J’ai été réincarné en une Académie de Magie ! – Tome 7 – Chapitre 121

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Chapitre 121 : Réunion de famille

[Point de vue d’Illsyore]

Je dormais paisiblement quand Shanteya était entrée dans ma chambre. Tamara était avec moi, nue et blottie dans mes bras. Sa queue était enroulée autour de ma jambe gauche, et ses oreilles étaient aplaties vers l’arrière de sa tête. Il ne m’avait pas fallu beaucoup de temps pour me réveiller lorsque ma femme el’doraw m’avait appelé, mais la femme endormie dans mes bras avait mis un peu plus de temps. Elle avait toujours été celle qui dormait tard ou qui choisissait des heures au hasard pour faire la sieste.

« Qu’est-ce qui ne va pas, Shanteya ? » demandai-je en la regardant, tout en tenant la nekatare nue dans mes bras.

« Nous avons eu quelques individus non invités ce soir, mais j’ai réussi à les envoyer dans le monde des morts, » m’avait-elle dit en souriant.

Il faudrait que je sois complètement idiot pour ne pas comprendre le sens de ses paroles.

Cette affaire… était sérieuse.

« Donne-moi un moment pour réveiller Tamara. Peux-tu appeler les autres afin qu’elles se rassemblent dans le salon ? » avais-je demandé.

« Certainement, » elle avait fait un signe de tête et était partie.

L’une des choses que j’ai aimées dans le fait d’avoir plusieurs femmes qui se reconnaissent mutuellement, c’est qu’elles ne s’étaient jamais énervées ou mises en colère quand elles m’avaient vu embrasser ou faire l’amour avec l’une d’elles.

Après que Shanteya ait quitté la pièce, j’avais procédé à un réveil prudent de la nekatare endormie. J’avais appuyé deux doigts sur son dos et les avais déplacés le long de sa colonne vertébrale jusqu’à l’os de liaison entre sa colonne vertébrale et sa queue.

Elle avait ronronné doucement et s’était tortillée un peu, mais il en fallait plus pour la réveiller, alors je lui avais donné une petite tape sur le bout de son nez sensible.

« Réveille-toi, Tamara, nous devons aller à la rencontre des autres, c’est important, » avais-je dit. Puis je lui avais pincé la joue.

« Munyaaa ~, » elle avait fait un bruit bizarre et avait ensuite ouvert les yeux.

« Es-tu réveillée ? » avais-je demandé.

« Mnyaaa ~ Illsy veut-il encore jouer avec Tamara ? » demanda-t-elle, puis elle bâilla comme un chat.

« Non. Peut-être après, » avais-je répondis. Puis je m’étais levé du lit.

Elle se leva aussi et étira un peu ses bras et ses jambes pour se débarrasser de l’engourdissement du sommeil. En la regardant, je ne pouvais m’empêcher d’admirer l’élasticité de ses articulations et aussi la sensation érotique que je ressentais à cause de ses courbes tentantes. Toutes mes femmes étaient des beautés que je pouvais admirer toute la journée, c’est pourquoi je n’avais pas hésité à le faire.

« Dois-je vraiment porter quelque chose ? » demanda-t-elle.

« Si cela ne tenait qu’à moi, je n’aurais pas voulu que l’une d’entre vous porte quoi que ce soit, mais je dois me concentrer, alors s’il te plaît, va te couvrir avec quelque chose… et par quelque chose, je ne veux pas dire JUSTE la couverture, » lui avais-je dit.

« Nya ~ trop fatiguée…, » elle répliqua mais se leva quand même et s’habilla.

Si l’on considère la raison pour laquelle nous avions cette réunion, on pourrait penser que j’agissais un peu trop calmement. Le fait est que si c’est Shanteya qui l’avait signalé et surtout de cette manière, alors les idiots qui avaient essayé de s’introduire sur mon territoire de donjon n’étaient plus que de l’engrais pour les arbres.

Mais cela signifiait aussi que ces intrus étaient en possession de moyens leur permettant d’ignorer la détection de mon territoire de donjon et qu’ils parvenaient à éviter habilement mes patrouilles de monstres. Bien que cela m’ait en quelque sorte gêné, les contre-mesures à leur égard n’étaient pas aussi simples que je l’avais pensé au départ, ou peut-être que je n’avais pas autant réfléchi à la rétro-ingénierie que pour d’autres sorts.

Nanya, Shanteya, Ayuseya et Zoreya m’attendaient toutes dans la salle à manger. Comme il était tard, elles portaient toutes leurs chemises de nuit et montraient des visages endormis. Dans le cas de Zoreya, c’était une vue plutôt sexy, en voyant comment la bretelle était tombée sur son épaule, ce qui m’avait un peu tenté. Les autres n’avaient pas choisi des vêtements aussi dangereux, et Shanteya portait une longue robe noire avec des boutons blancs et une coupe avec un décolleté peu révélateur.

Depuis qu’elles avaient commencé à enseigner à mon Académie, les robes sexy n’étaient utilisées que pour me tenter dans la chambre à coucher, les élégantes pour sortir en ville ou lors d’événements spéciaux, et les simples et sérieuses pour le travail. Dernièrement, elles n’avaient plus besoin de porter les armures avec lesquelles elles voyageaient sur le continent Thorya. Il n’y avait aucune raison de le faire, d’autant plus que mon armée de monstres maintenait la paix sur Illsyorea 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

Notre salon était plutôt spacieux. Il pouvait facilement accueillir une fête de 50 personnes. Il y avait ici une grande table à manger réservée à nos invités, une bibliothèque remplie de la collection d’Ayuseya. Il y en avait beaucoup d’autres dans les chambres. J’avais essayé d’ajouter un canapé et une paire de fauteuils, mais l’idée avait été rejetée par mes épouses, qui ne pensaient pas qu’ils étaient nécessaires ici, mais plutôt dans nos chambres personnelles.

Dans mon esprit, je pensais encore à un salon roumain moderne avec une simple bibliothèque, un canapé et deux fauteuils, ne laissant qu’une table basse au milieu de la pièce pour les invités.

Une fois que nous étions tous assis à la table à manger, Shanteya s’était excusée de nous avoir appelés si tard et avait ensuite commencé à raconter ce qui s’était passé pendant que nous dormions.

Dès qu’elle avait parlé d’« assassins visant mes enfants », tout le monde s’était réveillé et avait écouté attentivement tout ce qu’elle avait à dire. Du début à la fin, elle nous avait raconté comment elle avait tué chacun de ces assassins et où elle avait laissé leur corps. J’avais vérifié, et ils étaient tous là. Après les avoir absorbés, j’avais enlevé les signes de combat, surtout ceux qui se trouvaient proches de la chambre de mes enfants.

Je n’y avais jamais placé de pièges ou de monstres, car je pensais que ce serait trop dangereux pour mes enfants. Ce que j’avais construit était stupidement puissant dans certaines situations, et les monstres pouvaient faire un bras de fer avec des suprêmes. Le problème était que mes enfants, tout comme mes femmes, ne déclenchaient pas automatiquement les pièges, mais réagissaient à leur volonté. Je craignais la possibilité qu’ils déclenchent un de mes pièges alors qu’ils étaient en plein milieu. C’était des enfants, et leur curiosité pouvait prendre le dessus sur eux.

J’avais en quelque sorte regretté de ne pas avoir pu fournir la protection parfaite, mais de tels événements s’étaient à peine produits, ou s’ils s’étaient produits, ils s’étaient produits tout court. Cependant, peut-être que si j’ajoutais quelques patrouilles de monstres supplémentaires, je pourrais rendre les choses de plus en plus difficiles pour les assassins ?

Alors que je réfléchissais à ce sujet, Ayuseya avait dit : « Cela pourrait-il être aussi lié à moi ? »

« Que veux-tu dire ? » demanda Shanteya.

Pour elle, la raison était évidente : ils voulaient s’en prendre à nos enfants parce qu’ils avaient le potentiel de devenir des individus terriblement puissants. Anette était aussi un donjon divin comme moi, ce qui, pour beaucoup de gens, était soit un sujet de peur, soit un désir de pouvoir.

« La semaine dernière, j’ai renvoyé les émissaires de Teslov. C’était déjà la septième fois, et ils m’ont menacée de ne pas reculer aussi facilement. Je crains qu’ils n’aient pu envoyer des assassins pour m’envoyer un “message clair”. Ils ont probablement accepté ce contrat et ont pensé que leurs objectifs et ceux de leurs clients s’accordaient tout simplement, » Ayuseya avait expliqué cela.

« C’est une possibilité, je n’en doute pas, » Shanteya fit un signe de tête.

« Tout cela me donne des maux de tête. Je pensais que nous avions clairement indiqué que Zoreya était une Haute Apôtre soutenue par le Dieu de la guerre, qui nous avait également bénis avec notre nom de famille. De plus, nous avons anéanti la flotte de guerre de l’Empire Paramanium sans trop de problèmes, et dernièrement, le nouvel empereur, Varakium Paramanium, nous a rendu visite assez souvent. Bien que tout le monde sur cette île sache qu’il est juste là pour parler avec Savannah. Alors pourquoi quelqu’un penserait-il que c’est une bonne idée de nous attaquer ? » Nanya s’était plainte.

« Il a également fait comprendre à ses alliés qu’ils ne devaient pas faire de nous une cible politique ou militaire, » déclara Ayuseya.

« Je trouve insensé que quelqu’un tente d’attaquer notre famille. En laissant les dieux de côté, chacun de nous a le potentiel d’anéantir un empire comme Paramanium, » Zoreya avait fait remarquer cela en tirant la bretelle de sa chemise de nuit.

« On ne sait toujours pas s’il y a des étrangers…, » avais-je dit.

Par là, je faisais référence à des individus qui venaient de l’extérieur de la barrière de la rumeur qui entourait nos trois continents. Il y avait aussi l’endroit d’où venaient les donjons et la maison de Nanya, qui présentait un degré de danger inconnu.

Tout le monde était resté silencieux pendant un moment.

« Mais dans l’ensemble, je ne vois pas pourquoi maman enverrait quelqu’un pour essayer de nous attaquer. Avec ma seule présence ici, elle nous considère comme ses alliés potentiels plutôt que comme des ennemis, » Nanya l’avait fait remarquer.

« D’ailleurs, sait-elle au moins qu’elle est grand-mère maintenant ? » avais-je demandé.

Nanya avait regardé ses mains et s’était mordu la lèvre.

« Non… et je me demande encore si je dois lui dire ou pas…, » dit-elle.

« Nous t’aiderons dans ton choix, » déclara Ayuseya, en lui montrant un doux sourire.

« En effet. Au fait, aucun des assassins n’a essayé d’entrer dans la chambre de Nanya, n’est-ce pas ? » avais-je demandé.

« Pas d’après ce que j’ai vu. Ils s’intéressaient à Bachus pour son potentiel de demi-donjon, » répondit Shanteya avec une expression calme sur son visage.

« Cela aurait été la chose la plus stupide qu’ils auraient pu faire, » se moqua la démone.

Nanya était bien plus dangereuse en tant que mère protectrice qu’en tant que Berserker fou furieux qui déchirait les navires de guerre en deux à mains nues.

Malgré la situation où un parent normal ne pourrait pas agir calmement, nous n’avions pas montré que nous étions stressés ou inquiets par l’attaque, grâce à notre pouvoir et aussi au fait que Shanteya avait fait en sorte qu’aucun des assassins ne s’échappe. S’inquiéter n’était pour nous qu’une perte de temps vu les circonstances. La question était de savoir ce que nous pouvions faire pour empêcher qu’un attentat ne se reproduise et comment traiter ceux qui en étaient les instigateurs.

Avant que nous ayons la chance d’entrer dans un débat à ce sujet, Shanteya s’était assise et elle avait dit : « Je crois que la Rage fantomatique est de ma responsabilité. J’en faisais partie au départ, et je suis consciente du fait que leurs membres n’ont pas le luxe de quitter la guilde comme je l’ai fait. »

« Si c’est ta responsabilité, alors ce sera également la mienne. Je suis ton mari, tu sais ? » lui avais-je dit.

« Et ne nous laisse pas en dehors de ça. Nous sommes tes sœurs, tu te souviens ? » Zoreya lui avait dit.

« Je sais, et je l’apprécie, mais que se passerait-il si nous quittions tous Illsyorea pour terminer cette petite course ? » nous demanda-t-elle.

« Euh… Je n’ai pas pensé si loin, » lui avais-je répondu. Je lui avais montré un sourire ironique.

« Il y a aussi les enfants à prendre en compte, » déclara Shanteya.

« Nous ne pouvons pas faire nos valises et les laisser derrière nous, » Ayuseya l’avait fait remarquer.

« Ouais…, » j’avais baissé la tête de honte.

« C’est pourquoi je pense poursuivre la Rage fantomatique par mes propres moyens, » Shanteya avait largué la bombe.

« Toute seule ? » lui avais-je demandé en faisant de grands yeux.

« Oui, » elle avait fait un signe de tête. « Je suis assez puissante pour considérer la Rage fantomatique comme un moustique ennuyeux qui attend d’être écrasé, » elle m’avait montré un doux sourire.

Traduction : elle est assez puissante pour massacrer brutalement, réanimer, puis massacrer à nouveau tous les pathétiques petits vers qui se tortillent au sein de la guilde de la Rage fantomatique et qui ont l’audace de se qualifier de bipèdes intelligents. Oui… c’est probablement vrai, avais-je pensé…

« Es-tu certaine de ne pas avoir besoin de notre aide ? » demanda Zoreya.

« Oui, » elle avait fait un signe de tête.

« Eh bien… Je ne t’arrêterai pas. Mais si les choses deviennent difficiles, appelle-moi, » lui avais-je dit.

« Bien sûr que je le ferai, » elle m’avait fait un signe de tête.

« Si nous en sommes à ce sujet, je voudrais soulever la question de savoir si je peux aller à Teslov ? » Ayuseya avait largué la deuxième bombe.

« Teslov ? Pourquoi ? » avais-je demandé, surpris.

« Soupir… ils deviennent ennuyeux, et honnêtement je crains qu’ils envoient des assassins après nous, et si nous ne pouvons pas être vaincus, alors ils s’en prendront à nos amis, à nos étudiants, ou même à nos alliés d’outre-mer, » elle l’avait expliqué avec un ton clair d’inquiétude dans sa voix.

Même si je voulais dire qu’une telle chose n’allait pas arriver, il était vrai que je ne pouvais pas superviser chaque individu sur cette île. Nos alliés, comme l’empereur Varakium, étaient hors de ma portée. Contrairement à moi, ils étaient des proies bien plus faciles à atteindre, et en revanche, leur mort pouvait avoir un impact sérieux sur mon travail ici.

« Nous ne pouvons pas non plus laisser des royaumes comme Teslov penser qu’ils ont une quelconque influence ou un quelconque avantage sur l’Illsyorea et sur le reste d’entre nous. Si je rejette leur invitation une fois de trop, je risque de donner une fausse impression aux autres ambassadeurs, surtout s’ils commencent à croire que Teslov est l’une de mes faiblesses, » avait-elle expliqué.

« Mais la demande de Teslov est d’y épouser le roi actuel, qui, si je ne me trompe pas, est en fait ton frère ? » avais-je demandé.

Ayuseya avait fait un signe de tête. « S’il fait cela par peur de la malédiction, alors nous pouvons trouver un accord et permettre au trône des Pleyades de revenir à la normale, mais s’il ne le fait pas, alors il aura un avant-goût de ce qu’une dragonne suprême comme moi peut faire à son royaume quand j’ai été poussée trop loin, » avait-elle dit. Puis elle avait montré un sourire calme et recueilli comme Shanteya l’avait fait plus tôt.

Pourquoi je l’imagine dans une étrange tenue de cuir, riant comme une folle et lançant des bombes nucléaires partout ? m’étais-je interrogé en silence sur cette étrange image de ma femme qui avait mystérieusement surgi dans mon esprit.

Ce qu’elle disait avait du sens, mais je ne pouvais pas m’empêcher de m’inquiéter pour sa sécurité. Même si elle était extrêmement puissante, cela n’excluait pas la possibilité de l’empoisonner ou d’essayer de la contrôler avec un sort dont je n’avais pas connaissance.

Mes femmes étaient incroyablement puissantes, c’est vrai, mais elles n’étaient pas indestructibles, d’autant plus que je savais qu’il y avait des continents avec des niveaux assez redoutables. Même si je doutais de la probabilité que certains individus puissants de ces endroits se soient rendus jusqu’ici et m’aient pris pour cible parmi tous les gens, ce n’était pas une impossibilité.

Nous avions également fait une sacrée scène avec la flotte de l’Empire du Paramanium, qui avait fait de nous une cible pour les quelques ennemis qui voulaient défier les forts, mais il n’était pas logique qu’ils nous attaquent en utilisant des méthodes aussi lâches.

Ce monde entier était rempli de mystères qui restaient à découvrir, et les espèces des trois continents n’en étaient qu’à la période médiévale de l’évolution de leurs civilisations. Avec moi à leurs côtés, elles atteindraient probablement l’âge moderne assez tôt, mais même cela exigerait un effort incommensurable de leur part. Mon académie était en première ligne pour l’évolution vers l’âge suivant, et en tant que tel, nous étions destinés à recevoir l’attention non désirée de divers individus puissants sur toute la planète.

« Je comprends…, » avais-je dit après avoir poussé un soupir.

« Illsy…, » Ayuseya me regardait avec des yeux doux.

« Tu souhaites également y aller seule ? » avais-je demandé.

« Je préférerais que tu te joignes à moi, mais je suis certaine que ta présence ici est beaucoup plus souhaitable. Je demanderai cependant à Tamara de me préparer suffisamment de nourriture pour toute la durée de mon séjour. Je souhaite éviter à tout prix de m’empoisonner, » elle regarda la nekatare endormie.

« Nya ~ Tamara va bien te cuisiner ! » dit-elle.

« Quoi ? » Ayuseya avait froncé les sourcils.

« Nya ? Je veux dire cuisiner pour toi… cuisiner pour toi, oui…, » la chatte avait ri.

La draconienne ria aussi, mais la seule d’entre nous qui semblait encore perdue dans ses pensées était Nanya.

« Quelque chose te préoccupe ? » lui avais-je demandé.

La démone m’avait regardé, et j’avais pu voir une lueur d’inquiétude dans ses yeux.

« Illsy, me permettrais-tu d’aller rencontrer ma mère ? En fin de compte, je souhaite lui faire savoir qu’elle est grand-mère maintenant, et je crois que je suis assez puissante pour lui prouver que je n’ai pas eu tort de te choisir comme mari, » elle avait parlé sur un ton déterminé.

« Je comprends…, » j’avais fait un signe de tête.

« Pendant combien de temps chacune de vous souhaite-t-elle s’éloigner d’Illsyorea ? » leur demanda Zoreya.

« Un mois environ suffira, » déclara Shanteya après y avoir réfléchi un moment.

« J’espère que dans quelques jours tout au plus, il sera terminé, mais le voyage sera le plus long. Je ne peux pas y aller en volant… Ce serait impoli, » Ayuseya répondit immédiatement après.

« Je vais être absente pendant un mois environ… Je vais prendre le yacht d’Illsy pour traverser l’océan à toute vitesse, » dit Nanya en se grattant la tête avec un doigt.

« Donc, au moins un mois…, » Zoreya avait fait un signe de tête.

« Hm, c’est long… Est-ce que je vais vous être utile pendant cette période ? » avais-je demandé en me grattant la tête.

« Oui, » elles avaient toutes répondu en même temps.

« Hein ? » J’avais cligné des yeux, surpris.

« Toi, mon amour, tu feras du baby-sitting pour Bachus et Anette, » dit Shanteya comme si c’était évident.

« Sans parler de la corvée de couches pour Natrasku et Kormian ! » déclara Nanya, en mentionnant mon plus jeune fils et son frère donjon divin.

« Quoi ? » Je clignais des yeux, surpris.

« En effet, il est tout à fait naturel que lorsque la femme est à la chasse, l’homme reste à la maison pour s’occuper des enfants ! » déclara Ayuseya.

« Vous êtes en train de me dire que vous mettez un Seigneur du Donjon Divin comme moi au service des couches ? Et pour Zoreya et Tamara !? » avais-je rétorqué.

« Y a-t-il quelque chose de mal à ce que notre mari, qui est aussi le père de nos enfants, s’occupe d’eux ? » Elles avaient toutes déplacé leurs yeux sur moi en disant cela.

« N-Non… N-Non… Il n’y a rien de mal à cela ! » J’avais regardé ailleurs. Ce sera certainement un mois puant…, m’étais-je plaint intérieurement.

J’aimais mes enfants, je les aimais vraiment et je ferais n’importe quoi pour eux, mais ils étaient les pires machines à caca jamais créées ! Et le fait d’avoir un odorat amélioré ne m’avait pas du tout aidé !

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5 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.
    Sur c’est 4 enfants seulement 2 font « caca » j’imagine mal un enfant donjon faire caca.
    Par contre faire un donjon mortel surprise qui apparait d’un coup ça c’est une possibilité !
    Courage Illsy !

  2. merci pour le chapitre

  3. c’est un peu un lâché de bombe pour « Natrasku et Kormian » on à l’impression qu’il nous manque des chapitres, ça fait trop bizarre.

    • Il manque aucun chapitre, mais oui, l’auteur a pris la décision de faire un bon en avant, avant d’en parler un peu plus par la suite.
      Mais disons, le tome est un peu spécial, et on peut déjà le deviner avec ce qui se passe.

      Il avait fait la même chose pour 100 en chance.

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