J’ai été réincarné en une Académie de Magie ! – Tome 3 – Chapitre 31 – Partie 1

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Chapitre 31 : Je fais ce que je veux, car je suis comme Divin !

Partie 1

[Point de vue d’Ayuseya]

La voix d’Illsy était si faible. Il faisait tout ce qu’il pouvait pour survivre à l’assaut de Dankyun, se poussant au-delà de ses limites au point de se briser et de s’évanouir.

De toute ma vie, je n’avais jamais vu un autre homme essayer aussi fortement pour moi, mais le voir dans la douleur, le voir souffrir comme ça m’avait fait l’effet comme si mon cœur était serré et transpercé par des aiguilles de douleur.

« Comment puis-je vous laisser souffrir comme ça, Illsy ? » avais-je dit. Cependant, il n’avait pas répondu.

Je l’avais supplié de me relâcher. C’était le seul moyen de gagner contre ce monstre ou plutôt... de le faire reculer. Dankyun était un fou, un monstre au pouvoir déraisonnable. Personne ne pouvait gagner contre lui.

Des larmes coulaient sur mes joues sans que je m’en rende compte. C’était des larmes de peur pour ce que pouvait devenir le doux Seigneur du Donjon qui m’avait aidée quand la plupart des autres auraient fui. Mon cœur me faisait mal parce que je l’avais vu souffrir, parce que je l’avais vu souffrir alors qu’il n’avait aucune raison de... Ou peut-être... peut-être que je n’avais pas vu sa raison.

« Illsy, c’est le seul moyen d’arrêter ce fou. S’il vous plaît ! Vous en avez fait assez. Vous avez fait de votre mieux, mais ceci…, » je lui avais dit ça et avais secoué la tête. « Je ne veux pas que vous mouriez à cause de moi, Illsy... Je ne veux pas cela. Je ne veux pas voir Dankyun tuer mon..., » j’avais arrêté. Qu’est-ce que c’était déjà pour moi ? Un gardien ? Une aide ? Un serviteur ? Un ami ? Ou plus ? La réponse à cette question avait été murmurée par mon cœur, et il s’agissait de mots que je n’aurais jamais cru que je dirais vers un donjon. « Illsy, je ne veux pas voir Dankyun tuer celui que je pourrais un jour... Je pourrais un jour venir à aimer. » Je l’avais regardé, et c’était alors que j’avais entendu ses dernières paroles.

« Ayuseya... Je vous libère…, » une voix si faible murmura ces mots que je ne les entendis presque pas.

Mon corps avait été enveloppé d’une lumière vive, et j’avais fermé les yeux. Ensuite, j’avais ressenti une piqûre sur la joue gauche et la sensation du sol sous mes pieds. J’étais de retour dehors.

« Ayuseya ? » demanda Dankyun, confus.

En ouvrant les yeux, j’avais vu le tranchant de son épée noire. Les runes rougeoyantes la recouvraient et répandaient une aura malveillante tout autour d’elle. Ce que j’avais senti sur ma joue était la coupure de son arme. Heureusement, Dankyun avait un assez bon contrôle pour arrêter sa main avant de m’arracher la tête.

Même si je saignais, je l’avais regardé dans les yeux. Il y avait encore des larmes dans les miens.

« Qu’est-ce que c’est ? » demanda-t-il. Puis il retira son épée. « Seigneur du Donjon ! Réponds-moi ! » cria-t-il, mais aucune réponse ne vint d’Illsy.

En regardant derrière moi, j’avais vu le cristal vert flotter sans qu’une seule réponse vienne de lui. Illsy dormait probablement, épuisé d’avoir dépensé tant de mana. Il s’était battu courageusement, et pour un si jeune donjon, c’était un exploit incroyable de blesser un draconien de rang Suprême comme Dankyun.

Si je peux lui faire gagner du temps, il deviendra plus fort que lui…, avais-je pensé en touchant sa surface de cristal plate. J’avais ouvert la bouche pour parler, mais je m’étais souvenue que Dankyun ne savait pas que je pouvais parler à nouveau. Pour l’instant, cela devait rester secret. Je dois lui faire croire qu’il détient toujours ce pouvoir sur moi…, j’avais serré le poing et je l’avais regardé après ça.

« Pourquoi ne réponds-tu pas ! » déclara-t-il en levant son épée. Cependant, je m’étais interposée entre eux.

« Qu’est-ce que c’est ? » demanda-t-il en fronçant son front.

J’avais secoué la tête, puis j’avais fait semblant d’écrire quelque chose dans ma paume, pour lui faire savoir que je n’avais pas mon tableau noir avec moi.

« Qu’est-ce que tu essaies de dire, femme ? » demanda-t-il froidement.

La façon dont il avait parlé m’avait fait comprendre à quel point j’étais insignifiant pour lui, mais je n’avais pas laissé ça me déranger. J’avais refait le signe, en espérant qu’il comprendrait.

« Tu veux dire quelque chose, mais tu as besoin de quelque chose sur quoi écrire ? » demanda-t-il en levant un sourcil.

J’avais hoché la tête.

« Bien. Tiens ! » déclara-t-il. Puis il avait sorti un cristal de stockage.

Cela ressemblait à un petit pendentif en quartz, mais c’était l’un des objets dans ce monde capable de stocker une quantité impressionnante de butin à l’intérieur. Les aventuriers de haut rang et les commandants militaires les trouvaient indispensables dans leurs missions.

De l’intérieur, il avait sorti un petit tableau noir et un morceau de craie semblable au mien. Il me l’avait remis, mais il avait gardé son épée pointée vers le cristal derrière moi.

{Le Seigneur du Donjon est endormi. Il n’y a plus de magie. Je lui ai demandé de m’aider.} J’avais vite écrit cela.

« Quoi ? Alors c’est la raison pour laquelle il ne répond plus ? Attends, mais qu’est-ce que tu veux dire par là que tu lui as demandé de t’aider ? » demanda-t-il.

{J’ai peur de vous. Je ne veux pas être avec vous.} J’avais écrit.

« Hm ? Je ne pense pas que tu aies le choix, petite princesse. Si tu ne deviens pas mienne, ton corps sera offert au bal dans un an, n’est-ce pas ? » demanda-t-il. « Nous devons préserver la lignée, non ? » me fit-il en souriant.

Un frisson avait couru le long de ma colonne vertébrale, et mon corps avait un peu tremblé.

{Je ne veux pas ça.} Avais-je écrit.

« L’autre choix, c’est moi. Dans tous les cas, je peux garantir que notre enfant sera fort et beau ! » répondit-il avec une confiance écrasante. Cependant, l’idée d’avoir à coucher avec cet homme m’avait dégoûtée.

{Vous ne me ferez plus de mal ?} avais-je demandé même si je connaissais la vérité.

« Bien sûr que non ! », il avait menti de toutes ses dents.

{Alors je deviendrai vôtre. J’ai juste peur de la douleur.} Je lui avais montré le message et je l’avais effacé. {Tout le monde ici a agi selon mes ordres. Pardonnez-leur, s’il vous plaît.}

« Est-ce que c’est vrai ? Cela expliquerait certaines choses, en particulier ces étudiants draconiens, » déclara-t-il. « Très bien, je vais arrêter l’attaque, mais tu viens avec moi tout de suite. Dès que nous atteindrons Teslov, nous nous marierons, » il s’était mis à genoux et avait pris ma main dans la sienne. « Je te donnerai une nuit que tu n’oublieras jamais. » Il avait embrassé le dos de ma main et m’avait montré un sourire malicieux.

Des frissons étaient descendus dans ma colonne vertébrale en raison de la haine et de la peur, mais j’étais restée stoïque. Je ne voulais pas que Dankyun soit mon premier homme, mais il n’y avait pas d’autre choix maintenant. Illsy devait survivre...

J’avais hoché la tête et j’avais souri en réponse.

Mon cœur me faisait si mal à ce moment-là. C’était horrible. Derrière moi se trouvait le Seigneur du Donjon qui me traitait avec douceur et amour, et devant moi se trouvait le monstre qui m’éloignait de lui.

Pourquoi était-il si difficile de croire Illsy ? Si seulement j’arrêtais de penser à la façon dont les autres donjons pensent et se comportent... Si seulement j’arrêtais de les comparer tous les deux…, avais-je pensé en me levant, aidée par l’homme qui devait m’emmener loin d’Illsy.

« Oh ! s’ils ont agi sous tes ordres, alors ce Seigneur du Donjon suit les ordres de Nanya ou du directeur, » déclara-t-il

J’avais cligné des yeux en raison de la surprise. Illsy n’avait pas suivi les ordres de qui que ce soit, du moins pas comme Dankyun le croyait. Il avait simplement suivi leurs suggestions et leurs demandes. Je ne croyais pas avoir entendu quelqu’un dire : « Je t’ordonne ça » à lui. Il était possible que je ne sois pas là lorsque cela s’était produit, mais j’étais presque certaine qu’il agissait de façon indépendante.

J’avais écrit « Tuberculus » sur le tableau noir.

« Je vois. Pour nous assurer que nous n’aurons pas de surprises étranges sur le chemin, nous l’emmènerons, » déclara Dankyun. « Hm, ils doivent être en dessous de nous », avait-il dit, puis il avait regardé en bas.

Prenant ma main, il m’avait tirée vers le trou dans le mur. Je devais m’assurer de l’endroit où je marchais pour éviter les fragments tranchants de métal et de cristal cassé éparpillés partout. Après que nous étions sortis de la pièce d’Illsy, Dankyun s’était arrêté au milieu du couloir et avait frappé avec force sur le sol. Le coup l’avait fait craquer et former un trou à cet endroit. Il avait saisi ma main et avait sauté vers le bas, me traînant avec lui. J’avais failli crier, mais je m’étais arrêtée juste à temps.

« Qu’est-ce que c’est ? D-Dankyun ? » déclara Paladinus, qui pointait son épée vers nous.

« Cesse de te battre, j’ai trouvé ce que je cherchais, et je vais quitter cet endroit paisiblement. Cependant, si tu insistes pour me combattre. Je vais t’affronter et mettre fin à ta vie pathétique. » Il avait déclaré cela sans même le moindre signe de remords.

« Comment pouvons-nous être certains que vous ne nous attaquerez pas ? » demanda-t-il d’une voix tremblante.

« Tu es encore en vie, n’est-ce pas ? » répondit-il en plissant les sourcils.

Pendant ce temps, j’avais regardé derrière eux et j’avais remarqué que les autres étudiants qui me regardaient avaient l’air surpris. Bien sûr, personne ne savait où j’étais, et tous croyaient que je m’étais enfuie ou cachée à l’extérieur de l’académie. Maintenant que j’étais ici, leurs regards s’étaient rapidement transformés de surprise en accusation pour les ennuis que je leur avais causés.

J’avais regardé vers le sol, j’en avais honte, mais c’était une vérité que je ne pouvais pas fuir. Dankyun était venu dans cette académie à cause de moi. Celle qui avait perturbé leur tranquillité, c’était moi. J’avais fait venir cette tempête.

Paladinus avait rangé son épée et il avait laissé passer le draconien Suprême. Au moment où l’un des soldats qui avaient essayé d’entrer l’avait vu, il avait fait passer le mot aux autres, et la bataille s’était arrêtée à l’extérieur.

Les étudiants avaient formé un passage pour nous, et nous avions marché à travers ça, subissant le poids de tous leurs regards de peur et de haine qu’ils nous avaient jetés sur nous. Entre nous deux, Dankyun était le seul à avoir l’air d’apprécier le remue-ménage qu’il avait causé.

« Qu’est-ce que ça veut dire ? » demanda Tuberculus, qui s’avançait.

« C’est toi qui contrôles cette académie et le Seigneur du Donjon à l’étage ? » demanda-t-il.

« ... » l’ancien directeur m’avait d’abord regardée et m’avait dit : « Oui. Je pensais que je l’avais déjà dit clairement. »

« Je vérifiais, c’est tout. Je suis ici pour t’informer que cette visite paisible a pris fin. Je pars aujourd’hui avec Ayuseya. Tu viendras avec nous pour nous assurer que nous atteindrons la prochaine ville en toute sécurité. Est-ce que j’ai été clair ? » demanda Dankyun.

« Oui... » répondit Tuberculus en serrant son bâton et en baissant les yeux.

C’était leur défaite totale. Même s’il le voulait, il savait qu’il ne pouvait pas aller à l’encontre des paroles de Dankyun.

« Très bien ! Je le ferai aussi savoir à mes soldats, » déclara Dankyun. « Nous partirons dans environ une heure. Oh ! Et ta forêt est en flammes. Je l’éteindrais si j’étais toi. Quant à Nanya, elle est quelque part dans un tas de décombres près du dortoir », déclara-t-il comme si ce n’était pas important, mais avec cela, il avait pratiquement déclaré que si quelqu’un osait aller contre lui, ils ne sortiraient pas indemnes.

« Nous comprenons…, » déclara Tuberculus.

« Bien ! » déclara Dankyn.

Cela étant dit, nous nous étions dirigés vers la sortie, qui était bloquée par des piles de meubles. Dankyun n’avait pas pris la peine de tenter de trouver un autre passage. Il avait dégainé son épée et s’était dirigé vers la pièce voisine. Avec quatre frappes rapides et puissantes, il avait percé un grand trou dans le mur. Nous avions été accueillis par ses soldats.

Il semblerait que certains d’entre eux aient été blessés, mais ils n’avaient pas subi de pertes importantes. Ils étaient encore en assez grand nombre à mon avis, mais aucun d’entre eux ne m’avait saluée ou ne s’était incliné devant moi en tant que princesse. Leur loyauté n’était qu’envers Dankyun, mais il fallait s’y attendre.

Dès qu’il leur avait donné les ordres, les soldats avaient défait le camp et préparé les chevaux. Ils avaient fini de faire leurs bagages environ une heure après qu’il leur ait ordonné de le faire, comme il l’avait dit. Pendant ce temps, je me tenais aux côtés de Dankyun. Il ne m’avait pas quittée des yeux, ne serait-ce qu’un instant. Comme toutes mes affaires étaient encore dans Illsy, je n’avais rien à emporter.

« Il est temps d’y aller, Princesse Ayuseya, » il m’avait déclaré cela et m’avait offert une place sur son cheval.

J’avais hoché la tête et souri comme une bonne petite femme servant de trophée.

J’espère que Nanya et Illsy iront bien…, avais-je pensé en repensant à l’académie.

« Je vais prendre ça. Tu n’en auras pas besoin pour l’instant, » m’avait-il dit. Puis il m’avait pris le tableau noir.

Encore une fois, je lui avais souri et lui avais hoché la tête, le laissant faire ce qu’il voulait.

Le directeur nous avait rejoints peu de temps après ça. Il était peu encombré, juste assez pour un aller-retour en ville. Dankyun l’avait placé entre ses commandants, et nous étions partis comme ça, sans dire au revoir ni même regarder en arrière. Le voyage allait être lent. C’était un rythme qui ferait que cela prendrait au moins huit ou même dix heures avant d’atteindre la ville de Therion.

La plupart du temps, j’avais essayé d’ignorer tout le monde. D’ignorer leur présence parce que je sentais les bras de Dankyun autour de ma taille. Ils étaient forts et m’avaient gardée immobile comme s’il avait peur que je m’enfuie à la première occasion que j’aurais eue.

Ça m’avait rappelé cette nuit avec Illsy, quand il m’avait tirée dans son étreinte. Ses bras n’étaient pas forts, mais ils n’étaient pas faibles non plus. Illsy était doux et ne s’inquiétait pas que je m’enfuirais. Comme je me sentais bien, alors je l’avais laissé faire. Mais si je voulais me retirer, je pouvais le faire.

Son baiser était si tendre, ses lèvres si douces... Illsy me serrait de près parce qu’il me faisait confiance. Illsy était attentionné et n’avait pas forcé son sourire... Soupir. J’ai fait une erreur, n’est-ce pas ? avais-je réfléchi, puis j’avais regardé les branches au-dessus de nous.

Chaque pas que nous faisions nous éloignait de plus en plus du seul homme qui m’était fidèle, mais j’avais été trop bête pour reconnaître sa valeur.

Non... J’avais peur de lui, avais-je secoué la tête. J’avais peur de son honnêteté. N’est-ce pas stupide ? J’avais regardé la main de Dankyun autour de ma taille. C’était si différent du sien, mais mon cœur savait clairement lequel il désirait.

J’avais fermé les yeux et laissé voler mes pensées aux moments où j’avais parlé avec Illsy, à ses paroles, à son toucher, à son regard, à sa douce présence. En parlant de ça, il n’avait jamais fait apparaître son brouillard d’obscurité jusqu’à ce que Dankyun arrive ici. C’était un donjon qui ne voulait pas tuer.

Mon stupide mari Seigneur du Donjon... m’étais-je dit.

Ces mots simples m’avaient fait sourire.

Je me demandais ce que j’aurais pu gagner si je n’avais pas agi aussi bêtement. Je me demandais ce que cela aurait pu être si Dankyun n’existait pas. Je n’aurais peut-être pas rencontré Illsy.

Je suppose que c’est la seule chose pour laquelle je peux remercier Dankyun... Il m’a fait fuir Teslov et cela m’a permis de rencontrer Illsy, mais maintenant…, j’avais pensé à mon avenir avec ce monstre. Il allait être le premier à me toucher la nuit, celui à côté duquel je me réveillais, celui dont je portais les enfants.

Mes poings s’étaient serrés autour des rênes. Je ne voulais pas que ce soit mon avenir. Je détestais ça...

Nous nous étions arrêtés après trois heures pour laisser les chevaux se reposer et manger quelque chose. Les commandants de Dankyun avaient donné à chacun d’eux une potion d’endurance diluée dans de l’eau et du foin. Pendant ce temps, nous avions pris le temps de manger quelque chose, mais on ne m’avait pas donné la même nourriture que les soldats. J’avais reçu de la viande de lièvre séchée et des fruits.

Ce petit arrêt n’avait duré que vingt minutes, puis nous étions montés à nouveau sur les chevaux. Nous avions agi rapidement parce que Dankyun voulait quitter le territoire d’Illsy avant qu’il ne se réveille. Même s’il le faisait, avec moi et Tuberculus comme otages, il ne les attaquerait pas. D’ailleurs, je lui avais dit de ne pas le faire jusqu’à ce qu’il devienne plus fort.

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7 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre !

  3. Hmm… Merci pour le chap ^^

  4. Merci pour le chapitre.

  5. Merci pour le chapitre.

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