Chapitre 2 : Le gouffre
Partie 2
Super. Tout simplement génial.
Momokawa et moi étions liés et guidés par cinq hommes-lézards. Nous ne parlions pas, mais d’une manière ou d’une autre, elle parvenait à me consumer avec des regards de haine tout au long du chemin. Comme si tout était de ma faute.
C’est peut-être le cas. Ou peut-être qu’elle ne fait que râler. Oui, elle est probablement en train de râler.
J’avais donc pris la liberté de récompenser ces regards par des ricanements et d’autres gestes. Je me sentais un peu coupable d’avoir fait en sorte que nos gardes se sentent tout le temps mal à l’aise.
« Tu sais, quand on veut une femelle afin de s’accoupler, tu dois lui montrer que tu es fort ! »
« Tu dois battre quelqu’un devant elle. »
« Ou alors, tu dois soulever un énorme rocher. »
« Tuer seul un rocker. »
J’aimerais juste que nos gardes restent silencieux. Mais peut-être pensent-ils qu’il serait plus facile de me donner des conseils que d’endurer en silence l’ambiance entre Momokawa et moi.
La dernière était probablement une femme, et elle parlait à Momokawa. « Le cœur de ton homme est fort. Combattre des ss’raks alors même qu’il est seul, sans espoir, zznezz. »
Ha ! Même cette femme-lézard est de mon côté ! Attendez, ce n’est pas la question !
Mais ils avaient reconnu ma résistance, même si elle était futile.
C’était l’occasion d’apprendre quelque chose. « Faut-il vraiment qu’on y aille... ? Muaotef ? »
« Les ss’raks font ce que l’Unique demande. »
Il semblerait que les hommes-lézards s’appelaient des ss’raks et qu’ils suivaient les ordres d’un certain Muaotef.
« Qu’est-ce que Muaotef ? Un autre Ss’rak ? » avais-je demandé.
Oh, ils veulent me tuer avec leurs yeux !
« Muaotef est un dieu et non pas un mortel ! »
Donc c’est vraiment un dieu... ou peut-être qu’il s’agit juste d’un semblant de dieu. Dans les deux cas, c’est une mauvaise nouvelle. Mais je m’y attendais, après l’avoir vu prendre le contrôle de ce grand homme-lézard... ss’rak. La soi-disant voix de Muaotef.
Comment puis-je nous sortir de là ? Mes PE sont assez bas, Momokawa ne les a pas réapprovisionnés. Je vais probablement m’effondrer si je me bats maintenant.
Cette fille est furieuse.
Je m’excuserai plus tard. Bien sûr, cela sera fait uniquement pour lui faire plaisir. Je n’ai pas tort, mais si des excuses bon marché peuvent augmenter son humeur, alors il n’y a pas de quoi avoir honte. D’autant plus que j’ai besoin de ses sorts.
Mais pas maintenant. Nous sommes observés et les ss’raks sont sérieux quant à tout ça. Même s’ils me donnent des conseils sur les rituels d’accouplement, c’est clairement que je ne veux pas du tout entendre.
Le voyage n’avait pas duré si longtemps, peut-être deux heures. Maintenant, nous nous trouvions au-dessus d’un trou béant dans la chaîne de montagnes. C’était si gigantesque qu’il semblerait que les montagnes avaient été frappées et qu’une partie avait dû être amputée. L’autre côté de cette fente était lointain et comme elle était tellement déformé qu’il était difficile de deviner son étendue.
Il y avait du vent ou plutôt des rafales d’air chaud qui remontaient du fond de la fosse.
« Est-ce le gouffre ? » demandai-je.
« Oui. Va sur mon dos, » déclara le ss’rak.
J’avais été attaché sur le dos d’un ss’rak et il avait grimpé ça avec agilité. Ces falaises étaient abruptes ! Mais cela ne semblait pas être un problème pour les ss’raks. Ils grimpaient vite et à quatre pattes, ce qui me faisait réaliser que je ne pouvais pas grimper seul. En tout cas, pas sans un équipement approprié.
Après avoir atteint le niveau du sol, j’avais été libéré. Il n’y avait plus de cordes.
Je n’avais toujours pas récupéré mon sac à dos et d’autres équipements, seulement des vêtements. Et bien sûr, la bague maudite de mon annulaire gauche était toujours là.
C’était la même chose pour Momokawa, sans le truc de la bague. Elle était alors en train de se frotter le cou comme si son écharpe lui manquait.
Elle devrait être contente de ne pas l’avoir en ce moment, il faisait vraiment chaud ici, c’était comme une chaude journée d’été dans le sud.
Des volcans étaient-ils dans le coin ? Ils devraient exister dans cette chaîne de montagnes, de sorte que cela pourrait être la raison de cette température déraisonnable.
« Vous êtes maintenant au sol. Les ss’raks vont partir. »
« Attendez... vous nous laissez dans ce gouffre ? Et si on s’échappe ? » demandai-je.
« Toutes les falaises du gouffre sont trop raides pour les humains. Pas d’évasion, » déclara-t-il.
Et nous étions ainsi laissés pour compte. Mais nous devions commencer par rester calmes. Pour commencer, nous devions planifier ce qu’il fallait faire.
« Momokawa, on devrait... Momokawa ? » demandai-je.
Sans un mot, Momokawa marcha dans une autre direction.
« Où vas-tu ? » demandai-je.
Elle était restée silencieuse.
« Momokawa, on devrait rester ensemble, » déclarai-je.
Pas de réaction. Dois-je déjà m’excuser ? Cela semble être trop tôt. Je dois juste la suivre.
Et maintenant, elle s’était mise à courir. Je n’avais donc pas d’autre choix que de commencer à courir.
L’air était lourd, et c’était donc dur de respirer. La température dans ce gouffre me rendait malade.
Ce...
Merde, mon PE est épuisé. Et je n’en ai presque plus aucun !
Je dois m’excuser.
« Momokawa, je suis désolé. » Il n’y avait pas eu de réaction. « Vraiment. » Nous savons tous les deux que je mens, mais au moins elle peut faire semblant de me pardonner ! « Momo... »
Mes PE.
La dernière fois qu’il me restait si peu de points, c’était lors de l’entraînement avec l’instructeur quand je me trouvais en Esse. Je m’étais alors mis à tousser de plus en plus, et ma vitesse de course avait diminué. Puis j’avais eu des vertiges. Si ça continue, je vais mourir !
« Momokawa ! S’il te plaît, pardonne-moi ! Si tu ne le fais pas..., » avais-je commencé à dire.
« Comme si ça m’intéressait ! » s’écria Momokawa.
Ce n’est pas la réponse que je veux entendre !
« Momokawa..., » continuais-je. Mais je n’avais pas pu finir.
Mes jambes ramollissaient à vue d’œil puis j’avais trébuché. J’avais essayé de me rattraper avec mes bras, mais ils étaient comme faits de plomb. Ah, je suis enfin mort.
« Je déteste ça..., » murmurai-je.
La noirceur.
☆☆☆
Ça doit être l’enfer. J’avais repris connaissance, mais il faisait si chaud et lourd. Je transpirais comme un fou. Avec ces informations, j’avais reconnu l’enfer avant même d’ouvrir les yeux.
Il ne restait qu’une seule question : « Est-ce l’enfer du monde fantastique ou l’enfer de mon monde ? »
« Ni l’un ni l’autre. Il s’agit tout simplement d’un gouffre chaud. » Il s’agissait de la voix de Momokawa. Donc elle était là aussi. « Ah, bien sûr. Si je vais en enfer, tu iras aussi ! »
« Tu n’es pas mort ! » déclara Momokawa.
J’avais ouvert les yeux et je m’étais remémoré du moment où je m’étais évanoui. Momokawa était assise sur ses talons à côté de moi, ses coudes au niveau des genoux et sa tête entre ses mains.
« Combien de temps ? » avais-je demandé.
« Environ une heure, » avait répondu Momokawa.
J’avais vérifié mes PE. Momokawa semblait m’avoir réapprovisionné à ce niveau-là.
« ... ça pourrait être plus, » murmurai-je.
« Excuse-moi ? » demanda-t-elle. Il y avait un soupçon de dangerosité dans ses paroles.
« Merci ? » déclarai-je.
« Bon garçon. Mais c’est à cause de cet endroit. Il doit faire presque 40 degrés Celsius. Même moi, je perds continuellement des PE, » expliqua Momokawa.
Elle les avait donc tous restaurés, mais la chaleur les avait drainés au fil du temps ? Non, elle n’avait probablement restauré qu’à peu près la moitié.
« Comment vont tes PM ? » demandai-je.
« Je peux me maintenir en vie, mais cela sera tant que je ne bouge pas, » déclara-t-elle.
Donc, elle regagnait assez de PM pour lancer le sort [Restauration de l’Endurance] —, et c’était assez important pour remplir son propre stock de PE, mais cela ne fonctionnerait pas tant qu’elle m’aurait en tant que poids mort.
Je déteste ça !
Et je n’avais pas de potions de mana stockées puisque je n’avais pas de compétences qui utilisent des PM. Attendez, je n’avais de toute façon pas mon sac à dos en ce moment. Donc je n’avais en premier lieu même pas de pots ou d’autres moyens de restaurer mes PV ou PE pour moi-même.
Je suis à sa merci ! Je déteste vraiment ça !
Mais pourquoi m’a-t-elle sauvé ? « Tu as donc réapprovisionné mes PE. »
« Après avoir vu des monstres dans le coin, » déclara-t-elle.
« Je vois. Quel genre ? » demandai-je.
« Des limaces et un ours à l’air bizarre, qui les mange, » répondis-je.
Nous étions donc revenus à la case départ. Pour survivre, nous avions besoin l’un de l’autre. Même si cette fois-ci, il n’y avait pas d’alternative à notre situation.
Elle pouvait survivre toute seule. C’était risqué, mais c’était possible. Cependant, lorsqu’elle m’incluait dans l’équation, elle se retrouverait à court de PM et de PE à un moment donné. Je devais donc m’assurer de trouver une solution.
« Le ss’rak a dit qu’il n’y a pas d’issue. Es-tu sûre de tout risquer pour leur prouver qu’ils ont tort ? » demandai-je.
Momokawa avait alors acquiescé. Nous nous comprenions tous les deux. Ils nous avaient dit qu’il n’y avait pas de solution, mais nous ne voulions pas mourir. Il fallait donc en trouver une.
« Jetons un coup d’œil à cet ours. Tu devrais passer à Cuisinier pour ainsi voir si c’est comestible. Nous avons besoin d’autant de nourriture que possible, » déclarai-je.
Si nous pouvons tuer l’ours et le manger, cela pourrait nous donner assez de PE pour survivre un jour ou deux. Mais à la fin, ma malédiction me tuera, si je ne m’en débarrasse pas. Après tout, mes PE Max diminuent tous les jours.
« Et nous devons analyser, » règle importante : Étudiez un monstre avant de l’attaquer.
Nous nous étions approchés de l’ours, qui se trouvait après quelques virages de là, et nous l’avions regardé de loin. L’ours avait une fourrure pourpre et des yeux jaunes. Il était deux fois plus grand qu’un ours normal et il mangeait des limaces comme si ces créatures venimeuses étaient délicieuses.
« Katsuragi, c’est comestible, » déclara-t-elle.
Les yeux de Momokawa étaient pleins d’avidité et de faim. Je suppose que mes propres yeux devaient être identiques. C’était peut-être la première fois que nous étions tous les deux confronté à la mort. Bien sûr, il y avait toujours eu une chance de mourir, surtout quand j’étais en solo. Mais en voyant tes PE descendre et en sachant que nous avions peu de moyens de les récupérer, nous vivons avec un compte à rebours quant à notre mort.
Quand il arriverait à zéro, cela serait fini. Le tout dernier compte à rebours que nous vivions.
« Nous devons l’observer. Voyons s’il est fort. Et même s’il est trop fort... il dormira à un moment donné ! » déclarai-je.
Nous avions besoin de cette nourriture pour marcher, mais nous devions le tuer rapidement et sans gaspiller beaucoup de PV, PE et PM. Mais malheureusement, notre impatience fuyait de partout. L’ours avait tourné la tête vers nous, puis il avait émis un gros grognement. Il s’était placé pour se tenir debout sur ses pattes arrière et il avait écarté les pattes.
Nous n’avions pas d’armes et pas de sorts ou de compétences d’attaque. La retraite n’était pas une option, et en raison de la chaleur du gouffre, nous ne pouvions pas courir aussi longtemps que nous le voulions et que nous en avions besoin. Et pour Momokawa, c’était également le cas, car ses PE Max étaient encore assez bas actuellement malgré les niveaux gagnés.
Il n’y a pas le choix.
« Momokawa, sois prête, » déclarai-je.
Je m’étais avancé et j’avais également écarté les bras. « AAAAAAAAHHHHHHHH ! »
J’avais rugi aussi fort que possible et j’avais placé chaque once de mon esprit combatif dans mon cri de guerre. Et l’ours... avait tremblé.
« JE VOIS ! »
J’avais ri. Cet ours était grand, mais c’était un grand lâche !
« ON A FAIM ! »
Peut-être qu’il pouvait comprendre mes paroles, car l’ours avait reculé et il s’était enfui.
« ATTENDS, NOURRITURE ! »
J’étais sur le point de le poursuivre, mais Momokawa m’avait tenu le bras avec ses deux mains. Elle avait raison, je ne devrais pas gaspiller mes PE et surtout, l’ours courait vraiment très vite.
« Pfff. »
« Tu le fais souvent, » déclara-t-elle.
« Quoi ? » demandai-je.
« Ce son *pfff*, » répondit-elle.
Un léger ricanement s’était échappé de ma bouche. « Peut-être. »
Je m’étais senti bien en ce moment, même si nous restions affamés et épuisés. Mais au moins, j’étais soulagé de ne pas avoir à combattre un ours à mains nues.
☆☆☆
La nuit.
Nous avions trouvé des rockers le long du chemin et même si elles n’avaient pas beaucoup de viande, nous pouvions les manger. Cette fois, Momokawa avait approuvé d’être le leurre. J’avais retourné les rockers et elle avait porté le coup final avec un lourd rocher que nous avions trouvé.
J’avais cassé certains de leurs os pour obtenir un objet utilisable comme armes. Mais ils n’étaient pas solides, donc il faudrait probablement un ou deux coups, avant qu’elles ne se cassent.
Nous ne pouvions pas allumer un feu sans quelque chose à brûler, alors nous avions mangé les rockers crus et même si nous pouvions utiliser leurs os pour enlever les tripes, ce n’était pas très agréable.
À la fin, elle avait récupéré un peu de PE sans avoir besoin de guérison magique.
Je suppose qu’il faudrait quelques jours avant que le premier d’entre nous meure, tant que nous continuerions à chasser les rockers. Et bien sûr, ce serait moi qui mourrais le premier. Momokawa pouvait se concentrer sur elle-même par la suite et elle serait très probablement mangée par un monstre dans la même journée. C’est bien.
Mais maintenant, nous avions besoin de dormir. Nous avions trouvé une grotte, mais c’était probablement une grotte qui était déjà connue des habitants de ce gouffre. Nous n’avions pas de source de lumière, et nous ne pouvions rien voir dans cette grotte. Pour ne pas nous perdre l’un l’autre, nous tenons l’autre par la chemise.
« Au moins, on n’a pas besoin de couvertures, » constatai-je.
Même la nuit, il faisait encore chaud ici. Étions-nous peut-être au sommet d’un volcan ? De plus, les falaises que nous avions trouvées jusqu’à présent étaient vraiment trop raides pour être escaladées. Les ss’raks avaient raison !
« Et la garde de nuit, Katsuragi ? » demanda-t-elle.
Normalement, nous devrions nous relayer comme à notre habitude, mais nous n’avions pas de temps à perdre, alors dormir en équipe pourrait être une mauvaise idée sur le long terme.
« Qu’en penses-tu, Momokawa ? » demandai-je.
Elle voulait être responsable, alors je l’avais laissée décider.
« Je... qu’en penses-tu ? » demanda-t-elle.
Bien joué !
« Si nous nous cachons assez bien, nous pourrions ne pas être repérés. Ou du moins, avoir une assez bonne chance de se réveiller, avant qu’ils ne nous prennent en embuscade, » répondis-je.
« Idiot. On ne peut pas trouver une bonne cachette si on ne peut pas voir, » répliqua-t-elle.
« D’accord... Alors on devrait au moins s’appuyer sur le mur, » déclarai-je.
« Je suppose qu’il ne sert à rien de rester éveillé si on ne peut pas voir, » déclara-t-elle.
« Je suppose que tu as raison, » déclarai-je.
« Katsuragi ? Pose ta main sur le sol, » me demanda Momokawa.
« Hm ? » je ne savais pas là où elle voulait en venir.
Cependant, j’avais fait ce qu’elle m’avait dit.
À ce moment-là, j’avais quelque chose de chaud qui se trouvait placé sur le dessus.
« Ainsi, je peux savoir si tu t’enfuis, » déclara-t-elle.
« Comme si je voudrais le faire, » c’est elle qui me garde en vie. Sans elle, je serais bientôt à court de PE.
Mais le fait de sentir sa main était un soulagement. Je suppose qu’il était parfois bon de savoir que quelqu’un d’autre était là pour vous. Peut-être que je commençais à me sentir un peu coupable de l’avoir amenée ici.
Mais à la place de ça, je m’apitoyais surtout sur mon sort.
« Katsuragi, es-tu encore réveillé ? » demanda-t-elle.
« Oui, » répondis-je.
« Sommes-nous en train de mourir ici ? » demanda-t-elle.
« Probablement, » répondis-je.
« T’es nul pour réconforter, » déclara-t-elle.
« Je le sais, » dis-je.
« Tu devrais dire quelque chose comme : “Bien sûr que non, je suis là pour te protéger”, » répliqua Momokawa.
« Serais-tu heureuse de l’entendre de ma bouche ? » demandai-je.
« Non, je serais plutôt dégoûtée, » répliqua-t-elle.
« Parce que c’est si ringard ? » demandai-je.
« Non, parce que c’est toi, » répliqua-t-elle.
« Je vois. Seul ton visage est joli, » déclarai-je.
« Hein ? » s’exclama-t-elle.
« Ta personnalité est aussi malveillante que la mienne, » déclarai-je.
« Ce n’est pas le cas, » me répondit-elle.
« Tu ne fais que me parler gentiment et d’une manière mignonne pour que je ne t’abandonne pas, » déclarai-je.
« Tu appelles ça mignon ? » demanda-t-elle.
« Il faut bien user d’une tactique pour manipuler les hommes, » répondis-je.
« C’est stupide ! » s’écria-t-elle.
« Je ne tomberai pas dans tes pièges, comme un millier de gars avant, » déclarai-je.
« Je ne fais pas ça, » déclara-t-elle.
« Bien sûr que si. Mais ne t’inquiète pas, » déclarai-je.
« Hein ? »
« Je ne te quitterai pas, » déclarai-je.
« Katsuragi ? » demanda-t-elle.
« Parce que j’ai besoin de toi, » continuai-je.
« À cause de mes sorts de guérison ? » demanda-t-elle.
« Exactement, » répondis-je.
« ... Au moins, tu es honnête. Ainsi qu’une personne horrible, » déclara-t-elle.
« Et tu es malhonnête et une personne horrible, » répliquai-je.
« Idiot, » déclara-t-elle.
« Toi aussi, » répliquai-je.
Nous étions tous les deux épuisés, mais nous nous disputions toujours, même si les voix manquaient en ce moment de force.
« Bonne nuit, Katsuragi, » déclara-t-elle.
« ... Bonne nuit, Momokawa, » répondis-je.
C’était la première fois, nous nous disions « Bonne nuit » l’un à l’autre.
Merci pour le chap
« Bon joué ! »
Bien joué ?
Merci pour le chapitre
Merci pour le chapitre et bonne continuation!
C’est trop marrant il se déteste et moi je les déteste aussi tous les deux c’est trop marrant.
Big merci pour le chapitre
Merci pour le chapitre.