J’ai été réincarné en une Académie de Magie ! – Tome 4 – Chapitre 43

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Chapitre 43 : L’attaque surprise de Nanya !

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Chapitre 43 : L’attaque surprise de Nanya !

Partie 1

Ce qu’il y avait de bien avec une agilité de plus de 1000, c’est que nous pouvions facilement nous déplacer sans avoir besoin d’utiliser un chariot, un cheval ou une voiture. Cette dernière avait encore besoin d’un peu de bricolage pour être réalisée. Quoi qu’il en soit, nous courions dans le désert à plus ou moins 100 km/h. Nous pouvions aller beaucoup plus vite que cela, mais nous n’étions pas pressés, et je voulais le faire en regardant les fesses d’Ayuseya ! Malheureusement, la cotte de mailles que je lui avais donnée avait la capacité étrange d’empêcher sa poitrine de trop rebondir. En fait, elle l’avait à peine fait, ce qui était le gros problème.

Arg ! Moi et mon attention aux détails inutiles..., avais-je grogné dans mon esprit.

Finalement, nous avions atteint ce qui semblait être le début d’une zone rocheuse, puis nous avions continué pendant quelques kilomètres sur une prairie. Ma connaissance sur la géographie manquait un peu de ce côté-là, mais le désert semblait plutôt petit, ou peut-être que nous avions juste atterri près de son bord. De toute façon, après quelques kilomètres de plus, nous étions finalement entrés dans des bois. Moins de cinq minutes plus tard, la petite ville était apparue.

« C’est assez loin en vérité, comment as-tu pu le trouver si vite ? » avais-je demandé à Nanya.

« Je ne l’ai pas fait. J’ai trouvé un bandit qui pensait que je serais facile à vaincre. Je l’ai un peu frappé, et il a eu la gentillesse de signaler les quelques colonies qu’il connaissait, » expliqua-t-elle en haussant les épaules.

« C’est donc pour ça que tu as parlé du camp de bandits ? J’ai trouvé un peu étrange que tu en aies trouvé un..., » lui avais-je dit, puis j’avais soupiré.

« Ouaip ! » elle avait souri.

« Alors comment connaissais-tu leurs rangs ? » demanda Shanteya en plissant les sourcils.

« Il se vantait qu’ils étaient des intermédiaires et qu’ils m’auraient un jour ou l’autre, » répondit-elle.

« Uh-huh. Y a-t-il une chance qu’on soit bientôt pris en embuscade ? » avais-je demandé.

« As-tu peur d’une bande d’Intermédiaires ? » Elle répondit comme si quelque chose d’impossible était normal.

« Soupir... Eh bien, comment va-t-on alors approcher de cet endroit ? Y va-t-on sans rien faire d’autre ? » avais-je demandé.

« Non, d’abord je vais faire ça ! » déclara Nanya avec un grand sourire en mettant une bague à son doigt griffu.

En fait, la bague avait disparu à l’intérieur de son armure, puisqu’elle la portait par-dessus sa main. Je n’avais pas vraiment eu l’inspiration de déshabiller les filles pour vérifier correctement leurs trois tailles à des fins de recherche et de construction d’armure. Oui ! Armure ! Mais oui... Je ne l’avais pas fait, et je l’avais en quelque sorte regretté par la suite.

La féroce et imposante Nanya s’était transformée en une personne complètement différente. Maintenant avec des cheveux blonds qui s’étendaient jusqu’aux hanches, une armure pas si pointue et encombrante, pas de queue, et le plus important : pas de griffes. La démone était devenue 100 % humaine, du moins à l’extérieur.

« WÔW ! » avais-je dit, surpris.

« De quoi j’ai l’air ? » demanda-t-elle en faisant une pirouette.

« Peut-être que je suis étrange, mais je pense que je préfère la vraie version, » avais-je répondu en inclinant la tête.

Elle avait rougi et elle se retourna.

« C’est juste un déguisement..., » elle avait parlé avec une pointe claire d’embarras dans le ton de sa voix.

« Elle est belle et mignonne aussi ! » Ayuseya l’avait complimentée.

« En effet, » Shanteya était également d’accord et elle le montrait d’un signe de tête.

« Alors, allons-y ! » J’avais souri et j’avais marché devant elles.

Nous avions été accueillis à la porte par deux guerriers humains portant des armures de plaques épaisses. Leurs armes étaient de grosses haches avec des poignées épaisses. Je m’attendais franchement à deux soldats portant une lance, des armures en cuir, pas à ces deux guerriers féroces. Ils étaient en quelque sorte intimidants.

« Bonne journée ! » avais-je amorcé la conversation.

« Bonjour ! Avez-vous travail utile dans ville ? » dit-il soudain.

« Dire quoi maintenant ? » J’avais cligné des yeux quand je l’avais entendu.

En secouant la tête, j’avais regardé vers les filles, mais elles ne semblaient pas être dérangées par le massacre soudain de la langue parlée.

Peut-être qu’il n’y a que moi ? Est-ce que l’obscurité joue avec ce que j’entends ? pensais-je

« Ah, tu ne parles peut-être pas Kalish, non ? » demanda-t-il en plissant son front.

« Euh, peut-être ? » avais-je demandé, en essayant de deviner la réponse.

« Me comprends-tu maintenant ? » demanda l’homme, mais je ne voyais pas la différence, ils parlaient franchement la même langue, mais avec une meilleure grammaire.

« Oui, » avais-je répondu. Puis j’avais essayé de me concentrer un peu sur le genre de mots que j’entendais exactement.

« Ils doivent être des aventuriers. Vous êtes ici pour le nouveau donjon dans le nord ? J’ai entendu dire que c’est un donjon redoutable de près de 100 étages ! » dit l’autre homme en hochant la tête comme pour confirmer ses propres mots.

Effrayant ? Celui que j’ai cassé en marchant dedans ? avais-je pensé en étant un peu surpris.

« Non... nous ne faisons que passer et souhaiterions passer la nuit à l’auberge locale, » lui avais-je dit avec un sourire.

« Ah ! L’auberge est en bas de la rue à droite ! On ne peut pas la rater ! » déclara le premier garde.

« Merci ! » J’avais hoché la tête et souri.

« Passez une bonne journée et évitez les ennuis ! » nous avait-il avertis.

Après être entré dans la ville, j’avais été surpris de voir à quel point elle avait l’air incroyablement banale. Il n’y avait pas d’immeubles de luxe ou de guerriers étranges. Tout le monde était le plus souvent habillé de la même façon et maniait toutes sortes d’épées et de haches, la plupart du temps ces dernières. Quant aux races, il y avait quelques El’Doraws, voire un guérisseur elfe qui aidait un enfant humain qui se frottait les genoux. Les seules espèces que je ne pouvais pas voir étaient les nains et les draconiens, mais la plupart d’entre eux étaient certainement des humains.

« Illsy, as-tu retiré ton Territoire de Donjon ? Nous ne voudrions pas que les pierres de détection de niveau de donjon explosent partout, n’est-ce pas ? » m’avait chuchoté Nanya.

« Oh ! Non... Je vais le faire maintenant, » avais-je répondu, puis j’avais fermé les yeux un instant.

L’ordre de retirer mon Territoire de Donjon devait être fait en ressentant plutôt qu’en sélectionnant simplement quelque chose dans l’écran de statut. J’étais certain que les vieux donjons grincheux à l’intérieur de ma tête ne m’aideraient pas, après tout, cela allait à l’encontre de leurs principes.

« C’est fait ! » déclarais-je en souriant.

Nous avions continué à marcher vers l’auberge indiquée par le guerrier. Je cherchais aussi autour de moi ce qu’on appelait le bâtiment de la guilde, ou peu importe comment on l’appelait ici. Malheureusement, je ne pouvais pas le reconnaître, mais il y a une chose intéressante que j’avais remarquée en marchant. Les langues parlées ici étaient nombreuses, mais surtout ce truc kalish que le garde avait mentionné. Des mots étranges surgissaient de temps en temps, mais ainsi, tout le monde parlait avec une grammaire cassée. C’était un peu ennuyeux de les entendre, mais je commençais à deviner que c’était très probablement le traducteur à l’intérieur de moi qui essayait de compenser les parties inconnues, mais il échouait lamentablement.

Je me demande si je peux acheter demain un livre avec cette langue... Encore plus de ce charabia, et mes oreilles tomberont ! avais-je pleuré dans mon esprit, mais les filles ne semblaient pas être dérangées par cela.

« Pouvez-vous tous comprendre ce qu’ils disent ? » avais-je demandé avec curiosité.

« Oui. J’ai appris le kalish au palais, » répondit Ayuseya.

« J’ai vécu ici une fois, tu t’en souviens ? » répondit Nanya en plissant les sourcils.

« Le kendarien et le kalish ont été les deux premières langues que j’ai apprises quand j’étais encore une El’Doraw libre, » avait dit Shanteya.

« Kendarian ? » avais-je demandé.

« C’est la langue que je parle en ce moment, » m’avait-elle dit en souriant.

« Ça, je peux comprendre, mais Kalish sonne comme du charabia pour moi, » j’avais haussé les épaules.

« Le Kalish n’est pas aussi répandu que le Shorayan, le Panamarium ou le Teslovian. Bien sûr, il y a aussi un tas d’autres langues sur ce continent, je ne vais même pas mentionner les langues inconnues, anciennes ou tribales, » expliqua Nanya avec le ton d’un professeur.

« Ça ressemble à un gros mal de tête pour moi. Y a-t-il un sort qui peut m’aider à tous les apprendre ? » avais-je demandé en plissant mon front.

« Quelque chose comme ça serait inestimable, mais non... Autant que je sache, il n’y a pas de sort de ce genre, » avait répondu Nanya en se grattant la tête.

« Si tu le souhaite, je peux t’aider à l’étudier, » Ayuseya avait offert ses services avec un sourire chaleureux.

« Merci ! J’apprécie ! » avais-je dit avec un grand sourire.

Une fois que nous étions arrivés à l’auberge, nous n’étions pas passés inaperçus. Un groupe de regards curieux nous avait balayé de la tête aux pieds, tandis que des chuchotements avaient été entendus dans nos dos. Nous étions probablement un spectacle intéressant à voir, d’autant plus que nous ne nous habillions pas comme les locaux... ou ne leur ressemblait pas. J’avais les cheveux verts. C’était suffisant pour que je me démarque de la foule. Les filles étaient aussi très belles, plus que la plupart des gens du coin, du moins, à ma connaissance.

***

Partie 2

« Bienvenue à l’Auberge Laiteuse, nya ! » l’aubergiste nous avait accueillis.

Nya ? avais-je pensé. Puis j’avais regardé dans sa direction.

Devant moi se tenait une fille-chatte, mais contrairement aux mangas et aux animes, elle était un félin anthropomorphe de la tête aux pieds. Une fourrure noire lisse couvrait tout son corps, ce qui lui donnait un petit museau. Ses grands yeux de chat me regardaient, et l’oreille gauche se tortillait un peu. Malheureusement, sa poitrine était presque inexistante. Il y avait une piste d’atterrissage dégagée là-bas !

« Bonne journée, » avais-je dit en faisant un petit salut.

« Nya ? » répondit-elle d’un signe de tête.

Est-ce intentionnel ? Je vais sérieusement obtenir une fille-chatte esclave ou un animal de compagnie ! m’étais dit.

« Omph ! » J’avais gémi quand j’avais reçu un coup dans le côté.

« Je ne sais pas pourquoi, mais j’avais envie de te frapper, » Nanya m’avait regardé dans les yeux.

J’avais dégluti.

« Tout va bien, Nya ? » demanda l’aubergiste.

« Oui... il n’y a pas de quoi s’inquiéter, » j’avais frotté mon point sensible et je m’étais approché d’elle. « Je souhaite réserver une chambre pour ce soir. En avez-vous de libre ? » avais-je demandé, mais je n’avais pas pu m’empêcher de fixer sa queue oscillante et ses traits de chat.

Elle m’avait intrigué.

« Est-ce la première fois que vous voyez un nekatar, nya ? » demanda-t-elle en riant.

« Hein ? Ouais..., » j’avais souri bêtement.

« Nous ne sommes pas aussi rares sur Sorone que sur Allasn et Thorya. Vous vous y habituerez vite, nya, » déclara-t-elle en riant.

« Bien sûr..., » répondis-je.

« À propos de la chambre, il nous en reste trois. Tous, nya ? » demanda-t-elle.

« Combien de lits chacun ? » demandai-je.

« On a un lit à une place, nya. Les autres ont des lits à deux places. Combien souhaitez-vous en réserver, nya ? » demanda-t-elle.

« Deux, s’il vous plaît..., » avais-je dit, pensant que deux des filles auraient une chambre et que comme d’habitude je dormirais avec Shanteya.

« Très bien, nya ! Au fait, êtes-vous des aventuriers ? » demanda-t-elle en penchant la tête vers la gauche.

« On prévoit de s’inscrire, pourquoi ? » demandai-je.

« Les aventuriers bénéficient d’une réduction de 10 %. Après votre inscription, montrez-moi la carte et je vous demanderai moins de pièces de monnaie, » m’avait-elle dit.

Cela semblait être une bonne affaire, mais il n’y avait rien que je puisse faire pour le moment. Je voulais m’installer et m’allonger dans un lit pour la première fois depuis toujours.

« Bon à savoir. Combien ça coûte ? » avais-je demandé.

« Pour deux chambres, ce serait six silverettes, » m’avait-elle dit.

« D’accord, euh... Nanya ? » Je l’avais regardée après ça.

« Tiens, » elle m’avait lancé les six pièces.

Il s’agissait en fait de pièces d’argent, mais c’était la première fois que j’en tenais une dans ma main. Je ne savais même pas combien je pouvais acheter avec l’une d’entre elles, mais la devise était également différente de celle de Shoraya. En vérité, je n’avais pas pris la peine d’apprendre ce genre de choses pendant que j’avais encore mon corps de cristal. Eh bien, c’était le bon moment pour commencer à apprendre.

« Par curiosité. Combien cela vaudrait-il ? » lui avais-je demandé, puis je lui avais montré une sphère d’or parfaitement ronde que j’avais créée à ce moment-là.

Ce n’était pas si difficile. J’avais comme qui dirait une petite montagne de la substance.

« Oh ? Brillant, nya ! Euh, environ 10 goldiettes, peut-être 12 si vous faites du troc. Où l’avez-vous trouvé, nya ? » demanda-t-elle avec des yeux pétillants d’excitation.

« Euh... Un Donjon, » j’avais souri.

« Je vois, nya... Brillante, très brillante, » elle était presque en train de baver en ce moment.

Le fait de bouger ma main de gauche à droite semblait attirer son attention. C’était amusant de la voir agir comme ça.

Elle est comme un chaton. Attends... les chats étaient-ils attirés par les sphères brillantes ? m’étais-je demandé, mais comme je n’avais jamais possédé un chat de compagnie, je n’en avais aucune idée.

« Illsy, » Nanya m’avait frappé dans le dos avec un doigt. « Arrête de jouer, ce n’est pas poli, » m’avait-elle regardé.

« Ah ! Désolé ! » avais-je dit et fermé ma paume, en retirant la sphère de la vue du nekatar et en l’absorbant.

« Nya ? » elle clignait des yeux, surprise comme si elle sortait d’une transe « Eh bien... Hehehehe, j’espère que vous apprécierez votre séjour ici ! Les chambres sont au deuxième étage. Celle-ci est pour la chambre à droite, à côté de l’escalier, et celle-là est pour celle à l’autre bout du couloir, nya, » avait dit la femme en souriant avant de me remettre les deux clés.

Les chambres n’étaient pas à côté l’une de l’autre, mais c’était peut-être un peu trop demander. On avait vérifié la première chambre. Elle était de conception simple et ne sentait pas si mauvais. Avec une nekatare responsable du lieu, je doutais fortement qu’elle ait permis aux mauvaises odeurs de persister. Mais encore une fois, je pourrais toujours fermer mon nez.

« Qui va rester ici ? » demanda Nanya.

« Toi et Ayuseya, » avais-je répondu.

Elle s’était retournée et avait plissé son front.

« Tu prévois d’accaparer Shanteya pour toi seul ? » demanda-t-elle en souriant.

« Oui, je veux dire non... J’ai dormi, pour la plupart du temps, avec elle, et cela fait vraiment un LONG moment pour moi depuis que je l’ai fait, » avais-je haussé les épaules.

« Bien, » Nanya m’avait poussé avec sa main, et j’avais soupiré.

Shanteya et moi étions aussi allés dans l’autre pièce pour vérifier. Il n’y avait rien de déplacé, il s’agissait en fait d’une copie identique à la précédente. J’avais fermé la porte et j’avais absorbé la clé, puisque c’était plus sûr ainsi. Nanya avait probablement fait la même chose, et nous étions tous retournés en bas.

« Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? » leur avais-je demandé.

« Et si on mangeait quelque chose et qu’on allait se coucher ? Franchement, je suis un peu fatiguée..., » suggéra Nanya, en étirant un peu les bras.

« Je suis d’accord. Un bon repas et un repos décent rétabliront nos forces pour le lendemain, » Ayuseya hocha la tête.

« Ce que souhaite le Maître, » Shanteya était indifférente à toutes ces choses.

« Alors on va faire ça... Je pense qu’il faudra un certain temps avant que le soleil ne se couche, alors je vais jouer avec quelques projets dans mon esprit intérieur. Si vous voulez faire le tour de la ville, vous êtes libres de le faire, » leur avais-je dit et nous étions tous allés manger.

Notre cuisinière était une vieille femme qui travaillait pour l’aubergiste de la nekatare. Grâce à elle, nous avions pu goûter à la cuisine locale et surtout à quelques saucisses très savoureuses. Malheureusement, elles étaient loin de ce que ma mère avait l’habitude de faire pendant les fêtes de Noël sur Terre. Alina n’avait jamais eu l’occasion d’essayer la recette parce que nous allions toujours chez mes parents. C’était comme une petite réunion de famille.

La spécialité de la région était une portion de purée de pommes de terre avec un œuf à la coque sur le dessus. La vieille dame ici avait ajouté un peu d’assaisonnement sur l’œuf et quelques morceaux de jambon fumé à côté. Nous avions tous mangé comme des loups affamés parce que c’était délicieux.

Pour moi, cela faisait si longtemps que je n’avais pas mangé un vrai repas, que tout ce que j’avalais avait le goût du paradis selon moi. Cela dit, j’avais mangé comme un porc. Les filles, par contre, étaient un peu plus délicates avec leurs manières. Elles ne s’étaient pas bourrées les joues comme un certain Seigneur de Donjon dans cette pièce.

Une fois le repas terminé, les filles étaient montées dans leurs chambres, tandis que j’avais décidé d’avoir de l’hydromel. Je n’avais jamais essayé de nouveau en Roumanie parce que nous n’avons jamais rien eu de tel. Palincă oui, șpriț oui, țuică oui, vodka oui, whisky oui, vin oui, liqueur oui, bière oui, mais hydromel, je n’aurais jamais su où l’acheter. Je pense qu’elle avait été produite par la fermentation du miel avec de l’eau... ou était-ce autre chose ? Je n’arrivais pas à m’en souvenir. Quoi qu’il en soit, j’en avais deux grosses bouteilles et je les buvais lentement.

Le résultat de mon expérience avait été de découvrir que j’étais complètement immunisé contre l’alcool. Le goût était amer, proche de la bière, mais pas tout à fait comme elle. Quoi qu’il en soit, j’avais réussi à goûter l’hydromel et la dernière chose sur ma liste était le rhum.

J’ai juste besoin de trouver un pirate maintenant... avais-je pensé qu’en ramenant la chope que me tendait l’aubergiste qui n’était nul autre que la nekatare.

Son nom, soit dit en passant, était Neyalin, et elle avait été accouplée. En termes humains, cela signifiait qu’elle avait déjà trouvé sa moitié et qu’elle était mariée. L’heureux élu était un nekatar et un chasseur de profession, qui se trouvait actuellement dans les bois.

N’ayant rien d’autre à faire pendant quelques heures de plus, j’avais fait le tour de la ville et j’avais cherché la Guilde des Aventuriers. Je l’avais trouvée assez vite, mais elle était de l’autre côté de la ville. Nous étions passés devant quand nous étions entrés. Le marché était fermé, mais il y avait là un bûcheron qui faisait des sculptures sur bois. Elles étaient vraiment détaillées et belles. J’avais acheté une chouette et je l’avais payée avec une petite pépite d’argent. Apparemment, elle valait trois fois plus que la petite sculpture que j’avais eue. Mais ça n’avait pas vraiment d’importance pour moi. La montagne d’argent à l’intérieur de mon esprit intérieur était plus grande que celle d’or.

J’étais retourné à l’auberge vers le coucher du soleil. Le ciel était rouge vif et les gens bâillaient partout. C’était contagieux parce que même moi, j’avais fini par bâiller à un moment donné. La journée était terminée, et je pouvais enfin prendre mon premier sommeil dans un lit chaud et confortable.

« Bonsoir, » avais-je dit à Neyalin quand j’étais passé devant elle.

« Bonsoir, Nya ! » me répondit-elle.

En montant les escaliers, j’étais passé devant un grand type, un humain avec un aspect rustre et des yeux injectés de sang, un aventurier très probablement. De retour dans ma chambre, j’avais tendu les mains et je m’étais dirigé vers le lit.

« Shanteya ? » avais-je demandé quand j’avais vu une silhouette debout sur le lit.

« Pas exactement, » celle qui s’était retournée était Nanya.

« Bonsoir, alors... qu’est-ce que tu fais ici ? » avais-je demandé.

« J’ai échangé ma place avec elle... Je..., » son regard était descendu sur le sol. « J’ai quelque chose dont j’aimerais te parler..., » elle me regardait maintenant dans les yeux.

« D’accord, j’écoute, » lui avais-je dit et je m’étais approché d’elle.

À première vue, c’était quelque chose de sérieux.

« Illsy, je ne pense pas pouvoir te remercier assez pour ce que tu as fait avant ça... Tu nous as sauvées de ce fou, » déclara-t-elle.

Je m’étais assis sur le lit à côté d’elle et je l’avais regardée dans les yeux. Les joues de Nanya étaient rouges et elle évitait constamment mon regard.

« Quand tu veux, » avais-je dit.

« Tu n’es vraiment pas comme les autres Donjons..., » dit-elle, puis elle se leva.

« Je t’ai comme femme, donc j’ai déjà un plus, » avais-je.

En me regardant à ce moment-là, elle m’avait montré un sourire timide et avait fait un pas devant moi.

« Illsy..., » m’avait-elle dit.

« Hm ? »

Nanya m’avait regardé dans les yeux et ensuite, la main sur sa poitrine, elle m’avait dit : « Je ne suis pas comme les autres filles... Je suis à moitié donjon, tu le sais, n’est-ce pas ? »

« Oui, à peu près, » répondis-je.

« Je ne suis pas très jolie non plus... mon corps... c’est différent, » elle avait regardé ses mains griffées.

« Tu sais que tu parles à quelqu’un qui peut tirer avec des lasers depuis ses paumes, n’est-ce pas ? » avais-je demandé en plissant les sourcils.

Franchement, je ne pouvais pas dire où elle voulait en venir.

En serrant le poing, elle m’avait regardé, affichant un regard sérieux dans ses yeux.

« Tu as raison. Tu n’es pas comme les autres... tu es différent. C’est pourquoi je ne peux pas me permettre de perdre contre elles ou mes propres peurs..., » avait-elle déclaré.

J’avais cligné des yeux en raison de la surprise, mais je ne savais toujours pas ce qu’elle essayait de faire.

Est-ce que j’ai croisé de mauvais fils quand j’ai réparé ses blessures ? m’étais-je demandé en la regardant dans les yeux.

Dans l’instant d’après, Nanya avait fait quelque chose de complètement inattendu, quelque chose d’impensable...

L’armure qu’elle avait créée avec son propre pouvoir avait disparu, absorbée par son corps. Devant moi, elle se tenait presque nue, il ne restait que sa culotte rose. Rien qu’un bon vieux Colly Tos ne puisse réparer. Sa longue queue se balançait derrière elle dans un mouvement agité, tandis que la couleur de ses joues devenait rouge vif. Il y avait une trace d’un instinct pour cacher sa poitrine, mais elle s’était forcée à ne pas le faire.

« Plus de jeux... plus besoin de se cacher... Peux-tu m’accepter, Illsy ? Comme je suis ? Une démone et un donjon ? » me demanda-t-elle avec inquiétude dans ses yeux sombres.

« Aaaa baa... euh... » était tout ce que je pouvais dire.

Chaque fois que j’avais déplacé mon regard, mes yeux ne tombaient que sur les mauvais endroits, surtout sur sa poitrine. Je savais que c’était moi qui avais réparé le trou dans sa cavité thoracique, mais quand même... CES MONTAGNES SACRÉES !

« Illsy ? » demanda-t-elle en inclinant la tête vers la gauche.

« Femme stupide..., » avais-je dit et je l’avais fait venir à moi en l’étreignant.

Comment pourrais-je dire non ou même penser à rejeter ma propre femme même si elle était une démone et un donjon ? Si je le faisais, les dieux me puniraient sévèrement ! Par conséquent, cette nuit-là, Nanya allait être ma première dans ce monde...

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2 commentaires :

  1. Merci pour les chapitres.

  2. vu que c était ma préférai et aussi la plus difficile a avoir , j espérer un moment un peux plus romantique et pas -elle se déshabille et – happy end , fin en 2 phrase ,oui juste dommage.

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