment en l’air, alors il avait diminué son poids. En d’autres termes, Kyou.
« Eri ! » cria Inoue.
« C’est vrai ! Coussin de Vent, » Eri jeta un sort, qui créait une bouffée d’air, surtout utilisée pour amortir les chutes, pour adoucir les impacts et qui pourrait peut être utilisée comme tremplin à usage unique.
Avec un gémissement très peu féminin, Kyou tomba dans l’oreiller, qui se dégonfla immédiatement. Même si la majeure partie de l’élan de la chute avait été absorbé, selon Masahiko, il n’était quand même pas mou. Elle ne bougea plus après ça, et elle semblait avoir perdu connaissance.
Ayant perdu sa charge, la créature s’envola, même si cela se faisait lentement. Katsuo et moi avions échangé des regards et il avait utilisé une autre compétence pour frapper cette créature. « Engagez ! » Nous avions foncé pour achever la créature blessée.
Mais il y avait un autre monstre, qui nous avait engagés dans un combat en réponse. Mais les flèches et les frappes de vent avaient volé vers elle, alors elle avait dû arrêter sa plongée. « Teruko et les autres, s’il vous plaît, éloignez celui qui vole, on finit celui qui est au sol. » Avec une lance, Teruko devrait avoir beaucoup plus de facilité que Masahiko ou Daichi, quand il s’agissait surtout de gagner du temps contre un ennemi volant. « Daichi, je vais l’affaiblir, tu l’achèves ! »
« Ossu ! »
En apprenant de l’époque où Masahiko et ses amis avaient dû abandonner Kyou, ils avaient établi une méthode pour tuer à plusieurs en utilisant une sorte de calendrier pour savoir qui devait être le prochain qui devait tuer. Tant que c’était possible, c’était à la personne dont c’était le tour de porter le coup final. C’était ce qu’ils avaient décidé en se rendant à la frontière. Il y avait aussi des suggestions pour revenir en arrière et aider Kyou à monter en niveau, mais à la fin Kyou était intelligente et ils devaient donc devenir plus forts aussi vite que possible.
D’un geste rapide, Masahiko dégaina ses deux épées et utilisa une compétence : « Double poussée ! » Avec les deux épées en position vers l’avant, il s’était précipité vers l’adversaire. Il semblerait que la plupart des compétences en matière d’armement étaient très rapides aux bas niveaux. C’était peut-être parce qu’il était si utile de diminuer la distance entre vous et votre adversaire aussi vite que possible.
Ses deux épées s’étaient plantées dans le torse de l’oiseau au sol et il avait tiré les deux lames vers la droite, ouvrant de profondes blessures dans le corps du monstre. Comme la créature était très grosse, cela avait dû infliger plus de dégâts, puisqu’à ce moment-là, Daichi se préparait à donner le coup de grâce. C’était probablement sa frappe de Fendeur de Terre qu’il voulait utiliser pour le décapiter. Donc Masahiko devait baisser la tête pour ne pas être touché.
« Loup d’Acier ! » Tels des crocs, ses épées se plantèrent dans la patte de l’oiseau. Il s’agissait d’une capacité pour pouvoir faire trébucher l’ennemi, tout en lui infligeant quelques dégâts. Son effet, qui permettait de provoquer la chute de sa cible, fonctionnait à l’encontre de n’importe quoi. Donc même si c’était un gros monstre, il devait maintenant être déséquilibré.
« Fendeur de Terre ! » Il s’agissait d’une compétence puissante utilisable avec une Hache, qui avait besoin d’un certain temps pour pouvoir être activée, mais comme Daichi n’attendait que cette occasion, elle était déjà complètement chargée. La tête de la créature avait ainsi été coupée. Le prochain à devoir tuer était Teruko.
Elle était déjà en train de le poignarder, utilisant un Coussin de Vent comme tremplin pour se rapprocher de la créature volante. Ainsi, vous pouviez l’utiliser même comme une compétence d’urgence. Masahiko était impressionné par l’ingéniosité de ses amis.
La Poussée Rapide était une technique très utile si l’utilisateur pouvait s’y prendre à l’avance. L’oiseau s’écrasa au sol, tandis que Teruko était captée par un autre [Coussin de vent].
Le reste du combat avait été facile, il avait fallu quelques secondes aux cinq étudiants pour infliger suffisamment de dégâts pour que Teruko puisse porter le coup de grâce. Mais au lieu de se baigner dans leur victoire, le groupe de Masahiko s’était occupé de Kyou.
Eri la regarde. « Elle dort. C’est peut-être un soulagement. Qui sait combien de temps Kyou a été portée par cette créature, cela a dû être une expérience très stressante. »
« Laissons-la se reposer. Je vais la porter. »
« Masa. Je suis le plus grand ici. Ce serait plus confortable pour elle, si je la portais, » déclara Daichi.
Daichi avait raison. Il s’entraînait au judo depuis l’enfance et il serait capable de bien la porter grâce à son entraînement et à sa grande taille. « Je te laisse le soin de le faire. »
« D’accord ! » déclara Daichi.
Eri semblait hésiter. Peut-être qu’elle s’inquiétait encore des pièges d’avant et de l’implication de Kyou dans ces pièges.
« Nous devons nous diriger vers un endroit sûr. Quand Kyou se réveillera, je suis sûr qu’elle pourra tout expliquer ! » Masahiko s’inquiétait pour Kyou, car ils étaient des amis et il craignait que Kyou ait des ennuis.
☆☆☆
Winger avait atterri sur le plateau. « Bon travail, Winger, » bien sûr que je le complimentais.
J’avais attendu après ça que Rine descende. Elle n’avait pas l’air heureuse. « Je n’arrive pas à croire que Winger ait pu faire une telle chose. »
« Nommer une créature ne veut pas dire que ce sera quelqu’un de bien, » au fait, je détestais la plupart des mascottes. Elles étaient agaçantes comme l’enfer !
Enfin, il était donc temps de faire nos adieux à Winger. J’avais retiré la lance placée autour de son cou. Puis j’avais saisi la lance près de la pointe avec les deux mains, j’étais passé à ma classe de Lancier et j’avais poussé la lance dans le cou de Winger. Règle du joueur : Ne gaspillez pas de PX.
« AH ! » cria Rine. « Winger ! Tu... tu as tué Winger ! »
« Ne te l’ai-je pas déjà expliqué ? Les héros doivent tuer pour devenir plus forts, » déclarai-je.
« Mais..., » les larmes coulaient depuis les yeux de Rine.
« Ouf..., » j’avais soupiré. Pourquoi cette fille est-elle si chiante ? « C’est quoi ton problème ? »
« Tu... *Sniff* Winger et moi ne pouvions pas devenir amis et..., » commença Rine.
« Il a essayé de te manger. Il n’y avait aucune chance dès le départ, » répondis-je.
« Mais..., » commença Rine.
« Allez, viens, avant d’être repérés par les autres oiseaux, » déclarai-je.
Malgré tout, Rine m’avait suivi, en versant des larmes et en pleurnichant.
Cette fille... est ennuyeuse, pensai-je.
C’était peut-être à cause de la constitution génétique d’un homme, mais je ne pouvais pas résister quand une fille pleurait comme ça. Quelles saletés de gènes !
« ... Allez, viens, » je ne savais pas quoi dire dans cette situation, alors j’étais un peu maladroit. Ou plutôt, j’avais beaucoup de choses en tête. « Je suis désolé, OK ? » Désolé de la faire pleurer. La mort de Winger, de l’autre côté, était appropriée.
« ... parfois, je me dis que tu ne m’aimes pas, » déclara Rine.
... Euh !? N’ai-je pas déjà dit que je la détestais, en plein dans sa face ? Me demandai-je.
Mais je ne pouvais pas le répéter maintenant, parce qu’elle pleurait et que je suis une mauviette. « ... Je ne sais pas parler. Alors, laisse-moi être clair : j’ai besoin de toi ! J’ai besoin que tu sauves Kyou-san, pour que je ne sois plus sous les effets de la malédiction et que je ne meure pas après ça. »
Ses larmes s’étaient arrêtées, mais elle était toujours bouleversée, et elle avait les yeux baissés. « Tu ne fais que le dire. Tu mens peut-être... »
Je déteste ça ! Pourquoi les filles sont-elles si compliquées ? Qu’est-ce qu’elle veut ?
Quelque chose s’était brisé en moi et j’avais pris son visage à deux mains et je l’avais tournée avec force vers moi : « Je ne mens pas, j’ai besoin de toi et maintenant ferme-la et suis-moi ! »
« D... d’accord ! » Elle me regardait avec son visage tout agité par ces pleurs. Est-ce qu’elle veut me faire une demande ? Ne regarde pas comme ça, si tu ne veux pas être violée !
Merde ! Bon sang !
Après tout, je suis un jeune homme en bonne santé. Donc, même si je me soulage parfois, je devrais quand même être normal. Mais j’avais l’impression d’avoir la trique toute la journée, depuis mes retrouvailles avec Kyou-san à Esse !
Était-ce parce que je suis entouré de filles sans défense de mon âge tout le temps ? Ou bien était-ce un effet de la malédiction ? S’il vous plaît, dites que je suis toujours normal, puisque je ne supporte pas l’idée, que je puisse devenir si perverti, que je pourrais même sauter sur Kyou-san ou Rine !
« Kenta, pourquoi tu marches en étant un peu penché ? » demanda Rine.
Ne le montre pas du doigt !
Attends un peu. J’avais l’impression qu’un petit diable me murmurait à l’oreille. Rine est naïve, non ? Alors je pourrais peut-être la convaincre de m’aider à me soulager pour « ça », n’est-ce pas ?
Attends, attends, attends, à quoi est-ce que je pense ? C’est Rine, Miss Tueuse ! Que m’arriverait-il si je la laissais s’occuper de « ça » ? Elle pourrait l’écraser ou le trancher !
...
Oh. Je n’ai plus du tout la trique.
Le fait d’imaginer Rine « manipuler ça » était un tueur d’érections. Oui, Rine peut même tuer les érections. Elle était aussi mortelle que ça.
Heureusement que j’y avais pensé avant de faire un truc comme ça avec ce monstre déguisé en fille.
Et au fait, la tromper en lui faisant faire de tels actes serait criminel.
Je m’étais redressé et j’avais enfin répondu aux questions de Rine, sans même regarder en arrière : « Je vérifiais juste si je m’étais fait mal en montant sur Winger. »
« Ah, je vois. J’ai mal à l’intérieur de mes cuisses. Quand on se reposera un peu, je devrais vérifier si j’ai des irritations, » déclara Rine.
Pourquoi est-elle... ? « Rine. Pourrais-tu, s’il te plaît, ne pas attirer mon attention sur la face intérieure de tes cuisses ? » demandai-je.
« Pourquoi ne pas faire ça ? » demanda-t-elle.
« Parce qu’on dirait que tu essayes de me séduire, » déclarai-je.
« Qu’est-ce que la séduction a à voir avec la face intérieure de mes cuisses ? » demanda Rine.
J’avais couvert mon visage avec ma main. Cette fois, j’affronte Rine en face à face. « Qu’est-ce que tu crois qu’il y a juste à côté ? »
« ..., » réfléchit-elle vraiment ? « Ah ! Mon v***n ! Ah, je veux dire, eh..., » déclara Rine.
C’est trop ! D’abord, une jolie fille qui dit v***n ! Et deuxièmement, le visage embarrassé qu’elle fait ! Le petit diable sur mon épaule me disait que sauter sur elle était peut-être la seule façon de gérer cette émotion et j’allais donc vraiment l’écouter.
Mais Rine avait dégainé son épée, avant même que j’aie pu faire un geste. Puis elle regarda dans toutes les directions. Il y a des ennemis ici ? J’avais fait disparaître tous mes désirs sexuels et j’avais utilisé toutes les compétences de perception que je connaissais.
Pas d’ennemis. Étrange.
« Rine ? Pourquoi as-tu dégainé ton épée ? » demandai-je.
« Euh... J’ai senti un danger. C’était comme si quelqu’un me regardait comme si j’étais sa proie, » répondit Rine.
Ah, son instinct lui a dit qu’un loup allait l’attaquer. Bien que son instinct soit vif, son cerveau ne l’est pas, pensai-je.
C’est peut-être pour le mieux. Non, c’est pour le mieux, c’est sûr. Tout pourrait être mieux que de m’en prendre à Rine, sauf agresser Kyou-san. Ah, le pire serait encore de mourir. Et maintenant, nous avons perdu notre temps en faisant des bêtises..., pensai-je.
« Rine, je suppose que c’est parce que nous sommes près de la base des quatroiseaux. On devrait mieux se concentrer, donc ne parlons pas, sauf si c’est crucial. Pas de pleurs, pas de rires et d’autres choses qui pourraient me distraire, OK ? » demandai-je.
« Oui ! » Elle acquiesça.
Enfin, un peu de calme, pensai-je.
Merci pour le chapitre.
PS: Pourquoi censuré le mot « Vagin » et pas le mot « Trique » ?
Car j’ai gardé la même censure que l’auteur à mis, c’est tout.
Pour certain roman (comme womanizer, je la vire, mais là, je l’ai laissée)
I could have used an online french translator, but the I wouldn’t know whether what I say comes across. ^^’
Kenta is an adolsent boy, so he has no problem to say boner or penis, but words like vagina are a bit more delicate, so this transfers to his hearing, thinking, and narrating process.
There may be a different theory though. I was still finding a writing-style and because I was a bit concerned about the American readers and their rating system (which is much stricter with sexual references, even in a biological context), I decided at that moment to stay on the safe side and spare me the trouble.
If I come around reworking volume 2 (for that I need an English proofreader), this may very well of the cases which would be handled differently as I start to use a cruder language at later volumes…
Blame the alfr!
Merci pour le chapitre.
Merci pour le chapitre !
Merci pour le chapitre!